Lointain / Distant

Lointain / Distant

brume des songes

la courbe des élans

ressac des espoirs

 

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mist of dreams

curve of impulse

waves of hopes

 

21 réflexions sur « Lointain / Distant »

  1. Dans la lumière douce sous le voile des embruns
    La mer trouve refuge au creux de ses falaises
    Bras ouverts au ressac, roches géantes de la côte
    Contre lesquelles déferlent mille galets qui roulent
    Sous la crête écumeuse des eaux bouillonnantes.
    Une muraille sans fin s’étire dans le lointain
    Frontière fragile contre les assauts de l’océan,
    Haut mur de pierre où se brisent les vagues
    D’une beauté qui se voudrait éternelle.
    Un paysage grandiose se déploie à l’infini
    De part et d’autre du regard, il vous entraîne
    Dans le délire jusqu’à l’autre bout du monde
    Vous enveloppe dans un nuage de rêves bleu d’azur
    et vous tient loin du monde à distance de toute médiocrité.

  2. ces anses ne se sont pas faites dans l’aisance
    pas besoin de chercher on n’y verra nul port de plaisance
    les amarres ont été lâchées et la mer s’est déchaînée
    mais les falaises en brun offrent leur face sombre
    pas prêtes de s’effondrer encore au moral pas sapé
    dans le lit de galets se lit l’histoire de la côte démontée
    pierre par pierre, rocher par rocher c’est à l’usage
    que l’usure se produit et elles en sont les témoins

  3. En apparence tout est solide
    et ce rempart se dresse impérieux
    mais dans la constance s’ancre
    la force redoublée des creux
    qui viennent s’abattre en paquets
    en plein sur les bords du baquet

  4. Vouloir se lover
    Dans la brume du matin
    Se laisser bercer

    Être vague de la mer
    Qui du lointain s’abandonne

  5. brume songe courbe élan ressac espoir
    factoriel 6
    le tournoi des 6 nations
    15 matches
    à consommer avec modération
    avec quelque verbe en sus
    juste un verbe par construction
    de l’humour à petit braquet
    au Paris Nice d’un savoureux croissant
    qui partirait vers l’au-delà
    d’un fabuleux petit déj
    à consommer avec modération
    histoire de se retrouver autour d’une table
    entre amis

  6. Devant toute beauté presque surnaturelle
    Cette envie qui nous vient d’un voyage en pays lointain
    C’est vouloir se laisser porter un instant par ses rêves
    Chercher et trouver ce dont le cœur a besoin
    Ne pas rester rouler comme un galet au pied de la falaise
    Ni dans la brume ou le roulis des vagues
    C’est se sentir albatros au-dessus des mers et des océans
    Puissant infatigable le temps de la béatitude
    Vouloir savourer dans la démesure tout naturellement
    Au bonheur simple, à la douceur des choses
    En ce pays inconnu de la plupart des mortels
    Où toute extravagance est bannie
    Où seuls demeurent la beauté, l’amour et la sagesse
    Un pays de rêve qui pourrait bien être en voie de disparition
    Mais qui nous semble souvent si lointain, si inaccessible….

  7. Juste , pour manifester ma surprise.
    Vous avez abandonné le format carré, qui me semblait être votre signature esthétique, et qui vous allait si bien.
    Ma foi, vous réussissez aussi bien en format rectangulaire…mais vertical !!!
    J’aime bien le caractère épuré de vos photos.
    L’ambiance, que l’ambiance, mais toute l’ambiance.
    L’esprit du paysage, qui rejoint l’esprit zen du haiku.

  8. Île recule Île s’effondre Elle le ronge le harcèle
    Île se fait bloc Île se fait sable Elle en use Elle transporte
    Île résiste Elle persévère
    Île l’arrête Île fait face Elle s’adoucit Elle se retire
    Île est figé Île est dressé Elle est mouvante Elle s’éparpille
    Île est son bras Elle est sa hanche
    Jeux côte à côte rien que pour suivre

    De Ci-devant fuite lointaine
    Du premier plan Dur comme un roc
    Ceint de lichens mauves rosages
    Île des cieux Elle dit vagues
    De bleu se grise en son giron
    En tiretaine où passe-t-elle

    Femme océane
    De gauche à droite souffle le vent
    Volent dentelles

    Homme cyan
    A ton image
    Île s’enmuraille

    Île antan
    L’Appel du large ou l’Incessant

    Fier inconscient De haut en bas Aux quatre coins se précipice

    Derrière la boite
    C’était hier
    Elle l’absence

  9. Parce que là bas on voit la mer…. laissons aller les commentaires… donner au silence la force des mots indicibles
    ____

    Reste une émotion
    Une évocation lointaine
    Respect d’un non dit
    _____

    Comme les calligrammes chinois, les mots ont en eux le sens que l’âme leur a donné.

  10. Une côte découpée par le large geste de la faux
    en avançant vers davantage de brume
    à mesure des galets éparpillés sur la grève
    un chemin pour de bon
    vers les îlots semés au loin
    vers les limites de la terre.

    Un bleu gris
    ciel et mer mêlés
    vers l’au-delà des herbes à moutons
    tel un appel
    vers la froidure de tant et tant d’avenirs à tisser.

    Je reste là
    en bordure de falaise
    mêlant ma voix aux hurlevents des âmes mortes
    à compter par le menu
    les us et coutumes du temps passé
    tout en sachant que rien ne remplacera
    le silence de ma cellule.

  11. Le lointain est partout devant, derrière comme inaccessible
    Il contient tous les rêves, les souvenirs, les fantasmes incontrôlables
    Chaque regard vers ce lointain essaie d’amoindrir les distances
    Aplanir les frontières entre l’avant, le présent et l’après
    Comme un besoin nécessaire d’aller toujours plus loin
    Ce retour vers la terre natale, ce lointain pays où l’on grandit
    Où l’on apprend, où l’on avance souvent dans l’inconscience
    Ce lointain pays des premières découvertes de la vie
    Où l’on connait joies et peines auprès ce celui que l’on dit grand
    Et qui disparaît un certain printemps sans qu’on s’y attende
    Dans la fulgurance et la rapidité d’un éclair foudroyant
    Si loin dans le temps mais qui garde pour toujours l’écho de ce tonnerre
    Dont la flamme immortelle, toujours vacillante demeure
    Comme une présence surnaturelle d’un amour immuable
    Un lointain qui se transpose de cet hier vers ce demain
    Et transite par ce présent dans le maintien d’une flamme intérieure
    Pour un lointain qui s’offre à nos espérances comme une terre accessible.

  12. le proximal et le distal comme disait Wittgenstein !
    le présentiel et le virtuel dit on maintenant
    loin tain n’est pas transparence absolue
    qui laisse passer quelques traces diffuses
    où s’amalgament quelques images confuses
    c’est le propre des aventuriers dans l’âme
    de reculer les limites de la connaissance
    dans la quête des choses et de leur essence
    la perspective en est irréductible
    et les lignes fuyantes en témoignent
    l’inapprochable, l’inabordable
    comme les étoiles qui sous le dais
    figurent des scintillements de farfadets
    si le bonheur est dans le prés
    au moins le lointain a t il l’avantage
    de nous faire rêver
    et puis nous n’en sommes pas otage
    ce n’est pas qu’un question de pilotage
    et avec ces frontières ce serait le pilonnage
    pourtant on ne mettra pas les espoirs en morceaux
    il ne suffit pas d’y croire
    et d’oeuvrer face au miroir


  13. … oui … tant …

    d’images, de voyages, d’escales
    avec pour bagage l’imaginaire de passants

    … oui … temps …

    bÔ … d’Ossiane.

    Huit ans !!!

    Bon anniversaire, mon Capitaine.

  14. Heureusement que tu es là Bourrache j’aurais manqué ce rendez-vous , je me joins à toi pour souhaiter à Ossiane un bon anniversaire pour l’existence de ce lieu fabuleux où nous nous retrouvons avec tant de bonheur à travers beauté et poésie.

  15. MERCI Monique pour tes mots,
    si réservée de peur d’encombrer,
    parfois mes mots restents coincés,

    OUI, et Jacquot veut un gâtô,
    *Heureusement que tu es là, Bourrache, j’aurais manqué ce rendez vous, et cela m’aurait rendu triste de le louper!

    J AIME PAR DESSUS TOUS BEAUTé ET POESIE, de si bels sens de vie!

    je t’embrasse Ossiane.

  16. Merci de tous vos mots si beaux et inspirés!! C’est un point de vue de l’île de Skye!
    – Pour répondre à Tipaza à qui je souhaite la bienvenue, je n’ai rien abandonné du tout:) Simplement, je mène différentes choses de front; je ne veux rien m’interdire … en matière de format, le carré convient mieux à certaines choses … ici on est dans le grandiose, l’espace, la hauteur vertigineuse,, le format vertical est plus adapté … merci pour vos mots concernant cet « esprit » du paysage que j’essaie de faire passer:) Amicalement!
    – Bienvenue à Bernard et sa belle île poème 🙂
    – l’anniversaire, tiens oui, ça me rappelle quelque chose 🙂 Merci Thierry !
    – Un coucou spécial à Bourache pour son retour et ce chiffre 8 qu’elle n’a pas oublié, c’est fou !
    – Mes meilleures pensées Monique et Annick, vous qui êtes si vaillantes et généreuses, merci des vôtres !
    – Toujours nomade et sur tous les fronts, je ne vous oublie pas mais j’ai bien du mal à tout faire … merci pour vos pensées, vos bises, je vous embrasse tous bien fort … douce vie, à bientôt !

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