Ocean / Ocean

Ocean

je nage dans l’azur

d’émeraude en bleu d’infini

je suis onde

• • • •

swimming in the azure

emerald and blue of infinity

I am the wave

77 réflexions sur « Ocean / Ocean »

  1. c’est joli et d’image et de haïku,

    L’océan
    Toi le si bel
    Si un jour m’avait dit
    Que je vivrai près de toi
    Peut être j’aurais souri
    Pensant à une blague
    Chaque week je me vis
    En complice toi et moi
    Une mer m’est essentielle
    Pour me naviguer moi
    Au plsu près de mon coeur
    En amours mes doux jours

  2. bleu vert
    et petits rouleaux sur la grève
    ces veines transverses
    à la remontée de la marée
    sont la parole de l’océan

    s’épuise d’un coddicile surané
    cet amour pulsatile
    embarqué tout doux
    en charge d’âme
    à la lisière horizon

  3. Couleurs aux reflets en dérive
    lentement la mer se déploie
    et comme lasse d’un long voyage
    Sur la plage s’attarde
    la petite vague solitaire

  4. Onde étant perdue parmi les aubépines
    Vague et bleue naviguant d’émoi
    Laisse pâles et blanches candeurs
    Frémir en son sillage étroit

  5. Océan de nous deux
    Ensemble complicité
    Nos ondes nous serrent bels
    Chaud d’un coeur battements
    Son âme pour le meilleur
    De *levivre éternel
    Instants si grands légers
    Si souvent renouvelés
    En intérieur profond

  6. je sens monter vers le grand large un bleu immense qui m’enserre
    je sens flotter au plus profonde de moi des trésors de tendresse
    je sens venir un désir fou de parcourir ces étendues vers saint Brendan

    océanides vous fûtes mes marraines Sans Oléron

    ce qui m’inspira plus que des ronds dans l’eau
    aux déferlantes qui s’enchainent
    je crie venez
    cet écrin, ce joyau, dignes d’une reine
    il faut l’avouer il n’y a rien de plus beau

  7. Oh céans c’est si grand
    on s’y perd on s »y noie
    mais cette force qui broie
    n’est pas faite pour les enfants

  8. On dit qu’on dine facilement
    trois poissons et puis on arrête
    mais c’est plus que la mer à boire
    et si on bord on s’entasse
    sur ces plate formes littorales
    moins pour voir le temps qui passe
    que pour les douceurs vespérales
    trouver dans les flux et reflux
    un rythme qui calme quand afflue
    la pensée jamais en repos

  9. C’est tout un paysage
    Baigné de lumière
    où l’imagination s’empare de la toile
    et laisse sous les pinceaux
    se répandre la splendeur
    du nuancier de l’Océan
    C’est peindre la mélodie
    au diapason des couleurs
    l’harmonie pour horizon
    mêlant leur nitescence
    dans les bleus et les verts confondus
    C’est glisser les mots
    tel un tendre frisson
    au rythme lent des vagues
    C’est laisser opérer la beauté
    au cœur même de l’esprit.

  10. Marines, souvent,vous m’inspirates
    sans jamais monter à l’abordage
    c’est que de loin je vous contemple
    en espérant prendre un jour votre sillage
    et si d’aventure la terre s’éloigne
    je n’en fait pas des turpitudes un temple
    mais sans m’évanouir dans la fleur de l’âge
    je sais bien que cette maladie se soigne
    et que la vigie en haut lieu tique …mais rien ne rate

  11. mer nature
    ravive la vie
    ravive l’envie

    ciel de fond et fond marin
    d’une plongée sans fond
    ne faire qu’un

    le nectar goûté
    au parfumé d’éternité
    imbibe les sens

    se fond en larmes
    le sel des armes
    de l’être à genou

    un pas sage se fait
    se révèle l’être debout
    « ça marche en nous »

  12. Vibrante Elle passe et revient
    Onde de joie
    Onde des peurs ,des perdus
    A jamais

  13. Immensité de l’Océan, miroir des ciels changeants
    Tremplins des rêves qui de vagues en vagues rebondissent
    Leurre d’une beauté, confusions d’idées
    Mon regard trop souvent n’est plus le même
    Contemplation, méditation, l’ombre des vagues se fait sombre
    Beauté de la mer où l’imagination fait naufrage
    Je regarde au loin et mon esprit s’égare, j’ai froid
    L’aura de poésie comme l’écume de la vague
    s’échoue et meurt sur les plages de tant de terres inhospitalières.

    pourtant… bien sûr que c’est beau la mer

  14. Vibration cycliques
    libations alambiquées
    passions éthyliques

    ce soir je suis comme les galets
    je me sens roulés et bouleversés
    une de mes amies est partie ce matin
    et la tristesse m’envahit soudain

  15. @ Thierry je viens de te lire et j’entends….
    J’entends le bruit des galets sur le sable
    L’eau qui frappe avec violence
    Les galets parfois sont maltraités
    et le cœur cogne quand
    la souffrance érode en profondeur

  16. Merci Monique
    tu dis les choses si justement
    je n’ai pas de mots pour l’instant
    sidéré par la nouvelle encore fraiche

  17. je vous lis Thierry,
    et ô que oui, tu dis les choses si justement, Monique,
    je cite Thierry qui l’exprime fort bien.

    Ôcéan
    Tu es comme le ciel
    Ce changeant
    Celui qui peut être si chaud
    A t’entendre à te regarder
    Comme celui qui peut serrer la gorge
    A voir cet infini si vide de tant
    Ôcéan

  18. Immensité, vacuité, dilution, désillusion
    images, paroles désordonnées
    sens perdu et amputation

  19. Quant aux eaux de léans
    Pareilles à des merveilles
    Qu’il faut bien voir de loin
    Aimer tout à pareil
    et crever de ne pouvoir
    rejoindre, obstant ces océans

  20. immergé, immensité, immanquable
    flottant au gré des circonstances et des tourments
    attendant la prochaine vague et le prochain tournant
    noyé dans cette vastitude mais toujours là
    on ne peut y échapper on y va tous c’est le cycle de l’eau
    celui de la vie aussi
    qui réchauffe et fracasse, pilonne et concasse
    amène de traitresses vagues qui naissent en son sein
    et qui surtout monte et n’en finit pas de monter
    cela va remodeler le littoral et chasser des populations
    ce débordement un temps festif ne le restera pas
    plus que les grandes marées où les coups de vent
    il y a tout à redouter , le plastique micronique en prime
    des bandes dessinées destinées à éveiller les consciences
    époque de druillet montraient déjà il y a quarante ans
    l’océan poubelle, qui certes se régénère mais aussi s’altère
    est il possible de revenir en arrière avec tout ces excès
    qu’on espérait noyer dans l’immensité
    comme ces futs de combustibles nucléaires immergés
    vraiment il faut s’interroger

  21. Regards confondus, interrogations justifiées
    Le normal et l’inconcevable alliance destructrice
    Des problèmes non résolus, aggravés au fil du temps
    L’humain se métamorphose en scarabée pousse-crotte
    mais loin d’en faire son nid, il en fait sa propre tombe…..

  22. j’avais sur lui les yeux rivés
    je voyais des espars dériver
    je pars ou bien je reviens
    où est mon port d’attache
    sans lui qu’est ce que je deviens
    en lui se diluent toutes les taches

  23. c’est quand on monte à l’assaut …de la citadelle liquide
    que refluent les idées …tant on est concentré
    de peur de se perdre… dans cet effort surhumain

  24. pompe aspirante et foulante
    c’est dans la vague que je suis vague
    mais mais pas mestre
    que j’admoneste
    dans la montée défoulante
    il n’y a pas foule qui hante

  25. abîme insondable
    abysses mémorables
    bathymétrie opérante
    mouvement perpétuel
    agitation éternelle

  26. le dégradé pas dessalé d’Iroise
    qui mousse tant comme cervoise
    et encadre l’esprit en forme de toise
    recouvre encore et encore l’ardoise
    hier comme aujourd’hui

  27. Remous intenses et dures danses où s’affolent les oiseaux
    plongées vertigineuses au sein du saint des saints
    d’où est issue toute vie solide extraite du liquide
    amniotique en guise de synthèse pour s’accrocher
    au portique

  28. Arrimés au bleu;
    Allons amis! le temps est venu.
    Laissons-là jadis, le printemps éclos, l’océan brûlant, les jours qui soupirent!

  29. la vague du temps ne nous affranchit pas des épreuves
    nous les surmontons tant bien que mal
    le flux coule mais n’emporte pas tous les souvenirs
    il reste de belles couleurs près de la plage
    de nos yeux délavés de chagrin s’écoule l’humeur
    à l’heure du départ sur la barque
    quand il faut pousser l’embarcation vers le large
    et dire adieu au proche qui s’en va

  30. L’Océan déroule sous le ciel des jours le miroir des eaux
    Quelques heures d’une toile éphémère balayée par le vent
    que l’onde caresse, modèle et colore au rythme des heures.
    L’œuvre se transforme et s’offre jusqu’au déclin du jour.
    Les mots sont encore sur l’écran quand le ciel est déjà noir…
    Plus aucune couleur, plus de bleu, plus de vert émeraude
    Plus de reflets, plus d’écume à la pointe des vagues, plus d’horizon,
    La nuit, l’absence, le silence, pas même un tout petit rayon de lune….

  31. il y a ces jours où on le regarde l’océan
    on le voit sans le voir perdu dans des grands songes
    parfois des luttes si raides pour levivre son temps
    et de se reposer reprendre des doux souffles
    même si la lenteur toute entière de maux
    le monde est si cruel il y manque de l’amour
    c’est étrange cette terre qui se remplit de haine
    alors quand en amour il faut lutter encore
    c’est qu’au nom de l’amour que le petit coeur se bat
    que le foie son si humble sous les bien trop de chagrins
    devient ce souffreteux qui demande des soins
    déjà de bien entendre qu’en longueurs des années
    l’usure la lassitude sont des beautés d’années
    surtout quand alentour remue use de puissance

    quand au nom de l’amour c’est juste aimer qui acte
    aimer aimer aimer je te confie océan
    mes chagrins leurs immenses éponge les un peu
    soleil fais les sécher pour m’en faire une beau brin
    pour le fumer douceurs l’enrouler mon doigt tendre
    pour le pointer tendresses comme un cadran solaire
    et indiquer qu’aimer c’est d’une saveur extrême
    même si pas de tout repos ô lala quand on aime

    bonsoir Monique, merci pour tes mots gentils sous le bouquet de tulipes de Véronique. Belle soirée dans les meilleurs pour toi.

  32. Toutes mes larmes n’y suffiraient pas
    une amie vient de rendre les armes
    trouver un sens aux vies a t il un sens

  33. Que c’est joli Annick lorsque tu prends l’Océan pour confident, et tu a raison car la beauté a d’immense pouvoir comme celui si joliment dit « d’éponger un peu les chagrins » je crois qu’à un moment ou à un autre plus ou moins violemment nous en avons tous besoin ne serait-ce pour nous aider à comprendre le pourquoi de tant de souffrances.
    Bonne fin de semaine à tous les amis de l’Oeil Ouvert et à son Capitaine.

  34. Il y a des océans d’indifférence qu’il ne fait pas bon traverser
    des relégations entre ignorance et confort vers lesquels on peut verser
    bref pas facile de pouvoir entre part d’intime goutte d’eau converser
    tous les fleuves se jettent à l’amer, l’écume viens parfois aux lèvres
    ne nous retrouvons donc tous pas un jour au même endroit

  35. et je vous lis, chacun,
    merci pour tes mots, Monique,
    et c’est joli, Thierry.

    L’écho du matin
    Si bonne de belle
    J’aime ô oui j’aime
    Quand ma santé
    Douce récompense
    Un docteur a alerté
    Un peu trop vite
    Et c’est bien
    Cela permet
    De se réajuster
    Par la peur
    De perdre
    Son bien le plus précieux
    Que sa santé
    Qui permet tant d’aimer
    Bien au delà
    Très loin au delà
    De ses propres limites

    Ce jour semble un premier
    Une résurrection encore
    Parfois toucher le fond
    Permet de déployer des ailes
    Encore plus grande
    Pour prendre le large
    Face à la méconnaissance
    Qui parfois se fait forte
    D’user de ses puissances

    Mais la légèreté
    Savoir un peu plus
    C’est bon c’est essentiel
    Car se voler d’aimer
    Cela reste si beau
    Sans s’oublier
    De prendre soin de soi

    Ô si

  36. @ annick non ce n’est pas joli, du moins pour moi, c’est criant…de vérité, de rage et de douleur !!!

    bien sûr que sur le fronton de Delphes il est aussi demandé de prendre soin de soi et pas seulement de se connaitre pour accéder au monde extérieur, ce soin n’est pas du care au sens strict, cela tourne encore autour de la connaissance, des limites, du fonctionnement, c’est peut être envisager d’un point de vue systémique ce qui nous est permis et accessible

  37. est il sain et légitime que tout se perde dans l’Océan
    que ceux qui suent et qui triment voient leur labeur réduit à néant
    pourtant dans sa complexité diverse celui ci a encore des mémoires
    il a protégé en son sein des espèces antédiluviennes
    et il conserve aussi de précieux souvenirs des temps archéens
    qui nous enseignent l’environnement et les événements ambiants
    ce n’est pas qu’un grand bac à lessive à la chaux qui dissous
    et ils reste le plus inconnu des milieux, plutôt extrême d’ailleurs
    qu’on n’a ni pu ni cherché encore à connaitre parfaitement
    d’ailleurs c’est une gageure car il réserve des challenges
    que seul le changement climatique permet d’espérer voir en partie levés

  38. c’est ce que j’y voyais, Thierry,
    en écrivant le mot *joli, je souhaitais dire que hurler, de rage de douleur de vérité, c’est beau de oser s’exprimer, exprimer,
    mais bien sûr que c’est cruel tout cela,

    et que la rudesse de vie dans ses incommensurables souffrances, c’est laid!

    je suis désolée de ne pas m’être fait comprendre. Merci d’avoir exprimé.

    dans mes luttes personnelles, parfois, souvent j y perds ma bravoure,
    et puis qd je vois que le courage me retrouve plus vivante encore,
    j’exprime aussi, en rage en vérité en douleur, dans des rendez vous de vrai, sur ce chemin en autisme, dans lequel ma vie m’a positionnée.

    bonne fin de journée;

    Merci d’excuser mes discutionnes, chère Ossiane,
    mais fort bien dans ton lieu ton album de vie,
    des partages forts se permettent de s’inscrire sur tes pages,
    j’espère ne pas abuser de ton hospitalité.

  39. Oui, ce sont des sujets graves et de haute importance et Ossiane nous offre la possibilité de nous exprimer sur cet espace de beauté, de poésie, d’amitié et de partage. Et puisqu’il est question du temple d’Apollon sur les hauteurs de Delphes, où chaque pierre, chaque inscription dans ce silence lourd du temps et d’histoire nous interpellent, je n’ai pas meilleur souvenir d’un autre lieu aussi propice à la réflexion, aux questionnements les plus profonds de l’existence, si ce n’est devant le gouffre immense de l’ignorance…

    Vois ce puits sans fond
    Démêlés de pensées vaines
    Qui peut comprendre ?
    ……………………
    Sans se connaître soi-même
    Peut-on quérir la Sagesse ?

    celle qui mène peut-être face à toutes ces questions sans réponses d ‘accepter humblement de n’être pas à même de tout savoir, de tout comprendre mais par contre d’ouvrir les yeux sur ce qu’il nous est permis de découvrir et d’apprendre.
    Je m’absente quelques temps à bientôt mes amis mais je continuerai à vous lire.

  40. j’aime bien tes mots, Monique,

    c’est si bon d’apprécier d’avoir la chance d’avoir des yeux de chairs, et ceux du cerveau, pour s’ouvrir en ouvertures, avoir accès à des informations, dans des domaines si vastes et variés, comme c’est une chance de vie dans ses beautés, que de connaître cette liberté de pouvoir découvrir,
    tant d’humains privés des outils qui guident à certaines connaissances, toujours remises en questions avec le temps qui passe, c’est vrai,
    mais au moins, éclairé rien qu’un peu, c’est déjà moins de noir,
    une petite luciole et le coeur bat plus paisiblement,
    je te souhaite des bons et beaux jours à venir, Monique,
    et encore merci Ossiane,
    heu? je me tais, j’ai tant parlé, à chacun d’écrire. Place pour chacun. C’est si bon d’exister.

  41. Immense cité des poissons où on déverse des poisons
    continuum élastique qui est recouvert de plastiques
    et surtout espace vertigineux qui relie tout à tout
    possède sa dynamique propre et de nombreux atouts
    comme les partis politiques il a ses courants
    mais aussi ses montagnes bien camouflées
    ses dorsales médio océaniques qui illustrent
    la dérive des continents postulée par Wegener
    et depuis des milliards d’années ça ne dégénère
    peut être est ce la guerre des nerfs avec les ONG
    quand ils voient les prises halieutiques exagérées
    et qu’on n’arrive pas , nos pauvres réserves, à mieux gérer
    sans doutes les arêtes qui sont dures à digérer

    la houle longue berce les foules mais peut se transformer
    en outil menaçant pour les côtes si un séisme survient
    c’est un milieu qui excite toujours les convoitises
    et avec l’ouverture de la route du nord qui est promise
    de nouveaux risques qui se profilent à l’horizon
    au delà du cap nord

  42. bon ben heu, je viens vous lire ce soir, et j’y vois, trois noms,
    comme quoi c’est bon d efaire de la place aux autres, scouzy!

    L’océan ce complice de tant
    Que je n’en reviens pas
    De le voir si souvent
    Il fait partie de ma vie
    Depuis que le Nord se quitta
    Pour la Loire Atlantique
    Ce matin par hasard
    Quand on vit en autisme
    On lit peu sur les évènements immenses
    Et comme un petit café
    Vers les 9H30 lui disait
    On en est reparti vers 14H
    Par l’étonnement d’être plein dedans
    Le départ de Harmony in the seas
    Le déluge des sens
    Quel prix pour ce navire
    Quand tant manque de tout
    Certains sont fiers de la France
    Et bien je ne le suis pas
    Je ne suis d’aucun pays
    Juste j’y vis d’être née
    Le monde en Humain
    C’est tellement plus beau

  43. L’oeil se ferme
    Une oreille l’entend
    Cette vague son murmure
    Le corps danse une onde
    Et ce goût de soleil
    La main se délie sa marche
    Un nez fleure bon le vent
    Quelles délices ce jour
    Quand un petit café
    Le Transat et sa digue
    Une vague et ses plusieurs
    Et tout au bout au port
    Harmony in the seas
    Sans savoir à l’avance
    L’improvisé fort bon
    Le public si fort calme
    Une belle matinée
    Pour mon fils en autisme

  44. l’oreille se tend en forme de conque pour capter le rythme de la vague
    L’oeil s’agrandit démesurément pour essayer de circonscrire l’horizon
    le nez s’allonge pour humer les embruns du lointain si chargés d’iode
    tous les sens se mobilisent à l’aune de ce domaine géant
    notre perception si étroite ne nous permet pas de tout capter

  45. Vent d’ouest en trombe et en panache
    dans les surplis bravaches sans soutache
    je vois se rider la surface intense
    qui mousseuse à souhait sans portance
    administre la preuve de la partance
    rythmée à quai en longues stances
    venez éclore sur nos lèvres
    délicats amusements de la plèvre
    que cette respiration lointaine si vitale
    une harmonie qui n’a rien d’occidental
    puisse ressourcer les terriens que nous sommes
    et que la montée lente encore étonne
    vous êtes la vie bien qu’en rive on bétonne
    le nid douillet de tant d’espèces
    vos frayères ne doivent pas inspirer la frayeur
    ni la candeur d’ailleurs, votre grandeur est autre
    la peau blanchâtre dans lait tendu

  46. Naviguer aux étoiles
    et retisser sa toile
    utiliser ces amers
    éclusant l’écume du temps
    éviter de partir de travers
    et de verser son sang
    sillonner sans pilonner
    tracer depuis l ‘étrave
    étant beau
    le sillage régulier de la nave

  47. Océan je t’ai revu ce jour
    Tes planches des baigneurs
    Des posés sur ta plage
    Le soleil bien du vent
    Je me suis laissée emmener
    Au pays de mon cœur
    Tout de contre au plus près
    Dans une grande marche
    Quelle joie d’être en santé
    Ses deux pieds reposés
    Pour s’avancer en vie
    Tout devant vers devant
    La peur si loin derrière

  48. Espace de paix
    Aux confins des océans
    Le temps d’un oubli
    Coule l’eau, coule la vie
    Au large de la colère

  49. Jamais l’océan ne se retire bien loin
    et si ce devait être le cas il faudrait se sauver
    gagner les hauteurs et se mettre à couvert
    ce ne serait pas que des plats de salade
    qui déferleraient alors sur un littoral écorché
    la platitude apparente est fort trompeuse
    des mouvements se font jours et des creux
    parfois se construisent qui coalescent
    et peuvent laisser de terribles souvenirs

