Toundra 5 / Tundra 5

Toundra 5 / Tundra 5

serpent de l’air

la vallée des géants

métamorphose

• • • •

air serpent

valley of the giants

metamorphosis

18 réflexions sur « Toundra 5 / Tundra 5 »

  1. Dans l’espace ouvert
    Sur la vague des nuages
    Prendre son envol

    Il est arrivé l’été
    La saison du lâcher prise

  2. dans les rets subtiles les reptiles impriment des marques mais pas de suffisance
    il s’avancent avec aisance et jamais ne calent en route
    certes ils ne manquent pas d’air sans être sur des coussins
    mais au contraire de cousins ils ont perdu des pattes en route
    cela n’a rien de gênant en somme puisqu’ils vont tous terrains
    et sans jamais rentrer le train traquent proies dans les lieux les plus étroits

  3. Et si Monique c’était de lâcher brise qu’il s’agissait
    de celle qui fais briser la glace et sans s’agiter
    ni sagittaire de décrocher non de la flèche des Parthes
    en aparté cocher le dard qui griffe et ne pas dégriffer
    même en période de soldes !

    Désolé pour mon sacré sens de l’humour

  4. Ton sens de l’humour Thierry laisse quelques énigmes parfois qui auraient bien besoin d’un décodeur mais tes sauts de mouton sur les mots m’amusent toujours à défaut quelque fois de faire des faux sens, l’imagination faisant des siennes -;) Espère que tes ennuis de santé ne sont plus que de mauvais souvenirs, bonnes vacance si tu en es.

  5. @Monique L’amour des mots peut nous perdre dans un océan confus où l’épure ne convient qu’aux purs.
    Merci pour l’épaule après plus de six mois la kiné continue, c’est de longue haleine, une des clés pour retrouver toutes les capacités, pas de départ pour le moment mais un saut à Angoulême sans doute puis à Blois , passe un bel été et qu’il t’inspire de bons et beaux mots comme toujours.

  6. je vous lis, Monique et Thierry, merci à vous,
    c’est si vrai que parfois on aimerait avoir un décodeur,
    c’est si vrai que souvent l’épure des purs, c’est un langage si fort…qui se lit entre les lignes…

    DOUX SOIR pour chacun’e’…

  7. Qu’il est bon de vous lire en cette période où l’équipage semble avoir déserté le pont du navire le temps des vacances.
    _____

    Que ce soit dans le désert ou la toundra
    Face à la mer ou sur les hauts sommets
    Partout où la nature exulte de beauté
    Les mots parfois semblent déranger
    le mystère dont elle s’entoure
    Alors pour le contemplatif trop ému
    L’humour fait diversion avec habileté
    Là où « le silence rejoint l’épure »*¹
    Là où le haïku s’insinue avec art
    Là où la poésie cherche à exprimer
    les émotions ressenties par ce grand mystère
    Qu’est la beauté intrinsèque de la nature
    « Qui nous happe et nous ravit de son étrange sortilège »*²
    _______

    *¹ de J.P Valentin dans Le murmure des dunes
    *² de F. Cheng dans Cinq méditations sur la beauté

  8. Les mots sont joueurs et se cachent pour exprimer ce que l’on ne sait pas soi-même et que l’on découvre alors …
    Le partage est d’autant plus savoureux
    Salut Amis Monique -Thierry- Annick – Regard et notre Belle « Arlesienne  » Ossiane la bien nommée
    « Et dans cette vallée des Géants » … il reste des écailles de lumière comme un clin d’oeil
    (Dans tous les sens du terme )
    Amicalement Arlette

  9. Ce n’est pas la vallée d »Elah ou des térébinthes , le lieu biblique
    où des philistins accourent et où l’égo lia pour toujours un peuple et une terre
    Ces philistins qui ont nommé la Palestine, ce peuple de l’amer et des querelles intestines
    et cette bande de Gaza dont on parle tant !
    Pour aborder ce chapitre je vous conseille de lire l’histoire de Jérusalem de simon sebbag montefiore, ça décoiffe et ça instruit, ça construit un paysage au delà du serpent de terre et des circumvalations. Ainsi va l’action et dans le un contre un une fronde peut faire mouche et être la pierre de touche de toute une histoire.
    La mue est totale là où le théâtre est foetal.

  10. Il a suffi d’un coin de ciel bleu
    Pour embellir nos rêves
    Pour que notre regard s’envole vers le ciel
    Se laisse porter sur les nuages vagabonds
    Pour que notre cœur s’inonde de lumière
    De celle qui pénètre et rend jubilatoire
    Il a suffi qu’un rayon de soleil
    Vienne dévoiler ce paysage pour nous inconnu
    Pour dire encore une fois la beauté du monde
    Un petit coin de terre sur notre planète
    Privilégié entre monts, ciel et mer
    Où la vie s’inscrit dans la splendeur
    Il a suffi de laisser s’installer le silence
    Pour qu’en nous le beau est saveur de miel
    Pour aimer sans condition en ce moment précis
    Le ciel malgré ses nuages, la terre malgré ses ombres
    Composer attentif aux échos de notre âme
    Cet instant de grâce qui nous transporte
    Vers cette délicieuse plénitude intérieure.

  11. Mon regard est son tendre,
    quand il regarde la vie,
    puisque tu es dedans,
    ton âme sa fleur de peau,
    et je ferme les yeux,
    et je te vois en vie…

  12. Je cueillerai dans les nuages
    Un bouquet de fleurs de coton
    Le vent les emportera au loin
    Vers un ciel plus clément
    Laissant épars sur le sol
    Quelques flocons d’écume
    Larmes de nuages perdues
    Sur cette terre austère

  13. Un fumée sombre se mélange et tourbillonne , le blanc et le noir, le panache de vapeur, qui saura dire « habemus papam » mais quand le blanc coiffe la colline on cherche la tonsure dans l’herbe pas pour être au ras des pâquerettes ni savoir quel aura nous auront demain, mais passent ainsi sur les cimes décimées et parfois encimées, surtout quand on s’y met, des vagues immarcescibles qui jamais ne viennent à manquer leur cible et passent au crible un terrain doré, tranche après tranche.

  14. C’est avec le soleil que dansent les couleurs
    De l’aube au crépuscule varient les tons
    Le ciel mène le jeu au travers des nuages
    Sur le sol d’herbes, de roches et de terre
    Vont et viennent sous les feux de la rampe
    Des ballets étonnants d’ombres et de lumières
    Le vent s’improvise virtuose par excellence
    Et face à ce décor sans cesse en mouvement
    Je deviens spectateur inconditionnel du beau
    Qui s’offre en partage au détour des chemins
    Tableaux grandioses d’une mise en scène parfaite

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *