maison du bord de l’eau
pour partir en voyage
de rive en rêve
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waterside house
to go on a trip
from shore to dream
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
maison du bord de l’eau
pour partir en voyage
de rive en rêve
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to go on a trip
from shore to dream
To go on a trip …
un rêve,
partir en voyage
sur un nuage
« De rive en rêve » Joli !
Bien sur c’est du rêve
Aspirée par le grand large
Je caresse le ciel
Décor de rêve
Paysage en beauté
Bateau en Lévitation
Il y a eu le marchand de sable
perspective pas si lointaine
Au bord de la mer le long de la côte
Une coupelle s’est emplie de songes
Taillée dans le vent, à même la roche
Au milieu des herbes et des espaces verts
Une immense friandise aux gouts de l’océan
Au bord de laquelle nous posons nos lèvres
Il s’en dégage un parfum de liberté
Petite baie pleine des pensées retenues
De tous les rêves restés en état de rêves
Qui parlent de voyage, d’aventures et d’évasion
Juste le temps d’un instant où le silence s’installe
Une gorgée de bien-être dans l’onctuosité des nuages
Sur lesquels on embarque pour une croisière
Dans le monde féérique de rêve poétique.
Dans le monde féérique dU rêve poétique
Lieu entre ciel et mer
Voyage Voyage
Un nuage fera l’affaire
Sans but
Je vogue en voyage
Des bâteaus amarrés
De la chaleur en gîte
Des partages gustatifs
Qui parlent de voyage
L’évasion belle en bouche
Palais des mille sens
La maison son visage
Tourné vers le lointain
je bée d’aise en cette baie
ce n’est pas l’Eubée
ni même une parenthèse
ici on ne biaise pas
on regarde bien droit
il y a comme un détroit
on se laisse aller au gré …des songes
petite maison et gros monstre au fond qui traverse l’image
luette de terre
alouette des mers
ça babille en baie
le frippé d’un nuage sur les festons du relief
un bateau passe
le printemps peut-être …
Le plaisir incroyable de ces douces rêveries nous entraîne
Dans les vapeurs moussantes et enivrantes de l’imaginaire
Voyage au cœur des nuages dans ce ciel toujours bleu
Le paquebot des illusions en apesanteur au-dessus de l’horizon
Glisse dans le silence au travers des mirages du paradis de l’esprit
Les yeux tournés le temps du rêve vers ce paysage enchanteur
Où l’âme savoure telle une caresse toute la douceur d’un tel bonheur.
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Oui sans doute je délire quelque peu, mais je n’y suis pour rien, ce sont les mots qui dans l’atmosphère de tant de beauté me conduisent dans cette marginalité, le temps de l’écriture, vers un romantisme qui pourrait sembler d’un autre âge mais qui me sied parfaitement à cette heure tardive de la nuit où le sommeil me taquine un tantinet.
coucou Monique,
je te suis un peu moins,
le réel m’entraîne à *levivre dans le réel,
c’est le réel qui si il est son, rêves, remplit, Tellement…
et chacun peut oser tenter de *levivre son rêve de vrai,
il est peut être plus bel encore de plus de près! sourire!
doux jour!
Flotte vers
l’inconséquence
où
souffle le sens ?
Mais bien sur Annick tu as raison, heureusement que le bonheur se rencontre dans le réel de la vie et qu’il trouve sa place dans les plus petites choses, en écrivant ce texte hier au soir le rêve, cet imaginaire n’était rien d’autre que la transposition imagée d’un bonheur celui -là bien réel déjà ressenti, car en fait l’imaginaire a ses bases dans la vécu et c’est ce qui permet de mieux rêver encore.
Le voyage vers cet au- delà inexistant est le voyage de l’esprit, qu’un mot, qu’une image entraîne. Ainsi l’après -midi même, je n’étais pas en Ecosse au bord de la mer mais au bord du Rhône et l’image d’Ossiane c’était ce grand fleuve où passait une péniche, le ciel et ses nuages et au loin dans la brume, les collines de Saint Roman ; sur la rive là où je me trouvais admirant ce paysage dans les couleurs admirables des soirs de jours d’hiver j’avais pris le départ pour un voyage qui n’était rien d’autre qu’une rêverie capable de m’emmener très loin les pieds bien sur terre mais la tête dans les nuages dans un bonheur bien réel, bien ressenti, un vrai bonheur.
Les rêves impossibles trop impossibles
Restent des rêves inavoués, inavouables
Un bateau sur le dos des vagues
Qui ne fait qu’apparaître et disparaître
Fantôme à l’horizon des espérances
Navire qui jamais n’accoste
Rêve maintenu contre vents et marées
Au plus profond du creux des vagues à l’âme
Quand dans le roulis la coque frappe fort
S’échoue sur l’eau dans un bruit d’éboulis de pierres
Le rêve résiste encore plus fort encore plus tenace
Un rêve qui veille au mouillage de l’ancre
Et maintient le navire à portée du regard
Comme un oiseau que l’on suit sur le dos d’un nuage.
merci Monique, pour tes mots,
désolée, hier, mes ailes étaient déscotchées,
c’est plutôt rare,
mais le réel triste m’avait rattrapée,
alors je *rêvais, à tiens quand même,
à du réel son bel rêve…
BELLE SOIREE.