île en mer
comme une tornade blanche
chaos calme
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island in the sea
as a white tornado
calm chaos
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
île en mer
comme une tornade blanche
chaos calme
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island in the sea
as a white tornado
calm chaos
entre ciel et mer
l’apparence de la terre
émergence de l’âme
c’est joli, regard…
rencontre
ma si belle rencontre
tu ne m’as pas quittée
depuis que je t’ai rencontrée
ma rencontre jolie
avec la vie
je te serre et t’embrasse
me colle tout contre toi
c’est bon que tu sois là
Viens
Rapproche toi ma vie
Murmure moi tes mots
Ceux que l’on dit tout bas
Ou ceux qu’on ne dit pas
Tant ils sont évidents
D’un essentiel de vie
Quand l’amour se rencontre
c’est quoi aimer
rencontre
c’est le désir
son vrai
de rencontrer
fort près
Île sur un fil
Nuage tombé des nues
Choc à l’horizon
On voit une île
Et un nuage qui vient
Pour la rencontrer
Rend contre tout ce qui vient
rend compte de tout ce bien
rang compte pour les liens
l’ordre nait il du chaos et qu’est ce qui est naturel
de cette fine languette de terre en liséré pointilliste
de cette lisière dont on ne ferait pas litière
il y a de la grandeur malgré la distance
il y a de la blancheur malgrè l’azur
et l’altière beauté qui se laisse à peine deviner
et puis ces voisins molletonnés qui ne détonnent pas
il ne s’agit point d’un coussin coincé
le vent va vite disperser au large les intrus
qui viennent incontinents faire de l’ombre
Accostage pas prévu
éminence discernable
imminence peu probable
–
L’île se fait respiration
Là elle est
L’instant d’un lieu
–
Et ces quelques lignes d’un poème de Nelly Sachs :
» Mer
aux langues d’écume pleins de présage
roule
sur le linceul
jusqu’à ce que le soleil de nouveau sème
la douleur lancinante de la seconde »
–
Bon week end à tous
–
bon week Bénédicte, merci pour ces lignes partagées,
c’est très fort de profond.
bon week à chacun.
La promesse d’une ile pour avitailler
et sur les grèves vierges éviter de tailler
sans fard ni kermesse
Belle mer en ile
ne bouge pas un cil
rien n’est viril
Pas de vents contraires
si plate et comme posée
et juste l’envie d’aborder
réaliser un serments
au premier coup d’oeil
un véritable serrement
contre vent et marée
aller embosser sans drosser
et juste de la vue profiter
imprenable est le site
enjoués sont les rites
au vent ou sous le vent
tout est conditionné
par l’air marin
une île en mer
sous l’écume du ciel
au dessus ,tout autour
le bleu du large
de l’eau des nuages
une île en mer
port incertain
bonheur lointain
sous le vent calme
La tête encore dans les nuages, les yeux pleins d’images, c’est l’âme sereine que l’on regagne le bercail…. de ces vacances gardons en mémoire nos découvertes et nos merveilleuses rencontres.
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– Bonjour dit le nuage en survolant la terre, que fais-tu là « petite-île » au milieu de cette vaste mer ?
– Je t’attendais les pieds dans l’eau en regardant le ciel dit la terre, je ne voyais que toi dans la voûte céleste et en te voyant passer, déjà mon cœur avait peur de te perdre.
Emu, « petite boule de coton » ne pouvant retenir ses larmes de joie déversa sur « petite île » une ondée de bonheur, une rencontre qui devait laisser un ciel sans nuages et une île rayonnante et couverte de fleurs.
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Elle est courte et naïve cette histoire elle relate que très souvent c’est dans les lieux les plus imprévisibles et isolés du monde que se font les belles rencontres, amoureux des grands espaces, avides de beauté, les cœurs purs se retrouvent et aux confins de l’improbable naissent des amitiés.
« Dans l’œil qui regarde
mille ans
de brise fraîche ! »
Masaoka Shiki
merci à vous, Thierry, amichel, Monique, Emmanuel,
ma plume était ligotée dans son encre,
quelles luttes de vie,
et si on ne renaît pas de ses cendres,
on peut se renaître, après des lourds moments longs…
où le souffle d’air, la rêverie, le joli, manquent,
et que le monstre cruel vous assaille si fort…
Une île
Notre île
Et déjà
La plume
Se trempe
Dans une perle
Qui glisse la joue
Son canyon soi
Qui évacue
Les bien trop lourds
Ma tornade blanche
Pas chaos calme
Tu me fais vivre
Sur cette belle île
Au plus près de moi
Quand la vie coule
Pleine de vie
Dedans les veines
Le cœur en fête
Quand on est bien
Dans l’immensité du ciel
Par la force des vents
Bel hasard d’une rencontre
Merci pour vos regards légers dans ce bel été azur ! Un grand coucou à amichel, l’apôtre de ces lieux qui écrit toujours aussi bien; j’espère que tu vas bien !!!
je ne l’ai pas écrit, car ma timide là,
mais comme je suis heureuse de vous lire, amichel,
et cela n’a pas de secrets,
car j’aime votre plume…
qui gratouille Là et…
Là…
« Le bleu ne fait pas de bruit. »
C’est une couleur timide, sans arrière-pensée, présage ni projet, qui ne se jette pas brusquement sur le regard comme le jaune ou le rouge, mais qui l’attire à soi, l’apprivoise peu à peu, le laisse venir sans le presser, de sorte qu’en elle il s’enfonce et se noie sans se rendre compte de rien.
Le bleu est une couleur propice à la disparition.
Une couleur où mourir, une couleur qui délivre, la couleur même de l’âme après qu’elle s’est déshabillée du corps, après qu’a giclé tout le sang et que se sont vidés les viscères, les poches de toutes sortes, déménageant une fois pour toutes le mobilier de nos pensées.
Indéfiniment, le bleu s’évade.
Ce n’est pas, à vrai dire, une couleur. Plutôt une tonalité, un climat, une résonance spéciale de l’air. Un empilement de clarté, une teinte qui naît du vide ajouté au vide, aussi changeante et transparente dans la tête de l’homme que dans les cieux.
L’air que nous respirons, l’apparence de vide sur laquelle remuent nos figures, l’espace que nous traversons n’est rien d’autre que ce bleu terrestre, invisible tant il est proche et fait corps avec nous, habillant nos gestes et nos voix. Présent jusque dans la chambre, tous volets tirés et toutes lampes éteintes, insensible vêtement de notre vie.
Jean-Michel Maulpoix, Une histoire de bleu
Ossiane , pouvez -vous supprimer l’un des deux posts , qui fait doublon ? J’ai cru avoir mal posté le premier . Merci à vous et très bonne journée à tous.
se fondre dans l’image
se rejoindre en son axe
mettre le cap sur le rivage
se vivre corps et âme
toute vie est rencontre