  50. La vie est comme un océan on ne sait parfois se situer faute de repères
    car en pleine mer loin des côtes rien ne vient nous permettre de nous positionner
    certes l’océan postillonne ses embruns et embarque des paquets d’eau
    nous trempant jusqu’au os et poussant la question du pourquoi on est là
    amateurs de large c’est dans la longueur qu’on se reconnait le plus
    pourtant on aimerait tant que quelqu’un puisse nous jeter une bouée
    en cas de besoin avant que d’être avalé dans les profondeur tumultueuses
    comment surnager et hisser un pavillon ni celui de l’individualité ni de la piraterie
    juste mettre quelques mots « humanité en souffrance, cherche aide désespérement »

  51. Oses ans sur l’eau et tu connaitra l’amertume des embruns
    la peau nacrée des dunes au loin, les ports d’infortune ou les golfes allègres
    les rias souriantes et les baies minaudant et que mousse ou pas le pont est à briquer
    les paysages à imbriquer, les souvenirs à amalgamer tout en faisant le tri comme Loti ou Conrad, mais aussi Ségalen et encore tant d’autres aventuriers qui se sont jetés à corps perdu sans consigne mais pas sans retour, sans recours ni compte à rebours il fallait compter les lunaisons et passer les détroits, surveiller comme Cook la barrière de corail et en guise de recette lâcher en guise de lest les canons pour remonter et accommoder le tirant d’eau, un sacré tyran qui rend coup pour coup et ensable tout ensemble.

    Oh pose toi céans un instant un seul et revis pas d’une formule abstraite toutes les joies et peines, les surprises et les découvertes, ce qui forge une vie de marin, une vie d’homme aguerri mais pas guéri de ses désirs profonds de toujours aller plus loin.

  52. Quand la respiration du large vous prend
    le souffle court et l’onde coure aussi
    dans le miroitement des vaguelettes qui rend
    ce miroir gigantesque et gaufré à tiroirs
    c’est l’humeur et l’hûmer pas le calumet
    même si manier des cordages donne des cals
    on bute sur bien d’autres détails du bord
    à commencer par le livre où tout s’inscrit
    alors que la navigation s’ex-inscrit comme incipit
    insipide n’est pas pour autant le brouet
    les vivres sont dans la cale et viennent à point
    ramener des filins est une tentation
    et dans les remous turbinés des flux s’éventrent
    le ventre de la mer prête le flanc à l’étrave
    qui le fend sans coup férir et bien continument
    même si les rouleaux nous font perdre risette
    quand ils tabassent et chargent goulument

  53. Orienté
    créatif
    enviable
    ardu
    narratif

    il est aussi cela qui ne cèle que rarement son entiéreté
    préférant cacher ses secrets dans des fausses abyssales
    ce n’est pas qu’affaire de discrétion ni même de légèreté
    mais il se laisse si difficilement approcher trop bien protégé
    par certains côtés du moins, tandis que sa surface est donnée
    en pâture et que le plateau continental est raclé et surexploité
    mais il y a le reste et c’est beaucoup, de surprises et d’inconnues
    qui apporteront même peut être des solutions inattendues
    à certains problème déjà créés

  54. Son infini
    Dans ses extrémités
    A exploiter
    Pendant *levivre

    j’espère que vous allez un peu mieux, Thierry,
    je vous souhaite un bel après midi.

  55. Mais le tutoiement est possible, je ne suis pas un ancêtre
    toujours en activité et au contact de la jeunesse chaque fois que c’est possible 🙂

    merci Annick , je fais ce que je peux, du coup j’écris beaucoup, surement trop mais ça a des effets un peu libérateurs et puis le thème s’y prête, comment noyer son chagrin dans l’océan

    Merci A ossiane de sa tolérance à mon égard, un peu égaré mais bon on va rentrer dans le droit chemin, dans la ligne, mais le pas de côté parfois sert à éviter l’ornière

  56. Plage de temps
    à la musicalité de longue base
    ce n’est pas seulement l’Anabase
    Le haut pays n’est pas que la surface et l’horizon
    pour autant les méduses nous agrippent multipliées à l’envie
    l’asphyxie guetterait elle avec l’eutrophisation des systèmes
    qui fera déserter cette immensité mettre en péril la cité
    ce n’est pas seulement une vue de l’esprit ou un poème
    mais il n’est pas possible de confiner à ce point à la cécité
    ouvrez les yeux et constatez que tout n’est pas permis
    au nom de la cupidité ce biotope primordial unique
    dépérit lentement mais surement et dans cette atrophie
    c’est une perte irrémédiable de l’évolution et de ses possibles
    non tous les droits dans l’arctique et ailleurs ne sont pas cessibles
    l’appât du gain et le veau d’or se transformeront en cauchemar
    la mer d’Aral qui râle ses derniers instant après avoir nourrit
    la folie productiviste du coton ou bien la mer Caspienne
    qui pue le pétrole et chasse en nappes les derniers esturgeons
    la méditerranée qui ne tardera pas à sombrer
    et puis ce poumon vert pas pulmo comme les méduses
    qui concentre avec le phyto-plancton une manne céleste
    n’avez vous crainte que le créateur ne nous en déleste
    c’est souvent pour ces raisons multiples qui font que je déteste
    la recherche du profit quand l’océanographie était si ambitieuse
    du temps de ma jeunesse, quand cnexo avant ifremer
    sondait les abimes sans rien abimer
    mais tout a changé , les médicaments rejetés, les perturbateurs endocriniens
    tout ce cocktail chimique infâme ne va t il pas damner nos âmes
    attendez que le plateau continental livre plus avant ses secrets
    et vous verrez comment une nouvelle bulle spéculative se crée
    tandis que dans des cabinets des décisions hâtives et pernicieuses se prennent

  57. Dans cette amplitude
    de vagues à l’infini
    Se perdent les mots
    l’âme s’y noie et sombre
    dans un imbroglio d’écumes…

    …..à quand cette mer calme où voguent des idées claires et justes vers ces contrées où la raison l’emporte au-delà des tempêtes dans l’onde tranquille…..

  58. il ne faut pas pas craindre la dissolution
    puis que telle est notre destinée
    aurons nous rassemblé nos idées
    que très fugacement comme une résolution

    dans l’immense là où l’égo danse
    où règne encore un forme d’abondance
    la richesse nait du brassage à l’interface
    dans un milieu qui est celui des extrêmes

    puisque chaotique et turbide il est
    par la grâce de la lune qui allume
    bien plus que des chandelles

    le calme est factice et trompeur
    tandis que s’agite la bas dans les profondeurs
    l’inconnu et le surprenant

    toujours l’agitation régnera
    et c’est tant mieux
    puisqu’elle est source de vie

    le mouvement permanent oxygène le liquide
    et dans cet élèment la magie de l’eau opère
    solvant à nul autre pareil

    richesse des cycles mille fois superposés
    qui convoque les capitaine qui n’ont pas peur d’oser

  59. bonjour Monique, Thierry,
    vous dites des trucs que je trouve justes,
    d’autres que je trouve moins justes,
    comme quoi, la pensée singulière est pour chacun.

    J’aime un océan loin des brouhahas
    Quand la justesse en simple de vie
    Permet à chacun de vivre son temps
    Dans les beautés les bontés en amour
    Peut être est ce trop demander
    Mais mon chemin me porte à y croire
    Et oser traverser des tumultes géants
    Ô quand on s’onde bien être ensuite
    Mais comme c’est géant *levivre
    Son humble temps que terre
    Quand il dompte des folies
    Qu’il amène des pensées
    Si belles d’humanités

  60. la fin dans l’océan c’est plouf ….pourtant il y a de quoi se nourrir, et d’abord les yeux
    avec ces merveilles coralliennes, en péril grandissant hélas

  61. l’appel du large
    dans ses puretés
    de se garder amour
    de laisser derrière soi
    des folies telles cruelles
    humblement recueillir
    dans ses deux paumes jointes
    l’essence de l’amour
    quand un jour c’est possible
    de fuir la violence

  62. Revenir sur cette plage est un doux souvenir
    malgré les flots qui battent le flanc
    un future s »y dessine au gout d’avenir

  63. Un petit bonjour à chacun dont les mots sont si précieux, merci à vous.

    Combien de nuages et d’orages
    ont parcouru le ciel de ces années
    ne cessant d’en ternir les couleurs ?
    qui peut s’en souvenir ?
    même les arbres ne le savent plus
    qui depuis ont traversé les saisons.
    L’océan a déferlé sur le sable
    des amas chargé du passé,
    roulé dans ses vagues les larmes du temps.
    Ce retour nous égare et nous plonge
    dans le flux et reflux de la mémoire
    aux portes de ce lendemain
    que chacun voudrait serein
    pour enfin, contre vents et douleurs
    glisser sur l’onde douce des jours.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *