terre rousse
ta robe se dérobe
le nuage tout puissant
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red land
your dress slipping away
the cloud almighty
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
terre rousse
ta robe se dérobe
le nuage tout puissant
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red land
your dress slipping away
the cloud almighty
Un halo de lumières
Eclaire la gigote
De la toundra qui chante
bien le bonjour à chacun, qui éclaire les pages de ce joli album…
Belle soirée Ossiane et chacun’e…
Merci Ossiane pour cette avancée au cœur de cette nouvelle image où les couleurs fluctuent au gré du temps… à bientôt de te retrouver ici où tu nous manques. Je t’embrasse.
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Les envahisseurs
Nuages fustigeant la terre
S’estompent dans le ciel
Ils font la pluie et le beau temps
Et notre humeur dans l’instant.
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Bonne nuit Annick et merci pour ta belle entrée toute en lumière
L’image donne une impression de mouvement, les nuages s’amoncèlent, la terre abandonne ses couleurs et semble entièrement vouée aux caprices du ciel….
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La colère du ciel
Le charivari des dieux
Déchirent le silence
La toundra est en émoi
L’expectative dans la peur
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On est loin du printemps, du ciel bleu de Provence, du chant des oiseaux , des fleurs de toutes les couleurs et de cette bonne humeur qui devrait pouvoir s’exprimer en ce joli mois de mai, car il est vrai qu’en certains lieux de notre terre il n’y a malheureusement pas seulement les caprices du temps mais la folie des hommes qui font de ce printemps non pas celui des poètes mais celui des pleurs….
terre de sienne
gisant sous les nuages
à la croix des vents
Toujours aussi belles tes photos …
Prendre le temps de revenir
Contre le temps si puissant
TIC TAC
Reprendre les armes de ma plume
Vos mots me manquent
TIC TAC
Se dérober face à l envie
Tic Tac
tic tac
…
Magnifique photo!
Une mer ocre
Vague pétrifiée
Nuage d’écume
Parfois la vie révèle
Un désert son immense
Il faut bien faire avec
Et la lumière jaillie
Donne du feu aux cendres
quand la terre tousse la poussière se soulève
et l’on époussète
Regard abandonné, perdu ou égaré
Images qui reviennent dans la pâleur du soir
Et vous laissent le cœur en proie aux souvenirs
Étincelles fugitives au bord de nos paupières
Couleurs mêlées de flouté d’incertitude
Où douleur et plaisir entre l’un et l’autre vacille
Au vu d’un ciel lourd et souvent menaçant
Lignes incertaines sur un écran de brumes
Dessinant l’estompe d’un coin du bout du monde
Sans repères, sans horizon seulement connu de soi
Lieu gardé sauvage, un paradis sans extravagance
Qui s’inscrit dans cette jungle protubérante
Du jardin intérieur le plus intime de l’âme
Terre aride
aux reflets d’une espérance
Terre fertile
que la lumière inonde
Terre secrète … de soi
Un peu dans l’esprit de la vision de Monique que je viens seulement de découvrir
Harmonie de pensées
Amicalement
Arlette
une croix ombrée
en ces lieux désolés
et pourtant
la nouveauté irréductible de notre cosmos
est bien l’interaction entre l’homme et la nature
et surtout
l’ample moisson des cils du nuage
ouvre le passage primordial
d’une subtile économie
La vie décide tellement
Alors comme c’est bon
Sa luciole intérieure
Qui le défie le tant
Echos Apaisés
D’Antiques Champs de Bataille
Le temps, et l’Oubli !
Parce qu’il est doux de rêver
Dans ce paysage de solitude
J’inventerai une présence
Elle aura la couleur de tes yeux
La chaleur de ta voix
Et nos regards et nos paroles
Imprégnés de notre amour
Chanteront la beauté
Dans le gris du ciel
S’enfuiront les nuages
Vers des contrées lointaines
Pour faire place à la quiétude
Où les rayons du soleil
En une cascade de lumière
Feront de notre terre
Un berceau lumineux de vétusté.
J’ai lu au vent ces quelques lignes
Dans sa course effrénée
Lentement s’est calmé
Pour me laisser penser
Qu’il est doux de rêver
Avec des mots sans apparats
Sans fioritures, sans ostentation
Pour une pause humble et sereine.
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… »pour voir l’Univers comme la première fois, comme au premier matin du monde » F.Cheng
« Chaque expérience de beauté, si brève dans le temps tout en transcendant le temps, nous restitue chaque fois la fraîcheur du matin du monde. »
François Cheng dans cinq méditations sur la beauté.
comme c’est joli, tout cela, Monique,
allez youps je t’emmène dans ma Toto, vers le potager pour saisir les beautés de pousser croître *levivre en feuilles, fleurs…comme c’est joli tout cela.
mes délicieux souhaits de bel jour tendre en paix en amour pour chacun.
j’ai parcouru ces paysages d’abord des yeux et puis des jambes
j’y ai puisé dans la beauté épanouie des forces nouvelles
le jeu des ombres m’a amusé mais c’est rusé de s’y camoufler
le jeu des nombres je ne l’ai pas intériorisé
dans le val on y vient dans l’ovale des jours
on y fait paitre un maigre troupeau
on y fait naitre de fols espoirs
J’ai rassemblé mes forces et mes hardes pour partir plus loin
je suis parti sans tintamarre sans en faire tout un foin
il était préférable de laisser les rapaces en paix
et de passer mon chemin
alors viendra le temps des rencontres
dans la pâture les pastoureaux
et puis dans les cols, les passe tout grain
et ces volées d’oiseaux de proie
qui attirent dans la nuée l’ardente envie
de lâcher un faucon
non ce n’est pas un poing à la ligne
ni un coup de tonnerre
c’est juste le frisson du soir qui passe
avant que de se réchauffer dans sa tasse
les rapaces partis
il reste un champ de ruines
désert ses bontés d’âme
et la croix se suffit
à rappeler qu’ici
des souffrances furent vécues
quand on aime vraiment
on cherche à se revoir
peut importe le temps
qu’on laisse dans ses espoirs
Thierry et Annick beaucoup d’émotion dans vos mots et à vous tous j’ai envie de dire merci…. C’est ainsi qu’il y a longtemps j’ai eu comme vous ce besoin d’y avoir recours et ils commençaient ainsi : * Les mots ont un doux pouvoir dont j’ignore le secret… et qui parle avec le cœur a raison de les écrire*….
J’aime bien tes mots, Monique,
mes bouts de doigts sont contents,
car au bout du bout du bout d’eux, un invisible son humble,
qui s’appelle * mon cœur qui aime écrire ses souffles,
car tant qu’il est vivant, il se vit ses bels tendres,
et je ne peux l’arrêter mon palpitant aimant,
il est fait son comme çà…
et je l’aime mon cœur qui me fait bien du bien,
car aimer fait du bien ohlala que des biens…
ET JE NE SAIS PAS ECRIRE, ET C’EST FORT BIEN COMME çà!
encore MERCI à toi Ossiane, et à chacun, d’accueillir parmi vos mots jolis,
mon petit cœur hémotions…
A un certain moment du jour ce paysage est tel que je le vois sur cette image
Il prend un autre aspect sous le ciel bleu quand le soleil éclaire la terre
Ou bien lorsque la nuit lentement pousse les monts, les ombres dans le noir
Mais il garde ses formes, son allure sauvage et désertique
Seules les couleurs lui inventent une autre façon d’être
Il pourrait tout autant donner dans le macabre que dans l’euphorique
Ce lieu que l’on sait être froid, étrange peuplé de légendes, voire de fantômes
A cette beauté timide des grands espaces qui dorment dans le silence
Les nuages, la brume, le vent, le soir font de lui une contrée énigmatique
Et les mots qui me viendraient si je me trouvais seule en son sein
Seraient peut-être ceux d’un appel aux anges tutélaires
Mais probablement imprégnée de cette atmosphère,
Des mots qui lui ressemblent, collent à son climat, à cette force qui est en elle
Je m’appliquerais à les apprivoiser, à les choisir au plus juste
Pour ne pas dénaturer ce qu’elle provoque en moi d’admiration
Il en va des paysages comme il en est des hommes, ils ont leur vérité
Leur personnalité que l’imaginaire peut transformer le temps d’une illusion
Ils restent ce qu’ils sont dans leur nature profonde liée au climat
A cette vocation que leur confère leur implantation sur la planète
Peu malléables parce que trop dépendants d’impératifs immuables
En est-il de même des humains ? Faut-il en douter ?
S’écartent les nuages
Se dévoilent les mystères
Émerge la beauté
De cette terre lointaine plongée dans le silence
Ne semble émerger aucune exaltation picturale
Coin perdu bâillonné de nuages et d’intempéries
Livré aux vents glacials, aux fortes tempêtes
Comme un endroit reclus où seul les poètes
Y trouvent refuge, méditation et recueillement
Les couleurs atténuées par un voile de brume
S’assimilent aux teintes de vieilles tentures
Assombries et mal menées par le temps
Comme n’ayant su se prévaloir de pigments inaltérables
Le regard attendri sur cette toile en souffrance
Guette le rayon de soleil, le petit bout de ciel bleu
Qui ravivent et donnent l’éclat qui lui convient
Pour qu’ainsi réapparaissent ombres et contrastes
Lumières et reflets le temps d’une exultation de l’âme.
« Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés …. » Pauvre Rutebeuf léo Ferré
Sur le pont délaissé je scrute l’horizon, j’en appelle aux mots le vent au loin les a-t-il emportés…..
La terre est pauvre mais nous sommes riches d’émotions
le vent a t il dispersé à l’encan ceux qui n’ont pas fait de noeuds de cabestan
mousse rousse
enfin l’ouverture
mon coeur se dérobe
Des mots de passage
Un détour dans la toundra
Le soleil du jour
et youps, t’en fais pas, Monique, les ami’e’s dorment dans leurs hamacs, bercés si tendrement par leurs cœurs tous chauds de jolis partagés, tout est intact…mais tu sais bien Monique, la taille de leurs âmes, à tout le délicieux équipage, et sa si jolie capitaine…
mes bouts de doigts leurs palpites, et c’est bien…
bon le désert cela m inspire moins, mais je vais tenter de la regarder encore l’image…
Le ciel son gracieux
Retire doucement
La couverture du ciel
Et déjà la lumière
La petite croix revit
Une terre
Son ciel
La veille
tourbillon du souvenir
la tornade est passée
sécheresse du cœur
de l’immense désert
Hymne à la vie
je t’aime à la folie
http://www.youtube.com/watch?v=TwbmxoxGkPA
de l’Hymne à la vie
la plume de l’ange
fait revivre l’envie
Ô toi la Vie
Plus d’un oiseau siffle ton image,
À toi la Vie
L’homme a donné corps en ton sillage
File ta laine travers ma peau
Chasse ma haine et mon ennui !
Souffle la honte aux poils des roseaux
Pour qu’elle devienne rosée après la nuit !
De toi la Vie
Plus d’un poisson me frétille le charme,
Pour toi la Vie,
Le chant de la source monte une gamme
Une mousse légère orne les naseaux
D’un cheval en sabots d’argent,
Folle crinière déguise un manteau
Où vient se mirer le soleil levant
File ta laine travers ma peau
Chasse ma haine et mon ennui !
Souffle la honte aux poils des roseaux
Pour qu’elle devienne rosée après la nuit !
À toi la Vie,
Plus d’un goéland vole ton âme,
Pour toi la Vie,
La mer a su aiguiser ses lames
Et de Calcutta-Nairobi,
Les mercenaires usent leurs voiles,
Comme l’oiseau construit son nid,
Une araignée tisse une toile
Ô toi la Vie,
Plus d’un oiseau siffle ton image,
À toi la vie,
L’homme a donné corps en ton sillage
B. PROCESSION
{x2:}
De lumière en lumière,
Je chante un paradis
Qui me brûle les yeux, je vais brouter les cieux
Jusqu’à l’infini !
Quelle vie, quelle vie, quelle vie !
Fleur de Paradis (j’en ferai un bouquet)
Elle invite le coeur à éponger les pleurs
Jusqu’à l’infini !
De lumière en lumière,
Je chante un paradis
Qui me brûle les yeux, je vais brouter les cieux
Jusqu’à l’infini !
Quelle vie, quelle vie, quelle vie !
Fleur de Paradis (je deviens bilboquet)
Elle invite les coeurs à éponger les pleurs
Jusqu’à l’infini !
{x2:}
Je suis fou !
Fou d’une autre vie
Qui me brûle les yeux, je vais brouter les cieux !
Je bois l’infini !
C. HYMNE
Quelle vie, fleur de paradis ! {x2}
Je suis fou !
Fou d’une autre vie
tourbillon du souvenir
d’une tornade passée
d’un cœur desséché
une page est tournée
l’hymne à la vie
fait revivre la vie
fait revivre l’envie
ravive le désir
la soif eau la vie
oh la vie
souffle enjoué
ange de la beauté
je t’aime à la folie
c’est joli, Véronique,
quoi de plus joli, que le goût de *levivre, ****lerevivre l’envie, je t’aime à la folie…
****mots de Véronique,
belle fête aux mamans, puisque ce jour est, autant *levivre ses grâces, comme chaque jour son jour quand on est une maman…
La forêt tout de vert, tout de glaise, tout de mare, tout d’échos,s’endort dans la fra^cheur du soir.Et l’arbre soupire.De tout son tronc.La grenouille s’est tu.La terre se dérobe,tout danse.Le tronc mort affleure sur l’eau et sa gueule est un reptile qui gobe les eaux.La lumière est une voile dans la laie de la vie.Où es-tu parmi le feuillage des ans?
Parmi le mouillage des ports des terres d’éternité.A l’horizon des lots,le ciel dépose son bleu sur la terre des Dieux de l’Olympe brunie.
A l’horizon des flots, la vague chante la mer et la forêt écoute sur le bord des vers,la poésie salée.
Murmure de l’arbre maure sur la dune brûlante,petits pores en spirales d’où respire l’animal.Ici la vie s’écoute et la-bas tout se dit.La forêt a écrit à chacun de mes pas des poésies de vert et des chagrins de mare endormies sous l’ombrage des arbres qui murmurent en friselis un air de leur immensité.
La forêt tout de vert, tout de glaise, tout de mare, tout d’échos,s’endort dans la fra^cheur du soir.Et l’arbre soupire.De tout son tronc.La grenouille s’est tu.La terre se dérobe,tout danse.Le tronc mort affleure sur l’eau et sa gueule est un reptile qui gobe les eaux.La lumière est une voile dans la laie de la vie.Où es-tu parmi le feuillage des ans?Parmi le mouillage des ports des terres d’éternité.A l’horizon des flots,le ciel dépose son bleu sur la terre des Dieux de l’Olympe brunie.Whisper of the tree.Improvisation du dimanche soir.
A l’horizon des flots, la vague chante la mer et la forêt écoute sur le bord des vers,la poésie salée.Murmure de l’arbre maure sur la dune brûlante,petits pores en spirales d’où respire ‘animal.Ici la vie s’écoute et la-bas tout se dit.La forêt a écrit à chacun de mes pas des poésies de vert et des chagrins de mare endormies sous l’ombrage des arbres qui murmurent en friselis un air de leur immensité.
Sous le poids vaporeux des arceaux de l’éther,il n’est de terre rousse qui ne boive ton poème,ô toi que mon corps aime,ô toi que mon être vit.La nature se lamente,de ses eaux intrépides,elle cavale ses rapides et s’endort sur la terre des villages silencieux.
Et je reviens vers toi tel l’enfant qui grandit et qui de ne plus l’être semble avoir tout à dire.
Un jour la belle forêt déploie ses vertes ramées et le bruit de l’enfance seigneur autoclamé vient déchirer le temps et reprendre ses droits.Soudain ce qui anime n’aura duré qu’un temps et de jeunesse rebelle à la course haletant, le chemin retrouvé se fera en marchant et la pensée perdure, quoique ivre de vie,quoique sage en m^me temps et l’on se comprend.Toi l’arbre de la forêt, moi la mer disparue.
C’est un texte qui accompagne une improvisation musicale de cette nuit.
http://youtu.be/EUXTycNMA1Y
Bonne journée à tous.
Sombres menaces
Vol Noir Corbeaux Plaine
Vienne la Pluie!
Les nuages passent
Le temps sculpte les mots
A même le roc façonne les images
Réveille les volcans
Provoque les orages
Dans une percée de nuage
Modèle les émotions
Quand sous la gouge de l’éclair
Naît la commissure d’un sourire
Sous le poinçon de l’amour
La phrase devient fluide
Les mots évocateurs
L’âme peu à peu se découvre
Le temps accomplit son œuvre.
C’est joli, Monique…
merci Annick toujours sur le pont attentive et chaleureuse.
Ainsi vont les rêves
Sur les traces des nuages
Vers ce nulle part…..
C’est très joli Monique
merci Thierry…. mais malgré tout … poursuivons nos rêves….
Les rêves s’animent
Sous un faisceau de lumière
Kaléidoscope
Mouvements, effervescence
De quelle couleur est le vent ?
De l’inaccessible
A toutes images absentes
Les mots restent alors
Un support pour les rêves
Une présence discrète