déferlante
au pied de la montagne
l’oeil du petit lac
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beachcomber
at the foot of the mountain
the eye of the small lake
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
déferlante
au pied de la montagne
l’oeil du petit lac
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beachcomber
at the foot of the mountain
the eye of the small lake
Au plus près, zoom sur la toundra en proie aux intempéries, un ciel qui s’amuse à caresser la terre entre nuages et ciel bleu….
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Larme de l’abîme
Perdue dans l’immensité
la météorite
Des dunes d’herbe et de pierres
Un désert à concessions
Ombres et nuages
Harmonie fatale
Entre Terre et Ciel
à l’heure de vérité
une vague dans la flaque
le patrimoine au cœur desséché
a larme à l’œil
entrevoir
une larme du sourire
à la Source des origines
abreuve l’âme
Au pied de la montaigne
S »ouvre un oeil
pour regarder le ciel
Au matin du monde
Ainsi naquit la vie
D’un minuscule lac.
Il en faut bien du temps
Pour éponger tout cela
Et il reste une goutte
Il n’y aurait plus qu’une larme sur la terre
Qu’elle soit une larme de joie, miroir du ciel
Source de bonheur inépuisable à jamais tarie
Puits d’espérance qu’alimentent les nuages
Perle de mélancolie pour un temps disparue
Point d’eau dans l’oasis d’un paradis terrestre
Ainsi vont l’utopie et le rêve au pays des merveilles
j’aime l’utopie et le rêve au pays des merveilles, Monique,
Juste une larme juste une
L’entends tu son cœur bat
L’histoire de sa goutte
A première vue on voit
Rien
Mais le mot est injuste
Il y a cet œil ouvert
Pour nos hamacs à nous
Mon merci d’être là
En tout Là fort de fort
Ma pépite s’allume
Quand je vous lis chacun
En profond ma respire
Tant
Oui Annick, l’utopie et le rêve ne font de mal à personne, c’est mettre un temps, un temps seulement, la raison au fond d’un tiroir et s’en aller le cœur léger…. ça repose….
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Une petite flaque d’eau
Perdue au milieu des terres
Comme une bouteille à la mer
Avec un message à l’intérieur
Pour tous les vadrouilleurs
Qui dit : Voit comme le monde est beau !
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Pour quelques uns, ou beaucoup j’espère, belles vacances.
com’un p’tit coeur
l’eau où se mirent les nuages
sur fond de rousse pelouse
Caresse vaporeuse
La rousse douceur
Mousse verte en soupir…
Un miroir au cœur
Point d’orgue au centre d’un tout
L’âme du poète
Mise à nue
L’âme palpite
Son désert habité
les nuages fuient
une fois l’ eau a touché terre
sous la montagne
l’oeil du coeur ouvre l’oeil
dans le nectar de la source sacrée
se réaliser au coeur de l’immensité
se laisser porter
entre ciel et nuage
Dans cette flaque
Il y manque
Les bottes des enfants
Et leurs éclats de rires
L’œil en miroir
Veille sur les brumes
Si pleines de rêves
mince me suis trompée, je remets ma juste adresse;
Quand vient le temps des grandes marées
Quand l’Océan semble sortir d’un profond sommeil
Repoussant sur la plage, duvet de coton et draps froissés
L’œil du marin aguerri des caprices et colères du temps
Lorgne au loin l’horizon par de-là les eaux en furie
Debout sur la falaise face à la mer déchaînée
Il sait qu’il ne peut orchestrer la mise en scène
Du spectacle de ce paysage d’ordinaire serein.
Il en étudie les variations dans la force du vent
Et son œil averti n’a rien de l’épouvante
Qu’on serait en droit d’attendre et d’appréhender
Il est calme, contenu puisqu’il se sait impuissant
Devant ces évènements qu’il connait si bien
L’œil est celui d’un philosophe non fataliste
Mais dont l’expérience lui a appris
Que la colère des hommes ne résout rien
Lorsque les éléments se déchaînent
A l’encontre de tant d’autres conflits
Il reste en celui-là pour partenaires
Le temps, la patience et l’œil d’un Sage.
*le temps la patience et l’œil d’un Sage,
j’aime ta phrase, Monique,
elle est belle de vraie d’elle…
C’est bon dans la grâce du temps
De survoler les airs son doux son tendre
De prendre distance en joli air
Son œil se remplit des plus jolis
La seconde avance à sa cadence
*levivre n’est pas un marathon sans but
L’œil qui se regarde *levivre
Se suffit d’être sur son chemin
Petite flaque d’ici bas
Eclate toi de rires
Pulvérise tes gouttes
Vers un ciel son serein
Serre l’humble son cœur
Fait tomber des étoiles
Réanime *levivre
De mille éclats de joies
La vie comme une vague déferlante
Se dire que nous aurons raison d’elle
Avec ou sans rêves juste parce qu’on y croit
Garder l’œil Ouvert par tous les temps
Chaleur torride ou froid glacial
Forêt vierge ou herbe rase de la toundra
Au fond de la vallée ou sur les hauts plateaux
Tant que le ciel ne nous tombe sur la tête
Respirer à plein poumon, chanter à pleine voix
Voir et observer la vie bien comme il faut
Il y a toujours un coin de ciel bleu
Une petite fleur dans un rayon de soleil
Un oasis qui se cache en plein désert
« L’œil d’un petit lac, au pied de la montagne »*
Et dans le fond de notre cœur parfois meurtri
Cette source du nom d’amour ou d’espérance
De courage pour les uns ou de foi pour d’autres
Qu’importe pourvu que jamais elle ne tarisse
Et qui nous invite à penser que a vie est belle.
*Mots empruntés à Ossiane
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« Où donc est ma peine ?
Je n’ai plus de peine
Ce n’est qu’un murmure
Au bord du soleil »
Paul Fort (Chanson de l’aube) vu dans Méditer Jour après jour de Christophe André.
Paul Fort dont j’ai découvert dans une superbe petite librairie de livres d’occasion
Librairie Pierre de Ronsard à Chédigny en Indre et Loire (merveilleux village fleuri) un petit recueil de poésies illustrées par Michel Debiève, c’était un petit morceau de bonheur cueilli ce jour-là….
ils sont jolis tes mots, Monique, comme ceux de toi, Ossiane,
et ceux de Christophe André,
Une peine se rétracte
Se contient sa vivante
Laisse échapper
De la vie de la vie de la vie
Telle une barque glissant sur les eaux calmes du lac,
mon esprit s’apaise
mon âme renaît,
et je dérive sur le temps.
Volcanique exubérance dans le ciel encombré
Qu’en est-il au sommet de nos angoisses
Quand passent les nuages chargés d’ondes étranges
Laisser faire le temps diront certains pour se rassurer
Agir vite diront d’autres pour tenter de percer l’abcès
Et les nuages passent laissant dans leur sillage
Quelques tempêtes, quelques orages perturbateurs
Et puis la vie continue avec son fardeau de désarroi
La course reprend dans la confiance malgré les tourments
Et si le ciel se dégage laissant filtrer au travers de la brume
Quelques rayons de soleil et d’espaces bleus rassurants
Tout redevient possible malgré la masse imposante des nuages
Ombres errantes qui lentement glissent et s’enfuient au loin
Caravane s’éloignant imperceptiblement vers d’autres contrées
Ne laissant sur leur passage qu’une impression de nausée
Quelques stigmates de nos angoisses et de nos peurs
Un regard plus méfiant, plus attentif, plus prudent aussi
Un esprit plus conquérant, plus confiant, plus aguerri
Un troisième œil en quelque sorte dans ce paysage changeant
Symbole d’une approche vers la Sagesse, pour mieux voir le monde,
Pour mieux le comprendre et mieux gérer nos émotions.