Embarcadere

Embarcadère

jeu de dames

nuit de la pleine lune

allées et venues

45 réflexions sur « Embarcadere »

  1. Une barque accoste
    une grille mystérieusement ouverte
    une ombre se glisse
    une main tendue
    le bruit des rames s’éloigne
    enlèvement pour Cythère

  2. Est-ce un jeu ? une envie, un besoin d’errance, un désir vers un ailleurs, vers une rencontre, un trait d’union entre ici et là-bas un pont flottant entre deux embarcadères.
    ____

    Glisser sur les eaux
    Naviguer entre deux rives
    Temps de flottaison
    ___

    Partir le temps d’un rêve, tourner le dos et revenir, une petite parenthèse.

  3. il s’en va?il revient? peu importe, le temps du voyage fut bel, et laisse de beaux restes, dans la douceur du temps qui se donne vraiment à fleur de peau envies…

    Une petite parenthèse
    S’embarquer dans son rêve
    A se vivre dedans

  4. Tous en barque,
    tout s’embarque
    certains se braquent
    mais il faut manoeuvrer
    pour venir à quai
    les grilles peuvent bien grincer
    et le clapotis nous rincer
    c’est le signe de l’échappatoire
    pas un laboratoire
    une porte sur ailleurs
    qui ne demande nul bailleur
    un message délivré
    qui vous exprime
    et vous désarrime
    avec en prime
    des souvenirs lumineux
    de Cythère et d’ailleurs
    il y a de la réversibilité
    à ce point d’influence
    où nulle confluence
    n’est étrangère
    mais seulement passagère

  5. Traversée sur le lac
    Nous venons te chercher
    Belle nuit étoilée
    Monte dans notre barque
    Et de tes poésies
    Fais nos coeurs chavirer

  6. A virer pour lever les pagaies
    et dans un ordre impeccable
    s’accoster à la jetée avant
    que d’envoyer l’aussière
    A verser dans les annales
    comme une des moins banales
    excursion qui rase les flots
    et si le doux chant de l’eau
    est un touchant magique
    qu’effleure ma main sur le flanc
    de la barque et que monte
    la plainte vers le ciel
    supplique à la voute
    comme feuille de route
    nous voilà embarqués
    qui a dit que c’était une galère
    le vent vient il de galerne
    nous dirigeons nous vers Palerme
    la mémoire occulte le drame
    et de Livorno en Liburna
    qui rythme les coups de rames

  7. Les lys blancs pâlissent
    En te voyant Séléné
    Ils penchent leurs corolles tristes
    Linceuls blancs,immaculés
    A soupirer devant ta clarté

  8. Tout n’est pas scellé et sous le sceau du secret
    il y a des départs furtifs qui s’activent en coulisse
    la fuite sans la suite ce n’est pas une inconduite
    de là à lâcher le gouvernail c’est ce qui tente
    mais ni duègne ni gouvernante à l’horizon
    ce n’est pas l’enlèvement au sérail
    et le gynécée n’est pas cet endroit triste
    où l’on perd seulement la raison
    pas d’araisonnement qui tienne
    pas d’argousin en plus des coussins
    pas de lettre à Ménécée
    on ne se sent pas menacé
    aux avirons des environs
    des dames de nage
    sans crainte d’outrage

  9. la nuit navigue sur l’ émoi
    Frôlant les grilles, elle est là
    Caressant le silence
    Surgissant de l’ absence
    Rebelle et douce, à la fois

  10. Du moment que ce n’est pas la dernière traversée
    celle qu’on envisage rarement sans quelque effroi
    et dans la stridulance des oiseaux de proies
    pas possible de reconnaître une trille exacerbée

  11. Ombres des dames scrutant l’horizon
    Qui d’un bateau ou d’un char tiré par des chevaux
    Attendent l’arrivée d’un ami, d’un fils, d’un parent
    La lune pour complice sur le damier de l’errance
    Une dernière traversée, un dernier regard
    Avant que ne se ferme la porte de l’espoir
    ___

    « Même lorsque l’on croit
    Que l’on n’attend plus rien
    Nous attendons toujours
    Quelque chose ou quelqu’un
    On attend que la vie nous l’apporte
    Nous l’apporte aujourd’hui ou demain

    Même lorsque l’on sait
    Que la nuit est venue
    On espère toujours
    Le passant inconnu
    Qui viendrait à heurter notre porte
    Comme le voyageur attendu

    Il y a toujours une place vide
    Un amour à prendre, un coeur qui s’ennuie
    Il suffit d’un mot d’un geste timide
    Et voilà nos mains soudain réunies

    Même lorsque l’on croit
    Que l’on n’attend plus rien
    Quand les volets sont clos
    Quand le feu s’est éteint
    Nous attendons toujours quelque chose
    On attend quelque chose ou quelqu’un

    Quand on croit que plus rien
    Ne peut nous arriver
    Quand on croit le bonheur
    Impossible à trouver
    On continue quand-même à attendre
    On continue quand-même à rêver

    Paroles: Jacques Plante mis en musique par Ch.Aznavour

  12. La patelle voyageuse

    Jadis je suis né sous une étoile de mer
    Chapeau chinois ventousé à un galet rond
    Avec la lumière d’un phare pour tout amer
    Il colorie les bleus et les lames de fond
    Qui m’envahissent

    Glisse l’ombre d’un vaisseau qui me recouvre
    Et file son ancre à l’orin de métal
    Dans un trait rouge voici la mer qui s’ouvre
    Ballotte coquille au piédestal minéral
    Depuis l’abysse

    Là où je filtre l’océan aux flux féconds
    L’ancre rouge d’oxydes a croché mon univers
    Désormais me voici bloqué dans un maillon
    De la chaîne qui entraîne mon galet vert
    Une longue glisse

    Toujours la chaîne me remonte au treuil
    Ainsi j’ai naviguer en discret cabotage
    Très loin de ce récif et loin des durs écueils
    De mézeu je vole pour gagner les nuages
    Ils me ravissent

    Avec un exocet argenté je me pique
    L’amour dort au ciel sept pour la folle bernique
    Feux d’artifice

  13. Elle nous épate elle, avec ce canot italien
    aux couleurs vives et au pont de bois ciré
    et ce vrombissement des moteurs in bord
    tout est dans la pureté de la ligne et l’allant
    et Riva ne nous rivera pas au délicat ponton
    les sièges moelleux ne sont pas moleskine
    pas besoin pour démarrer de faire d’escrime
    quatre lanternes royales s’emparent haut
    des lueurs du couchant qui déchante
    il n’y a pas encore de pèche au lamparo
    et les flammes qui vacillent signalent
    que celui qui embarque adhère
    à d’autres conventions que celle de Genève
    étrave sublime je me glisse et oh hisse
    c’est subrepticement que monte à bord
    le génie des quatre pattes, qui sait s’il ne glisse

  14. « Quand vous débarquez n’allez donc pas
    jeter vos pierres dans une eau dormante
    Alors que la tempête habite mes rivages

    Aucune folie ne m’est étrangère
    Croyez-vous que je ne sache pas m’engloutir
    Comme vous dans les sombres flots  »

    Paul Louis Rossi
    ____
    Plaisir , chère Ossiane de retrouver cet oasis tentant qu’est votre blog , et ceux qui l’accompagnent . Merci

  15. Plaiisir de vous retrouver également, chère Mathilde, merci pour les beaux commentaires !
    Un grand bonjour aux passagers de l’embarcadère, les billets sont offerts;) Bonne journée à tous !

  16. Ce n’est pas une porte dérobée
    une poterne basse et cachée
    c’est un lieu de ralliement
    on y vient de toute part
    guidés par les quatre fanals
    non point mus sur un canal
    mais dans la pénombre argentée
    d’une lune grise et bistrée
    on a éventré les flots
    ce qui est à tous notre lot
    et nous voici presque arrivés
    des chandeliers aux mains de valets
    peuvent bien guider les invités
    monter la volée d’escaliers
    les arbres fruitiers en espalier
    ce ne sont que murmures
    derrière ces belles ramures
    des masques et des loups
    des rires pétillants de fous
    les convives s’attroupent
    la marée humaine monte
    les flots bas portent encore
    d’ultimes retardataires
    qui mettent enfin pied à terre
    la fête battra bientôt son plein
    où feront assauts de belles manières
    les invités d’un soir camouflés

  17. Une grille sa majesté
    Le petit être a cette bonté
    De le descendre son escalier
    Pour le filer doux son aller
    Des eaux voyage en beauté
    Rêve sa jolie échappée
    Belle de vie son évadée

  18. Alors je pris la mer avec dans mes pensées
    Tout et n’importe quoi la vie à traverser
    Alors je pris la mer, j’avais mis le passé
    Dans un recoin de vers, une goutte de rosée
    Derrière les arabesques je voguais vers Cythère
    Quittant l’embarcadère, ni flâneuse, ni pressée
    J’étais la femme de fer, j’étais l’enfant parfois
    Alors je pris la mère en habit de soi
    En route je n’avais guère que d’avancer comme choix.

  19. J’aime bien Leïla cette façon de traverser la vie avec ses escales, ses choix et ses non choix…ses circonstances…
    ____

    J’aurais envie de dire de la poésie :
    Des mots qui se vivent et s’écrivent
    L’un ne va pas sans l’autre
    Qui a connu des départs
    Sait ce qu’il en coûte
    De laisser derrière soi
    Un sillon de douleur
    L’embarcadère dernier lopin de terre
    Que l’on quitte vers un ailleurs
    Encore plein de brume et d’inconnu
    Une fuite, un sauve qui peut…
    Nous avons tous un jour ou l’autre
    Connu ce besoin de partir
    Vital pour certains, forcé pour d’autres
    Et la souffrance qui grandit
    Lorsque l’on voit la rive s’éloigner
    Conscient d’un retour incertain…

  20. elles étaient quatre
    la femme, l’enfant, la mère et l’autre
    à porter les urnes
    hors les grilles surannées
    de la pauvreté de l’entendement
    en partance
    pour de mystérieuses contrées

    elles étaient quatre
    pour la rencontre avec le passeur
    le paresseux donneur de leçons
    souquant à l’avenant
    la flasque vague
    de la culture éponyme

    elles étaient quatre
    mais il y avait  » l’autre »
    le vertige obligé
    le risque du grandir de l’être
    fait de petits aplats de souffrance
    passés au ricil de tes yeux de biche

    ma farouche
    ma toute belle
    mon penchant avéré
    ma page blanche
    mon écornure nécessaire
    du passé présent à venir
    d’un germe éclos
    à mesure du souffle premier

  21. Chess Game

    La journée fut torride
    Qu’en sera la nuit

    Un damier fou
    Carrés mouvant ensablés
    Dance du noir et du blanc endiablée

    Le Roi est perdu
    Des pièces métamorphosées

    Plus de blanches ou de noires
    Des sens à perte de vue

    Plus de fous, de pion ou de tours
    Que des dames alentours

    Le Roi est perdu
    De nouvelles règles

    Plus de maitres de jeu
    Le Roi doit choisir
    Seul

    Embarcadère
    Là-bas au loin
    L’attend l’extase

    Laquelle choisir
    Car il lui faut choisir

    Le roi est perdu
    Chacune l’attire

    La journée fut torride
    Qu’en sera la nuit

    Le sage m’a dit
    Il choisira la plus jeune

    Le sage m’a dit
    Il choisira la plus riche

    Le sage m’a dit
    Il choisira la plus belle

    Le sage m’a dit
    Il choisira la voie la plus sure

    Le sage m’a dit

    Je me fous de ce que dit le sage
    Je veux que ce soit moi

    Je sais qu’au prochain tour
    Le sage aura raison

    Alors …
    Je plonge …
    Embarquer la première
    Pour l’attendre là-bas

    Pour une nuit, je serai Reine
    Une nuit seulement

    Je perdrai mon Roi
    Mais j’aurai été Reine des sens
    Une nuit au moins

    La nuit journée fut torride
    Qu’en sera le jour

    Le Reine est perdue
    De drôles de règles

    Un damier fou
    Carrés mouvant ensablés
    Dance du noir et du blanc endiablée

    Un jeu sans gagnant
    Un jeu sans perdant

    Seul le passeur rit
    De l’étrangeté humaine

  22. Ce n’est pas de ce lieu qu’est partie la Bayadère
    ce n’est pas seulement ici sous les accents des trouvères
    que se firent entendre les échos des ouvrières

    Il y avait des lampions et aussi des orphéons
    mais pour se mouvoir il fallait être caméléon
    donner le change et porter beau vers ce Parthénon

    Passeurs d’idées et passeurs de voyageurs
    il n’y avait pas de coups de rame rageurs
    tout ici bas se faisait alors en douceur

    Les ors brillaient en contrepoint de l’argent Sélène
    qui illuminaient et donnaient une soirée sereine
    à l’atterrage des coupes de victoire pour une reine

    Qui brillerait le plus dans la gloire d’un grand soir
    donnant à voir qui des bas de soie noire
    qui la pompe chamarrée de grands sautoirs

    Il y avait de l’artifice à jeter mille feux
    avant même que de poser le premier pied
    et cette grille retenait tous les éclats

    Célébrités et infinies inconnues
    au bal des riches et des parvenus
    y aurait il seulement un peu de retenue

    Mais il fallait que passe dans des froufrous de taffetas
    tout ce qui comptait à l’époque de Palladio
    afin que ne s’effondre pas en tas

    Le rêve qu’une domesticité nombreuse
    pouvait avoir fait germer sous des fronts sourcilleux
    allait il s’accomplir dans une ultime soirée

  23. « le bonheur des gens d’ici,
    c’est de pouvoir sortir le dimanche pour un tour sur le lac,
    le mien, c’est de les observer
    depuis un promontoire. »

    Mais peut-être les mots ne sont -ils que de pures apparences , qui tombent dans le creux de nos mains .
    Belle journée Ossiane et merci pour votre petit mot de bienvenue ; à chacun sa vie et ses contraintes mais il est bon de cueillir ici et là quelques grains de poésie , faute d’un peu de soleil . Sourire .

  24. Chaque jour sur le damier
    De cases en cases
    J’avance les pions
    Hasard ou stratégie
    Vers la ligne d’horizon
    La lune quand vient le soir
    Dans un élan de vie
    Répand sa lumière
    Se moquant des marées
    Des vicissitudes de la vie
    Sur la ligne des dames
    Jette son dévolu
    D’une dernière vague
    Efface les traces du jour.

  25. Coulisses de nos vers
    Liberté,vos luttes de fer
    Et grilles du passé

    Ferronnerie, dard
    La vie qui prend aux tripes
    Entre brumes et lumières

    Plaisance, présence
    Bals sous l’embarcadère
    Flâneurs égarés

    Clapotis de l’eau
    Chorégraphies de vagues
    Reflets de l’aurore

    Magie des lieux
    Guirlandes aux colonnes
    Vases des secrets

    Ornements de nos songes
    Embarcadère habité
    Les âmes ne l’ont quitté

    Souveraine de mes rêves
    Sous vos appartements
    Les montagnes dansent

    Marquise de mes jardins
    Comtesse de mes voyages
    Temple de l’Amour

    Délicate poésie
    Écritures des silences
    Le palais s’annonce

    Reine de mon cœur
    Le bateau avance
    J’attends sur la marche
    Passager, naufragé… de nos sens.

    Je conjugue le verbe glander à tous les tant alors j’ai le temps de mêler rêve et imaginaire en peu de beau temps.
    Bonjours à tous les passagers, Ossiane,Monique, Annick, Thierry etc etc etc etc etc etc etc.J’aime vous lire.

  26. Adamantin voila ce que m’évoque ce miroitement
    qui nous lie étroitement, ah dames en teint !
    tandis qu’une mer de brillants nous fascine
    opportunément au port nous dépose
    les lumières ne vacillent guère
    tandis que guidées les barques glissent
    et s’il y a un deus ex machina dans la coulisse
    il ne célébrera pas le triomphe des barbaresques
    même si pour achever une telle fresque
    il faudra y aller du patient pinceau
    un arrêt sans chaussée
    ne fait pas une vie de moine
    déjà la musique allègre descend
    quand la barge héberge des secrets
    la berge laisse débarquer des invités
    la joie est toute présente là
    incognito sont les passants qui dérivent
    le flot incessant caresse la rive

  27. Mais c’est bien réciproque
    même si ce n’est pas toujours baroque
    merci Leïla d’être là
    mais aussi à Mathilde, monique et Nigra
    Annick et regard, Salade de retour
    et tous ceux que j’oublie

    surtout Merci, grand merci à Ossiane
    qui nous aimante et nous permet encore
    d’échanger « aux portes du palais »

  28. La dame y est
    presque arrivée
    elle va glisser
    le long du quai
    poser pantoufle de vair
    sans arborer grand air
    donner sa main
    sauter le pas
    venir au ras
    enjamber le plat bord
    respirer à terre
    fouler le sol
    fouiller son sac
    pas de pièce
    pour le guide

  29. Thierry j’aime ces tercets de 9h02 qui complètent à merveille le texte de 11h11. Des images baroques et riches avec une belle musicalité ; l’évocation d’une soirée digne du grand Meaulnes.

    Leïla : un imaginaire de rêve, continuez de glander pour notre plus grand plaisir, j’aime vous lire, vos textes suscitent bien des échos en moi. En ce moment, pas trop de temps : je bosse. Alors je retouche des textes déjà postés ici.

    Amitiés à l’équipage : Annick, Monique, Jeandler, May, Salade, Regard, Mathilde, nigra, Yo-cox, Pierre, …, Bourrache, Marc et les autres.

    Ossiane qui combine le jeu de mot, le comique de situation et l’érotisme est bien digne de la tradition d’origine du haïku ( pas si innocent ce pied en l’air après dames…)

    Longue vie au capitaine. !

    J’ai pour toi un lac

    J’ai pour toi une flaque
    Ou glisse le Gerris
    Le dytique féroce
    Et le grêle Ranatre

    J’ai pour toi une mare
    Ou nagent des grenouilles
    Les salamandres noires
    Et tritons y patouillent

    J’ai pour toi un ruisseau
    Ou chante le Pipit
    Le Bruant des roseaux
    Et le discret Phragmite

    J’ai pour toi une rivière
    Ou pousse la douce-amère
    La belle orchis abeille
    Et la grande pimprenelle

    Comme un lac à tes cils
    Ou vole l’agrion bleu
    La cordulie gracile
    La nymphe à corps de feu

    Là une hutte de genêts
    Pour se la couler douce
    Sur la couche de mousse
    Dans le secret du marais

  30. La barque accostera.
    Ils graviront les marches,
    Un soir de fête.
    Les grilles ouvertes
    laisseront passer
    les invités d’un soir.
    Robes légères,
    Chemises blanches…

    Diner sous les étoiles,
    Dans la fraicheur retrouvée.
    Guirlande de lumières,
    Parfum de jasmin,
    Verres de cristal.
    Concert de rires,
    Un violon solitaire
    Jouera la sérénade…

  31. Il n’est pas de désir plus doux
    que de voir tout l’astre roux
    quand on s’apprête à poser
    sur la rive joyeuse de rosée
    un escarpin léger suite à une poussée
    avirons repliés, chef de bord au sifflet
    les marins retiennent l’esquif de flotter
    sans encore gambader
    on tire alors un trait
    sur un transport nonchalant
    et part d’un rire éclatant

    Qu’il advienne maintenant ce que pourra
    ce soir c’est libérés
    que sans gène l’on se contorsionnera

    la promesse d’une fête en ce lieu
    étendait déjà son aura

  32. Pourquoi brosser un tableau nocturne
    richement enluminé et haut en couleurs
    puisque rien n’est plus agréable
    que de se laisser aller aux ardeurs de la fête
    songeur par une nuit d’été
    j’ai le coeur de travers et la lune en ligne de mire
    les rires cristallins descendent en cascade
    les trémolos des violons montent
    la pâleur du soir est sans limites
    bord à bord nous y voici
    une main tendue
    un ressaut
    je crois bien que mon être est tendu

  33. Ah bonbonze ça faisait longtemps, quel plaisir !

    je n’ose parler du Maasdam
    il à un gout da de Bouddha

    pourtant il me souvient d’un lointain voyage aux bas pays
    avec visite des canaux amstellodamois
    la grande digue du lac d’Ijsell
    et les chantiers navals de Volendam

    toutes ces digues pas dondaines
    par faites seulement pour les mondaines
    ruinées par les ragondins

    mais les moulins de mon coeur
    peuvent bien tourner
    dans ce pays plein de fleurs

    ça laisse des traces ces premiers voyages
    lucky strike sans bowling
    et pipes de bruyères
    pas en livres sterling
    pas de terre non plus
    pour des eaux contenues

    Ah que ce voyage est beau

    desembarco hoy dia aqui
    pues est tarde pero asi
    nunca he oido perros detras
    vistando alla maravillossas

  34. Calme et quiétude
    Trop de silence impressionne
    Il devient audible

    Juste un clapotis
    Quelques notes sur un piano
    Pour une présence

    Coule et danse l’eau
    Sous la coque du bateau
    Porte au loin les rêves

  35. ils sont jolis tes mots, Monique,
    c’est si vrai qu’un silence peut parler trop…
    mais parfois, mince de mince,
    c’est la vie à se chercher ses voies,
    qui vide l’encre pour la plume..
    c’est tant le tendre qu’on aime donner,
    et pourtant tes mots parlent vrai,
    un silence peut faire plus mal….

    Et quand son petit bateau de vie
    Ramène de la neuve encre
    Des parfums de jolis, des senteurs de voies
    A ne pas laisser tomber
    De belle lutte douce encore
    Mais à ne pas se laisser faire
    L’Etat doit aider en Autisme
    Quand une structure est dite faite
    Pour accueillir l’adulte autiste
    ELLE DOIT LE FAIRE BIEN
    C’est son devoir de citoyen
    Et quand les mots leurs duvets
    Les yeux pour faire comprendre
    Bougent peu à peu des oeillères
    Et bien, la voie revient

    doux soir!
    c’est bon d’avoir une peau tendre qui se dilue pas trop longtime dans des noeuds de trops lourds combats EN AMOUR DE VIE PAR RESPECT

    CHAQUE VIE MERITE SON BATEAU JOLI TENDRE ET DOUX,
    et bien plus encore celui qui a besoin d’aides,
    POUR REVER, POUR VIVRE SON MEILLEUR!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *