Toundra 3 / Tundra 3

Toundra 3 / Tundra 3

fenêtre de l’âme

rouleau d’écume au loin

comme dans un rêve

• • • •

window to the soul

roll of foam in the distance

like a dream

29 réflexions sur « Toundra 3 / Tundra 3 »

  1. Vraiment désolée de ce long silence et de mes absences récurrentes mais je mène une vie de patachon à courir par monts et par vaux dans divers projets depuis des mois ce qui ne me laisse pas de temps pour converser ou publier. Mais je vois que vous êtes toujours vaillants et alertes de la plume; je n’en reviens pas que ce lieu de rendez-vous soit toujours un lieu de rencontre et d’écriture depuis si longtemps. Je suis immensément touchée de votre attachement, de votre patience, de votre beauté intérieure. Il faut croire que cet espace de méditation et réflexion vous apporte quelque chose, c’est mon plus grand souhait bien sûr. Je vous souhaite le meilleur pour les semaines qui viennent et tout d’abord respirez à fond et en couleurs le si bon air printanier ! Je vous embrasse fort!! Mille mercis !!

  2. J’aime ton haîku Ossiane et ton petit mot nous rassure, oui on se sent bien chez toi mais comme tu nous manques, j’espère que bientôt tu pourras, quelque peu libérée, reprendre ces échanges qui nous apportaient tant. Bon courage je t’embrasse et merci de prendre le temps de nous lire.

    Comme d’un livre ouvert
    Du ciel jaillissent les mots
    Le voile s’est levé

    Mais saurais-je les comprendre
    Les rêves sont parfois étranges

  3. Elle frissonna.je lui relatai mon rêve.Ce mot,cette lumière tel un éclat d’étoile au centre du Ha.

  4. Merci Ossiane pour cette poésie visuelle,merci Monique pour votre constance et vos jolis textes dans ce jardin de couleurs et de vers.Merci à tout un chacun que j’aime beaucoup lire.

  5. J’écrirai le même mot que Leïla.
    Merci Ossiane, pour cette superbe photo.
    C’est toujours avec grand plaisir que je découvre les textes des « passagers » fidèles du blog, fenêtres sur soi et sur l’ailleurs.
    Bonne journée à tous.

  6. par la fenêtre
    l’infinie solitude
    en bonne compagnie

    Admirable photographie de ce paysage évasé sur l’ océan. Merci pour ce blog magnifique Ossiane. J’ ai beaucoup apprécié moi aussi ton haïku et ton message.

  7. de la profondeur
    de l’ouverture
    telle une respiration pleine
    avec de l’eau en fond de vallée
    pour une large palette de nuages
    un élan vers le lointain témoin de nos vies
    à mesure des rêves qui se délient
    le désir de donner du sens à ce que l’on fait

  8. Suffocation et ciel épais
    jet d’encre et tentacules
    dans les ombres s’ouvre le regard

  9. du rebord je contemple la plaine
    pas de lame courante dans l’enceinte
    des cordons de brume vague et des layons dorés
    qui nous renvoient une image ordonnée
    il n’y a pas de trêve pour la vague

  10. Lieu de rendez-vous et de rencontre nous dit Ossiane, avec quel bonheur nous aimons en effet chacun à notre façon nous répondre, nous inventer, nous comprendre, communier en quelque sorte sur cet espace de méditation et de poésie. Merci et clin d’œil à Leïla.
    ___

    Un petit morceau de ciel bleu
    L’once d’une ouverture sur l’horizon
    Entre les volets pleins de mes tourments,
    Rideaux tirés, volants froissés de mes pensées
    Tentures trop lourdes de pans de vie perdus
    Couleur de pierre, couleur de terre de sienne brulée
    Pour laisser passer la lumière des possibles
    Trouée de l’espérance et de quelque envie
    Tremplin pour l’évasion vers une odyssée de rêve
    Glisser au loin, très loin sur l’océan des illusions
    Aventure tant convoitée à l’orée du grand âge
    Pour qu’un jour de solitude entre deux nuages
    Se profile l’image d’un rêve accompli.
    ___

    Bonne soirée et bon dimanche à tous, soleil souhaité partout et dans les cœurs surtout.

  11. En lisant ton haîku Ossiane « vaporeux et délicat » comme le dit Annick je me suis laissée portée comme dans un rêve qui n’en serait pas un puisqu’il porterait le nom d’espérance.
    ____

    Sous la chape des nuages noirs
    Voir briller quelque parcelle couleur de cuivre jaune
    Sous un rouleau d’écume émergeant à l’horizon
    Apercevoir au loin cet éclat de lumière
    Offrant à cette terre quelque peu lugubre
    Quelques couleurs encore sombres sortir de l’ombre
    C’est vouloir espérer dans cette trouée du ciel
    Au bord de l’abîme et des sanglots retenus
    Voir surgir un espace d’espérance même éphémère
    Où l’âme des lieux vous conforterait dans vos rêves
    C’est d’un regard embrassant ce paysage
    Formuler quelques syllabes d’une ballade
    Qui nous parlerait d’espérance.

    _____

    Cette ballade pourrait être celle-ci d’Andrée Chedid :

    « J’ai ancré l’espérance
    Aux racines de la vie

    Face aux ténèbres
    J’ai dressé des clartés
    Planté des flambeaux
    A la lisière des nuits

    Des clartés qui persistent
    Des flambeaux qui se glissent
    Entre ombres et barbaries

    Des clartés qui renaissent
    Des flambeaux qui se dressent
    Sans jamais dépérir

    J’enracine l’espérance
    Dans le terreau du cœur
    J’adopte toute l’espérance
    En son esprit frondeur. »

  12. Dans les replis du temps
    les vallons se délassent
    se creusent les sillons
    se mirent les nuages
    s’emportent les couleurs

  13. Flaque de lune,la nuit dans les marais
    A l’aube c’est la rosée qui pleure sur les avoines
    Le bois de l’aubépine est en fleurs ce matin
    Dessus le toit moussu du calvaire silencieux.

    L’Aselle porte nos vœux, ami la goûteras-tu?
    Entretemps la couronne de l’armoise tressée
    Je m’en vais la suspendre sur le muret pentu

    La mer bat ses flots blancs contre la pierre des falaises
    Sous le grand mât on dit que la lumière est d’or
    Tant dis que que l’argent dort au fond de l’océan
    Le voyage recommence sur un trois mât flambant
    Traversant les couleurs de l’arc-en-ciel ardent

    Que le marin s’éloigne, ne le retenez pas
    En mer le trépas, l’aventure des âmes

    La charrette cahotant s’éloigne vers le village
    L’enfant porte à son cou l’angélique desséchée
    Il chante avec les cloches qui résonnent au lointain
    Ce n’est qu’un au revoir ô mon père qui t’en vas
    Mon âme est libérée des passions incendiaires
    Aux battements du cœur, la pensée caressée

    Ambriane est passée,l’armoire craque ce soir
    Et l’armacie sourit lorsqu’elle plane au dessus
    Du berceau le jour.

    Ne crains-tu pas des mets que le babau prépare
    Je pourrais le croiser à la pointe du Van.
    C’est là que se rassemblent les pêcheurs endormis
    Dans l’océan des baies qui racontent leur histoire

    J’écrirai bien plus tard leurs récits de mer
    Il pleut sur la plage des flots bavards.

  14. Un petit passage, rapide comme un éclair pour vous souhaiter à tous un beau et chaud Week-end
    ____

    Percevoir la beauté
    A la lumière d’une éclaircie
    Un rai de soleil

    Un paysage se dessine
    Dans la grâce de l’éphémère
    ____
    Comme une vague déferlante, ainsi vont les pensées vers qui, vers quoi dans un rouleau d’écume et se perdent au loin….

  15. comme c’est gentil Monique, j’espère ton week beau, lumineux, chaud, rempli de ce que tu aimes…belle après midi à toi et pour chacun.

  16. au berceau laissé par l’ancien glacier
    de la tendresse émane
    douce clarté d’un ciel endimanché
    une lueur précieuse
    au creux de nos histoires de vie

  17. Vallée des songes
    Matins de brume
    Au creux des terres ensoleillées
    Le cœur paisible et résigné
    Écarte ses rideaux anthracite
    La lande est rousse,
    Le vent y murmure doucement
    Nos nostalgies, nos écritures
    Les tatouages de l’âme

  18. bonjour ossiane, bonjour à chacun

    ossiane je te lis ..oui c’est extraordinnaire ce blog..même si je ne viens plus souvent…
    je garde des souvenirs incroyable de cette émulation …et j’admire la durée de ton blog… impressionné par la présence de nom qui me sont familier … thierry..annick, monique…..regard , leila , nigra, jos, arletteart, jeandler, et tant autre encore…

    ——————-
    la douceur d’un ange,
    la rugosité de la viellesse,
    dernier regard

  19. L’horizon se couvre
    mais pas d’un volie d’horreur
    et c’est tout à son honneur
    car les sonneurs de brumes
    évitent les questions
    on pense plus au feutre des yourtes
    à la folle chevauchée des petits chevaux
    et ces licols au bout d’un long bâton
    c’est Urga , pas urgo
    des pansements il y en a
    le lieu est rustique et sauvage
    qui fait entendre sa musique
    et parfois de l’orage laisse éclater la rage
    c’est Hugo aussi ou Kessel
    qui pourraient s’emparer des mots
    pour tracer de beaux signes dans le ciel

  20. @BITRAN je veux faire écho sur ce que ce lieu donne de force
    pour aller de l’avant et continuer au pas chantant des mots

  21. Hélo ! Marc bien heureuse de lire tes mots au retour de mon petit temps d’absence trop court, le temps d’aller chercher et d’avoir trouvé ce petit coin de ciel bleu à l’horizon d’une fin de printemps et d’avoir donné corps à mes rêves…..
    ____

    Pousser les nuages
    Pour dévoiler un instant
    Ce qui nous habite

    _____

    Bel été Ossiane et à tous.

  22. Longtemps, longtemps après que les nuages eurent disparus
    se montraient encore à son avantage dignes des adages
    des vallons verdoyants et des cimes ondoyantes
    pourtant chemin obligé pas question de tourner la page
    un film ici et puis quelques repérages
    et surtout cet appairage
    largement échancrée
    pas de crets ni de décrets
    la vallée n’était ni d’auge ni d’Augias

  23. Comme une chape au-dessus de la tête
    Qui réduit les couleurs dissimule les formes
    Comme une terre qu’un nuage assombrit
    Et ne reflète plus les couleurs du printemps
    Comme la lumière qui se fout le camp
    Pour ne plus éclairer les chemins tant aimés
    Quand aucun rayon de soleil ne parvient à percer
    Les nuages chagrins porteurs de mélancolie
    Quand le vent siffle au loin un air de nostalgie
    Qui se perd à l’horizon dans les brumes du soir
    Quand le rêve pourtant comme une lueur d’espoir
    N’a de cesse de vous dire tiens bon il faut y croire
    Alors au loin renaissent les couleurs, s’ouvre l’horizon
    Le ciel est bleu, la mer est calme, tout s’apaise
    La beauté est là qui envahit votre âme et la réjouit.

    ….et si l’on en croit Plotin d’après François Cheng la beauté est liée à l’amour…
    « Cet amour fait partie de la beauté et en constitue l’état suprême, puisque au-delà de toutes formes que la beauté anime, ce que cet amour désire est la lumière invisible qui est à la source de la beauté visible. » François Cheng

    …et votre âme s’en trouve forcément embellie….

    « fenêtre de l’âme
    rouleau d’écume au loin
    comme dans un rêve » Ossiane

    Un rêve qui devient réalité pour qui sait ouvrir en grand cette fenêtre, celle de l’âme.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *