Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Eclairages
clair de lune
un éclair dans la nuit
éclaire-moi
34 réflexions sur « Eclairages »
Quelque fois les mots à eux seuls suffisent pour éclaircir les zones d’ombres qu’il nous faut traverser, il faut pouvoir les lire et les entendre….
____
Pour faire la lumière
Trouver les mots qui rayonnent
pour sortir de l’ombre
____
Belle semaine à tous et merci Ossiane pour cette image « éblouissante » de beauté, je t’embrasse.
Incandescences
roucouler sous l’arbre
la lune se cache
Eclaire moi
Dis
Susurre moi de vie
roux de lune
Tempete interne dans cette turne mal rangée qu’est ma tete,
ce jardin embroussaillé, les lames de forme se promènent.
Dehors flegmatique d’un emporté qui se réfrène.
Apaise ma tempete par la clarté d’un roux de lune,
et la douceur d’un loup de rune dont les babines se retroussent.
Je n’ai plus peur des écorchures de toute façon,
ni du bruit des glaçons.
De ses longs tentacules
Fendant les rayons de lune
Le dragon sort de l’ombre
Géant aux membres démesurés
Aux mains pourvues de doigts acérés
Semble vouloir rejoindre le sol
Tel un éclair au cœur de l’orage
Il impressionne par la taille
Mais son silence rassure
Il n’est autre qu’un arbre
A la ramure gigantesque
Un centenaire puissant
Personnage mythique de la nature
Mais qui est-il donc ?
Qui saurait nous éclairer
Sur ce grand mystère .
Serait-ce un eucalyptus ?
Je tourne la tête
Vers la gauche
Pour suivre le port de tête
De l’arbre
Sa vie
Vertiges devant le ciel
Si haut
Le tronc noueux si fort
Mes petits yeux regardent
Et la sève qui monte
Me chuchote des pastilles
De vie belle sa crue
De vert en feuilles
Eclairs
Rage
Sus pensions
Ossiane ne sais rien,
personne le sais.
C’est pas le clair de la lune
cet éclair dans la nuit.
Sont tes yeux mon amour.
Éclaire-moi!
coup de foudre brise la glace
l’éclair renversant du passage
mettre au monde
c’est beau la lumière
qui appelle derrière
les branches
cela donne l’envie
d’aller la retrouver
et la serrer d’aimer
belle vie
Au centre de l’imbroglio de branches
Passe la lumière, une clarté soudaine
Jaillit, éclaire ce petit coin de terre,
Une cascade étincelante illumine le ciel
Capte et interpelle le regard
Comme une idée soudaine
Traverse l’esprit et retient l’attention,
Comme un mot sur les lèvres d’un ami
Qui restera gravé à tout jamais.
Un flash inoubliable, une lueur de joie soudaine
Et c’est le monde entier qui s’épanouit,
Un instant d’ivresse qui rend heureux
Un éclair dans l’obscurité ambiante
Qui bouleverse et change la vision des choses,
Rayonne au plus profond de soi
Fait chanter, fait sourire, fait revivre.
ils sont jolis tes mots, Monique,
Un seul mot
Qui éclaire
Et à jamais
En soi
En de Là de là
Il veille
Et allume
La flamme de la vie
Son chaque jour en vie
Si doux pélerinage
Que la lumière soit
C’est si bon c’est si grain
Une pépite en ciel
Posé un jour de vie
Sur les lèvres de soi
La musique se régale
De chuchotis de vie
Jamais Ô grand jamais
L’interrupteur de soi
N’oserait y toucher
A cette lumière si belle
Derrière en tout derrière
Se vite lumière en bois
La frimousse ouvre la fenêtre
Saisit cette beauté
C’est beau dans un fauteuil
Ses petits en plume
Et puis comme les jambes
Ont envie d’exister
La porte v ers dehors s’ouvre
Pour la saisir cette lumière du jour
Le bonheur est en Là
Vraiment fort en tout Là
Et se serrer les poings
La vie en plein dedans
Le petit coeur soulagé
De ce beau jour en vie
Que vive la lumière
Dans le coeur de chacun
Si bon le vide plein
De juste la lumière
Ensemble comme est bien
Toi et moi sur les branches
Entre le ciel et terre
Dans notre île suspendue
Le souffle arrêté dans un instant
Sa grâce
La beauté elle traverse
La rondes saison
Et même elle perturbe
Le rythme des saisons
Cet Automne est Printemps
Et l’éclat de la vie
Donne un souffle puissant
En tendresses infinis
je me reprends un peu,
désolée, ma petite plume quand elle se lance, n’accepte pas un arrêt!
