Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Tunnel
marches de l’ombre
passage de la coulée verte
quatre à quatre
61 réflexions sur « Tunnel »
Ombre et lumière
dansent sous le tunnel verdoyant
enjeux amoureux
Tes photos sont magnifiques !
A bientôt
Nadine
Ouah
Ascension
La voie directe
La lumière au bout du tunnel
De la main tendue
Un envol
Une promesse tenue
COMME C’EST JOLI!
Et gagner sa lumière
Après sa chute libre
C’est un bien bel vécu
Qui donne ses bontés
Donne-moi la main
Ensemble nous grimperons
pâliers après pâliers
vers le temple de l’Amour
Le soleil s’est infiltré
Laissant passer la lumière
Dans ce tunnel de verdure
Aux allures de tonnelle
Où nos pas timidement gravissent
Les marches vers la quiétude
Un tunnel tout en douceur
Qui vous porte et vous emmène
Vers ce toujours plus haut, toujours plus beau.
J’en ai connu d’autres longs, longs
Ceux dont il vous semble
Ne jamais pouvoir en sortir
Ceux qui n’en finissent plus
Ceux qui vous plongent
Dans le noir de l’enfer
Sans aucune autre issue
D’avancer toujours
Jusqu’à n’en plus pouvoir
Et puis, à force de vouloir,
Apercevoir au loin
Ce tout petit point blanc
Qui vous attire comme un aimant
Et vous conduit vers la sortie
Epuisé mais libre enfin
Porte ouverte sur l’espoir.
vos écrits sont tendres, jeandler et monique.
Je te donne la main
Ensemble nous complices
On le monte légers
Ce si bel escalier
Bonsoir Annick, je t’embrasse, c’est une belle montée que nous offre ce soir Ossiane, à gravir tranquillement marche après marche en prenant son temps pour atteindre ce « temple d’Amour », et de Sagesse.
Belle nuit et doux rêves à tous.
Sourire d’enfant
Jouer à la marelle
Atteindre le ciel
Sans se presser, Monique et Annick, sur les paliers (sans chapeaux sur les A), poursuivre la conversation.
La lumière qui filtre en douceur, il faut en profiter et ménager nos efforts.
Le dieu, tout en haut, nous attendra.
Un bord de mer
Un bout du tunnel
Jolie invitation
belle journée de lumières.
A cloche-pied jusqu’au sommet…débutants: on souffle entre les paliers, expérimentés: d’une traite.400 calories perdues voire plus hi!hi!hi!
Du passé au présent, de l’ombre à la lumière,
Avec toi je veux gravir l’escalier sous l’arche végélale
Laisser mes doutes, aller à la découverte…
… poursuivre son chemin….. et se rencontrer….
____
Dans l’ombre douce,
Monter les marches
Lentement le souffle retenu,
Déguster ce temps divin
Qui conduit vers ce là-haut
A l’heure où les cigales
Chantent à tue-tête
L’hymne de l’été
___
Les cigales, silencieuses depuis quelques jours, ont chanté aujourd’hui.
Les chouettes ce soir ont pris le relais dans un rayon de lune. Bonsoir.
rires invisibles
des âmes transparentes
va-et-vient sans fin
D’un regard s’élever
Sans effort percer le secret
D’une attente imprévisible
Loin de toute imagination
Chaque paysage connait sa splendeur
Le monde est ainsi fait
Qu’en sa diversité
Toujours il nous étonne
De même qua la sortie du tunnel
Le décor en pellicule noire
S’est transformé en un nouveau visage.
___
Bon dimanche à tous, frais pour la saison !
« qu’à » la sortie du tunnel
Dans les allées du roi
il n’y avait pas que du bois
la pierre et le fer
portaient bien des espoirs
mais que cela montait
une déclivité pareille
et des arceaux
tout du long
on s’engouffrait la dedans
en criant
on voulait en sortir
mais pas sans mugir
et les éclats de rire
montaient dans les feuillages
Ce symbole des escaliers est souvent représenté dans toutes les cultures, comme étant cette recherche d’ un but à atteindre, une progression vers la connaissance, une élévation culturelle ou spirituelle. On le trouve dans la Bible avec l’escalier de Jacob reliant la terre et le ciel, un escalier dans tous les temples mayas ou encore en Chine où gravir les escaliers dans les montagnes sacrées est toute une philosophie.
____
Sur les marches caladées
Mes pieds s’agrippent
J’entends dans le feuillage
Le chant des oiseaux
Je bois le parfum des buissons
A la fraîcheur de l’ombre
Mon âme s’abandonne
Aux plaisirs de la grimpée
Je m’élève doucement
Vers une autre vision
Du monde qui nous entoure.
____
Et puis vous me pardonnerez cette petite référence à Gaston Bachelard avec cette petite phrase rencontrée dans la poétique de l’espace :
« Il (l’escalier) a le signe de l’ascension vers la plus tranquille solitude » Bachelard
Il nous parlait dans la maison de cette montée vers le grenier avec tout ce que cela suppose…
Quatrième palier, ça monte direction les retrouvailles…
Je longe les murs protecteurs, les murs-guides.
Rendez-vous… Ici je monte seule, en sécurité
Mes pas et ma canne se répondent et résonnent un peu
Entre deux, dans le silence, je perçois ton souffle attentif
J’arrive !! Mon coeur bat… Enfin….Ta présence et tes bras autour de moi!
