Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Heureux / Happy
seul
au bord
bercé
• • • •
alone
on the edge
soothed
47 réflexions sur « Heureux / Happy »
Merci Ossiane pour cette note optimiste, pour la beauté de l’océan, pour cette douce panoplie de couleurs.
Errer en solitaire
Embrasser l’univers
Et se sentir heureux
L’espace d’un instant
Oui. C’est possible !
yahou, j’aime tes mots, Monique, je les ressens si fort.
Une belle journée
Son fard aux pruneaux
Deux cafés
Un court un allongé
Le marché ses poissons
Des gens on se croise
Des bonheurs seul
Puis ses deux pyjamas
Pour lui mon fils autiste
Un retour belle grâce
L’arrêt se fait plaisir
Un bout de lac en seule
Les oiseaux tout se calme
Comme si une fois pour toutes
Juste l’envie de paix
Mais comme cela fait du bien
Loin de chagrins toufous
La main d’un geste élégant
Repousse l’imbécilité humaine
Puis des tendres à repasser
Little jardin aspire
Et quelles belles ondes dedans
Ô comme cela fait du bien
Un sms pour elle
Une copine me rejoint
Un petit bout pas ma seule
Tellement gorgée de moi
En ce jour ses merveilles
Que partager un peu
Donne des ailes aussi
Comme c’est gai et charmant
La belle solitude
Complice tendre et solide
Merci mon jour mon bel
Tant de précieux instants
Mis bout à bout si longs
Que mon cœur se souvient
De son jour ses bonheurs
Ce soir il est radieux
Paisible et si léger
Ses palpites sur terre
Le réanime l’aime
Comme c’est bon de s’aimer
Il suffit parfois de fermer les yeux, de faire de ce vent dans les branches le bruit de la mer et déposer sur nos paupières un rêve en couleurs, la pensée a ce pouvoir de nous transporter loin des contingences de la vie et de nous rendre heureux.
parce que c’est beau
complice de solitude
le bonheur s’invite
Détente
relaxation
et grand air
Mes yeux se ferment
Ma tête ses calmes
Se laisse aller
A projeter dans ses pépilles
Des bleus si tendres
A l’âme qui aime
Beauté jolie que le bonheur
D’être sa seule, complice à vie
En amour fort
Doucement son tranquille
Devant la mer hier
Des moments tendres inespérés
Quand un tendre bonheur dedans
Comme c’est bon d’être en amour
Grande solitude dans l’air du large
Cela relaxe cela détend
Cela fait du bien par où çà passe
Complices du temps
je vous embrasse, en ce jour d’être,
mes tendres pensées chère Ossiane.
… c’est en regardant la mer, plongeant notre regard dans ces bleus confondus que nous pourrons entrevoir cette lueur qui viendra apaiser nos âmes et nous rendre plus heureux…
« Bleus de la profondeur
Nous n’en finirons pas
d’interroger votre mystère.
L »illimité n’étant
Point à notre portée
il nous reste à creuser, ô bleus
Du ciel et de la mer,
Votre mystère qui n’est autre
que nos propres bleus à l’âme. »
François Cheng dans la vraie gloire est ici
très joli partage, anonyme, merci à vous.
J aime bien lire la profondeur de F.Cheng.
Pour rien te cacher Annick tu sais comme j’aime François Cheng et comme je dédeste les écrits anonymes je me dévoile car c’est juste une erreur de publication de ma part, je m’en excuse et je ne suis pas étonnée que tu aimes ce poème. Bonne et belle soirée Annick
belle journée, Monique,
Cela peut paraître si simple
De regarder la mer
Et pourtant il en faut
Des chances pour y arriver
D’avoir des yeux, son cerveau à aimer
On peut tellement y voir
Tout autre chose que la mer
Et la poésie même
De l’eau de ses vagues belles
C’est une chance de vie
De contempler tout cela
Quand les cils s’ouvrent tendres
Dans un regard aimant
Qui aime la vie belle
De remercier la vie
D’abord pour ce qu’elle donne
Bien avant ce qu’elle nous prend
nos coeurs iodés
dans l’immensité du bleu
rêves et voyages
—
Pour que le happy naisse il faut d’abord le porter sur les fonds baptismaux
juste lui mouiller le front à moins que l’immersion totale et la tasse ne soient recommandées
trop de happy few oublient leur bonheur quand tant d’autres triment pour des salaires de misère, survivent péniblement en essayant de se maintenir la tête hors de l’eau et que rarement on leur jette de manière secourable une bouée qui les maintiendraient à flot
la mer est un mystère qui enfant la vie mais pas le monde , elle est aux extrême douceur et tempérance comme elle peut être agitée, tourmentée et débordante de…vie ,en hautes eaux, des vents malins et c’est est fini des littoraux protégés par des digues qui valsent (dondaines mais pas mondaines qui cèdent sous les assauts des coups de boutoir ) .
les falaises cèdent, le niveau monte et comment l’humanité surmonte t elle ces risques accrus de tsunamis, dans l’impassibilité de commerces qui tournent jusqu’à l’envahissement rimant avec enfouissement, là où sans s’enfuir trouver un promontoire plutôt qu’un promoteur avide c’est peut être sauver son commerce et sa vie.
Les politiques globales d’aménagement du territoire si elles n’évoluent pas ne pourront que constater les dégâts, déjà cet an sera marqué d’une pierre noire sans aucune cabale mais la simple addition de facteurs à risque qui portent des missives sinon dramatiques du moins moroses.
la force de la nature est a redouter et respecter, la prend t on trop à la légère que cette mégère se venge justement nous rappelant à nos responsabilités.
Apaisé par le bruit des vagues,
noyé dans l’immensité bleue,
rien n’existe plus,
que le calme absolu,
l’horizon si proche.
Paix intérieure,
Bonheur si fragile…
Devant l’immensité
S’effacer et se dissoudre
Juste ressentir
Les caresses d’une vague
Les pieds dans le sable mouillé
Mais aujourd’hui, maintenant, j’ai besoin du silence.
De la toile à canevas vierge posée sur les genoux.
De l’aiguille et du fil bleu unis.
Du vent et du sable qui montent à l’assaut.
Tout regard au loin qui s’attarde
cherche à l’horizon cette ligne inaccessible
qu’un océan pourtant ne saurait cacher
Mais les yeux ne peuvent atteindre
cet au-delà duquel les rêves se noient
La mer n’en restitue qu’un reflet d’infini
laissant à Vénus le privilège de l’insondable
Aux humains, le mystère, le silence, la poésie.
un message n’est pas passé
AFP, publié le mercredi 08 juin 2016 à 08h32
Journée mondiale de l’océan: les fonds marins bien moins connus que le sol lunaire, regrettent des experts
Le relief des fonds marins, contrairement au sol lunaire, reste très peu connu, regrettent des experts internationaux à l’occasion mercredi de la Journée mondiale de l’océan, qui posera la question de leur place dans les politiques des gouvernements.
Ne serait il pas temps et épatant qu’une alliance internationale se noue pour explorer enfin ce continent englouti, pas l’Atlantide de Platon mais bien ces richesses inconnues et insoupçonnées qui résident dans les grandes profondeurs ?
au lieu de voir les chinois développer seuls dans leur coin le plus puissant batyscaphe actuel, en se rappelant de l’expérience de beebs and barton ou d’autres avant eux puis des piccard aussi , il faut que ce soit pour les richesses minières ou encore les espèces animales et végétales et pour les principes actifs envisager une logique « canopéenne » européenne et pérenne, en avant feu CNEXO et maintenant Ifremer, nous avons une merveilleuse école de biologie marine que ne lui donne t on plus de moyen au lieu de laisser Monaco un peu seul.
« La mer le transforme en quelque chose de riche et d’ étrange… »
(Shakespeare, La Tempête,A.I, Sc.I )
Thierry Cazals dans un petit livre qu’il m’avait si joliment dédicacé ainsi « voyage au pays du silence habité » après quelques échanges dans un petit village qui domine une mer de terres à l’infini…. écrivait « dans le rire des lucioles » il y a bien longtemps déjà ce haïku dont les mots aujourd’hui ont sur moi face à cette note une forte résonance car si cette contemplation de l’océan me rend heureuse de par sa beauté, je ne suis pas sans penser à tout ce que peut inspirer ce regard sur la mer, Thierry en donne un certain exemple, l’actualité en donne un autre et en vous donnant à lire ce petit poème de Thierry Cazals je voudrais tant que ce sentiment de partage soit possible.
« Seul face à l’océan
Dire bonjour à tous ceux qui se croient seuls
De l’autre côté de l’océan
Vos mots jolis, Leonor,
C’est très joli partage, Monique,
Être là
Seul
Mais pas tant que çà
Des mille vies
Derrière la mer
Ou dessus
Vers des rêves pour fuir
Une vie impossible
Il y a tant de tragédies de vie
Et si peu de vies de rêve vécu
J’aurai rêvé ma vie à l’instar des rivières
Vivant en même temps la source et l’océan
Sans pouvoir me fixer même un mince moment
Entre le mont, la plaine et les plages dernières.
Suis-je ici, suis-je là ? Mes rives coutumières
Changent de part et d’autre et me laissent errant.
Suis-je l’eau qui s’en va, le nageur descendant
Plein de trouble pour ce qu’il laissa derrière ?
Ou serais-je plutôt sans même le savoir
Celui qui dans la nuit n’a plus que la ressource
De chercher l’océan du côté de la source
Puisqu’est derrière lui le meilleur de l’espoir ?
Jules Supervielle, La Fable du monde,
superbe texte Mathilde
merci beaucoup
c’est bien, merci de le souligner, Thierry,
comme je suis peu polie,
je pense tellement au plus profond,
merci à chacun,
pour son écrit,
un texte partagé,
merci Thierry de rappeler de rester remerciant encore et encore,
quand de jolis partages.
Merci Mathilde,
qu’est ce qu’il est profond et incommensurable ce texte de Jules Supervielle.
BELLE JOURNEE.
En effet, d’accord avec vous, un bien joli texte de Supervielle que je découvre sous la plume de Mathilde.
Belle journée à vous tous .. J’aime revenir en cet endroit qui respire le calme et la poésie .. A très bientôt ..
et comme je passe aussi,
pour venir respirer le calme et la poésie, je te cite Mathilde, je me permets de dire *tu,
dans mes temps on employait tellement le *vous,
je vous, tu souhaite une bonne journée à chacun,
Quand la poésie sauve
Encore et encore plus
Quand un bout de mer ce soir
Devant je la fais mienne
A me laisser guider
Bien que mon volant antre
Me mène où je veux aller
Et je sais où je vais
En poésies de vie
Qui me dessinent ma vie
Dans ses charmes précieux
Remplis de vie en vie
Comme je t’aime ma vie
Dans toutes tes couleurs
Que je confie parfois
A qui peut bien m’entendre
Dans mes folies d’aimer
*La vie ses états purs
Envies de ses beautés
Les bontés d’être bon
Et de souhaiter le rester
En gardant sa petite âme
L’enfant en tout dedans
Emerveillé chaque jour
Par la magie de la vie
Et son mystère aussi
Aussi douce que le souvenir
l’odeur des mimosas emplit la chambre.
Mais nous avons mis notre foi dans les roses
et notre grand bonheur est jeune.
Sommes nous déjà illuminés de bonheur ?
Non, ce qui est nôtre, c’est cet appel,
c’est cet arrêt immobile sur des marches blanches
qui bordent le temple profond.
C’est attendre à la lisière d’aujourd’hui.
Attendre que le dieu des semences mûres
dans sa haute demeure de colonnes
lance au devant de nous, rouges, des roses.
Rainer Maria Rilke (Berlin , novembre 1897)
tiré des poésies d’amour chez Circé
Leurs heures à eux leurs appartiennent
c’est peut être qu’elles les soutiennent
à la force de l’aiguille qui parcourt
la botte de foin
il faut une conscience avisée pour resplendir de joie
ou une absence totale pour s’émerveiller de tout
valeureux sont ceux qui ne transigent pas
pour un bonheur au rabais, tarifé ou conditionnel
des puristes qui n’atteindront jamais
cette simplicité touchante
parce qu’il vivent d’illusions
notamment sur eux
s’y complaisent
et entretiennent de perpétuelles frustrations
là ou le V de la respiration sophrologique
les bras tendus et grands ouverts
la tête rejetée en arrière
dénote moins l’hyper-extension
que l’ouverture totale au monde
de son être
point besoin de se nommer Ulysse
pour hisser les cordages pour profiter
du vent de la chance
point besoin de naïveté pour comprendre
combien certains instants sont uniques
Merci Bernard de ce superbe rappel , remontons dans le temps de ces échanges multiples, si riches, polyphoniques et symphoniques.
Merci Ossiane de cette belle persévérance signe de performance mais dans un sens particulier
En contemplant la mer , en appréciant au plus haut point sa splendeur, en savourant les mots épurés d’Ossiane comme pour respecter le silence :
« Seul
au bord
bercé »
____
Regarder la mer, respirer l’odeur de l’iode
Ne plus penser, écouter le bruit des vagues
Goûter immobile, la volupté de l’instant,
Être heureuse sans avoir à se le dire
S’immerger dans l’émoi sans vergogne
Offrir son corps et son âme aux caresses du vent
Plonger dans l’aura d’une beauté sans faille
Être heureuse sans se le dire
Sentir monter en soi une joie intérieure
Parvenir à cet état de jouissance
Connaître l’euphorie d’un bonheur sublime
Être heureuse et s’en réjouir
Vivre cet abandon aux couleurs d’azur
Seule dans un silence riche d’émotion
Approcher la rarescence d’un état de grâce
Être heureuse…être heureuse…
____
J’aime tous vos commentaires et ce petit retour sur le passé de ce blog d’où émanent chaleur, partage et une certaine amitié virtuelle. Bise Ossiane
de plus en plus étourdie, anonyme en est un exemple et Ossiane peut rectifier si c’est possible et remplacer anonyme par monique. Merci désolée
Si beau le poème de Rilke .. Merci Thierry .
Oui et il y en a bien d’autres
je vais en chercher un autre
parce que dès demain je reprends le travail
et le temps va me manquer !
Encore Rilke, car on ne s’en lasse pas.
Oh! tu libères mon coeur des gangues du malheur.
Qui t’a révélé l’amande enfermée dans la vilaine coque?
Douce comme les étoiles, comme l’univers, je la garde en moi .
Ah ! quand je souffrais elle se mit à croire, sommeillante ,
quand la douleur en silence me brisait les membres
un coeur dormait dans mon coeur, un coeur à venir, innocent.
Un coeur, vois tu, je ne sais pas lequel encore, ni ne le devine
ce coeur imaginé.C’est à lui qu’allaient les étoiles
que je donnais à l’autre coeur plus sombre. Oh sois à lui
par delà ma nature inquiète. Qu’il te comprenne. Reconnais le.
Apelle le.Toi qui t’étonnes, appelles le . Fais lui un léger
sourir cd’abord, qu’il s’émeuve de sa lumière;
penche vers lui ton beau visage: l’espace de l’éveil
afin qu’il s’émerveille en Toi et s’accoutume au matin.
Berlin début mars 1914
même ouvrage de ref
Suspendre le temps
A défaut de l’arrêter
Le faire sien
Seul
Suspendu
Dans un espace temps
Unique
Visité
En amour
on ne sait s’il y a plusieurs espaces temps parallèles, c’est une théorie et une supputation
dans le flot du temps on est comme encapsulé et emporté dans le rythme et la vitesse d’un courant qui nous dépasse , pourtant sur les rives le flux, la vitesse, le débit peuvent varier à travers des effets de bord, de frottement, de ralentissement, et un différentiel s’installe souvent signe d’incompréhension voire d’appréhension, comment se rephaser et trouver, retrouver sa place, on ne peut nager à contre courant et remonter le temps, on ne se baigne pas deux fois dans la même rivière dit un auteur , mais peut on accélérer le temps, rattraper le temps perdu et rattraper des événements ?
Les événements ont leur constante de temps, que la cinétique physique et chimique commandent et gouvernent selon des lois immuables que seule la température et la pression en général sont de nature à modifier comme Svante Arrhenius l’a exploré;
alors si la pression augmente sur mes épaules, puis je comprimer le temps ou mettre une compresse pour l’empêcher de s’écouler trop vite ?
Et si la chaleur me fait perdre mes repères vais je assister impuissant à une contraction alors que les effets émollients suggéreraient plutôt une forme de détente, pas à diabétiques bien sûr !
Le temps manque , est précieux, sachons l’économiser et en faire bon usage, nous en aurons toujours besoin à condition qu’à bon escient nous le répartissions selon les besoins de nos différentes activités vitales ou nourricières, pas pris comme dans une souricière.
Puisque vous aimez Rilke , je vous mets un lien ( et me permets de vous suggérer la lecture de sa biographie par Ralph FREEDMAN , parue aux éditions Actes Sud ( Solin ) et qui a pour titre : » Rilke, la vie d’un poète .. C’est une masse de lecture , peut-être pour les vacances .. :http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/rilke/rilkerainermaria.html
formidable j’ai commencé à lire des bio l’an passé mais c’était chez Folio
oui ça donne terriblement envie de l’acquérir , Merci encore Mathilde
Alléchant au maximum merci Mathilde
Et comme je crois aux coïncidences aujourd’hui en relisans solitude face à la mer de Anne Lindbergh (envie influencée par cette note d’Ossiane je lis :
« En dernière analyse, chacun de nous est seul. Cet état de solitude est inhérent à notre nature et le poète Rilke l’à correctement défini : « On n’à pas le choix : 0n est seuls. Il est permis de se bercer d’illusions, mais je préfère regarder la chose en face, bien que cela donne le vertige. »
Oui seuls face à la vie…
Bon week-end à vous tous qui traînez par ici.
je vous lis et je vous remercie,
merci Mathilde, je lirai,
merci Thierry, Monique, chacun,
Il y a des profondeurs
De telle solitude
Si intense si noire
Si longue et si grande
Qu’on se dit qu’il vaut mieux
De faire sa complice
D’une belle solitude
Immense féconde et grande
Mûrir des envies folles
D’utopies en amours
Et quand dans ce sublîme
Ce vertige ce jour
La direction devant
Une chef de service
L’équipe tout derrière
Dans son foyer d’hébergement
A mon fils mon chéri
Cela bouge cela change
Le courant tout de vrai
L’éducatif Humain entre dns le foyer
Plus encore encore plus
Certains de cette équipe
Peuvent deuiller leur poste
En planqué pas vu
Cette fois en pistés
Des comptes sont en rendre
Tapis rouge pour le Parent
Ce soir c’est mon offrande
Pour celui qui est seul
Et que j’aime si fort
D’un amour singulier
Incroyable infini
Mon éternel instant
Belle complicité
En âme si Humaines
D’un je vous aime vrai
Dans ce monde si fou
Hypocrite tellement
Ce soir il est géant
Je suis seule habitée
D’un courant de pensée
Qu’il a fallu huit ans
Pour gagner le Foyer
Merci les cadres dedans
Et je me souffle humble
D’ailleurs je me propose
Pour animer d’espoirs
Car je le vis vivant
Mon fils autiste superbe
Je veux aider des parents
etrange mon mot pas passé,
fatiguée je reviendra plus tard,
je vous embrasse,
et …je reviendrai.
Merci pour le lien Mathilde, c’est un de mes amis, poète, écrivain, historien et librettiste qui a monté ce site.
Excellent Weekend entre deux averses
C’est un beau site où l’essentiel est écrit .. Beau week end .
Merci Ossiane pour cette note optimiste, pour la beauté de l’océan, pour cette douce panoplie de couleurs.
Errer en solitaire
Embrasser l’univers
Et se sentir heureux
L’espace d’un instant
Oui. C’est possible !
yahou, j’aime tes mots, Monique, je les ressens si fort.
Une belle journée
Son fard aux pruneaux
Deux cafés
Un court un allongé
Le marché ses poissons
Des gens on se croise
Des bonheurs seul
Puis ses deux pyjamas
Pour lui mon fils autiste
Un retour belle grâce
L’arrêt se fait plaisir
Un bout de lac en seule
Les oiseaux tout se calme
Comme si une fois pour toutes
Juste l’envie de paix
Mais comme cela fait du bien
Loin de chagrins toufous
La main d’un geste élégant
Repousse l’imbécilité humaine
Puis des tendres à repasser
Little jardin aspire
Et quelles belles ondes dedans
Ô comme cela fait du bien
Un sms pour elle
Une copine me rejoint
Un petit bout pas ma seule
Tellement gorgée de moi
En ce jour ses merveilles
Que partager un peu
Donne des ailes aussi
Comme c’est gai et charmant
La belle solitude
Complice tendre et solide
Merci mon jour mon bel
Tant de précieux instants
Mis bout à bout si longs
Que mon cœur se souvient
De son jour ses bonheurs
Ce soir il est radieux
Paisible et si léger
Ses palpites sur terre
Le réanime l’aime
Comme c’est bon de s’aimer
Il suffit parfois de fermer les yeux, de faire de ce vent dans les branches le bruit de la mer et déposer sur nos paupières un rêve en couleurs, la pensée a ce pouvoir de nous transporter loin des contingences de la vie et de nous rendre heureux.
parce que c’est beau
complice de solitude
le bonheur s’invite
Détente
relaxation
et grand air
Mes yeux se ferment
Ma tête ses calmes
Se laisse aller
A projeter dans ses pépilles
Des bleus si tendres
A l’âme qui aime
Beauté jolie que le bonheur
D’être sa seule, complice à vie
En amour fort
Doucement son tranquille
Devant la mer hier
Des moments tendres inespérés
Quand un tendre bonheur dedans
Comme c’est bon d’être en amour
Grande solitude dans l’air du large
Cela relaxe cela détend
Cela fait du bien par où çà passe
Complices du temps
je vous embrasse, en ce jour d’être,
mes tendres pensées chère Ossiane.
… c’est en regardant la mer, plongeant notre regard dans ces bleus confondus que nous pourrons entrevoir cette lueur qui viendra apaiser nos âmes et nous rendre plus heureux…
« Bleus de la profondeur
Nous n’en finirons pas
d’interroger votre mystère.
L »illimité n’étant
Point à notre portée
il nous reste à creuser, ô bleus
Du ciel et de la mer,
Votre mystère qui n’est autre
que nos propres bleus à l’âme. »
François Cheng dans la vraie gloire est ici
très joli partage, anonyme, merci à vous.
J aime bien lire la profondeur de F.Cheng.
Pour rien te cacher Annick tu sais comme j’aime François Cheng et comme je dédeste les écrits anonymes je me dévoile car c’est juste une erreur de publication de ma part, je m’en excuse et je ne suis pas étonnée que tu aimes ce poème. Bonne et belle soirée Annick
belle journée, Monique,
Cela peut paraître si simple
De regarder la mer
Et pourtant il en faut
Des chances pour y arriver
D’avoir des yeux, son cerveau à aimer
On peut tellement y voir
Tout autre chose que la mer
Et la poésie même
De l’eau de ses vagues belles
C’est une chance de vie
De contempler tout cela
Quand les cils s’ouvrent tendres
Dans un regard aimant
Qui aime la vie belle
De remercier la vie
D’abord pour ce qu’elle donne
Bien avant ce qu’elle nous prend
nos coeurs iodés
dans l’immensité du bleu
rêves et voyages
—
Pour que le happy naisse il faut d’abord le porter sur les fonds baptismaux
juste lui mouiller le front à moins que l’immersion totale et la tasse ne soient recommandées
trop de happy few oublient leur bonheur quand tant d’autres triment pour des salaires de misère, survivent péniblement en essayant de se maintenir la tête hors de l’eau et que rarement on leur jette de manière secourable une bouée qui les maintiendraient à flot
la mer est un mystère qui enfant la vie mais pas le monde , elle est aux extrême douceur et tempérance comme elle peut être agitée, tourmentée et débordante de…vie ,en hautes eaux, des vents malins et c’est est fini des littoraux protégés par des digues qui valsent (dondaines mais pas mondaines qui cèdent sous les assauts des coups de boutoir ) .
les falaises cèdent, le niveau monte et comment l’humanité surmonte t elle ces risques accrus de tsunamis, dans l’impassibilité de commerces qui tournent jusqu’à l’envahissement rimant avec enfouissement, là où sans s’enfuir trouver un promontoire plutôt qu’un promoteur avide c’est peut être sauver son commerce et sa vie.
Les politiques globales d’aménagement du territoire si elles n’évoluent pas ne pourront que constater les dégâts, déjà cet an sera marqué d’une pierre noire sans aucune cabale mais la simple addition de facteurs à risque qui portent des missives sinon dramatiques du moins moroses.
la force de la nature est a redouter et respecter, la prend t on trop à la légère que cette mégère se venge justement nous rappelant à nos responsabilités.
Apaisé par le bruit des vagues,
noyé dans l’immensité bleue,
rien n’existe plus,
que le calme absolu,
l’horizon si proche.
Paix intérieure,
Bonheur si fragile…
Devant l’immensité
S’effacer et se dissoudre
Juste ressentir
Les caresses d’une vague
Les pieds dans le sable mouillé
Mais aujourd’hui, maintenant, j’ai besoin du silence.
De la toile à canevas vierge posée sur les genoux.
De l’aiguille et du fil bleu unis.
Du vent et du sable qui montent à l’assaut.
Tout regard au loin qui s’attarde
cherche à l’horizon cette ligne inaccessible
qu’un océan pourtant ne saurait cacher
Mais les yeux ne peuvent atteindre
cet au-delà duquel les rêves se noient
La mer n’en restitue qu’un reflet d’infini
laissant à Vénus le privilège de l’insondable
Aux humains, le mystère, le silence, la poésie.
un message n’est pas passé
AFP, publié le mercredi 08 juin 2016 à 08h32
Journée mondiale de l’océan: les fonds marins bien moins connus que le sol lunaire, regrettent des experts
Le relief des fonds marins, contrairement au sol lunaire, reste très peu connu, regrettent des experts internationaux à l’occasion mercredi de la Journée mondiale de l’océan, qui posera la question de leur place dans les politiques des gouvernements.
Ne serait il pas temps et épatant qu’une alliance internationale se noue pour explorer enfin ce continent englouti, pas l’Atlantide de Platon mais bien ces richesses inconnues et insoupçonnées qui résident dans les grandes profondeurs ?
au lieu de voir les chinois développer seuls dans leur coin le plus puissant batyscaphe actuel, en se rappelant de l’expérience de beebs and barton ou d’autres avant eux puis des piccard aussi , il faut que ce soit pour les richesses minières ou encore les espèces animales et végétales et pour les principes actifs envisager une logique « canopéenne » européenne et pérenne, en avant feu CNEXO et maintenant Ifremer, nous avons une merveilleuse école de biologie marine que ne lui donne t on plus de moyen au lieu de laisser Monaco un peu seul.
« La mer le transforme en quelque chose de riche et d’ étrange… »
(Shakespeare, La Tempête,A.I, Sc.I )
Thierry Cazals dans un petit livre qu’il m’avait si joliment dédicacé ainsi « voyage au pays du silence habité » après quelques échanges dans un petit village qui domine une mer de terres à l’infini…. écrivait « dans le rire des lucioles » il y a bien longtemps déjà ce haïku dont les mots aujourd’hui ont sur moi face à cette note une forte résonance car si cette contemplation de l’océan me rend heureuse de par sa beauté, je ne suis pas sans penser à tout ce que peut inspirer ce regard sur la mer, Thierry en donne un certain exemple, l’actualité en donne un autre et en vous donnant à lire ce petit poème de Thierry Cazals je voudrais tant que ce sentiment de partage soit possible.
« Seul face à l’océan
Dire bonjour à tous ceux qui se croient seuls
De l’autre côté de l’océan
Vos mots jolis, Leonor,
C’est très joli partage, Monique,
Être là
Seul
Mais pas tant que çà
Des mille vies
Derrière la mer
Ou dessus
Vers des rêves pour fuir
Une vie impossible
Il y a tant de tragédies de vie
Et si peu de vies de rêve vécu
J’aurai rêvé ma vie à l’instar des rivières
Vivant en même temps la source et l’océan
Sans pouvoir me fixer même un mince moment
Entre le mont, la plaine et les plages dernières.
Suis-je ici, suis-je là ? Mes rives coutumières
Changent de part et d’autre et me laissent errant.
Suis-je l’eau qui s’en va, le nageur descendant
Plein de trouble pour ce qu’il laissa derrière ?
Ou serais-je plutôt sans même le savoir
Celui qui dans la nuit n’a plus que la ressource
De chercher l’océan du côté de la source
Puisqu’est derrière lui le meilleur de l’espoir ?
Jules Supervielle, La Fable du monde,
superbe texte Mathilde
merci beaucoup
c’est bien, merci de le souligner, Thierry,
comme je suis peu polie,
je pense tellement au plus profond,
merci à chacun,
pour son écrit,
un texte partagé,
merci Thierry de rappeler de rester remerciant encore et encore,
quand de jolis partages.
Merci Mathilde,
qu’est ce qu’il est profond et incommensurable ce texte de Jules Supervielle.
BELLE JOURNEE.
En effet, d’accord avec vous, un bien joli texte de Supervielle que je découvre sous la plume de Mathilde.
Belle journée à vous tous .. J’aime revenir en cet endroit qui respire le calme et la poésie .. A très bientôt ..
et comme je passe aussi,
pour venir respirer le calme et la poésie, je te cite Mathilde, je me permets de dire *tu,
dans mes temps on employait tellement le *vous,
je vous, tu souhaite une bonne journée à chacun,
Quand la poésie sauve
Encore et encore plus
Quand un bout de mer ce soir
Devant je la fais mienne
A me laisser guider
Bien que mon volant antre
Me mène où je veux aller
Et je sais où je vais
En poésies de vie
Qui me dessinent ma vie
Dans ses charmes précieux
Remplis de vie en vie
Comme je t’aime ma vie
Dans toutes tes couleurs
Que je confie parfois
A qui peut bien m’entendre
Dans mes folies d’aimer
*La vie ses états purs
Envies de ses beautés
Les bontés d’être bon
Et de souhaiter le rester
En gardant sa petite âme
L’enfant en tout dedans
Emerveillé chaque jour
Par la magie de la vie
Et son mystère aussi
Aussi douce que le souvenir
l’odeur des mimosas emplit la chambre.
Mais nous avons mis notre foi dans les roses
et notre grand bonheur est jeune.
Sommes nous déjà illuminés de bonheur ?
Non, ce qui est nôtre, c’est cet appel,
c’est cet arrêt immobile sur des marches blanches
qui bordent le temple profond.
C’est attendre à la lisière d’aujourd’hui.
Attendre que le dieu des semences mûres
dans sa haute demeure de colonnes
lance au devant de nous, rouges, des roses.
Rainer Maria Rilke (Berlin , novembre 1897)
tiré des poésies d’amour chez Circé
Leurs heures à eux leurs appartiennent
c’est peut être qu’elles les soutiennent
à la force de l’aiguille qui parcourt
la botte de foin
il faut une conscience avisée pour resplendir de joie
ou une absence totale pour s’émerveiller de tout
valeureux sont ceux qui ne transigent pas
pour un bonheur au rabais, tarifé ou conditionnel
des puristes qui n’atteindront jamais
cette simplicité touchante
parce qu’il vivent d’illusions
notamment sur eux
s’y complaisent
et entretiennent de perpétuelles frustrations
là ou le V de la respiration sophrologique
les bras tendus et grands ouverts
la tête rejetée en arrière
dénote moins l’hyper-extension
que l’ouverture totale au monde
de son être
point besoin de se nommer Ulysse
pour hisser les cordages pour profiter
du vent de la chance
point besoin de naïveté pour comprendre
combien certains instants sont uniques
alors oui accepter ce lâcher prise dans la brise
https://blog.ossiane.photo/2008/04/23/instants/
Merci Bernard de ce superbe rappel , remontons dans le temps de ces échanges multiples, si riches, polyphoniques et symphoniques.
Merci Ossiane de cette belle persévérance signe de performance mais dans un sens particulier
En contemplant la mer , en appréciant au plus haut point sa splendeur, en savourant les mots épurés d’Ossiane comme pour respecter le silence :
« Seul
au bord
bercé »
____
Regarder la mer, respirer l’odeur de l’iode
Ne plus penser, écouter le bruit des vagues
Goûter immobile, la volupté de l’instant,
Être heureuse sans avoir à se le dire
S’immerger dans l’émoi sans vergogne
Offrir son corps et son âme aux caresses du vent
Plonger dans l’aura d’une beauté sans faille
Être heureuse sans se le dire
Sentir monter en soi une joie intérieure
Parvenir à cet état de jouissance
Connaître l’euphorie d’un bonheur sublime
Être heureuse et s’en réjouir
Vivre cet abandon aux couleurs d’azur
Seule dans un silence riche d’émotion
Approcher la rarescence d’un état de grâce
Être heureuse…être heureuse…
____
J’aime tous vos commentaires et ce petit retour sur le passé de ce blog d’où émanent chaleur, partage et une certaine amitié virtuelle. Bise Ossiane
de plus en plus étourdie, anonyme en est un exemple et Ossiane peut rectifier si c’est possible et remplacer anonyme par monique. Merci désolée
Si beau le poème de Rilke .. Merci Thierry .
Oui et il y en a bien d’autres
je vais en chercher un autre
parce que dès demain je reprends le travail
et le temps va me manquer !
Encore Rilke, car on ne s’en lasse pas.
Oh! tu libères mon coeur des gangues du malheur.
Qui t’a révélé l’amande enfermée dans la vilaine coque?
Douce comme les étoiles, comme l’univers, je la garde en moi .
Ah ! quand je souffrais elle se mit à croire, sommeillante ,
quand la douleur en silence me brisait les membres
un coeur dormait dans mon coeur, un coeur à venir, innocent.
Un coeur, vois tu, je ne sais pas lequel encore, ni ne le devine
ce coeur imaginé.C’est à lui qu’allaient les étoiles
que je donnais à l’autre coeur plus sombre. Oh sois à lui
par delà ma nature inquiète. Qu’il te comprenne. Reconnais le.
Apelle le.Toi qui t’étonnes, appelles le . Fais lui un léger
sourir cd’abord, qu’il s’émeuve de sa lumière;
penche vers lui ton beau visage: l’espace de l’éveil
afin qu’il s’émerveille en Toi et s’accoutume au matin.
Berlin début mars 1914
même ouvrage de ref
Suspendre le temps
A défaut de l’arrêter
Le faire sien
Seul
Suspendu
Dans un espace temps
Unique
Visité
En amour
on ne sait s’il y a plusieurs espaces temps parallèles, c’est une théorie et une supputation
dans le flot du temps on est comme encapsulé et emporté dans le rythme et la vitesse d’un courant qui nous dépasse , pourtant sur les rives le flux, la vitesse, le débit peuvent varier à travers des effets de bord, de frottement, de ralentissement, et un différentiel s’installe souvent signe d’incompréhension voire d’appréhension, comment se rephaser et trouver, retrouver sa place, on ne peut nager à contre courant et remonter le temps, on ne se baigne pas deux fois dans la même rivière dit un auteur , mais peut on accélérer le temps, rattraper le temps perdu et rattraper des événements ?
Les événements ont leur constante de temps, que la cinétique physique et chimique commandent et gouvernent selon des lois immuables que seule la température et la pression en général sont de nature à modifier comme Svante Arrhenius l’a exploré;
alors si la pression augmente sur mes épaules, puis je comprimer le temps ou mettre une compresse pour l’empêcher de s’écouler trop vite ?
Et si la chaleur me fait perdre mes repères vais je assister impuissant à une contraction alors que les effets émollients suggéreraient plutôt une forme de détente, pas à diabétiques bien sûr !
Le temps manque , est précieux, sachons l’économiser et en faire bon usage, nous en aurons toujours besoin à condition qu’à bon escient nous le répartissions selon les besoins de nos différentes activités vitales ou nourricières, pas pris comme dans une souricière.
Puisque vous aimez Rilke , je vous mets un lien ( et me permets de vous suggérer la lecture de sa biographie par Ralph FREEDMAN , parue aux éditions Actes Sud ( Solin ) et qui a pour titre : » Rilke, la vie d’un poète .. C’est une masse de lecture , peut-être pour les vacances .. :http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/rilke/rilkerainermaria.html
formidable j’ai commencé à lire des bio l’an passé mais c’était chez Folio
oui ça donne terriblement envie de l’acquérir , Merci encore Mathilde
Alléchant au maximum merci Mathilde
Et comme je crois aux coïncidences aujourd’hui en relisans solitude face à la mer de Anne Lindbergh (envie influencée par cette note d’Ossiane je lis :
« En dernière analyse, chacun de nous est seul. Cet état de solitude est inhérent à notre nature et le poète Rilke l’à correctement défini : « On n’à pas le choix : 0n est seuls. Il est permis de se bercer d’illusions, mais je préfère regarder la chose en face, bien que cela donne le vertige. »
Oui seuls face à la vie…
Bon week-end à vous tous qui traînez par ici.
je vous lis et je vous remercie,
merci Mathilde, je lirai,
merci Thierry, Monique, chacun,
Il y a des profondeurs
De telle solitude
Si intense si noire
Si longue et si grande
Qu’on se dit qu’il vaut mieux
De faire sa complice
D’une belle solitude
Immense féconde et grande
Mûrir des envies folles
D’utopies en amours
Et quand dans ce sublîme
Ce vertige ce jour
La direction devant
Une chef de service
L’équipe tout derrière
Dans son foyer d’hébergement
A mon fils mon chéri
Cela bouge cela change
Le courant tout de vrai
L’éducatif Humain entre dns le foyer
Plus encore encore plus
Certains de cette équipe
Peuvent deuiller leur poste
En planqué pas vu
Cette fois en pistés
Des comptes sont en rendre
Tapis rouge pour le Parent
Ce soir c’est mon offrande
Pour celui qui est seul
Et que j’aime si fort
D’un amour singulier
Incroyable infini
Mon éternel instant
Belle complicité
En âme si Humaines
D’un je vous aime vrai
Dans ce monde si fou
Hypocrite tellement
Ce soir il est géant
Je suis seule habitée
D’un courant de pensée
Qu’il a fallu huit ans
Pour gagner le Foyer
Merci les cadres dedans
Et je me souffle humble
D’ailleurs je me propose
Pour animer d’espoirs
Car je le vis vivant
Mon fils autiste superbe
Je veux aider des parents
etrange mon mot pas passé,
fatiguée je reviendra plus tard,
je vous embrasse,
et …je reviendrai.
Merci pour le lien Mathilde, c’est un de mes amis, poète, écrivain, historien et librettiste qui a monté ce site.
Excellent Weekend entre deux averses
C’est un beau site où l’essentiel est écrit .. Beau week end .
flâneur
au seuil de l’infini
doux vertige