15H38…posée un jour de vie
15H41…se vit lumière en bois
ses petits mots en plume
15H43…la ronde des saisons
et même si elle perturbe
Merci à toi aussi Annick pour cette belle avalanche de mots pleins de lumière, j’ai aimé « l’interrupteur de soi » il faudrait pour cela faire taire les mots qui éclairent et enchantent nos vies et cela tant que la liberté d’expression le permettra nous laisserons éclater nos cris, ces étincelles qui jaillissent de nos cœurs.
descendant de l’arbre
un diablotin me regarde
menaçant
Sous sa voilette
La lune au rond visage
Clarté de la nuit
Elle sourit la lune
Sous son masque de feuilles
L’éclair d’ un instant
Entre l’ arbre et la lune
Une histoire se tisse
imbrication intrigante
intrication imbricante
une source confuse
des déflecteurs aériens
la recherche d’un lien
lux éterna jamais n’éternua
mais dans la nue l’éther
la voila qui dévoile sa nudité
dans un halo bien diffusant
épiglotte sans épilogue
les épigones du naturalisme
sont bouche bée
devant ce catalogue
de la surintensité
Ô lune
offre à ma bien-aimée
la mer de la sérénité
c’est tendre et gentil, jean de la lune, j’aime vos mots,
quoi souhaiter de plus joli que sérénité à sa bien aimée!
douce soirée!
Seule ce soir
Je me regarde mavie
Et ses lumières
Et je me dis
Ce qui ne se dit pas
Car la belle ombre
Ô si
Sèlène sereine …ne vois tu rien venir ,
de l’une à l’autre
où sont les apôtres
(…) »on imagine que c’est la nuit qui monte d’en bas, non la nuit cruelle dont le vide est angoisse sans fond, mais la diaphane, l’arbre veiné d’argent…dans ce dernier sursis du jour »(…)
Philippe Jaccottet dans Paysages avec figures absentes – Soir –
une bien douce image à méditer
Je fixe cette lueur au centre de l’image
Et ne saurais m’en défaire
Tel un phare au bout d’une jetée
A l’horizon d’un paysage invisible
Quand la lumière nous aveugle
Plonge tout alentour dans le néant
Nous prend nous enveloppe nous transporte
Au cœur même des griffes de cet arbre
Je deviens branche, me blottis en ce monstre
Qui se balance dans un rayon de lune
Pour me bercer jusqu’à tomber
Dans un profond sommeil.
A défaut de hamac suspendu aux branches de cet arbre , je prends la première porte à gauche en haut de l’escalier, un petit bonsoir à Bourrache en face à droite pour lui souhaiter ainsi qu’à vous tous une bonne nuit.
bon réveil, Monique, l’équipage en hamac, c’est doux.
le doigt de Dieu
le doigt de l’Homme
l’un, ancré au cru de la Terre
l’autre en apnée d’un rêve oublié
incandescence du contact
……………………………
que restent-ils de nos amours ?
……………………………
Ce pas de côté qui change tout
ce point de côté qui remet en cause
cette autre manière de voir
changez l’ombre et vous changerez la lumière
une façon de compléter la perception
et sans toucher de dividendes
mieux comprendre la complétude d’un objet
ce n’est pas par hasard
si le dessin industriel
impose des vues d’autant de faces
qu’il est nécessaire
pour que la représentation soit fidèle
alors si le vent joue dans les branches
on aura le mouvement en plus
Quelque fois les mots à eux seuls suffisent pour éclaircir les zones d’ombres qu’il nous faut traverser, il faut pouvoir les lire et les entendre….
