Buissonnière

Buissonnière

l'herbe des talus, le chemin des fougères, la voie est libre

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

l’herbe des talus
le chemin des fougères
la voie est libre

« BALLADE DE LA POIRE« , un poème écrit et lu par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. Bravo à eux deux!

107 réflexions sur « Buissonnière »

  1. Chemin libre
    Herbes au vent
    L’Amour en fleur

    Buissons d’hier
    Ecole d’avant
    L’Amour au coeur

    L’Amour affleure
    L’Amour autant
    Qu’il noie la peur
    L’Amour a vent
    L’Amour à coeur

  2. Il était cancre
    Et même, cancre las!
    Il en avait le cafard.
    Il était amoureux
    Fou
    De la petite reine
    Il en connaissait
    Un rayon,
    Sur les exploits
    Cyclistes,
    Les drôles de machines,
    Sur ce sujet
    Pas moyen
    De le faire
    Taire.
    C’était un fils
    De prolétaire
    Qui admirait
    Les cadres
    Bien cintrés,
    Une roue
    Avec lui ne restait
    Pas voilée.
    Une chaine
    Sautait
    déraillait
    Le mal
    Réparé,
    Dans l’instant.
    Un coureur
    Chutait
    Il était remis
    En selle.
    Il était devenu
    Tellement fort
    En poussettes
    Qu’ il gagnait
    des sous
    A pousser les landaus.
    Il avait une vraie réputation
    quasiment pignon
    Sur rue.
    Il rêvait
    D’escamoter les cols
    A grand coup de pédalier.
    Il avait un petit vélo
    Dans la tête.
    Un jour ,
    d’humeur
    primesautière,
    Il décida
    d’abandonner
    Le cycle scolaire,
    Il s’inscrivit
    A une course!
    Il fut recaler
    Trop jeune
    Et punit
    Pour avoir fait
    L’école buissonnière!
    Cela mit un frein
    A sa carrière.
    Vous pouvez
    Le trouver
    Au rayon
    Vélo
    Chez Champion.
    A l’école c’était une bille
    En roulement
    Plus habile
    Que lui , tu meurs
    Votre cycle
    Sera réglé
    impeccablement
    Vous faites pas
    De mauvais sang.,
    Surtout si vous êtes
    Bien roulées
    Avec de jolies mollets,
    le sens de la fête.
    Laisser vous guider
    Conquise
    par ses bacchantes
    En guidon
    De vélo!

    Il a pris du pneu
    Boit
    Du tord boyau.
    Il a épousé
    La cadette
    Des triplettes
    De belleville!
    L’été , il va
    A l’alpe
    Manier
    La fourche
    En regardant
    Passer les coureurs.
    Il sait encore
    tricoter, tricoter
    il; tient la cadence
    Monte en danseuse
    un col
    enlace
    Une petite reine
    lui vole un baiser!

    Bonne nuit à tous!

  3. Il était cancre
    Et même, cancre las!
    Il en avait le cafard.
    Il était amoureux
    Fou
    De la petite reine
    Il en connaissait
    Un rayon,
    Sur les exploits
    Cyclistes,
    Les drôles de machines,
    Sur ce sujet
    Pas moyen
    De le faire
    Taire.
    C’était un fils
    De prolétaire
    Qui admirait
    Les cadres
    Bien cintrés,
    Une roue
    Avec lui ne restait
    Pas voilée.
    Une chaine
    Sautait
    déraillait
    Le mal
    Réparé,
    Dans l’instant.
    Un coureur
    Chutait
    Il était remis
    En selle.
    Il était devenu
    Tellement fort
    En poussettes
    Qu’ il gagnait
    des sous
    A pousser les landaus.
    Il avait une vraie réputation
    quasiment pignon
    Sur rue.
    Il rêvait
    D’escamoter les cols
    A grand coup de pédalier.
    Il avait un petit vélo
    Dans la tête.
    Un jour ,
    d’humeur
    primesautière,
    Il décida
    d’abandonner
    Le cycle scolaire,
    Il s’inscrivit
    A une course!
    Il fut recaler
    Trop jeune
    Et punit
    Pour avoir fait
    L’école buissonnière!
    Cela mit un frein
    A sa carrière.
    Vous pouvez
    Le trouver
    Au rayon
    Vélo
    Chez Champion.
    A l’école c’était une bille
    En roulement
    Plus habile
    Que lui , tu meurs
    Votre cycle
    Sera réglé
    impeccablement
    Vous faites pas
    De mauvais sang.,
    Surtout si vous êtes
    Bien roulées
    Avec de jolies mollets,
    le sens de la fête.
    Laisser vous guider
    Conquise
    par ses bacchantes
    En guidon
    De vélo!

    Il a pris du pneu
    Boit
    Du tord boyau.
    Il a épousé
    La cadette
    Des triplettes
    De belleville!
    L’été , il va
    A l’alpe
    Manier
    La fourche
    En regardant
    Passer les coureurs.
    Il sait encore
    tricoter, tricoter
    il; tient la cadence
    Monte en danseuse
    un col
    enlace
    Une petite reine
    lui vole un baiser!

  4. Désolé, le petit texte improvisé hier au soir, apparaît deux fois. La responsabilité en incombe au monde.fr qui a des problèmes avec la gestion des blogs. Les textes apparaissent , disparaissent…font l’école buissonnière!

  5. Quel plaisir de rencontrer ce terme primesautière, joli mot hélas si peu employé qui rime si admirablement avec buissonnière, toute la poésie de Patrick s’en qualifie tout en étant soignée, elle est vive, spontanée et originale.

  6. La couleur du ciel
    Avoisine celle de l’image
    Jour dans la grisaille

    Mais le blanc du ciel conduit le regard
    Comme sur le chemin de sable vers la lumière.

  7. Une image et un haïku qui font rêver,

    Et quand c’est de vel vécu que la voie libre,
    c’est plein de vie à se manger s’en boire,
    se rouler herbes douces, dans le câlin du temps.

  8. c’est vrai que LeMonde qui bricole en ce moment, c’est pénible, pour le suivi en lectures,

    je suis désolée, ùais hier ton nom, Nath, s’est affiché dans ‘récents commentaires, et ton écrit dans les fils,
    et ce matin j’ai oublié dans quelle page, tu laissais quelques mots…

    BELLE JOURNEE pour chacun,

    ici, mon cours a repris son chemin de son plus simple tellement buissonnier,
    après une rentrée de trois semaines de prises de tête en beaucoup de sens, pour tracer la jolie voie de cette rentrée à bien penser, acter, pour une année la plus simple, la plus vitale, la plus vivante possible…dans un vécu d’autisme incontournable en accompagnement joli efficace humain zen…

  9. Il est beau ce chemin
    Main dans la main mon coeur
    Ensemble nos cheveux
    Tracent une bien belle route
    Où nos pas nous emmènent
    Sur notre histoire ensemble
    L’oeil ouvert près de nous
    La vie dans son essence
    Un goût de liberté
    L’école de la vie
    En belle buissonnière
    S’éclate ses bouts de l’âme
    En mille éclats de rires

  10. Buis aussonière pour aumonière
    de quoi contenter l’Elémosinaire
    où fourragerais je donc ainsi
    sans que rage me prenne
    et je ne sois plus dedans
    mais allant sur les redents
    ou salant les ardents
    lezardant assurément
    mais c’est du sable blanc

  11. La route buissonnière

    Marchant dans la poussière
    J’ai fais le tour du monde
    j’ai pris la route longue
    la route vagabonde
    la route buissonnière

    J’ai parcouru les mers
    J’ai chevauché les ondes
    Mordu au fruit amer
    Adoré la lumière
    Aux belles boucles blondes

    J’ai vu les jeunes mères
    S’armer pour faire la guerre
    Et chez ces amazones
    Aux allures de guerrière
    Sourire la Joconde

    Je sais la terre est ronde
    Et à chaque seconde
    Se ferment les paupières
    Pour ceux dans la misère
    Les malheurs se confondent

    Partout autour du monde
    J’ai vu des amoureux
    Des larmes à leurs paupières
    Dire de tendres prières
    Sur quoi l’amour se fonde

    J’ai vu des mains tendues
    Remuées des cœurs de pierre

    Alain

  12. Merci Ossiane d’avoir déroulé sous nos pieds ce merveilleux tapis de sable menant à la liberté.
    _____

    Le meilleur chemin
    Celui qui conduit au bonheur
    N’est ni tracé, ni balisé
    C’est celui de l’école buissonnière
    Qui défie les règles les plus élémentaires
    L’autoroute du savoir
    La Nationale du Devoir
    N’ont rien de ces petits sentiers
    Qui vont au cœur du paysage
    Au devant de la vraie nature
    A l’écoute des passants
    L’apprentissage de la vie
    Est au carrefour de ces chemins
    Aux hasards de ces rencontres
    Il laisse le temps à l’œil de regarder et voir
    A l’oreille d’entendre et écouter
    Aux mots de se chercher et se dire
    Le meilleur chemin
    Celui qui conduit à la sagesse
    C’est celui de l’école buissonnière
    Celui que l’on choisit
    Celui où l’on prend le temps
    Le temps de comprendre
    Le temps d’aimer.
    Et d’être libre.
    _____

    Bonne et belle nuit à tous sur la route des rêves les plus beaux et les plus fous.

  13. ils sont fort jolis tes mots, Monique,
    je les avais recopiés et ils se sont envolés,
    belle et douce nuit pour chacun.

  14. Monique,

    cela me fait plaisir de t’avoir amuser avec ce teste sans prétention. Je vais me spécialiser dans les histoires à dessous!

  15. Buisson d’hier
    ou de demain
    Buisson
    Buisson
    Tendron
    Buisson
    Vierge
    Buisson
    Nié
    Outragé
    Buisson
    Violé
    Je t’ai
    En bel amitié.

    Buisson
    Peint
    Buisson
    Admiré
    Buisson aimé
    buisson
    offert
    ouvert
    A rester courbé
    fasciné.
    Buisson ensoleillé
    Buisson
    A l’origine
    De l’ombre
    Buisson
    blond ou sombre,
    Buisson
    Tendrement
    Mordillé
    Buisson
    A deux mains
    Caressé
    Je t’ai
    tellement aimé

    Buisson
    Tu es
    De tous les coups
    Fourrés
    Quand il s’agit
    D’abreuver
    A tes intimes lèvres
    L’amant
    Que tes liqueurs
    Enfièvre.
    Buisson
    Soit la sève
    De mes rêves

    Bruissons
    de mille désirs
    Juste pour le plaisir
    de te voir buisson
    Sourire.

    Il prend
    L’envie
    De se cacher
    A l’abri
    Des buissons
    Polissons,
    Pour effeuiller
    Ce buisson
    Ardent.
    Tu ne vas pas
    Buisson nier
    ton envie
    D’être mignoter
    A tout endroit
    de tes appâts
    A l’endroit
    Que tu connais
    Comme
    A l’envers
    De ton conin
    Coquin!

    Petit con,
    Jamais je t’oublierai
    Caché
    tout au fond
    Du buisson
    Je te connais
    Quand tu fonds!

    Tu sais murmurer
    la voie est libre,
    sur le chemin des fougères,
    sur l’herbe des talus,
    Vive l’école buissonnière!
    Viens que je fourragère
    Au plus profond
    de ton buisson
    trempé
    De la rosée
    Des chants d’amour
    Loin des vils
    plaisirs
    Urbains

    « Charles Édouard
    Tu baises bg
    Essuie toi le vit
    Avec le buvard
    Ne sois pas aussi bavard
    Le touareg
    Dans le douar
    a vite
    trouvé le chemin
    de mes reins
    m’a fait explosée
    de sa loi d’airain.

    Quand est ce qu’on repart
    Charles Édouard?
    Butiner
    Sur les chemins
    Buissonniers
    Ne restons pas
    Prisonniers
    Des écoles
    De chasteté!

  16. Belle photo!
    Décidément, le noir et blanc est évocateur!

    Suis le chemin de ton cœur,
    Chuchotent les herbes folles.
    Sautille joyeusement,
    Même si sonne la cloche,
    Même si s’élève l’appel.

    Va vers un ciel ami,
    Murmurent les fougères.
    Cours à perdre haleine,
    Même si s’égarent feuilles et cahiers,
    Même si s’envolent carnets et …notes.

    Bon week end à tous…

  17. Qui sait vers où nous ménent ces chemins mal balisés
    où frissonant et à peine hérissé on s’engage sans visée
    la surprise des rencontres en cela rien de bien organisé

    à la faveur d’occasions rares qui donnent à la vie sa saveur
    et puis quand on avance même pas à genou sans ferveur
    le goût du sol prononcé et des atermoiements en tiédeur

    des questions inusitées qui notre imagination ont excité
    pour couper court à certaines d’entre elles on choisit
    parfois des chemins déroutants des lendemains touchants

    errance revenue sur le bord des lévres en havre pas miévre
    balance entre continuité et rupture après une déchirure
    changement salutaire qui vous requinque après les sentiers battus

    se chercher sans se trouver, s’aborder sans se perdre
    ne pas se saborder comme si le premier abord pouvait coûter
    et la tête perdue dans de tristes pensées

    pour un colllègue et ami qui va me manquer
    à Serge plein d’exigences et de droiture

    Bonjour cher équipage
    pas gai je sais
    de retour du plat pays des digues et des canaux
    une sale nouvelle comme une bombe
    un souffle dans la tête
    pas envie de faire la fête
    Bises à Ossiane, la mer du nord était démontée, Capitaine
    mais les ciels tourmentés n’ont pas traîné

  18. Aller vers là-bas
    Pour approcher les nuages
    L’école du rêve

    Le Yin engendre le yang
    La voie s’ouvre vers le large

  19. « Mais quelle est donc cette herbe d’énigme, tour à tour celle du boisement et du déboisement total, ce feuillage de mimosa de tes yeux ? Le bruit court, plus léger qu’une onde sur elle, que c’est la sensitive. »

    André Breton, « L’Amour fou », 1937 (réédition novembre 1966, page 95).

  20. Bonsoir à tous!
    Il y a de gros problèmes techniques en ce moment sur le blog qui sont sans doute dûs à des travaux de maintenance. Pas mal de soucis en ce moment de ce côté là au Monde mais on ne peut faire que patienter malheureusement. Les commentaires déposés ne vont pas apparaître tout de suite mais ils sont suceptibles de réapparaître un jour;-) Juste un peu de fantaisie numérique que je suis incapable d’interpréter avec ma boule de cristal… Je vous souhaite une belle soirée et un bon dimanche!

  21. Buissonnière
    Son amoure
    Ce soir plus en corps
    il aimerait te serrer fort
    Fort plus fort encore
    Tendresse
    Et plus encore
    Il y a ces soirs
    Où le courage lui manque
    Quand belle folie le gagne
    Du plus profond de l’âme
    Belle amoure

  22. Belle et tendre fougère
    Chemin vagabond
    pour âme en errance
    Tout au bout seras-tu là encore
    demain ???…..

    Pas grave Ossiane on revient toujours Salut à tous AA

  23. C’est le temps ou le « Monde » s’offre à nous…la voie est libre et ..nos mots déposés font l’école buissonnière..ils réapparaitront un jour..nous écrit Ossiane..avec entre les mots ..un grand sourire..
    Peut être..ils verront ..ils décideront..peut être ont t ils decouvert une nouvelle lune..un nouvel horizon..à la lisière des rêves et de la réalité ..un visage..Peut être se sont t ils nichés contre une épaule..dans le creux d’un chemin..On verra..sourire..

  24. Hello l’équipage et bonne ballade à travers les chemins des Fougères. Merci Ossiane pour la bonne idée, je m’en vais play hooky aussi. D’ailleurs le pont est nickel et le pas sage est libre.
    Thierry,un ptit sourire , promesse de jours meilleurs.
    J’envoie quelques paquets de soleil du côté du plat pays. Mon colis finira par arriver à destination 🙂

    Buissonnière est la lune
    que monts rêvent d’atteindre
    buissonière est la vie
    que déserte l’ami tendre
    buissonnier est le jour
    dès que s’en vient la nuit
    et buissonnier l’amour
    dans le vent de l’oubli

  25. Si douce invitation
    Que cette buissonnière
    Le coeur se laisse aller
    Il se laisse emporter
    Vers de jolis démons
    En tendresses vibrées
    Le palpitant s’apaise
    La courbe d’une épaule
    L’orteil remué doux
    Une peau à délice
    Les veines cours du temps
    La main déjà s’envole
    Dans la passion du ciel

  26. Une main…frissons…la nuque douce…délicate…
    son pas léger…la vie…le dégagé…bel libre….
    buissonnière…dans l’air…des mûres…leur goût…
    l’enroulé de la fougère…le serré de fort près…
    dans la distance..son respect….
    le temps avance….sa révérence…le désir beau…la vie encore…
    en beautés….la mélodie du temps…la taille fine..un décolleté charmant…
    le silence…tant dedans….la force fragile de l’instant…
    douce sérénité…en buissonière.

  27. Rechaper ou réchapper, pas happé par le chemin
    le long ruban crème qui se fraie passage entre deux haies basses
    pas écharpé par un seul parapet au milieu buissonnant

    j’ai souvent rêvé de couper court à travers champs
    afin de sentir et voir autre chose en traversant
    une manière de faux raccourci pas plus rétréci
    une parenthèse qui élague et construit
    une bulle verte qui éclate et ébahit
    une façon enfin d’échapper
    aux contraintes forcées
    de se montrer qu’autre chose existe
    pas plus laxiste
    en longue et large stance

  28. Rêverie rousseauienne
    flanerie pascalienne
    promenade anglaise
    césure laborieuse

    Parenthèse à part entière
    Suspension avec ressort
    volontaire mise à part
    nature retrouvée

    ressourcement salutaire
    pas de côté,
    prise de distance
    changement temporaire

    clandestinité imposée
    hors champs émotionnel
    rejet de l’ institutionnel
    espace évasionnel

  29. Sur le chemin de Meaux
    Vous jouerais-je ma mie
    Cornemuse et pipeau
    Sur des échasses jolies?

    Ô roi des troupes de Saint-Amand
    Je vois semailles d’amour naissant
    Mêlés à vos flûtes entendues
    J’entends le philtre en ses bouillons
    Touillé par de maints troublions

    J’entends des rires et des chansons
    Et des noces en pleine floraison
    J’entends le glas à l’horizon
    Que grave la peur en ses moissons?

    Ô roi troubadour perdu
    Quittez la harpe au charme vendu
    Vous n’avez vu ni entendu
    Rien découvert ni rien mordu
    Du fruit délicieux attendu
    Tant que vos yeux n’ont vu les miens
    Un regard se livre mais ne vient
    A la forêt des ombres
    Qu’en lisière des regrets.

    Au bout des fils, sons et lumières
    Le cistre raconte au psaltérion
    Que dans nos cœurs princesse d’Orient
    Posait l’ancien chant des trouvères
    Dans l’errance de nos vers

    Ô roi troubadour perdu
    Vous n’aviez qu’à peine murmuré
    Et écrit contre moi serré
    Avez-vous lu dans mes silences?
    Quand revient, caché, même terré,
    Ce n’est pas moi qui le relance
    Le frisson dans les bras des ombres

    Cœur à la mort appareillé
    Je suis à jamais endeuillée
    Derrière ma beauté sombre

    Tous ses sons de la vie donnés
    Tous ces chants de l’abandonné
    Toutes les vibrations du roseau
    Et les douceurs parmi les eaux
    J’écoute le duduk d’Arménie
    L’espace des collines, infini
    En pleurs l’oiseau tombé du nid
    Croisé sous mes paupières

    Sur le chemin de Meaux
    Vous jouerais-je ma mie
    Cornemuse et pipeau
    Sur des échasses jolies?

    Faites ô roi troubadour, la vie
    Est un champ de bataille où git
    Ou marche ou crie ou meure ou prie
    L’Amour, d’errance buissonnière

    J’entends le glas à l’horizon
    Et des noces en pleine floraison
    La vie est un champ de bataille où gît
    Ou marche ou prie ou meure
    Ou crie l’Amour endeuillé
    Derrière ma beauté sombre.

    http://www.youtube.com/watch?v=Zd5jO69REDY

  30. Les mots s’échappent,
    prennent les chemins de traverse.
    une île, un banc, un arbre,
    un couple, le coin d’une bouche,
    itinéraires inattendus
    pour des mots en promenade…

  31. les mots tardent, les mots tappent, les mots zappent
    on argue d’un banc comme à Speaker Corner à Hyde Park
    Inverse ou averse, l’aversion n’est qu’une autre version
    une balade pour gens différents, excursifs et discursifs

    Merci Lou de tes mots doux à lire et entendre
    Merci Leïla pour avoir convoqué plus qu’invoqué des sonorités anciennes
    merci à tous d’être et de dire, de partager sans jamais galvauder
    Capitaine mon capitaine tu as là bel équipage vaillant et de bonne compagnie

  32. Quand la lande danse et qu’en y allant on s’y perd
    quand la lavande manque d’autres parfums appert
    que la fougère courbe le temps d’un passage vers

  33. derrière la dune fragile
    la mer se déchaine bruyante
    mais je n’entend qu’un murmure!

    le vent qui déferle sur la plage
    rudoie les nuages sombres
    mais se prosterne à mes pieds

    les douaniers ont quitter
    depuis bien longtemps le sentier
    pour que nous puissions buissonner

    bonne soirée à chacun

    merci lou de ton texte chantant

  34. Au bout du chemin
    La joie des pas sur le sable
    Le cœur libéré
    Investi du plaisir d’avancer
    Goûte le bonheur simple
    Entre fleurs et fougères,
    Buissons et collines

    Le regard vers le ciel
    Se laisse devancer par les nuages
    En une lente progression
    Vers un but inconnu,
    Une promenade dans la lande
    Dans une saison qui s’étire
    Comme un parfum de quiétude

    Harmonie entre évasion et rencontre
    D’une nature qui donne plus
    Que ce qu’on attendait d’elle
    Et conduit au dépassement de soi-même,
    Une voie libre ouverte aux promeneurs solitaires
    Vagabonds clandestins et poètes
    Assoiffés de liberté et d’aventure

  35. Ah ! si certains pouvaient faire l’Elysée buissonnière,
    s’aérer les neurones, en un mot prendre l’air,
    cela régénèrerait l’atmosphère
    et ferait à beaucoup un bien salutaire.

    Oui je sais ce n’est pas trop l’endroit mais je craque !
    Pardonnez mon petit dérapage amis mâtelots ! Tiens je m’en vais retrouver ma copine Lou et l’aider à nettoyer le pont.

  36. Lou et (Rachel qui dérape sur les terrains glissants, normal après tant d’orages) je viens vous rejoindre sur le pont, pour vous dire comme j’apprécie et de vous lire et de vous retrouver sur ce chemin buissonnier qui j’espère ne mène pas aux enfers.
    Bonsoir à vous deux, à toi Ossiane, et à vous tous.

  37. Hey Ma Rachel sur le pont des sceaux dans les mains! tu me manquais, tu sais…Allez qqs splash pour l’été quoiqu’il s’achève,et qqs uns aussi pour nos joyeux souvenirs !
    C’est qu’il aura été témoin de bien des glissades, ce pont. Ma tête aimait faire l’école buissonnière (et mes dents aussi) Elle a finalement retrouvé mes épaules et mes dents, ma bouche, mais j’ai parfois la nostalgie de ces fous moments passés.
    Quel doux plaisir de retrouver Marc, Monique, Annick, Thierry, Leila, Pierre B et tout le vieux monde 😉 merci à la présence d’Abeille, JoS, Alain, Patrick, Melisse et tous les nouveaux matelots.
    Merci à notre capitaine et bonne rentrée à tous.

  38. Mon message precedent est parti faire l’école buissonnière. il reviendra un jour. En attendant, je vous embrasse mes tendres amis 😉 et un ti splash pour vous rafraichir sur le pont de notre beau bateau

  39. Et que oui,
    c’est bon de vous retrouver, les amis,
    un seul être vous manque est tout est dépeuplé, hein Rachel,
    hein bourrache, on a *sacré rigolé, et je m aime ainsi faite….
    On est sérieux aussi, tant de tellement, hein?!

    et comme le soleil entre par la porte fenêtre, que le petit coeur danse le pont pour son meilleur encore, il est fou ce petit coeur qui aime se faire du bien, tellement…

    C’est joli c’est tendre
    D’années avec vous
    Sur ce chemin buissonnier
    A nous aimer tout contre
    Nous lire nous écrire
    Nos partages ensemble

    Il est bel ce chemin
    Nostalgique et son gai
    On rit nous tous
    On pleure aussi
    C’est de la vie ici
    Sur ce petit chemin
    D’un été bel de nous
    De nos folies nos sages

    Soi au plus près tellement
    Et le pas se sautille
    Et les mains se rapprochent
    Notre Oeil ce grand Ouvert
    D’un amour si vivant

    Même si parfois la vie
    Nous cruelle bien trop
    Tente de nous assommer
    Il y a toujours quelqu’un
    Qui tend sa perche d’étoiles

    Et chacun se savoure
    D’avoir vu ce petit chemin

  40. dans la prouesse du partage
    l’âge bleu des ombres lourdes
    et lentement le bruit de la mer
    laisse au sable l’emprunte de tes pas…

    (un matin de septembre emplit de soleil et de vagues vers l’île aux moines)…

  41. Le pont des arts

    Pour tout savoir et ne rien laisser au hasard
    J’ai fréquenté les philosophes et les thésards
    Tous les docteurs es sciences dans leur tour d’ivoire
    Qui dissertent sur tout avec des mots bizarres

    Les hommes politiques qui disent blanc et noir
    Les astrologues en chambre vêtus de leurs peignoirs
    J’ai vu des historiens penchés sur leurs grimoires
    Les fameux psychologues qui fouillent dans la mémoire

    Qui réfléchissent beaucoup à l’aide de grands miroirs
    Des académiciens très fiers de leur savoir
    Et les hommes d’affaires qui pensent à leurs avoirs

    Quand je suis arrivé au bout de ce bazar
    Sans y faire attention j’ai pris le pont des arts
    Là j’ai trouvé l’amour qui croisait mon regard

    Alain

  42. Lou je t’ai emprunté ta forme d’écriture…et des mots
    un hommage car cela m’a plut…sourire
    —–
    Buissonnière est l’enfance
    qui se perd, quand surgit le soir,
    dans les dédales de notre mémoire!

    buissonniers sont nos rêves,
    qui s’échappent en silence,
    ignoré de notre consciences!

    Buissonnière est la vie,
    qui comme le vent nomade
    surgit…et se dérobe, insaisissable!

    buissonnier est le jour,
    qui nous montre ses atours,
    et s’enfuit sans détour!

    buissonnière est la lune,
    qui se voile… se dévoile
    envoutante danseuse étoile!

    buissonnière est l’amour
    qui nous érige, un jour roi
    le lendemain… pitoyable proie!

    bone soirée à chacun

  43. A l’automne qui s’annonce, la lumière faiblit et le soleil derrière les nuages dessine sur le sol leurs ombres sombres, la chaleur, les couleurs, les reflets clinquants de l’été s’estompent, et le voyageur solitaire sur le chemin traîne nostalgique ses souvenirs d’hier troquant ses journées de labeur pour quelques dernières balades buissonnières.
    _____

    J’ai pris le vert de tes mots
    Pour peindre les fougères
    Saupoudré le chemin
    De sable brun
    Entre les nuages
    Quelques pointes de bleu
    Entre tes mots
    Laissé vagabonder mes rêves.
    ___

    « Il y a toujours quelqu’un pour vous tendre une perche d’étoiles » dit Annick
    Je la saisis volontiers avant de m’en aller dormir, bonsoir à tous.

  44. bisou Marc et beau matin à vous qui passez par le jardin des mots

    Tant va le buisson
    à l’horizon
    qu’à la fin il se cache
    et après
    il faut faire l’école buissonière
    pour le rattrapper

  45. Bonjour Lou et Annick parties de bon matin sur le sentier des mots, je vais à votre rencontre cueillir à travers les buissons les petits vers ceux que les oiseaux ne mangent pas mais accompagnent de leurs chants et de leurs cris , chez moi aujourd’hui le temps est triste et gris, un peu de poésie viendra égayer mon ciel.

  46. je t’embrasse, Monique, et t’envoie des rayons chauds d’ici, j’espère qu ils te réchaufferont un peu…

    Fougères belles spirales
    Enveloppez moi délice
    Sentier au goût de vie
    Emmène le fort loin
    Il ne veut plus de sa vie
    Qui donne trop de rudes
    Epreuve après épreuve

    Chante le dans tes bras
    Berce le mélodies
    Coquine bel son coeur
    Prends bien soin de son âme
    Tu est son petit sauveur
    Sur son chemin de vie

  47. Le vois là le sentier
    Entends le respirer
    L’écoute au plus près
    Touche donc la Nature
    Qui murmure tout bas

    Tout t’attend

    Pour toi

    Viens
    N’ai pas peur
    Approche
    L’offrande te veux du bien

  48. Timide le soleil écarte le voile de nuages, la terre sent bon, les fleurs de chèvrefeuille embaument le chemin, les mots s’y promènent dans le silence.
    ___

    J’ai suivi le chemin qui serpente comme un sillon tracé
    Où les pas s’inscrivent comme les lettres sur les lignes d’un cahier
    Les mots qu’on y rencontre sont ceux de tous les jours
    Ils parlent de la beauté, du temps et des amours
    Et la brise qui frissonne à travers les fougères
    Frôle la nuque de ses caresses légères
    L’œil ouvert, l’oreille attentive à la nature
    Ecoute le chant qui résonne et qui murmure
    Le regard à l’horizon se faufile au loin
    Il emporte les mots, les joies et les chagrins
    Sur le chemin entre les buissons et les fleurs
    Là où les pensées s’épanchent, où les rêves affleurent.
    ____

    « J’allais mon chemin et tandis que j’allais ainsi une vague et tendre sensation de bonheur s’insinua dans mon cœur » dans petits textes poétiques de Robert Walser

  49. Merci Annick tes rayons chauds sont venus jusqu’ici et si le soleil ne brille pas très fort du moins le ciel est clair et la température est douce, le moral s’en accommode. Je t’embrasse.

  50. L’école buissonnière

    Dans les cours de récrée
    Dès que choient les marrons
    Dès que tombent les pommes
    Dès que les feuilles mortes

    Emportées par le vent
    Défilent dans les allées
    Lorsque la terre entière
    Commence à chavirer

    Quand vers des terres lointaines
    Les oiseaux de septembre
    Commencent à s’exiler

    On voit des âmes tendres
    Par l’automne esseulées
    Se mettre à pleurer

    Alain

  51. Le chemin s’ouvre devant moi,
    Le suivre serait simple folie.
    Attirance impalpable,
    Une fraîcheur particulière,
    Une lumière vibrante,
    Un je ne sais quoi…
    Serai je tentée par ce frémissement,
    Par ce simple instant inconnu,
    Par cette soif de découverte.
    Ecole buissonnière,
    Prendre la tangente…

    S’éloigner des sentiers battus,
    Respirer à pleins poumons,
    Sans concession.
    S’éloigner dans les fougères,
    Perdre la notion du temps,
    Sans appréhension.

    Merci pour vos écrits si riches…

  52. Délicat
    Toi
    Devant
    Tout à côté
    Si près
    Mon âme se donne jolie
    Les cils se courbent
    Un regard se repose
    Il se vit en intérieur
    Là tout de Là
    Profond si profond de léger
    Au plus près
    Ses froufrous des fougères
    Le talus sous l’orteil
    Un brin d’herbe verte

    La liberté ses sens
    Un goût de lèvres sucrées

  53. Objectif Lune

    Qu’elle naisse de l’orchestre ou d’un simple instrument
    Du remuement des doigts ou s’échappe des lèvres
    La musique m’emporte vers un monde idéal
    Et ma pensée bercée se sent pousser des ailes

    Dès que les premiers sons parviennent à mon oreille
    Comme une aube nouvelle sort des draps de la nuit
    Je quitte les eaux du port et mon cœur appareille
    Je quitte le ciel du Nord pour le bleu du midi

    Dès les premières mesures je suis seul sur mon île
    Mon corps transfiguré flirte avec les étoiles
    J’oublie le gris des villes la rumeur servile

    Je voyage hors du temps sur un vaisseau spatiale
    Et mon âme retenue par des fins terre à terre
    Sort enfin délivrée des trompeuses apparences

    Alain

  54. J’aime chaque matin lorsque la vie m’en laisse la possibilité, partir en promenade, c’est une façon de me tenir en bonne forme sans doute, mais avant tout une rencontre, un besoin d’intimité avec la nature, un équilibre nécessaire en quelque sorte, j’aime ce chemin qu’Ossiane nous propose, il ressemble tellement à tous ces petits chemins parcourus avec tant de bonheur.
    _____

    Descendre le chemin seule en toute liberté
    S’arrêter, regarder, repartir, se retourner
    Toucher, voir, écouter, sentir
    Communier, s’imprégner d’un sentiment délicieux
    Qui n’est ni l’extase, ni la surprise, ni la découverte
    Mais un temps hors du temps qui n’existe plus
    Aucun mot sur les lèvres au risque de troubler le silence
    Et d’être en désaccord avec l’essence même des rêves
    Ouvrir les bras à la nature toute entière
    Dans tout ce qu’elle a de beau et de sublime
    Avoir en son sein la sensation réelle d’exister
    De vouloir se fondre toute en elle
    Comme en un état de grâce ou d’émotion intense
    Devenir corps composant, sable, fougères, nuages
    Corps et âme tout à la fois en absence de repères
    Pour le plus grand plaisir de cette autre façon d’être.
    Sur les chemins de l’école buissonnière,
    Laisser les mots, les phrases et les dire
    Savourer cette joie pure, à l’écoute de son cœur et de son corps.
    _____

    Belle balade à chacun où que vous soyez en France ou dans le monde, le ciel est le même pour tous à quelques nuances de nuages près…. Bonne nuit à tous.

  55. Elles sont parties
    Sur les sentiers des mots,
    C’est joli.
    Sont rentrées
    Avec des mots,
    Tard
    C’est costaud,
    Se sont jetés
    Aux plumards
    crevées!
    Sans vider
    Leurs sacs à mots.

  56. Geai, byen émé
    là conposition;
    buyconniere
    y auré voulu
    parti ciper
    praisenteument
    poure taymoigner
    mon nespairience
    d’echaulier
    les colles
    buisoniaires
    je les ai fée
    chauffées
    J’été
    Premier;
    Parti
    Jamé
    Rantré.
    Les fylles
    Mes payses
    en somt,
    encor
    toutes zémues!!
    J’é été mis
    A la porte
    Mi ma casquete
    Au sol
    la caupines
    ont my
    plus de sous
    Qu’à la caite
    de M’sieur Labé!
    J’é eu le bac
    à glasses
    et le bac à vaiçelles;
    J’ai mon paute
    qua fait pareille
    lui la fé presidant;
    l’hivert pren mon fusil
    Boie un canon
    Vais tirai la caille
    pardrix!!!!

    L’intit
    aitait bécasse
    Elle veunait après
    La classse
    me donnait ma leuçon
    Dans les Buissons
    Elle avé de belles échasses
    Et des miches
    plus chodes
    qu’à la boulllange
    Lui en aye donneé
    des leçons
    Sur la choses!
    Quen j’avé des marrons
    Plein les pognes
    Elle fésait la brouette.
    C’était chouete

  57. Regarde comme il est bon
    Goûte moi son bel tendre
    Nous apprivoisons le
    Notre pied en bottine
    Chaque parfum de caillou
    La marche reste divine
    Il est nôtre tous de nous
    Unique splendide voie
    De liberté précieuse
    Buissonnière sensuelle
    Je me suis que pour toi

    belle journée pour chacun,
    à voler s’envoler rêver, s’évader,
    dès qu’un grain de bleu,
    un parfum, une étoile, un sourire,

    dès que,
    malgré tout,

    la vie c’est pour *levivre son instant au goût de soi! à se donner aux autres quand le retour est bon, goûteux et fort joli!


  58. Mon « copier-coller » d’un mail reçu ce jour …

     » Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et alors j’ai pu me relaxer. Aujourd’hui, je sais que ça s appelle ESTIME DE SOI.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle AUTHENTICITE.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle MATURITE.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne, ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle RESPECT.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle AMOUR PROPRE.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans, j’ai abandonné les méga projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plaît et à mon rythme. Aujourd’hui, je sais que ça s appelle SIMPLICITE.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé. Aujourd’hui, j’ai découvert que ça s’appelle l’HUMILITE.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe. Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle PLENITUDE.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir, mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient un allié très précieux.  »

    Charlie CHAPLIN

    ^_^

  59. Escapades

    Chemin qui s’enfonce en forêt
    quand l’automne apparaît
    et que tout disparaît
    sous les feuilles colorées

    Chemin qui mène à l’infini
    Dont la géographie
    Révèle l’harmonie
    Du jour et de la nuit

    Chemin qui se perd dans le sable
    vite que le vent efface
    ne laissant nulle trace

    Chemin qui longe la rivière
    La route buissonnière
    Qui conduit à la mer

    Alain

  60. J’ai voulu un jour en Vendée, retrouver un chemin que j’empruntais lorsque j’étais enfant mais le paysage avait fait peau neuve. Je restais ainsi avec la nostalgie de ce chemin disparu.
    _____

    L’herbe des talus s’est refermée
    Le chemin s’est effacé
    Avec lui le passé
    Sur la lande sauvage
    Passent les nuages
    souffle le vent
    Sur le temps d’avant
    ____

    Bonne journée à tous

  61. Parce que c’est l’automne mais que le soleil est présent, l’humeur est souriante, et la nature garde encore le charme et la beauté des beaux jours. Rien dans ces mots ne viendra surprendre quelque
    Curieux d’effets extravagants, il est doux de dire ce que l’on voit, ce que l’on ressent avec des mots simples, les plus simples qui soient.
    ______

    En ce jour de septembre, le premier de l‘automne
    L’été nous laisse encore quelques feuilles vertes
    Quelques fougères, quelques fleurs retardataires
    Sur le chemin de sable qui descend vers la mer.

    La palette automnale est prête mais la nature résiste
    La sève qui monte en elle offre ses dernières forces
    Tous les tons de verts embellissent la campagne
    Les persistants faisant le trait d’union entre les saisons.

    Pour se mesurer à la beauté rayonnante des fleurs
    Les feuilles d’automne se font lumineuses
    Le ciel se pare de nuages roses, de trainées flamboyantes
    Laissant le soleil terminer le tableau tout en ombres et lumières.

    Reste l’envie d’aller courir dans les buissons
    Sentir encore la douceur du soleil sur la peau
    Aux meilleures heures du jour, fussent-elles automnales.
    _____

    Bonne soirée à tous ne sachant si un nouveau passage sur le blog sera possible d’ici ce soir.


  62. Laissez-moi donc
    rebrousser chemin
    sans attendre
    une improbable main

    Laissez-moi donc
    clore volet
    avant que soleil
    ne se couche

    Et vous, Passant,
    ne posez pas question

    portez votre regard
    en avant.

  63. Evasions

    Faire l’école buissonnière
    Sur des chemins de terre
    Entourés de fougères

    Oublier la parade
    Partir en escapade
    Pour que l’esprit s’évade

    Avoir le privilège
    De partir en voyage
    voir d’autres paysages

    Poursuivre le manège
    Et le joyeux solfège
    Des blancs flocons de neige
    Qui défilent en cortège

    Voir briller dans le ciel
    Les étoiles immuables
    Et tracer dans le sable
    Des phrases impérissables

    Alain

  64. Il y eut le printemps, l’été,
    Aujourd’hui l’automne…
    Mais nous le trouverons le chemin
    De l’école buissonnière
    Attends-moi juste un peu
    Nous le dévalerons
    Au petit matin
    Main dans la main
    Et si demain il fait trop froid
    Nous mettrons nos mitaines
    Nous serons tellement heureux
    Qu’il fera chaud, tu verras
    Sur le chemin de l’école buissonnière.

  65. Bonsoir Bourrache, et bonne nuit en haut à droite de l’escalier OK

    Te regarder rebrousser chemin
    Te voir fermer tes volets
    Ne pas comprendre ton silence
    Et pourtant ne pas vouloir t’importuner
    Ce n’est pas toujours facile
    Laquelle est la bonne attitude
    Qui peut savoir ?

    Bonne nuit à tout l’équipage sans exception qu’il soit ou non sur le pont ainsi qu’au Capitaine

  66. Des mots pleins les sacs
    On allait cheminant
    le soleil était bleu 
    Et le jour avenant 
    On marchait d’un pas lent
    car ils étaient bien lourds
    laissaient tomber des mots 
    Les legers Les plus courts 
    Il fait chaud, 
    oui c’est vrai
    Il fait beau aujourd’hui 
    J’ai presque mal au pied
    Est-ce qu’on va s’arreter
    Au bord de l’eau limpide
    On a  jeté nos vestes
    Et nos sacs et nos vies
    Et puis plongeaient nos corps   
    Sans réfléchir vraiment
    Ils ne se sont rien dit 
    les mots sont dans le sac
    C’est là qu’ils sont restés 
    Sur le point d’applaudir
    Suspendus comme demain

  67. Tout passe
    et tout demeure
    Mais notre affaire est de passer
    De passer en traçant
    Des chemins
    Des chemins sur la mer
    Voyageur, le chemin
    C’est les traces
    de tes pas
    C’est tout ; voyageur,
    il n’y a pas de chemin,
    Le chemin se fait en marchant
    Le chemin se fait en marchant
    Et quand tu regardes en arrière
    Tu vois le sentier
    Que jamais
    Tu ne dois à nouveau fouler
    Voyageur! Il n’y a pas de chemins
    Rien que des sillages sur la mer

    Antonio Machado

  68. Buissonade comme une limonade après une grande promenade
    buissoneux comme un terreau limoneux qui en met plein les yeux
    buissonier qui en prime appelle le tisonnier dans les promesses réchauffées

  69. Les livres, pour les effacer, il suffit de ne jamais les ouvrir. Les gens, c’est pareil: pour les effacer, il suffit de ne jamais leur parler.(Christian Bobin)

  70. Il est bon de prendre le temps de rêver
    Le temps de flâner sur les chemins
    De sortir du train-train quotidien
    De regarder les branches danser dans le vent
    Les nuages glisser et se métamorphoser
    D’entendre nos pas sur les cailloux
    De s’arrêter pour observer un papillon
    Avec l’impression qu’il nous accompagne
    Qu’il nous entraîne dans sa danse
    D’admirer les nombreuses fleurs de l’automne
    De suivre au loin l’envol des canards
    Et de se sentir si bien qu’on se prend à chantonner
    A savourer au fond de soi le bonheur et la joie d’être.
    Car prendre le temps d’être heureux
    C’est prendre le temps de vivre.

  71. Buissons ardents
    Attendent, frissonnants,
    les amourettes naissantes.
    Ouverture du chemin
    Vers le bonheur à construire
    Pas à pas….


  72. Chez moi
    les canards restent au sol
    et nagent
    en plein bonheur
    écoutant le chant
    de la pluie
    pataugeant
    dans les flaques
    que leur offre mon ciel
    immensément gris.

    Sur mon carrelage
    mes pantoufles glissent
    … sans bruit.

    C’est benêt
    je sais
    mais c’est dimanche
    et y fait si frisquet !

    Dites, docteur, c’est grave ???

    Allez, clin d’oeil et sourire à tous … surtout à ceux qui s’ennuient …

    (… hé, Pierre.b … merci … … …)

  73. Abrahamique et pourtant encadrant
    en cadran aussi mais pas monté sur cardan
    pas abracadabrant pour autant
    voilà le buis sonnant qui égréne ses notes
    dur au mal et à l’entaille il se taille la part belle
    mais il ne se fait pas la malle et s’ancre
    comme les oyats qui fixe la dune
    et dans la sabline qui déroule son ruban
    on ne le vend pas à l’encan question de décan
    dense et impénétrable il danse et fouette
    se fait rarement rembarrer par une charrette
    mais pourrait servir à rembourrer quelques coussins
    même si au passage il faudra calmer les ardeurs
    de ces épines stimulantes qui vous réservent leurs douceurs

    comme la vendange approche
    on voudrait que ce soit l’heure du chenin
    mais le Noa pourrait aussi bien prendre sa place
    demain je boirais de l’oberlin
    mais pas en libertin

  74. Allo Bourrache
    bien que rustica ne soit pas vraiment le style de la maison
    par pas un dédain souverain pour les choses de la terre
    mais parce que en matière de jardin, je cultive plus le jardin secret
    et les plantes d’intérieur, et puis c’est mon épouse qui a la main verte
    et est issue d’une lignée de botanistes herborisateurs, son herbier est superbe

    je ne prend pas pension mais je ne suis pas sûr de comprendre de quel mâle tu parles ? ;)))

    Pour les coupes au carré, sans venir de Cumberland et céder à Waterloo
    je dois confesser que ma haie d’éléagnus a retrouvé un profil plus lisse

    Oh tonne venu et convenu
    des déferlantes à gros coefficient
    qui rongent les plages comme les pages
    et tournent le rivage en dérision

    le froid m’a surpris en Orléanais
    pourtant des pays bas déjà
    j’avais pu sentir la rigueur batave
    pas au point de fendre de l’étrave

    de retour en Lauraguais
    je vais laisser l’automne venir
    doucement sans m’appesantir

    c’est bon d’être à nouveau sur le pont bien briqué
    et de mêler une autre voix imbriquée
    à celles des habitués ou des voyageurs de passage

    relisant le récit de l’expédition de Lapérouse
    sans penser à Cook je ne cherche pas le passage du nord ouest

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