Enfance

Enfance

robes blanches

nos reflets dans l’eau claire

jeux de miroir

37 réflexions sur « Enfance »

  1. O ma petite soeur
    Tu serais une reine
    Et moi, une déesse
    Ramassant dans l’eau claire
    Toi , le diadème d’or
    Moi, la torque d’argent
    Aux doux sons de hautbois
    Nous danserons longtemps
    Jetant dans ce torrent
    Sourires mystérieux
    Rires et enchantements
    O ma petite soeur
    jusqu’à la nuit peut-être
    Amusons-nous, rêvons

  2. Quand on a le papy russe
    on cire illico ces souliers vernis
    et si cet age est fait de ruse
    jamais les regards ne sont ternis
    à défaut de s’y baigner
    on peut s’y mirer et rêver

  3. une fort jolie image pleine de grâce de vie!

    Tendrement
    De son geste
    Sa main se danse sa robe
    Leur regard doux se plongent
    La vie est Aujourd’hui
    Dans le rêve de Demain
    Elles se rêvent tendresses
    Et si le réalise
    Leur vie
    Une grâce belle
    Qu’on souhaite à chacune
    Sa princesse de vie

  4. Comme elles leur ressemblaient lorsqu’elles avaient leur âge… mon grand père les auraient appelées « mes mignonnes »
    ___

    Comme je voudrais revenir
    Au temps où elle portait
    Une petite robe blanche
    Qu’elle faisait tourner
    Comme un soleil
    Tout en chantant
    ___

  5. leurS regardS doux se plongent,

    mais je m’excuse de seule,
    trois jours hors du commun,
    de telle vie trop pleine,
    que la tête fêlée,
    *doucement se retrouve!

    douce soirée,
    prenez bien soin de vous,
    tendresses, Ossiane,
    Monique, Lou, Bourrache et chacun de la bande sur le bateau de la vie…

  6. Bonsoir Annick et merci pour cette petite pensée de tendresse pour nous tous, bateau de la vie dis-tu, il ressemble parfois à une galère. Le bateau de notre capitaine lui nous ramène ici à plus de douceur, d’intimité, de poésie à travers la beauté des images et le parfum des mots, à travers ces échanges même s’ils sont actuellement moins denses, c’est le temps des vacances pour beaucoup.

  7. Enfance
    C’est l’enfant innocent, à ses jeux, à ses larmes
    C’est le cadeau pressé qu’on voudrait à l’instant
    Le bonbon trop amer, pas de la bonne couleur
    Le jouet plus petit que celui de la soeur
    Le baiser qu’a donné maman à mon p’tit frère
    Suscitant jalousie dans mon coeur exclusif

    Enfance
    C’est l’ire de l’ouragan, la bourrasque de vent
    C’est l’art sage ou fantasque, de doux rêves aussi grands
    Que l’immense océan, la chaleur du désert
    Qui brûle comme une chandelle d’où volent des étincelles
    La mèche encore nouvelle et les paroles rebelles.

    Enfance, adolescence
    C’est la larme romantique, la balade bucolique
    C’est le corps qui renonce, muré dans le silence
    Celui qui joue et fonce, vous aime et vous offense.

    Enfance, jeunes années
    Ce sont les liens faciles, les cadeaux inutiles
    Ce sont les bourgeons verts, qui se dorent au soleil
    Le bonheur insouciant les yeux qui s’émerveillent
    C’est le rire chenapan l’irisée roue du paon
    La lave d’un volcan adossée à la pente
    Bleu ou rose univers, arc-en-ciel de printemps
    Enfance, moments heureux
    Secrets et douces caresses, Jeunesse.

  8. Reflet d’ Enfance
    Terre parfumée d’herbes hautes et sauvages
    Orties , mûres, fraises des bois
    Hautes forêts de sapins
    Chemins sombres parsemés de limaces
    Pas de géant où tournoient des fillettes
    Méandres d’ une rivière glacée
    Marches de nuit, veillées, prières
    Jeux de piste,cabanes,
    Soeur Marie-Ange belle et douce comme un ange
    Orages aux échos terrifiants
    Amitié

  9. et je vous lis,
    oui tu dis juste, Monique,
    et comme tes mots sont beaux, Leila, je viens de te lire à haute voix!
    et puis merci May, c’est beau l’enfance!

  10. Enfance si belle enfance
    Qu’elle soit donnée à chaque enfant
    Et pourtant…
    Dans ce monde qui ne changera pas
    Chaque jour des milliers d’enfants
    Privés du goût du vivre
    De se mettre de la peinture sur les doigts
    De sauter dans une flaque
    De chanter sous la pluie
    De rire rire devant des riens
    Des tellement ce que l’enfance
    Du bout de ses yeux
    Peut voir saisir
    Ce qu’il y a de plus beau

    LA VIE

    Pas un mirage pas un carnage
    Juste la vie
    De son tout vrai
    Qui sent remue vibre la peau
    Sa fleur sensible

    Vive l’enfance à tous les âges
    C’est dans son âme qu’on est enfant
    A trouver vie dans moins que rien
    Juste sa perle saveur de vie

    belle fin de journée.

  11. J’ai consacré beaucoup d’années à l’enfance et ce sont les plus belles années de ma vie, rarement ils nous déçoivent, souvent ils nous étonnent.
    ____

    Nous faisons souvent rimer
    Enfance avec innocence
    Il n’en est rien
    Insouciance peut-être
    En apparence souvent
    Leur vivacité d’esprit
    Est impressionnante
    L’expérience prétendue
    Qu’on prête aux adultes
    Ne vaut sans doute pas
    La spontanéité de l’enfant
    Sa façon juste de percevoir
    Ce monde sensé les guider
    Ils ont dans leur regard
    Cette façon pure
    D’aimer la vie
    D’en apprécier la beauté
    Et c’est bien pourquoi
    Je veux garder au fond de moi
    Ce cœur d’enfant
    Fait d’amour et de tendresse
    Capable de rêver, de sublimer
    De passer du rire aux larmes
    De vivre sans préjugés
    Avide de liberté et de joie
    Et pouvoir dire comme eux
    Sans utopie : le monde est beau !

    Hélas !! Mille fois hélas comme les enfants ont raison, laissons-leur le temps d’être heureux, laissons-leur leur enfance, évitons de les faire grandir trop vite, laissons-les dans leur vérité.

  12. Merci May,
    merci Monique, pour ton fort joli texte,

    Un enfant quand la vie le déforme pas trop
    Dès sa naissance
    Il tend son petit cou vers le beau
    Comme un bébé hirondelle
    Sort son bec grand ouvert
    Pour la manger la vie
    La boire se rassasier sans cesse
    Et dans son regard vide de vécu
    Ce qui est entre est son magique
    Et comme c’est bon
    De laisser Ô temps de l’enfance
    Le tant de rires de cris de dodos
    En tartes aux pommes
    Douceurs de miel tendresses pleines

    Et puis sur tout y revenir chaque jour
    Dès que c’est possible
    A tout âge
    Il n’y a pas d’âge pour sourire pour rire
    Pour avoir faime de belle vie
    En tendant ses petits bras de soi

    C’est bon d’aimer la vie
    Cela fait bien plus de bien
    Que la détester dans son pire
    Garder tout contre son coeur le meilleur
    Tenter donner de son pas trop mal
    C’est voir de syeux autour de soi
    Retrouver ses pépites d’enfance

    Et cela fait chaud au coeur

  13. en me relisant, je pourrais me reprendre et
    lire…
    EN FAIM DE VIE

    et puis,

    j’aime aussi lire ce que mes doigts ont écrit, ces cannaillous…
    EN FAIME DE VIE

    belle journée de doux, c’est cela qu’il faut happer,
    et s’arranger au mieux avec le moins bon pour le trier, classer, adapter,

    CAR VIVRE C EST ESSENTIEL POUR LE MEILLEUR SE VIVRE DES QUE C’EST POSSIBLE….

    COMME UN ENFANT!

    Et tant pis
    Si sourire seul agace
    Si caresser des brins d’herbe étonne
    Si regarder et serrer les hirondelles
    Si suivre un nuage c’est bon
    Si écrire des vers délace
    Si aimer et le dire cela ne se fait pas
    LA VIE C’EST LA VIVRE POUR FAIRE DU BIEN
    Et se faire du bien…

    DOUX JOUR, Ossiane,
    ces demoiselles se jouent du regard, le miroir renvoie de bien belles robes, la danse de soi, c’est une beauté, comme sautiller son coeur léger, l’âme sereine….

  14. Belle Athénienne lassée
    Aux longs doigts habiles à tisser
    Appelle les vivantes pensées
    Si douces, de ton enfance laissée
    Au petit pont d’ Erasinos
    Lorsque petite Ourse ,tu dansais
    Sous les hêtres et les châtaigniers

  15. L’eau, l’Italie

    Regarde-moi ! regarde-moi !
    dans l’eau du petit bassin
    une princesse russe
    regarde-moi ! regarde-moi !

    L’eau, litanie

    Regarde-moi ! regarde-moi
    le reflet du petit bassin
    couchée avec le papyrus
    regarde-moi ! regarde-moi !

  16. Elles sont ravissantes, fraîches dans leurs robes blanches, n’ est-ce qu’une photo volée à l’enfance ou des petites filles Ossiane que tu as le privilège et la chance de côtoyer ?
    _____

    Petits conciliabules à l’écart des grands
    Nous avions tant de choses à nous dire
    Chaque mot étant prétexte du suivant
    Nos jeux, nos amours nos empressements
    Des grands et des petits secrets d’enfants
    Un monde imaginaire qui se construit
    Au fur et à mesure que l’on s’invente
    Un monde qui correspond à nos rêves
    Où chaque pensée nouvelle nous enchante.
    C’est un jeu que l’on construit sans règles
    Elles sont celles de notre aptitude à être
    Dans un présent sans cesse en mouvement
    Comme seuls savent le vivre les enfants
    Il n’est plus question de qui tu es, de qui je suis
    Ni même de temps, ni même de ceux qui nous entourent
    Il n’est question que d’un monde, du monde de l’enfance,
    D’un conte de petites filles modèles encore et toujours à inventer.
    Même si les jeux DS ont remplacé la poupée
    Je crois avoir entendu pourtant les mêmes histoires
    Elles ne s’appellent plus Madeleine et Camille
    Elles ne sont plus les personnages de la Comtesse de Ségur
    Mais leur imagination n’a rien perdu en ingéniosité.
    ___

    J’ai cette grande chance d’avoir eu deux petites filles qui leur ressemblaient dans cette attitude charmante d’enfants heureuses.
    Merci Annick et May pour vos poèmes qui viennent fleurir le pont de notre bateau quelque peu délaissé en ce chaud mois de juillet, votre présence y est fortement appréciée.

  17. Ma question Ossiane est indiscrète, je peux me la poser mais elle ne demande pas forcément de réponse, cette image est magnifique pleine de fraîcheur et de tendresse.

  18. Dans la parenthèse du temps
    Dans la douceur des lieux
    Dans le miroir de l’onde
    Dans un tourbillon
    de robes blanches.
    Vivre une vie rêvée
    Insouciance, légèreté
    Histoire à deux voix, brodée
    Et si je serais…..
    Et si tu serais….

  19. Pas de souci Monique, c’est une image prise sur le vif … je ne connais pas ces petites filles; elles ont capté mon attention par leur jeu devant le bassin … je ne pense pas qu’on puisse pas les reconnaître de la façon dont elles sont positionnées, je fais très attention à cela … bien à vous tous et un bon 14 juillet !

  20. Bisou Annick et hello à tous sur cette jolie page au goût de paradis.

    Faire tournoyer sa robe
    le soleil en ceinture
    et les reflets de l’eau
    dans les yeux de l’enfance
    ravissent quelques brins
    des charmes de la vie

    Thanks Ossiane and good 14th of July to you all

  21. Bon 14 juillet à tous!

    Aux rues, on se rue
    Mille feux d’ artifice
    Explosent de joie
    De bruits ,de lumières
    Aux yeux des enfants , brillants

  22. Enfance…de l’art à l’état brut
    de ces jeux de rôles
    qui font paraître tout drôle
    enfance sans défense
    enfance qui enfonce
    les défauts des adultes
    enfance de pureté
    enfance narcissique
    qui se noie dans l’image

  23. Dans les plis de l’enfance
    dans les cris de l’enfance
    dans les stridences
    des questions suspendues
    et des ponts tendus
    dans la gaité non feinte
    un parnasse certain
    une jouvence d’icelle
    qu’on croyait partie
    et puis cette innocence
    pas avare de bienséance
    cette mise naturelle
    ce regard mutin
    qui scrute un à un
    les environs
    ce temps n’est pas si lointain
    le miroir est sans tain
    il suffit de s’y replonger
    on n’a pas tout oublié

    chère Ossiane et cher équipage
    après fête nat beau feu ce soir
    et joyeux été décontracté

  24. L’âge des oh, des euh aussi
    Des pourquoi et des encore
    Avide de savoir, de tout comprendre
    Et finalement être à l’école
    Tous les jours sans le savoir
    A l’école de la vie
    S’étonner, s’émerveiller
    Se prouver, découvrir
    Et sans s’en apercevoir : grandir

  25. Princesse d’un jour
    princesse toujours
    pas de pince fesse
    mais des princes charmeurs
    le fruit d’un dur labeur
    imaginer dans les images
    et ces imagos à gogo
    des métamorphoses
    de bêtes en humains
    fins des animaux
    un regard évasif
    une moue dubitative
    un sourire épanoui
    un fantôme évanoui
    l’absolu maîtrisé

  26. Petite fille solitaire
    Le livre de contes ouvert
    T’emporte jusqu’aux frontières
    De la Laponie et de l’hiver
    Les poésies de la Reine des Neiges
    De mots en mots, flocons de neige
    Vers les rennes entrainent tes rêves
    Jusqu’au Royaume du sommeil

  27. Un petit tanka* sur la margelle du bassin à l’ombre du papyrus
    ___

    Allure gracile
    Dans un rayon de soleil
    Un voile d’élégance

    Douces notes de musique
    A l’aurore de vos jours
    ____

    *Autre forme de petit poème japonais qui comporte
    cinq vers, de 5-7-5-7-7 pieds

  28. Quel beau cadeau Ossiane , cette photographie, un rêve, l’ haïku et le thème de l’enfance…
    Merci à toi

    Trois petites tours
    A la hauteur de mes yeux
    De langues de chat
    Gardant bien les parages
    Autour du bol de lait chaud

    Bien à vous tous

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *