Face à face / Face to face

Face À Face / Face To Face

muraille noire

que les perles d’écume

t’inondent de blancheur

 

• • • •

 

black wall

may drops of foam

flood you with whiteness

 

16 réflexions sur « Face à face / Face to face »

  1. Le guerrier est là qui veille
    il a mis son camail noirci
    et au loin voilà que voici
    ce qui va le tirer de son sommeil
    une vague meurtrière
    qui s’élève seule
    un soliton donnera le ton
    rien pour sa défense
    une totale défonce
    à coup de boutoir
    qui la enfonce
    et luis fait rendre gorge
    sape sa confiance
    et entraine sa chute
    pourtant il veille
    le regard au loin
    aussi loin que le porte
    ses rêves d’infini

  2. L’océan, la falaise deux éléments imposants , effrayants, rassurants tout autant, la violence des eaux contre un bouclier rocheux et la dentelle des vaguelettes comme un clin d’œil dérisoire sur les galets frisant l’impertinence pour ne retenir que la beauté.
    _____

    Dans un face à face
    La puissance de part et d’autre
    D’égal à égal

    En sagesse et dignité
    Force dans la grandeur d’être
    ______

    Comment ne pas être absolument éblouie devant la somptuosité de cette image aux couleurs extraordinaires, quel talent tu as Ossiane c’est absolument remarquable à tous points de vue .

  3. Dans les moires de la brume
    là où se construit l’histoire
    là où vient buter l’écume
    qui écaille la macle de nacre
    c’est au pied de l’à pic
    que le temps s’y consacre
    et que redoublent les entailles
    tandis que les éboulis maillent
    le peu de pied qu’il leur reste
    et se déchaussent les falaises
    ces cliffs , ces dur ardu
    quand la mer monte
    je n’ai pas honte
    j’ai juste peur
    de l’avancée inexorable
    et du recul de la côte
    selon les faiblesses
    quand les poudingues
    ne suffisent pas
    aux doux dingues
    quand les éclats de silex
    nous rappellent en rognons
    l’étincelle
    quand les calcaires s’effritent
    que les embruns gonflent
    non les voiles mais les diaclases
    distendent et tordent
    les lignes c’est un signe

  4. Les pieds ancrés au sol
    Tête perdue dans la brume
    Colosses de pierre
    Face à face séculaire.
    Savent- ils encore
    ce qui les oppose?

    Superbe photo…

  5. Les eaux vont et viennent
    Mouvements incessants
    Grondements et clapotis,
    Les tons s’enchaînent
    Dans toutes les sonorités
    Quand déferlent les vagues
    Qui cognent et heurtent de plein fouet
    Ce gigantesque mur, orgue de pierre ;
    Il perçoit toutes les notes
    Des partitions du répertoire de la mer.
    Au pied des falaises se joue
    Le ballet du flux et du reflux de l’eau
    Sur l’immense rempart
    Où chaque galet tintinnabule
    Et participe à la grande symphonie
    La même qui inspira tant de compositeurs.
    Du roulement lugubre des fonds marins
    Surgissent arpèges, résonnent timbres et notes.
    Un morceau grandiose semble naître à la vue des falaises
    Le vent, la mer, l’eau, les vagues les sons s’harmonisent
    L’immense beauté prend corps en une superbe composition musicale.
    Jusqu’à ce que le grand silence de la nature
    Après tous ces mouvements de grande intensité
    Reprenne sa place dans le decrescendo des flots.

  6. A première vue
    Le roc d’un dur si rude
    Et puis on voit sa faille
    Ses torrents de ses perles
    Qui rejoignent la mer
    Ses doux coulis roulis

  7. cette cascade au premier plan
    la lueur en fond d’horizon
    appel
    écoute et réponse
    échos de l’eau à l’eau
    échos de l’au-delà
    écorchée, cette falaise
    proie de l’assaut des flots
    en remodelage
    avec plein de petits messages
    ces galets
    fruits et ossements
    germe et reconduction
    de l’avenir à reconstruire
    métanoïa

  8. Face à face pas tendu mais escarpé
    il ne convient pas d’avoir des escarpins
    face effacée quand on se tracasse
    face effarée quand on cherche la rascasse
    fasciné quand on tourne un film
    il y a la face innée et la face cachée
    ce qui affleure juste en surface
    et il y a aussi toutes ces crevasses
    deux obstacles se toisent
    deux limites s’observent
    deux domaines s’interpénètrent
    avec fécondité
    l’un sert de nid aux rapaces
    que jamais on n’omit
    même à millenium
    pas une histoire de faucon
    plutôt un balbuzard
    eagle pitcher qui pitch
    sans Sapritch
    et puis on pense à
    Gena Rowland
    et à Cassavetes
    la face éclairée
    mais mousseuse

  9. Voir la mer qui se déchire
    Au pied de la roche qui s’effrite,
    Assister au duel incessant
    Dans ce face à face cruel,
    Combat perpétuel sans fin,
    Corps à corps brutal
    Qu’un silence par intermittence
    Semble vouloir interrompre
    Par des entractes de marées ;
    Un drame qui se joue
    Sur les côtes fragiles
    Et l’impuissance des mots
    A pouvoir arrêter cette tragédie
    Qui ne cessera qu’à la fin des temps,
    Le tout masqué dans une aura de brume,
    Prenant l’apparence d’une beauté sans faille.

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