La tonnelle n’a pas tonné
les arceaux ne sont pas brisés
les voûtants ne sont pas mutants
les voussoirs ne servent pas de réhaussoirs
il ne s’agit pas d’une venelle
d’un obscure recoin irréel
d’un coupe gorge
d’un étouffoir
cela n’a rien d’un entonnoir
cela ne va pas amuser la galerie
ce n’est pas un tuyau,
boyau qui développe la claustrophobie
les claustras ne sont pas au ras
la perspective est majestueuse et prometteuse
on est entraîné et presque aspiré
les ombres ne ragent pas
les degrés ne sont pas pyramidaux
et ces gradins s’ils appellent le gadin
montrent la voie
une montée presque opaque
et des murets
qui protègent
et enclosent
tout est fuyant
tout est intriguant
une seule sortie
par le haut
il faut prendre son élan
la vie c’est ça
on ne voit pas tout
on avance parfois mécaniquement
mais les marches si elles nous font trébucher
nous forcent à avancer
sans consigne ni retour
pas de recours même gracieux
voluptueuses plantes qui nous entourent
avec qui on n’encoure peu de choses
ah que ces lieux sont magiques
ordem y progresso
proclame la bannière du Brésil
les positivistes y trouvent leur Comte
–
Une volée d’escaliers
première porte à droite
De mes rêves, l’entrée
Seconde volée
mène au grenier
Royaume des araignées
et des souvenirs entassés
que je me refuse
à trier
M’en veuillez donc pas
si mes journées
s’effeuillent au rez-de-chaussée
dans une certaine pénombre
c’est mon choix
J’ai vécu et laissé tomber
ces promesses que plus loin, plus haut
surgit la lumière, l’été
Fatiguée
–
Biz à tous.
–
ça c’est une surprise qu’elle est belle !
bonjour Bourrache
et bien et bien, Bourrache, que revoici de revoilà,
avec d’autres revenus aussi,
Pour le Gravir Ensemble
Cet immense escalier
Peu importe le temps qu’il faut
Chacun a sa cadence
Sa plus douce son plus tendre
Parfois on recule d’une marche
De plusieurs
Puis on se surprend
A en en monter plusieurs d’un coup
Sans jamais rien à rattraper
Le temps il passe
Juste avancer tendre ses petites quenottes
Vers la Lumière
Et la serrer et se chauffer et la donner
Chacun son jour
Parfois on en manque
Parfois on en a de trop
Sur la voie de son ciel de terre
Son hamac ses bottines
Sans oublier ses ballerines
Pour la danser légère la vie
Dès que c’est possible
Je vous souhaite belle journée. Bonjour Ossiane, t’es sur quelle marche de l’escalier, mon pouf de ouf, de te féliciter encore d’un bel site vivant de poésie de tous les sens de vie.
Je me délasse sans me lacer
Quel bonheur mes ballerines aux pieds
J’ouvre mon ombrelle jolie
Et l’escalier fleurit ses marches
Des parfums me montent au nez
D’un revers de main fort joli
Que j’en appelle à la Lumère si belle
La nuque se porte une tête bien claire
La montée belle de grâce continue
Nos mains complices se font tendres
Sans aucune retenue de belle ombre éclairée
La joie prunelle mes éclats de gais son jour
Le guiliguili sa belle âme contorsionne le corps
De belles aises mouvantes ritournelles
Le pays ses rêves se vivre
C’est quand même pas rien
C’est beaucoup de quelque chose
C’est de la vie entre les duvets des doigts sa plume tendre
Le tunnel est souvent souterrain mais autrefois il se parait des habits de la sape
et de la contre sape, on l’utilisait dans des savants travaux d’approche bien masqués pour aller débusquer les défenses de l’ennemi quand assiégeant on essayer des faire tomber quelques place forte solidement défendues par de nombreux ouvrages d’art.
Que c’était alors long et compliqué quand il n’y avait pas de ventilation forcée, ce qui perdurera fort longtemps, que d’avancer dans ces boyaux étroits, voué et penché avant que de pouvoir enfin se trouver sous les murailles de ces fiers et gaillards ouvrages et de leur annoncer certains outrages quand les artificiers arrivaient à faire exploser quelques tonnelets de cette poudre noire qui projetait tant d’assauts dans des brèches ainsi retournées pas pas à coup de bêches uniquement.
Il y avait bien de manière contemporaines de si longs souterrains qui permettaient parfois de fuir au loin quand une forteresse allait tomber et pas seulement en levant la herse.
Mais comment pourrait on oublier les ouvrages en pierre de taille que grecs et romains construisaient pour drainer et conduire le précieux liquide ou encore les arabes pour éviter dans des climats semi désertiques l’évaporation et amener aux populations de proche en proche et de poche en poche de quoi irriguer et mener des cultures.
Plus près de nous on se rappellera aussi ces tunnels qui sauvèrent bien des évadés d’une trop longue captivité ou encore qui permirent à des fuyards de passer sous un mur qui avait coupé leur pays en deux. Ou encore de ces derniers tunnels de Gaza qui permettaient en période de blocus aux populations de se ravitailler certes pas de manière directe mais de rompre un isolement.
Alors il n’y a plus à se terrer dans un quelconque terrier sans manquer de toupet, non il faut au contraire savoir s’aventurer dans des contrées sans lumière dans la perspective et selon la croyance qu’il y aura un déboucher, mais en courant parfois des risques et notamment d’assumer la surprise de découvrir tardivement où cela a pu nous mener.
Je pressentais le retour de Bourrache depuis quelques jours déjà, je savais qu’au détour d’un chemin, au pied d’un escalier elle surgirait pour notre plus grand plaisir, même fatiguée elle reviendrait sur le Pont nous faire part de ses émotions et de ses états d’âme, c’est qu’on ne peut rester muette devant les images si subjectives d’Ossiane. Je t’embrasse Bourrache contente de te lire et ça oui c’est une petite bougie qui se rallume.
Tit clin d’oeil, tite bougie,
Bourrache,
et pour chacun.
heu? si j’osais….tu manquais sur le pont….
Bonsoir
Juste une question Ossiane. : si je me ballade par thème (ex Noir et blanc), la photo n’apparait pas. Sais-tu pourquoi ?
J’ai du mal à reprendre la plume, mais parfois je suis de passage …
Bonjour Nath, tu cliques sur le titre et l’image apparaît
Ex :Tu vas dans le thème noir et blanc, le premier qui apparaît est tunnel, tu cliques sur tunnel et tu as la photo.
–
Merci tout plein les moussaillons !!!
J’en profite pour vous envoyer en quatrième vitesse un brin de soleil de chez moi.
Faut vite s’en délecter car ses apparitions se font de plus en plus rares.
Avec mes 15° (et donc mon pull à rayures emprunté à Thierry), je vous souhaite une belle journée.
–
*
belle journée, Bourrache, avec mes vingt degrés et mon léger sweat gris rayé blanc,
clin d’oeil, rayon de soleil assez franc, espérons qu’il y reste dans son Eté de Juillet
sous le soleil, c’est souvent son plus simple, cela éclaire ses galeries quand les pas se tournicotent, cela refait partir clair de belle voie
*
J’ai passé ce tunnel
Guirlande parfumée de volutes boisées
J’ai gravi les étages
Marches de galets, marches de coquillages
J’ai suivi la lumière
Attirée par ce point brillant à l’horizon
Enfin…
Je trouvai la vieillesse
Douceur inattendue,calme,simple ,humaine
Je me trouvai moi-même
Des marches chancelantes…sur la rampe à mes rêves accrochés…quitter le rez de chaussée..et ses ombres filantes…Poser quelques mots…sur ce carré de lumière….l’été à la lisière…une toile au fil de l’eau…Démarche chancelante… »fatiguée »…mais heureux de vous retrouver…sur mes rêves à une lampe accrochée…un soleil…
Pensées…Bourrache…
Marche après marche atteindre
La proximité des nuages,
D’un geste les repousser,
Monter de plus en plus haut
Pour voir de plus en plus loin,
S’ouvrir aux splendeurs insoupçonnées
Utilisant un champ de vision plus large,
Réaliser l’ampleur de notre univers
Dans une échelle plus cosmologique
Quand de là-haut semble si petit
Ce nid que l’on croyait être
Le centre du monde :
Tête d’épingle sur l’écorce terrestre.
Perception nouvelle, ouverture,
Explosion de la fourmilière,
Adieu les galeries souterraines
Ces tunnels qui n’en finissent pas
D’obscurcir notre vision sur le monde.
Marche après marche s’élever
Et tout là-haut s’envoler comme l’oiseau
Découvrir l’espace dans son ampleur
Libéré de toutes les frontières.
C’est bien ainsi que je gravirais cet escalier
Persuadée d’atteindre ce nouveau panoramique
Celui que l’on nomme si communément le rêve
Des marches dans l’ombre
Quelques filets de lumière
L’étau délivre son rêve
Bon retour sur le pont, Bourrache!! En espérant que tu vas bien… Bises!
A mon grand damn, Nath, depuis les derniers changements opérés sur nos blogs, les photos n’apparaissent plus dans les catégories! Une aberration pour un blog photos! Je l’ai signalé comme sans doute beaucoup d’autres blogueurs lors d’un sondage du journal et toujours pas de réponse de ce côté-là . On ne verra sans doute pas de changement pendant cette période de vacances mais si j’ai l’occasion, je les relance … il n’y a même plus de service technique où réclamer par mail;-(( Désolée!
Juste un petit « clic » sur le titre de la note et de suite l’image, pas bien gênant en fait !
» Rez de chaussée »: Ascenseur partant en apesanteur vers un ailleurs meilleur.Biz à toi Bourrache
Marche après marche
sans être Radestzky
je me vois grimper allégrement
il y a des pour et des contre…marches
il y a des marches qui nous rappellent de mauvais souvenirs
comme celle sur Rome des chemises noires
mais à toujours repousser les limites
sans être de ceux qui facilement imitent
on pourrait se trouver canalisés
dans un boyau étroit
qui ne nous montre plus
de lumières irisées
La vie n’est pas un tunnel
on n’est pas obligés
d’avoir des oeilléres
tout le temps
le chemin n’est pas éternel
il a un commencement
et une fin
mais on peut essayer avec travail,
volonté et abnégation
d’égayer le parcours
et de semer des graines de bonheur
après la nature reprend ses droits
et exerce sur nous force contraintes
les chaussées se disjoignent
les interstices apparaissent
les racines font leur oeuvre
mais nous avançons toujours
dans ce décor changeant
et surtout pas figé
il n’y a pas de part d’éternité
nos rêves parfois mités
nos aventures pleines
de rebondissements
et ce regard de côté
qui avec le pas qui va avec
permet de souvent
éclairer la scène
plus complétement
L’entrée dans le tunnel
peut parfois être stressante
c’est la perte de repères
le contact visuel
qui n’est plus qu’un point fuyant
juste devant
une lumière lointaine
alors qu’il soit ferroviaire ou pas
oppressant ou pas
il est aussi un symbole de nos vies
mises en circulation
des rails
des trajectoires
des obscurcissements
l’effet de ne rien pouvoir faire
tant qu’on est dedans
personnellement j’ai expérimenté
il y a longtemps en revenant d’une régate annulée
un tunnel climatique de Narbonne à Toulouse
vent et pluie diluvienne, ciel bas et noir
éclairs sans fin et juste au bout une éclaircie
qui semblait tout le temps reculer
c’était extraordinaire
le contraste et l’espoir
le fait de savoir qu’il y aurait une fin
et cette attente bien longue
mais assuré d’en sortir
je repense à nos trente trois chiliens qui furent enfermés
et ne durent leur salut qu’à un tunnel foré
il est beau ton dernier écrit, Thierry,
et je te cite,
*le contraste et l’espoir
le fait de savoir qu’il y aurait uen fin
et cette attente bien longue
mais assuré d’en sortir
IL FAUT TOUJOURS GARDER ESPOIR,
et si la chûte libre inévitable quand des trop de vie successifs,
ouvrir réouvrir l’oeil pour la récupérer SA LUMIERE!
douce après midi!
je file vers un bord de mer mon zen,
le matin fut si puissant de moi à donner à mon fils autiste..
mais c’est fort essentiel, car je vois de la lumière…
Merci Annick et belle baignade ou au moins promenade sur la grève sablonneuse
Oui il y a des périodes bien sombres dans la vie, d’enfermement mental ou physique
qui nous font aspirer à recouvrer la liberté pleine et entière
il y a des dos ronds, des manières de faire passer le temps
pas de courber seulement et simplement l’échine
ou de s’apitoyer mais de faire front
et de s’arc bouter pour ne plus redouter
d’autres temps mauvais qui viendraient
et les sorties de tunnel ne sont belles que parce qu’elles sont
sans cela s’en serait fait de nos illusions
Merci Thierry!
tendre soirée au plus, pour chacun!
Le tunnel son tunnel
Parfois c’est dans le tunnel qu’on voit
Mais encore faut il pouvoir agir réagir
That’s the big question!
On se démêle on se démène
Comme on peut!
Jusqu’à n’en plus pouvoir
Et entrer en actions dès que l’énergie est là
Courbé le dos pour son terrestre
Et se redresser vers la Lumière
Tendre l’oreille ouvrir son oeil
Il y a des voies tellement à oser
Et puis son tit tunnel de soi
Paraît fort grand aux yeux de soi
Mais finalement c’est bien fort peu
Pourtant quand on est dedans
On pense sa fin proche son sans issue
Et on s’étonne de s’en sortir
Et puis tellement de tellement
Le plus douloureux il vient des autres
Soi on sait bien où on se va
Quelle énergie on peut donner
Ses propres limites à respecter
Souvent on se rentre dans un tunnel
Because alentour ne peut gérer
L’important avec les tunnels, c’est d’en voir la fin…
Sommes-nous, ici, vraiment dans un tunnel ? Je ne saurais le croire avec une telle lumière.
C’est quand qu’on arrive?
Grimpe et tais-toi.):
Je partage tes mots, jeandler,
C’est comme dans la vie
On se croit dans le tunnel
Et en y regardant mieux
Il y a des lumières
C’est juste son peutêtre
A ne pas oublier
De garder les yeux ouverts
Dans ce qui semble un tunnel
A l’age de la tune elle avait parcouru des mondes
adage ou pas elle avait laissé de belles illusions en chemin
mais à l’heure des avancées techniques et des foreuses diamantées
elle était comme hantée par ces galeries qui s’étendaient
la montagne en était maintenant truffée
pas de tunnel sans tunnelier
au début des pics
comme dans les mines de sel du Tyrol autrichien
puis des barres à mine,
ensuite des cognées et des masses
des explosifs aussi
aux effets détonnants
enfin des marteaux piqueurs
inventés par les français
fonctionnant à l’air comprimé
ce qui avait l’avantage de renouveler l’air
déterminant pour la première ligne de chemin de fer vers l’ouest
enfin ouverte depuis Boston
avant que ne se conçoivent des monstres hybrides
entre taupes et lapin
qui rongerait patiemment
les entrailles de la terre
pour excaver et trouver
des chemins plus directs
tu me fais sourire leila, thanks a lot!
c’est que les bottines s’usent
et les mollets se musclent
chaque marche avalée
donne matière à se gonfler
de l’accueillir la vie
bien plus que trop attendre
car quand elle donne d’elle
c’est déjà son beaucoup
les tuiles à évacuer
trouver des solutions
pas rester son inerte
son mort vivant en bas
sans moral on est rien
et même dans le dur de la vie
la voir de ses jolis
Aide infiniment Aide
la vie est une offrande
et pas une pénitence
oui, jeandler,
ce tunnel me semble bien aéré
et tant qu’il y *lerespire
on y trouve *levivre
faut déjà se contenter
et pas aler trop vite
prendre son temps ô temps
c’est le temps qui aide à voir
bien plus de la lumière
fermer ses petites quenottes
les ouvrir et souffler
se gorger de la Lumière
qui s’échappe des doigts
par la plume en duvets
c’est bon de partager
Tu n’as plus vingt ans et cette légèreté
qui faisait flotter ta robe de fleur brodée
mais c’est aussi dans une certaine rareté
qu’on applaudit à tes apparitions divines
quand tu montes encore avec ce sublime
déhanché qui nous scotche et nous laisse cois
c’est une souplesse retrouvée digne d’un roi
alors ce port altier et cette démarche
nous inclinent à penser sans fermer le ban
qu’il y a des allées qui valent d’être parcourues
pour les frissons ravissants d’antan
Jardin étagé
Promène ses allées
Aux ombres de l’été
Ombrelles et éventails
Inutiles ,futiles.
En volées ,l’escalier
degré après degré
Traverse la lumière
hé, hé, c’est joli, Thierry!
Bienvenue Flower!
sous l’ombre tendre
passe
lente lueur des feuillages en fleurs
Merci Nath pour tes partages,
j ai relu avec émotions grandes cette page,
Tunnel
Mes tunnels de *levivre
Vos noirs si profonds
De sang d’encres
Vous m’avez tant parlez
Là en tout Là
Que vous êtes finalement
Mes bien belles lumières
D’un je vous aime
Vous
En mon Là
Ombre et lumière
dansent sous le tunnel verdoyant
enjeux amoureux
Tes photos sont magnifiques !
A bientôt
Nadine
Ouah
Ascension
La voie directe
La lumière au bout du tunnel
De la main tendue
Un envol
Une promesse tenue
COMME C’EST JOLI!
Et gagner sa lumière
Après sa chute libre
C’est un bien bel vécu
Qui donne ses bontés
Donne-moi la main
Ensemble nous grimperons
pâliers après pâliers
vers le temple de l’Amour
Le soleil s’est infiltré
Laissant passer la lumière
Dans ce tunnel de verdure
Aux allures de tonnelle
Où nos pas timidement gravissent
Les marches vers la quiétude
Un tunnel tout en douceur
Qui vous porte et vous emmène
Vers ce toujours plus haut, toujours plus beau.
J’en ai connu d’autres longs, longs
Ceux dont il vous semble
Ne jamais pouvoir en sortir
Ceux qui n’en finissent plus
Ceux qui vous plongent
Dans le noir de l’enfer
Sans aucune autre issue
D’avancer toujours
Jusqu’à n’en plus pouvoir
Et puis, à force de vouloir,
Apercevoir au loin
Ce tout petit point blanc
Qui vous attire comme un aimant
Et vous conduit vers la sortie
Epuisé mais libre enfin
Porte ouverte sur l’espoir.
vos écrits sont tendres, jeandler et monique.
Je te donne la main
Ensemble nous complices
On le monte légers
Ce si bel escalier
Bonsoir Annick, je t’embrasse, c’est une belle montée que nous offre ce soir Ossiane, à gravir tranquillement marche après marche en prenant son temps pour atteindre ce « temple d’Amour », et de Sagesse.
Belle nuit et doux rêves à tous.
Sourire d’enfant
Jouer à la marelle
Atteindre le ciel
Sans se presser, Monique et Annick, sur les paliers (sans chapeaux sur les A), poursuivre la conversation.
La lumière qui filtre en douceur, il faut en profiter et ménager nos efforts.
Le dieu, tout en haut, nous attendra.
Un bord de mer
Un bout du tunnel
Jolie invitation
belle journée de lumières.
A cloche-pied jusqu’au sommet…débutants: on souffle entre les paliers, expérimentés: d’une traite.400 calories perdues voire plus hi!hi!hi!
Du passé au présent, de l’ombre à la lumière,
Avec toi je veux gravir l’escalier sous l’arche végélale
Laisser mes doutes, aller à la découverte…
Bises: Yo-cox
http://photo-passion.blogspot.com/
… poursuivre son chemin….. et se rencontrer….
____
Dans l’ombre douce,
Monter les marches
Lentement le souffle retenu,
Déguster ce temps divin
Qui conduit vers ce là-haut
A l’heure où les cigales
Chantent à tue-tête
L’hymne de l’été
___
Les cigales, silencieuses depuis quelques jours, ont chanté aujourd’hui.
Les chouettes ce soir ont pris le relais dans un rayon de lune. Bonsoir.
rires invisibles
des âmes transparentes
va-et-vient sans fin
D’un regard s’élever
Sans effort percer le secret
D’une attente imprévisible
Loin de toute imagination
Chaque paysage connait sa splendeur
Le monde est ainsi fait
Qu’en sa diversité
Toujours il nous étonne
De même qua la sortie du tunnel
Le décor en pellicule noire
S’est transformé en un nouveau visage.
___
Bon dimanche à tous, frais pour la saison !
« qu’à » la sortie du tunnel
Dans les allées du roi
il n’y avait pas que du bois
la pierre et le fer
portaient bien des espoirs
mais que cela montait
une déclivité pareille
et des arceaux
tout du long
on s’engouffrait la dedans
en criant
on voulait en sortir
mais pas sans mugir
et les éclats de rire
montaient dans les feuillages
Ce symbole des escaliers est souvent représenté dans toutes les cultures, comme étant cette recherche d’ un but à atteindre, une progression vers la connaissance, une élévation culturelle ou spirituelle. On le trouve dans la Bible avec l’escalier de Jacob reliant la terre et le ciel, un escalier dans tous les temples mayas ou encore en Chine où gravir les escaliers dans les montagnes sacrées est toute une philosophie.
____
Sur les marches caladées
Mes pieds s’agrippent
J’entends dans le feuillage
Le chant des oiseaux
Je bois le parfum des buissons
A la fraîcheur de l’ombre
Mon âme s’abandonne
Aux plaisirs de la grimpée
Je m’élève doucement
Vers une autre vision
Du monde qui nous entoure.
____
Et puis vous me pardonnerez cette petite référence à Gaston Bachelard avec cette petite phrase rencontrée dans la poétique de l’espace :
« Il (l’escalier) a le signe de l’ascension vers la plus tranquille solitude » Bachelard
Il nous parlait dans la maison de cette montée vers le grenier avec tout ce que cela suppose…
Quatrième palier, ça monte direction les retrouvailles…
Je longe les murs protecteurs, les murs-guides.
Rendez-vous… Ici je monte seule, en sécurité
Mes pas et ma canne se répondent et résonnent un peu
Entre deux, dans le silence, je perçois ton souffle attentif
J’arrive !! Mon coeur bat… Enfin….Ta présence et tes bras autour de moi!
Bises rêveuses: Yo-cox
http://photo-passion.blogspot.com/
La tonnelle n’a pas tonné
les arceaux ne sont pas brisés
les voûtants ne sont pas mutants
les voussoirs ne servent pas de réhaussoirs
il ne s’agit pas d’une venelle
d’un obscure recoin irréel
d’un coupe gorge
d’un étouffoir
cela n’a rien d’un entonnoir
cela ne va pas amuser la galerie
ce n’est pas un tuyau,
boyau qui développe la claustrophobie
les claustras ne sont pas au ras
la perspective est majestueuse et prometteuse
on est entraîné et presque aspiré
les ombres ne ragent pas
les degrés ne sont pas pyramidaux
et ces gradins s’ils appellent le gadin
montrent la voie
une montée presque opaque
et des murets
qui protègent
et enclosent
tout est fuyant
tout est intriguant
une seule sortie
par le haut
il faut prendre son élan
la vie c’est ça
on ne voit pas tout
on avance parfois mécaniquement
mais les marches si elles nous font trébucher
nous forcent à avancer
sans consigne ni retour
pas de recours même gracieux
voluptueuses plantes qui nous entourent
avec qui on n’encoure peu de choses
ah que ces lieux sont magiques
ordem y progresso
proclame la bannière du Brésil
les positivistes y trouvent leur Comte
–
Une volée d’escaliers
première porte à droite
De mes rêves, l’entrée
Seconde volée
mène au grenier
Royaume des araignées
et des souvenirs entassés
que je me refuse
à trier
M’en veuillez donc pas
si mes journées
s’effeuillent au rez-de-chaussée
dans une certaine pénombre
c’est mon choix
J’ai vécu et laissé tomber
ces promesses que plus loin, plus haut
surgit la lumière, l’été
Fatiguée
–
Biz à tous.
–
ça c’est une surprise qu’elle est belle !
bonjour Bourrache
et bien et bien, Bourrache, que revoici de revoilà,
avec d’autres revenus aussi,
Pour le Gravir Ensemble
Cet immense escalier
Peu importe le temps qu’il faut
Chacun a sa cadence
Sa plus douce son plus tendre
Parfois on recule d’une marche
De plusieurs
Puis on se surprend
A en en monter plusieurs d’un coup
Sans jamais rien à rattraper
Le temps il passe
Juste avancer tendre ses petites quenottes
Vers la Lumière
Et la serrer et se chauffer et la donner
Chacun son jour
Parfois on en manque
Parfois on en a de trop
Sur la voie de son ciel de terre
Son hamac ses bottines
Sans oublier ses ballerines
Pour la danser légère la vie
Dès que c’est possible
Je vous souhaite belle journée. Bonjour Ossiane, t’es sur quelle marche de l’escalier, mon pouf de ouf, de te féliciter encore d’un bel site vivant de poésie de tous les sens de vie.
Je me délasse sans me lacer
Quel bonheur mes ballerines aux pieds
J’ouvre mon ombrelle jolie
Et l’escalier fleurit ses marches
Des parfums me montent au nez
D’un revers de main fort joli
Que j’en appelle à la Lumère si belle
La nuque se porte une tête bien claire
La montée belle de grâce continue
Nos mains complices se font tendres
Sans aucune retenue de belle ombre éclairée
La joie prunelle mes éclats de gais son jour
Le guiliguili sa belle âme contorsionne le corps
De belles aises mouvantes ritournelles
Le pays ses rêves se vivre
C’est quand même pas rien
C’est beaucoup de quelque chose
C’est de la vie entre les duvets des doigts sa plume tendre
Le tunnel est souvent souterrain mais autrefois il se parait des habits de la sape
et de la contre sape, on l’utilisait dans des savants travaux d’approche bien masqués pour aller débusquer les défenses de l’ennemi quand assiégeant on essayer des faire tomber quelques place forte solidement défendues par de nombreux ouvrages d’art.
Que c’était alors long et compliqué quand il n’y avait pas de ventilation forcée, ce qui perdurera fort longtemps, que d’avancer dans ces boyaux étroits, voué et penché avant que de pouvoir enfin se trouver sous les murailles de ces fiers et gaillards ouvrages et de leur annoncer certains outrages quand les artificiers arrivaient à faire exploser quelques tonnelets de cette poudre noire qui projetait tant d’assauts dans des brèches ainsi retournées pas pas à coup de bêches uniquement.
Il y avait bien de manière contemporaines de si longs souterrains qui permettaient parfois de fuir au loin quand une forteresse allait tomber et pas seulement en levant la herse.
Mais comment pourrait on oublier les ouvrages en pierre de taille que grecs et romains construisaient pour drainer et conduire le précieux liquide ou encore les arabes pour éviter dans des climats semi désertiques l’évaporation et amener aux populations de proche en proche et de poche en poche de quoi irriguer et mener des cultures.
Plus près de nous on se rappellera aussi ces tunnels qui sauvèrent bien des évadés d’une trop longue captivité ou encore qui permirent à des fuyards de passer sous un mur qui avait coupé leur pays en deux. Ou encore de ces derniers tunnels de Gaza qui permettaient en période de blocus aux populations de se ravitailler certes pas de manière directe mais de rompre un isolement.
Alors il n’y a plus à se terrer dans un quelconque terrier sans manquer de toupet, non il faut au contraire savoir s’aventurer dans des contrées sans lumière dans la perspective et selon la croyance qu’il y aura un déboucher, mais en courant parfois des risques et notamment d’assumer la surprise de découvrir tardivement où cela a pu nous mener.
Je pressentais le retour de Bourrache depuis quelques jours déjà, je savais qu’au détour d’un chemin, au pied d’un escalier elle surgirait pour notre plus grand plaisir, même fatiguée elle reviendrait sur le Pont nous faire part de ses émotions et de ses états d’âme, c’est qu’on ne peut rester muette devant les images si subjectives d’Ossiane. Je t’embrasse Bourrache contente de te lire et ça oui c’est une petite bougie qui se rallume.
Tit clin d’oeil, tite bougie,
Bourrache,
et pour chacun.
heu? si j’osais….tu manquais sur le pont….
Bonsoir
Juste une question Ossiane. : si je me ballade par thème (ex Noir et blanc), la photo n’apparait pas. Sais-tu pourquoi ?
J’ai du mal à reprendre la plume, mais parfois je suis de passage …
Bonjour Nath, tu cliques sur le titre et l’image apparaît
Ex :Tu vas dans le thème noir et blanc, le premier qui apparaît est tunnel, tu cliques sur tunnel et tu as la photo.
–
Merci tout plein les moussaillons !!!
J’en profite pour vous envoyer en quatrième vitesse un brin de soleil de chez moi.
Faut vite s’en délecter car ses apparitions se font de plus en plus rares.
Avec mes 15° (et donc mon pull à rayures emprunté à Thierry), je vous souhaite une belle journée.
–
*
belle journée, Bourrache, avec mes vingt degrés et mon léger sweat gris rayé blanc,
clin d’oeil, rayon de soleil assez franc, espérons qu’il y reste dans son Eté de Juillet
sous le soleil, c’est souvent son plus simple, cela éclaire ses galeries quand les pas se tournicotent, cela refait partir clair de belle voie
*
J’ai passé ce tunnel
Guirlande parfumée de volutes boisées
J’ai gravi les étages
Marches de galets, marches de coquillages
J’ai suivi la lumière
Attirée par ce point brillant à l’horizon
Enfin…
Je trouvai la vieillesse
Douceur inattendue,calme,simple ,humaine
Je me trouvai moi-même
Des marches chancelantes…sur la rampe à mes rêves accrochés…quitter le rez de chaussée..et ses ombres filantes…Poser quelques mots…sur ce carré de lumière….l’été à la lisière…une toile au fil de l’eau…Démarche chancelante… »fatiguée »…mais heureux de vous retrouver…sur mes rêves à une lampe accrochée…un soleil…
Pensées…Bourrache…
Marche après marche atteindre
La proximité des nuages,
D’un geste les repousser,
Monter de plus en plus haut
Pour voir de plus en plus loin,
S’ouvrir aux splendeurs insoupçonnées
Utilisant un champ de vision plus large,
Réaliser l’ampleur de notre univers
Dans une échelle plus cosmologique
Quand de là-haut semble si petit
Ce nid que l’on croyait être
Le centre du monde :
Tête d’épingle sur l’écorce terrestre.
Perception nouvelle, ouverture,
Explosion de la fourmilière,
Adieu les galeries souterraines
Ces tunnels qui n’en finissent pas
D’obscurcir notre vision sur le monde.
Marche après marche s’élever
Et tout là-haut s’envoler comme l’oiseau
Découvrir l’espace dans son ampleur
Libéré de toutes les frontières.
C’est bien ainsi que je gravirais cet escalier
Persuadée d’atteindre ce nouveau panoramique
Celui que l’on nomme si communément le rêve
Des marches dans l’ombre
Quelques filets de lumière
L’étau délivre son rêve
Bon retour sur le pont, Bourrache!! En espérant que tu vas bien… Bises!
A mon grand damn, Nath, depuis les derniers changements opérés sur nos blogs, les photos n’apparaissent plus dans les catégories! Une aberration pour un blog photos! Je l’ai signalé comme sans doute beaucoup d’autres blogueurs lors d’un sondage du journal et toujours pas de réponse de ce côté-là . On ne verra sans doute pas de changement pendant cette période de vacances mais si j’ai l’occasion, je les relance … il n’y a même plus de service technique où réclamer par mail;-(( Désolée!
Juste un petit « clic » sur le titre de la note et de suite l’image, pas bien gênant en fait !
» Rez de chaussée »: Ascenseur partant en apesanteur vers un ailleurs meilleur.Biz à toi Bourrache
–
Pensées … à tous.
http://www.youtube.com/watch?v=aUFyZsshw7w&feature=related
–
Marche après marche
sans être Radestzky
je me vois grimper allégrement
il y a des pour et des contre…marches
il y a des marches qui nous rappellent de mauvais souvenirs
comme celle sur Rome des chemises noires
mais à toujours repousser les limites
sans être de ceux qui facilement imitent
on pourrait se trouver canalisés
dans un boyau étroit
qui ne nous montre plus
de lumières irisées
La vie n’est pas un tunnel
on n’est pas obligés
d’avoir des oeilléres
tout le temps
le chemin n’est pas éternel
il a un commencement
et une fin
mais on peut essayer avec travail,
volonté et abnégation
d’égayer le parcours
et de semer des graines de bonheur
après la nature reprend ses droits
et exerce sur nous force contraintes
les chaussées se disjoignent
les interstices apparaissent
les racines font leur oeuvre
mais nous avançons toujours
dans ce décor changeant
et surtout pas figé
il n’y a pas de part d’éternité
nos rêves parfois mités
nos aventures pleines
de rebondissements
et ce regard de côté
qui avec le pas qui va avec
permet de souvent
éclairer la scène
plus complétement
L’entrée dans le tunnel
peut parfois être stressante
c’est la perte de repères
le contact visuel
qui n’est plus qu’un point fuyant
juste devant
une lumière lointaine
alors qu’il soit ferroviaire ou pas
oppressant ou pas
il est aussi un symbole de nos vies
mises en circulation
des rails
des trajectoires
des obscurcissements
l’effet de ne rien pouvoir faire
tant qu’on est dedans
personnellement j’ai expérimenté
il y a longtemps en revenant d’une régate annulée
un tunnel climatique de Narbonne à Toulouse
vent et pluie diluvienne, ciel bas et noir
éclairs sans fin et juste au bout une éclaircie
qui semblait tout le temps reculer
c’était extraordinaire
le contraste et l’espoir
le fait de savoir qu’il y aurait une fin
et cette attente bien longue
mais assuré d’en sortir
je repense à nos trente trois chiliens qui furent enfermés
et ne durent leur salut qu’à un tunnel foré
il est beau ton dernier écrit, Thierry,
et je te cite,
*le contraste et l’espoir
le fait de savoir qu’il y aurait uen fin
et cette attente bien longue
mais assuré d’en sortir
IL FAUT TOUJOURS GARDER ESPOIR,
et si la chûte libre inévitable quand des trop de vie successifs,
ouvrir réouvrir l’oeil pour la récupérer SA LUMIERE!
douce après midi!
je file vers un bord de mer mon zen,
le matin fut si puissant de moi à donner à mon fils autiste..
mais c’est fort essentiel, car je vois de la lumière…
Merci Annick et belle baignade ou au moins promenade sur la grève sablonneuse
Oui il y a des périodes bien sombres dans la vie, d’enfermement mental ou physique
qui nous font aspirer à recouvrer la liberté pleine et entière
il y a des dos ronds, des manières de faire passer le temps
pas de courber seulement et simplement l’échine
ou de s’apitoyer mais de faire front
et de s’arc bouter pour ne plus redouter
d’autres temps mauvais qui viendraient
et les sorties de tunnel ne sont belles que parce qu’elles sont
sans cela s’en serait fait de nos illusions
Merci Thierry!
tendre soirée au plus, pour chacun!
Le tunnel son tunnel
Parfois c’est dans le tunnel qu’on voit
Mais encore faut il pouvoir agir réagir
That’s the big question!
On se démêle on se démène
Comme on peut!
Jusqu’à n’en plus pouvoir
Et entrer en actions dès que l’énergie est là
Courbé le dos pour son terrestre
Et se redresser vers la Lumière
Tendre l’oreille ouvrir son oeil
Il y a des voies tellement à oser
Et puis son tit tunnel de soi
Paraît fort grand aux yeux de soi
Mais finalement c’est bien fort peu
Pourtant quand on est dedans
On pense sa fin proche son sans issue
Et on s’étonne de s’en sortir
Et puis tellement de tellement
Le plus douloureux il vient des autres
Soi on sait bien où on se va
Quelle énergie on peut donner
Ses propres limites à respecter
Souvent on se rentre dans un tunnel
Because alentour ne peut gérer
L’important avec les tunnels, c’est d’en voir la fin…
Sommes-nous, ici, vraiment dans un tunnel ? Je ne saurais le croire avec une telle lumière.
C’est quand qu’on arrive?
Grimpe et tais-toi.):
Je partage tes mots, jeandler,
C’est comme dans la vie
On se croit dans le tunnel
Et en y regardant mieux
Il y a des lumières
C’est juste son peutêtre
A ne pas oublier
De garder les yeux ouverts
Dans ce qui semble un tunnel
A l’age de la tune elle avait parcouru des mondes
adage ou pas elle avait laissé de belles illusions en chemin
mais à l’heure des avancées techniques et des foreuses diamantées
elle était comme hantée par ces galeries qui s’étendaient
la montagne en était maintenant truffée
pas de tunnel sans tunnelier
au début des pics
comme dans les mines de sel du Tyrol autrichien
puis des barres à mine,
ensuite des cognées et des masses
des explosifs aussi
aux effets détonnants
enfin des marteaux piqueurs
inventés par les français
fonctionnant à l’air comprimé
ce qui avait l’avantage de renouveler l’air
déterminant pour la première ligne de chemin de fer vers l’ouest
enfin ouverte depuis Boston
avant que ne se conçoivent des monstres hybrides
entre taupes et lapin
qui rongerait patiemment
les entrailles de la terre
pour excaver et trouver
des chemins plus directs
tu me fais sourire leila, thanks a lot!
c’est que les bottines s’usent
et les mollets se musclent
chaque marche avalée
donne matière à se gonfler
de l’accueillir la vie
bien plus que trop attendre
car quand elle donne d’elle
c’est déjà son beaucoup
les tuiles à évacuer
trouver des solutions
pas rester son inerte
son mort vivant en bas
sans moral on est rien
et même dans le dur de la vie
la voir de ses jolis
Aide infiniment Aide
la vie est une offrande
et pas une pénitence
oui, jeandler,
ce tunnel me semble bien aéré
et tant qu’il y *lerespire
on y trouve *levivre
faut déjà se contenter
et pas aler trop vite
prendre son temps ô temps
c’est le temps qui aide à voir
bien plus de la lumière
fermer ses petites quenottes
les ouvrir et souffler
se gorger de la Lumière
qui s’échappe des doigts
par la plume en duvets
c’est bon de partager
Tu n’as plus vingt ans et cette légèreté
qui faisait flotter ta robe de fleur brodée
mais c’est aussi dans une certaine rareté
qu’on applaudit à tes apparitions divines
quand tu montes encore avec ce sublime
déhanché qui nous scotche et nous laisse cois
c’est une souplesse retrouvée digne d’un roi
alors ce port altier et cette démarche
nous inclinent à penser sans fermer le ban
qu’il y a des allées qui valent d’être parcourues
pour les frissons ravissants d’antan
Jardin étagé
Promène ses allées
Aux ombres de l’été
Ombrelles et éventails
Inutiles ,futiles.
En volées ,l’escalier
degré après degré
Traverse la lumière
hé, hé, c’est joli, Thierry!
Bienvenue Flower!
sous l’ombre tendre
passe
lente lueur des feuillages en fleurs
Une belle série de photos : http://www.buzzfeed.com/lukelewis/magnificent-tree-tunnels#.tt1y882EP
Merci Nath pour tes partages,
j ai relu avec émotions grandes cette page,
Tunnel
Mes tunnels de *levivre
Vos noirs si profonds
De sang d’encres
Vous m’avez tant parlez
Là en tout Là
Que vous êtes finalement
Mes bien belles lumières
D’un je vous aime
Vous
En mon Là
Vous de moi