Eclat

Eclat

le veilleur du lac

la montagne troublante

soleil de minuit

27 réflexions sur « Eclat »

  1. Eclat de beauté
    Visage tendresse caresse le vent
    Puissance de roc
    La vie au-dedans

    Se donner le temps
    Donner le temps au temps
    Autant comme autant

    Eveil à la splendeur

  2. Sentinelle des profondeurs
    Au cœur des massifs alpins
    D’un regard il contient toute lueur
    Reflet d’un ciel nocturne inondé de lune
    Immense puits débordant d’eau claire
    Et d’étoiles puisées au ciel de la nuit.
    A peine un clapotis, une brise légère
    Viennent effleurer son visage impassible
    Sans troubler le silence du lac endormi.
    La beauté d’une lumière en sourdine
    Enveloppe l’espace d’une intemporalité
    Temps suspendu entre ombre et lumière
    Les eaux sommeillent sous bonne garde
    A la limite extrême d’un semblant de vie.
    J’aime la nuit, son silence
    Le trouble qu’elle fait naître
    Au cœur des solitudes
    J’aime la nuit quand tout le monde dort
    Et que seule veille l’âme qui cherche
    Un abri au sein d’un rêve à la lisière du sommeil

  3. c’est joli, Monique.

    L’apaisement enfin
    Après ces coups d’éclats
    Qui cisaillent la tête
    C’est ainsi qu’elle se perd
    La vie est bien vilaine
    Quand elle nous fait détresses
    Certains par leurs fragilités
    Font si mal autour d’eux
    En se perdant leurs moyens
    Dans le dire n’importe quoi
    Et le faire brutalité

  4. Son port de tête joli
    Elle veille au grain
    Dans un état de calme
    Tout redevient paisible
    Et même l’impossible
    Reprend ses joues belles rouges

  5. Géant de pierre
    Pour notre sérénité
    Veilleur éternel

    §§§§

    Conte enfantin
    D’un colosse de pierre
    Dont le coeur vivant
    Vibre d’émotion
    Dans le doux scintillement
    D’unclair de lune
    Une larme luit…

  6. « mer d’étoiles »… « clair de lune »…et « soleil de minuit »…dans le ciel de Guerande…sur un mois de juillet…sur les cimes des arbres..et les branches doucement…qui inclinent la tête..soulevant les murmures…des histoires qui s’envolent..et des rêves troublants..La chaleur est en berne..sur le mât de misaine..d’un été hésitant..que l’on trouve sur les rives..d’un soleil découvert..dans le creux d’une épaule..ou les courbes d’un sein…Cest une île bien connue… »la montagne est troublante »…douce et chaude…elle éveille les sens..et s’évade le temps..et s’enlacent les mots..sur la terre de sel..ou se posent les vacances..

  7. comme c’est joli, Pierre, que des douceurs posées,
    je me joins à Ossiane pour te remercier d’être sur le pont, tu manquais…

    TENDRE JOUR!

  8. coucou Jo.S,

    Un ange de pierre son ciel
    Son regard éveillé
    Derrière ses cils d’étoiles
    Veille dans des magiques

  9. Bonjour Pierre et merci pour vos mots offerts qui se dégustent comme des petites gorgées d’un élixir succulent.
    Bonne après-midi et bonne soirée à tous dans la tiédeur de ce jour en particulier Ossiane, Jo.S et Annick de passage ici.

  10. Le temps s’est figé dans l’absence des couleurs
    L’homme imperturbable veille en son carcan de pierre
    Sur la nuit qui repose au flan des collines
    Une pause dans la chaleur de l’été
    Un relent de fraîcheur d’un ciel qui se pose
    Sur la surface argentée des grands lacs
    Gouttes de brumes ou gouttes de pluie
    Autant d’étoiles qui se noient dans les ténèbres
    Dans un grondements venus des profondeurs
    Faisant taire les mots en attendant l’aurore.

    Ici Orage !!

  11. « un grondement venu » des profondeurs (mots inspirés d’un coup de tonnerre me surprenant dans mes rêveries), l’orage est passé…..

  12. La montagne se fait nébuleuse
    Et l’eau son calme ses ondes
    Devant la pierre froide en hiver
    Si brûlante l’été

    Mais le secret de ce minuit
    C’est l’émotion qui sort le grain
    Sa fleur de peau dessus le marbre
    Et dans ce cas la montagne vit

    Elle se dévoile son un peu plus
    Entendue de sa vue telle
    Pas la plus belle
    Celle du jour

    Chaque jour son jour
    Se vit de vie
    Parfois c’est dur ou son fort simple
    Ainsi son fait de vie

    La voie des sens sait mettre à nu
    Et comme c’est bon de se donner
    Sa montagne son cratère
    Tous vivants de vie d’être

    Son simple son humble son tout petit
    Ô comme la montagne est belle
    Devant le regard en prunelles
    Aux douze coups de minuits

  13. mes mots envolés je les retente,

    déjà, Merci Monique,

    Elle allonge le bras
    Qui se remue belles ondes
    La lune son clin d’oeil
    Montagnes en frémissent

  14. Doux miroitement.
    Un écrin de soie,
    Un scintillement précieux,
    Protégés en éternité.

    Bonne journée à tous les visiteurs et en particuliers à Annick et Monique.

  15. éclatement
    éclater
    éclateur
    écarter
    clapet
    des brillants volés au passage
    des facettes qui scintillent
    et vous renvoient l’image concentrée
    on aurait aimé qu’il fut sans éclat
    et sans éclat c’était bien terne
    alors que quand la surface renvoyait
    l’éclate c’est l’épate
    l’éclapoterie c’est le tesson de lumière
    l’éclatimonerie c’est quand on part dans toutes les directions
    le faisceau électrique qui vole en éclat et perd de sa force
    le clap de fin qui se termine en feu d’artifice
    les éclats d’obus, les shrapnels
    dans la fragmentation des sens

  16. Dans le calme des grands lacs cernés de montagnes,
    Dans ce lieu de contemplation baigné de silence
    A l’écart de toute agitation et de bruits intempestifs
    Règne une atmosphère sereine et romantique.
    Sous la voûte céleste d’une nef de brume
    Vouloir s’imprégner de cette douce image
    En ressentir tous les bienfaits qu’elle procure
    Le temps d’un poème sentir monter en soi
    Une vague de bien-être et de réconfort,
    Se désaltérer à cette source éclatante de beauté.

  17. Devant la beauté du monde
    Se sentir pris en tout Là
    D’un ressenti de bien être
    La Nature bienfaisante
    Aide tellement à se ressourcer
    Pour affronter les durs de vie

    Et rester là
    Mi clos mi ouvert
    Apaisement douceur tendresse
    L’amour de plein dedant les vues
    La vie qui aime donne des bonheurs

    Et la garder cette confiance
    En la vie pourtant si puissante
    Elle n’est pas que belle sa moitié
    Ni si laide dans l’autre partie
    On chemine du bien au moins bien
    Du si léger au tant de grave
    De son bien être au désespoir

    Vivre sa vie équilibriste
    C’est un sport de vie que la vivre
    Une aventure quand son Humaine
    Et tant pis si on se scratche
    Et tant mieux si on rebondit

    De vie
    En Vie

    La vie veille nos jours
    C’est bon de garder serrée sa luciole

  18. Super Annick quel plaisir j’ai eu à te lire, c’est tellement vrai, c’est le principe du Yin et du yang et du vide median de François Cheng :

    « La vraie transcendance, ce n’est pas l’Un monolithique, ni le Deux de la dualité, mais le trois. Le Trois représente la combinaison des Souffles vitaux, le yin et le yang et d’un troisième souffle appelé Vide-médian. Ce souffle, né du Deux est perçu comme indispensable pour que le processus engagé par le yin et le yang soit assuré d’Harmonie »

    La vie n’a de cesse de nous l’apprendre.

  19. MERCI grand pour les jolis mots partagés de F.Cheng,
    je ne connaissais pas,
    ma vie donne tant à la vivre, que je lis peu, si peu…
    ET COMME JE SUIS HEUREUSE DE TON PARTAGE, Monique.

    Et peu importe comment se trouve l’harmonie
    L’essentiel est d’en ressentir ses bienfaits
    D’être bien son bon se souffler doux
    Être content de vivre encore
    Juste se contenter de vivre
    De serrer le précieux de la vie
    De toutes ses forces
    Cela n’use pas de se faire du bien
    C’est le mal qui atteint bien plus l’être

    Alors défier son chaque jour tel qu’il est
    Et sautiller les petits bonheurs
    Qui donnent tant et tant de beau
    Et partager encore encore
    C’est si bon de ne pas rester isolé
    Avec ses peurs avec ses joies avec ses peines

    Le courage de vivre son petit miracle
    Qui son chaqeu jour garde vivant

    Et c’est vivant Tellement
    Qu’on a des chances de le rester

  20. Monologue d’une clé anglaise

    « Dans ma folie des temps modernes, je me sens prêt à déboulonner tous les soleils de minuit »

  21. Encore que Annick, je ne sais si le mal celui qui pernicieusement atteint l’homme n’est pas en fin de compte une manière d’appréhender le monde autrement et mettre à sa juste place la valeur de chaque chose et se placer en retrait pour mieux saisir l’importance de ce que l’on a à vivre, j’entends l’inévitable, qui mieux que toi Annick peut comprendre ça.

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