brume des songes
la courbe des élans
ressac des espoirs
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mist of dreams
curve of impulse
waves of hopes
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
brume des songes
la courbe des élans
ressac des espoirs
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mist of dreams
curve of impulse
waves of hopes
Si loin si près
le ressac sans cesse
sape la falaise
Dans la lumière douce sous le voile des embruns
La mer trouve refuge au creux de ses falaises
Bras ouverts au ressac, roches géantes de la côte
Contre lesquelles déferlent mille galets qui roulent
Sous la crête écumeuse des eaux bouillonnantes.
Une muraille sans fin s’étire dans le lointain
Frontière fragile contre les assauts de l’océan,
Haut mur de pierre où se brisent les vagues
D’une beauté qui se voudrait éternelle.
Un paysage grandiose se déploie à l’infini
De part et d’autre du regard, il vous entraîne
Dans le délire jusqu’à l’autre bout du monde
Vous enveloppe dans un nuage de rêves bleu d’azur
et vous tient loin du monde à distance de toute médiocrité.
ces anses ne se sont pas faites dans l’aisance
pas besoin de chercher on n’y verra nul port de plaisance
les amarres ont été lâchées et la mer s’est déchaînée
mais les falaises en brun offrent leur face sombre
pas prêtes de s’effondrer encore au moral pas sapé
dans le lit de galets se lit l’histoire de la côte démontée
pierre par pierre, rocher par rocher c’est à l’usage
que l’usure se produit et elles en sont les témoins
En apparence tout est solide
et ce rempart se dresse impérieux
mais dans la constance s’ancre
la force redoublée des creux
qui viennent s’abattre en paquets
en plein sur les bords du baquet
Vouloir se lover
Dans la brume du matin
Se laisser bercer
Être vague de la mer
Qui du lointain s’abandonne
brume songe courbe élan ressac espoir
factoriel 6
le tournoi des 6 nations
15 matches
à consommer avec modération
avec quelque verbe en sus
juste un verbe par construction
de l’humour à petit braquet
au Paris Nice d’un savoureux croissant
qui partirait vers l’au-delà
d’un fabuleux petit déj
à consommer avec modération
histoire de se retrouver autour d’une table
entre amis
de l’éloignement
vers la corne naissent les brumes
caresses des soupirs
Devant toute beauté presque surnaturelle
Cette envie qui nous vient d’un voyage en pays lointain
C’est vouloir se laisser porter un instant par ses rêves
Chercher et trouver ce dont le cœur a besoin
Ne pas rester rouler comme un galet au pied de la falaise
Ni dans la brume ou le roulis des vagues
C’est se sentir albatros au-dessus des mers et des océans
Puissant infatigable le temps de la béatitude
Vouloir savourer dans la démesure tout naturellement
Au bonheur simple, à la douceur des choses
En ce pays inconnu de la plupart des mortels
Où toute extravagance est bannie
Où seuls demeurent la beauté, l’amour et la sagesse
Un pays de rêve qui pourrait bien être en voie de disparition
Mais qui nous semble souvent si lointain, si inaccessible….
Juste , pour manifester ma surprise.
Vous avez abandonné le format carré, qui me semblait être votre signature esthétique, et qui vous allait si bien.
Ma foi, vous réussissez aussi bien en format rectangulaire…mais vertical !!!
J’aime bien le caractère épuré de vos photos.
L’ambiance, que l’ambiance, mais toute l’ambiance.
L’esprit du paysage, qui rejoint l’esprit zen du haiku.
Madame, j’adore vos photos et vos haïkus! ):
Île recule Île s’effondre Elle le ronge le harcèle
Île se fait bloc Île se fait sable Elle en use Elle transporte
Île résiste Elle persévère
Île l’arrête Île fait face Elle s’adoucit Elle se retire
Île est figé Île est dressé Elle est mouvante Elle s’éparpille
Île est son bras Elle est sa hanche
Jeux côte à côte rien que pour suivre
De Ci-devant fuite lointaine
Du premier plan Dur comme un roc
Ceint de lichens mauves rosages
Île des cieux Elle dit vagues
De bleu se grise en son giron
En tiretaine où passe-t-elle
Femme océane
De gauche à droite souffle le vent
Volent dentelles
Homme cyan
A ton image
Île s’enmuraille
Île antan
L’Appel du large ou l’Incessant
Fier inconscient De haut en bas Aux quatre coins se précipice
Derrière la boite
C’était hier
Elle l’absence
Parce que là bas on voit la mer…. laissons aller les commentaires… donner au silence la force des mots indicibles
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Reste une émotion
Une évocation lointaine
Respect d’un non dit
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Comme les calligrammes chinois, les mots ont en eux le sens que l’âme leur a donné.
Une côte découpée par le large geste de la faux
en avançant vers davantage de brume
à mesure des galets éparpillés sur la grève
un chemin pour de bon
vers les îlots semés au loin
vers les limites de la terre.
Un bleu gris
ciel et mer mêlés
vers l’au-delà des herbes à moutons
tel un appel
vers la froidure de tant et tant d’avenirs à tisser.
Je reste là
en bordure de falaise
mêlant ma voix aux hurlevents des âmes mortes
à compter par le menu
les us et coutumes du temps passé
tout en sachant que rien ne remplacera
le silence de ma cellule.
Le lointain est partout devant, derrière comme inaccessible
Il contient tous les rêves, les souvenirs, les fantasmes incontrôlables
Chaque regard vers ce lointain essaie d’amoindrir les distances
Aplanir les frontières entre l’avant, le présent et l’après
Comme un besoin nécessaire d’aller toujours plus loin
Ce retour vers la terre natale, ce lointain pays où l’on grandit
Où l’on apprend, où l’on avance souvent dans l’inconscience
Ce lointain pays des premières découvertes de la vie
Où l’on connait joies et peines auprès ce celui que l’on dit grand
Et qui disparaît un certain printemps sans qu’on s’y attende
Dans la fulgurance et la rapidité d’un éclair foudroyant
Si loin dans le temps mais qui garde pour toujours l’écho de ce tonnerre
Dont la flamme immortelle, toujours vacillante demeure
Comme une présence surnaturelle d’un amour immuable
Un lointain qui se transpose de cet hier vers ce demain
Et transite par ce présent dans le maintien d’une flamme intérieure
Pour un lointain qui s’offre à nos espérances comme une terre accessible.
le proximal et le distal comme disait Wittgenstein !
le présentiel et le virtuel dit on maintenant
loin tain n’est pas transparence absolue
qui laisse passer quelques traces diffuses
où s’amalgament quelques images confuses
c’est le propre des aventuriers dans l’âme
de reculer les limites de la connaissance
dans la quête des choses et de leur essence
la perspective en est irréductible
et les lignes fuyantes en témoignent
l’inapprochable, l’inabordable
comme les étoiles qui sous le dais
figurent des scintillements de farfadets
si le bonheur est dans le prés
au moins le lointain a t il l’avantage
de nous faire rêver
et puis nous n’en sommes pas otage
ce n’est pas qu’un question de pilotage
et avec ces frontières ce serait le pilonnage
pourtant on ne mettra pas les espoirs en morceaux
il ne suffit pas d’y croire
et d’oeuvrer face au miroir
ratées
–
… oui … tant …
d’images, de voyages, d’escales
avec pour bagage l’imaginaire de passants
… oui … temps …
bÔ … d’Ossiane.
–
Huit ans !!!
Bon anniversaire, mon Capitaine.
–
Heureusement que tu es là Bourrache j’aurais manqué ce rendez-vous , je me joins à toi pour souhaiter à Ossiane un bon anniversaire pour l’existence de ce lieu fabuleux où nous nous retrouvons avec tant de bonheur à travers beauté et poésie.
MERCI Monique pour tes mots,
si réservée de peur d’encombrer,
parfois mes mots restents coincés,
OUI, et Jacquot veut un gâtô,
*Heureusement que tu es là, Bourrache, j’aurais manqué ce rendez vous, et cela m’aurait rendu triste de le louper!
J AIME PAR DESSUS TOUS BEAUTé ET POESIE, de si bels sens de vie!
je t’embrasse Ossiane.
Merci de tous vos mots si beaux et inspirés!! C’est un point de vue de l’île de Skye!
– Pour répondre à Tipaza à qui je souhaite la bienvenue, je n’ai rien abandonné du tout:) Simplement, je mène différentes choses de front; je ne veux rien m’interdire … en matière de format, le carré convient mieux à certaines choses … ici on est dans le grandiose, l’espace, la hauteur vertigineuse,, le format vertical est plus adapté … merci pour vos mots concernant cet « esprit » du paysage que j’essaie de faire passer:) Amicalement!
– Bienvenue à Bernard et sa belle île poème 🙂
– l’anniversaire, tiens oui, ça me rappelle quelque chose 🙂 Merci Thierry !
– Un coucou spécial à Bourache pour son retour et ce chiffre 8 qu’elle n’a pas oublié, c’est fou !
– Mes meilleures pensées Monique et Annick, vous qui êtes si vaillantes et généreuses, merci des vôtres !
– Toujours nomade et sur tous les fronts, je ne vous oublie pas mais j’ai bien du mal à tout faire … merci pour vos pensées, vos bises, je vous embrasse tous bien fort … douce vie, à bientôt !