____
Pour faire la lumière
Trouver les mots qui rayonnent
pour sortir de l’ombre
____
Belle semaine à tous et merci Ossiane pour cette image « éblouissante » de beauté, je t’embrasse.
Incandescences
roucouler sous l’arbre
la lune se cache
Eclaire moi
Dis
Susurre moi de vie
roux de lune
Tempete interne dans cette turne mal rangée qu’est ma tete,
ce jardin embroussaillé, les lames de forme se promènent.
Dehors flegmatique d’un emporté qui se réfrène.
Apaise ma tempete par la clarté d’un roux de lune,
et la douceur d’un loup de rune dont les babines se retroussent.
Je n’ai plus peur des écorchures de toute façon,
ni du bruit des glaçons.
De ses longs tentacules
Fendant les rayons de lune
Le dragon sort de l’ombre
Géant aux membres démesurés
Aux mains pourvues de doigts acérés
Semble vouloir rejoindre le sol
Tel un éclair au cœur de l’orage
Il impressionne par la taille
Mais son silence rassure
Il n’est autre qu’un arbre
A la ramure gigantesque
Un centenaire puissant
Personnage mythique de la nature
Mais qui est-il donc ?
Qui saurait nous éclairer
Sur ce grand mystère .
Serait-ce un eucalyptus ?
Je tourne la tête
Vers la gauche
Pour suivre le port de tête
De l’arbre
Sa vie
Vertiges devant le ciel
Si haut
Le tronc noueux si fort
Mes petits yeux regardent
Et la sève qui monte
Me chuchote des pastilles
De vie belle sa crue
De vert en feuilles
Eclairs
Rage
Sus pensions
Ossiane ne sais rien,
personne le sais.
C’est pas le clair de la lune
cet éclair dans la nuit.
Sont tes yeux mon amour.
Éclaire-moi!
coup de foudre brise la glace
l’éclair renversant du passage
mettre au monde
c’est beau la lumière
qui appelle derrière
les branches
cela donne l’envie
d’aller la retrouver
et la serrer d’aimer
belle vie
Au centre de l’imbroglio de branches
Passe la lumière, une clarté soudaine
Jaillit, éclaire ce petit coin de terre,
Une cascade étincelante illumine le ciel
Capte et interpelle le regard
Comme une idée soudaine
Traverse l’esprit et retient l’attention,
Comme un mot sur les lèvres d’un ami
Qui restera gravé à tout jamais.
Un flash inoubliable, une lueur de joie soudaine
Et c’est le monde entier qui s’épanouit,
Un instant d’ivresse qui rend heureux
Un éclair dans l’obscurité ambiante
Qui bouleverse et change la vision des choses,
Rayonne au plus profond de soi
Fait chanter, fait sourire, fait revivre.
ils sont jolis tes mots, Monique,
Un seul mot
Qui éclaire
Et à jamais
En soi
En de Là de là
Il veille
Et allume
La flamme de la vie
Son chaque jour en vie
Si doux pélerinage
Que la lumière soit
C’est si bon c’est si grain
Une pépite en ciel
Posé un jour de vie
Sur les lèvres de soi
La musique se régale
De chuchotis de vie
Jamais Ô grand jamais
L’interrupteur de soi
N’oserait y toucher
A cette lumière si belle
Derrière en tout derrière
Se vite lumière en bois
La frimousse ouvre la fenêtre
Saisit cette beauté
C’est beau dans un fauteuil
Ses petits en plume
Et puis comme les jambes
Ont envie d’exister
La porte v ers dehors s’ouvre
Pour la saisir cette lumière du jour
Le bonheur est en Là
Vraiment fort en tout Là
Et se serrer les poings
La vie en plein dedans
Le petit coeur soulagé
De ce beau jour en vie
Que vive la lumière
Dans le coeur de chacun
Si bon le vide plein
De juste la lumière
Ensemble comme est bien
Toi et moi sur les branches
Entre le ciel et terre
Dans notre île suspendue
Le souffle arrêté dans un instant
Sa grâce
La beauté elle traverse
La rondes saison
Et même elle perturbe
Le rythme des saisons
Cet Automne est Printemps
Et l’éclat de la vie
Donne un souffle puissant
En tendresses infinis
je me reprends un peu,
désolée, ma petite plume quand elle se lance, n’accepte pas un arrêt!
15H38…posée un jour de vie
15H41…se vit lumière en bois
ses petits mots en plume
15H43…la ronde des saisons
et même si elle perturbe
Merci à toi aussi Annick pour cette belle avalanche de mots pleins de lumière, j’ai aimé « l’interrupteur de soi » il faudrait pour cela faire taire les mots qui éclairent et enchantent nos vies et cela tant que la liberté d’expression le permettra nous laisserons éclater nos cris, ces étincelles qui jaillissent de nos cœurs.
descendant de l’arbre
un diablotin me regarde
menaçant
Sous sa voilette
La lune au rond visage
Clarté de la nuit
Elle sourit la lune
Sous son masque de feuilles
L’éclair d’ un instant
Entre l’ arbre et la lune
Une histoire se tisse
imbrication intrigante
intrication imbricante
une source confuse
des déflecteurs aériens
la recherche d’un lien
lux éterna jamais n’éternua
mais dans la nue l’éther
la voila qui dévoile sa nudité
dans un halo bien diffusant
épiglotte sans épilogue
les épigones du naturalisme
sont bouche bée
devant ce catalogue
de la surintensité
Ô lune
offre à ma bien-aimée
la mer de la sérénité
c’est tendre et gentil, jean de la lune, j’aime vos mots,
quoi souhaiter de plus joli que sérénité à sa bien aimée!
douce soirée!
Seule ce soir
Je me regarde mavie
Et ses lumières
Et je me dis
Ce qui ne se dit pas
Car la belle ombre
Ô si
Sèlène sereine …ne vois tu rien venir ,
de l’une à l’autre
où sont les apôtres
(…) »on imagine que c’est la nuit qui monte d’en bas, non la nuit cruelle dont le vide est angoisse sans fond, mais la diaphane, l’arbre veiné d’argent…dans ce dernier sursis du jour »(…)
Philippe Jaccottet dans Paysages avec figures absentes – Soir –
une bien douce image à méditer
Je fixe cette lueur au centre de l’image
Et ne saurais m’en défaire
Tel un phare au bout d’une jetée
A l’horizon d’un paysage invisible
Quand la lumière nous aveugle
Plonge tout alentour dans le néant
Nous prend nous enveloppe nous transporte
Au cœur même des griffes de cet arbre
Je deviens branche, me blottis en ce monstre
Qui se balance dans un rayon de lune
Pour me bercer jusqu’à tomber
Dans un profond sommeil.
A défaut de hamac suspendu aux branches de cet arbre , je prends la première porte à gauche en haut de l’escalier, un petit bonsoir à Bourrache en face à droite pour lui souhaiter ainsi qu’à vous tous une bonne nuit.
bon réveil, Monique, l’équipage en hamac, c’est doux.
le doigt de Dieu
le doigt de l’Homme
l’un, ancré au cru de la Terre
l’autre en apnée d’un rêve oublié
incandescence du contact
……………………………
que restent-ils de nos amours ?
……………………………
Ce pas de côté qui change tout
ce point de côté qui remet en cause
cette autre manière de voir
changez l’ombre et vous changerez la lumière
une façon de compléter la perception
et sans toucher de dividendes
mieux comprendre la complétude d’un objet
ce n’est pas par hasard
si le dessin industriel
impose des vues d’autant de faces
qu’il est nécessaire
pour que la représentation soit fidèle
alors si le vent joue dans les branches
on aura le mouvement en plus