Destin

Destin

Destin

Destin

Destin

déchirés par l'éclair, ballotés par par les tempêtes, déracinés

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

déchirés par l’éclair
ballotés par les tempêtes
déracinés

« DEUX VENTS« , un très beau poème écrit et lu magnifiquement par Nath! Bravo à elle !

68 réflexions sur « Destin »

  1. Bonsoir, voici le texte du poème que Nath a lu à voix haute sur cette note…

    Deux-vents

    Souvent, je sens ta présence
    Sur mon cou, ta caresse
    Ta voix, ta bise, fait vaciller la flamme
    Fait vaciller mon âme
    Tu balances mes cheveux effleurant ma joue
    Tu apportes de nouveaux parfums, de rose et de jasmin
    Ton souffle susurre des sons suspendus jusqu’au-delà des cimes

    Souvent, je sens ta présence
    Tu glisses, tu t’échappes, tu poursuis et pousse la légèreté
    Parfois une poussière, un grain de sable jusqu’à mes yeux
    Tu pousses les feuilles vers des lisières indécises
    Ou des poussières d’antan
    Au delà des frontières et du temps
    Tu effaces ou tu laisses des traces sur ton passage

    Souvent, je sens ta présence
    Tu soulèves les flots, mène les vagues vers des envolées lyriques
    Rythmant les battements de mon cœur
    Tu transformes tout ce qui est figé en mouvement dévoilant des formes inattendues
    Parfois, tu ondules et soulèves les jupes des femmes.
    Et que vole le voile, se dérobent les toiles, se dévoilent des dessous insoupçonnés
    Difficile de situer ta silhouette constamment décidée à se disperser, à s’enfuir

    Souvent, je sens ta présence
    A mon oreille tu murmures des mots tendres qui m’émerveillent
    Tu fais aussi claquer les volets au grand dam de sommeils étriqués
    Tu ravives les braises de souvenirs oubliés
    Le bruit des cordages sur les mats bat la cadence
    Et le rythme devient danse et que vole ta présence
    Tu me laisses, me lasses, me délaisses, ou m’enlaces frissonnante

    Souvent, je sens ta présence
    Tu t’infiltres dans les sillons les plus profonds
    Souvent à force de persévérances, tu crevasses des frontons à perte de vue
    Ou tu creuses des rides sur les falaises
    T’y enroules, te déroules au gré de tes élans
    Tu assèches les terres aux visages désormais désolés, esseulés
    Mon visage se plisse à force de sentir ton souffle glacé
    Pourtant, le silence signe ton absence suspendu dans mes songes et scande ma solitude

    A quand ta douceur et ton écoute ?
    Ton tiraillement entre deux mondes sépare et éloigne toujours plus loin
    Oui, l’aile du vent toujours s’en va
    En faisant bien des dégâts
    En créant bien des tourments.

    NATH – Mars 2009.

  2. Merci Ossiane

    Noir et blanc, pile ou face

    « destin, destinée, destination, destinataire »

    Tel est mon destin dit le rappeur fataliste
    Mais à bien regarder sur cette longue liste
    On se dit que jalons, balises sont incertains
    Et que l’on ne peut se prendre pour un devin.
    Les axes de la vie se développent sur des artères
    Dont nous suivons promeneur tour à tour
    Nonchalants et attentifs les rares indications
    Laissant à notre instinct ou notre inspiration
    Le soin de guider nos pas dans cette cour
    Ou nous vieillissons jusqu’au cimetière.
    Alors notre individu unique et imaginatif
    Regarde la vague du temps battre le récif
    Et peut croire à son destin dans une vision
    Embrassant futur et perspective lointaine.
    Mais du voyage connaît il la destination
    Là ou il l’a planté se développe la graine.
    Singulier ou misérable, triste ou brillant
    Chacun s’active à sa forge personnelle
    Pour créer, selon le besoin, des outils
    Qui doivent permettre de voir le saillant
    Dans toute situation jamais éternelle
    Et suivre les coutures le long du coutil.
    Celles-ci masquées assemblent les morceaux
    Donne sens à notre vie et sa trajectoire
    Dans la grande jungle des hommes modernes
    Définissent la ligne que tant bien que mal
    Nous tentons de suivre vers la sombre poterne.
    En perdant nos dernières illusions passoires
    Pour concentrer notre regard de la vie sur l’étal
    Détaillant ce qu’ici bas sont les biens matériels
    Sans confondre avec les fruits si spirituels
    Dont nous avons un éperdu et urgent besoin.
    Promeneur solitaire d’une trajectoire unique
    Nous ne souhaitons pas rouler comme barrique
    Mais calquer notre pas sur le rythme des pensées
    Qui doivent nous maintenir, tout du long, éveillés.

  3. Portait de Poire

    Gonflée des arrosages et gorgée de soleil
    N’est elle pas la belle sœur de cette douce éponge
    Qui restitue l’eau retenue dans ses tissus
    Et toute l’énergie contenue dans ses pores ?

    Alain

  4. Une journée qui commence avec un merveilleux moment à l’écoute des mots de Nath, instant privilégié chargé de résonances agréablement suivi des mots de Thierry
    ____

    Nature en colère
    Les éléments se déchaînent
    Reste l’impuissance

    Grands chambardements
    C’est l’heure des grandes marées
    Un vent de terreur

    Vers quels destins
    Ce souffle nous entraîne
    Le monde se craquèle
    _____

    Très bonne journée et bon week-end à tous

  5. Pour le morceau, J’ai cherché le nom du musicien, hélas sans le retrouver! Je vais chercher encore….

    « Où vais-je ? Je ne sais. Mais je me sens poussé d’un souffle impétueux, d’un destin insensé. »
    Citation de Victor Hugo ; Hernani, III, 4 – Le 25 février 1830.

  6. Comme je l’ai eu dans ma messagerie hier, cette petite histoire qui fait écho au destin …

    L’arbre à vœux

    Le pauvre homme était fatigué. Il marchait depuis trop longtemps, si longtemps qu’il ne savait plus d’où il était un jour parti. Où allait-il ? Au bout du monde, ou peut-être au prochain caillou. Pourquoi ce voyage incertain ? « A quoi bon poser des questions auxquelles il n’est pas de réponse », se dit-il une fois de plus, ce jour-là, vers la mi-journée.

    C’était l’été. Petit vent chaud. Bien planté au milieu du ciel, le soleil cognait comme un sourd. Chemin devant, chemin derrière. Un bel arbre, parmi les rocs. Feuillage ample, frémissant. « Un peu de repos », se dit l‘homme. Il se laissa tomber à l’ombre, sortit de son sac un croûton. Il détestait le pain rassis. Il soupira :

    – Bon Dieu de bois, si au moins j’avais du plaisir, de quoi me remplir la bedaine et roter comme un pacha turc affalé dans un sofa bleu !

    Il imagina, l’œil perdu, un festin d’ogre gastronome, entrée, rôti, vin vieux, fromage, gros dessert, café, digestif. Et voilà que sur l’herbe apparut devant lui, à l’ombre du feuillage, une table garnie de gigots, de flacons, de poêlées de cèpes farcis avec leur coulis d’olivettes, de nougats, de tiramisu, bref de tout ce dont peut rêver un ordinaire fils du peuple. Stupéfaction du voyageur. C’est normal, il ne savait pas qu’il était sous un arbre à vœux, sorte d’aliboufier styrax devenu extrêmement rare, mais qu’on peut parfois rencontrer pourvu qu’on ne le cherche pas. L’homme bénit le Ciel, déjeuna, fit la sieste, puis se dit : « Maintenant, pour être enfin heureux, me faudrait, là devant, une belle maison. » Il ferma les yeux, un, deux, trois, les ouvrit et resta béat. Où n’étaient que rocs et buissons s’élevait maintenant, en pierre incontestable, une demeure de seigneur, avec en plus un grand jardin orné de rosiers, de fontaines et de cerisiers rougissants. L’homme s’exclama, rit tout seul, lança son chapeau aux oiseaux. « Ne me manque plus qu’une femme », se dit-il, le cœur emballé. Aussitôt pensée, la voici. Elle lui fit « bonjour » de la main, rieuse, au seuil de la maison.

    « Non, là, c’est trop, c’est impossible, se dit l’homme. Je n’y crois pas. C’est le diable qui me berlure. » Soupçon fatal, instant funeste où le doute crée le démon. Tout disparut, belle bâtisse, compagne, fontaines, jardin. Sur le chemin parut un être d’extrêmement mauvaise humeur. Il était haut comme deux ours. Il grondait comme un ciel d’orage. « Je suis perdu, pensa l’errant. Adieu tout, il va me tuer ». « Bonne idée », se dit le démon. Et sans plus de formalités il l’empoigna et le croqua.

    (Henri Gougaud, Le livre des chemins)

  7. Ravissements de ce samedi matin:
    – contempler les superbes photos d’Ossiane.
    – entendre la voix et le texte de Nath
    – lire le conte de Gougaud
    MERCI
    Bon week end à tous

  8. va ou la vent te pousse,
    rien ne sert de résister!
    mais n’oublie jamais tes racines
    —–
    passes ton chemin
    comme le vent d’hiver
    qui pique et glace le sang
    ici souffle la bise chaude
    et la caresse du coeur
    —-

  9. Une lapine,
    Coquine
    Avait
    Rancard
    Avec
    Son copain
    Lapin.
    Elle ne lui posa
    Pas de lapin.
    Elle l’aimait bien
    Son chaud
    Lapin !
    Ils courraient
    La lande
    A la recherche
    D’un terrier.,
    Déserté
    Pour de folles
    Cabrioles
    Libertines
    De lapin
    Et de lapine.

    Ils virent un arbre
    A terre
    Un arbre
    Réputé
    Pour son caractère
    Ombrageux!
    Il avait l’air abattu
    Terrassé
    Par un malheur
    Affreux.
    Un « salut
    vieille branche! »
    Leurs sembla
    Malvenu
    Surtout
    Qu’il était dur
    De la feuille.
    Pour l’ouïe
    Les lapins
    ont bonne réputation!
    Je suis fichu
    Gémissait
    L’arbre
    De toutes ses ramures!
    J’ai eu vent
    Que les villageois
    Veulent me débiter
    Je serai leurs buches
    De noël.

    Les lapins
    En restèrent
    Coi.
    Ils étaient
    Sciés
    De voir
    Ce géant
    Sur le sol
    Pleureur.
    Ils avaient
    Des envies
    Plus lutines
    Que de prendre
    Racine.
    De fil en aiguille
    (de pin)
    Ils leurs vint une idée.
    Arbre , console toi
    goutte la sève de la vie,
    Rien n’est fini
    Pour toi.
    Avec tous les amis
    Surtout les oiseaux,
    Un coq de bruyère
    a fait un stage
    Chez Hitchcock,
    Faut dire
    Qu’il a un corps beau
    Soupira
    La lapine
    taquine
    Avec son coquin
    De lapin
    Qui lui titillait
    Le popotin.
    On veillera sur toi
    En cas de péril
    Du tronc sonnera
    Tous accoueront
    feront fuir
    Les bucherons.
    De tes racines
    Tu verra
    Un surgeon
    Surgir!
    Courageux
    Heureux,
    Tu l’ exhorteras
    « Allez jeune, pousse »
    L’arbre ragaillardi
    secoua sa chevelure.
    Le lapin
    et sa copine
    S’engouffrèrent
    Dans une cachette
    Secrète.
    Ce qui s’y passa.
    Je ne vous le dirai
    Pas, mes frères..

    Il y a des dames , ici!

  10. Excellent Patrick, et l’humour apporte un peu de sourire sur nos lèvres, joli travail de jeux de mots, mots dont le destin n’est pas forcément celui qu’on attendait, des surprises qui donnent un peu de mordant et j’aime bien.
    Joli conte de Nath ou qui trop embrasse mal étreint
    ____

    Piégé par l’orage
    Impuissant dans la tempête
    Bousculé par le vent

    L’arbre face à son destin
    Renaîtra de ses racines
    ____

    Une douce pensée en passant aux passants de ce jour.

  11. Rien ni personne de saurait totalement nous abattre
    quand vient l’heure de se lever et d’affronter le destin
    la cloche tinte et la couleur de nos vies mue dans l’âtre
    il est des rendez vous dont on se passerait bien
    pourtant il faut parfois se faire violence mine de rien
    et savoir regarder en face tout ce bout de chemin
    on avance et on trace sans forcément penser au lendemain
    et dans ce qui glace, élance ou contrarie vient du bien
    à se révêler les années montrent le sens de l’histoire
    la notre petite et locale qui s’inscrit dans une trajectoire
    parfois boostée par des situations dont on néglige la portée
    parfois écrasé par la vigueur des sentiments et l’absurdité des événements
    on cherche à lire et décrypter un fil conducteur
    qui ne soit pas trop réducteur
    mais la mémoire est trop aléatoire
    la reconstruction est symbolique
    même quand on s’y applique
    même têtu on reste fêtu
    même féru on est amateur
    de nos vies migrateur
    on avise heure par heure

  12. D’où vient-il le vent ? Où va-t-il?
    Son destin est de fuir de passer
    Sans les arbres qui plient le verrait-on?
    Sans tes cheveux qui volent le sentirait-on?
    Les idées au vent s’égarent
    plus loin elles germeront

  13. Penché, orienté, écho-linéarisé
    le vent a ceci de sublime
    qu’il nous accouche plus qu’il ne nous couche dans son lit

    « Vent…souffle épique mais pas épigraphique ni sérigraphique »

    Venteux, vent heureux qui modèle et déplace, entasse et saccage, ramasse aussi.

    Les vents suivent des régimes particuliers et font maigrir la terre quand ils ne la font pas disparaître dans un fracas qui lessive et nettoie, envole les toits et chasse les hommes.

    Les vents des détroits sont comme les courants des fêlures et des fissures par lesquels il faut s’introduire.

    Le modelage éolien n’est pas qu’érosif ou érotique, il ne constitue pas uniquement en les dégageant ces figures d’anamorphose en faisant sauter des abysses.

    Ils transportent sur de longues distances, exportent aussi et vivifient, puisque des principes nutritifs peuvent se trouvés dispersés dans l’océan et alimenter une chaîne de la vie qui se prolonge.

    Ils peuvent aussi accumuler et stocker comme dans des greniers en des lieux privilégiés des amas et des monticules qui vont favoriser l’éclosion de l’agriculture et l’installation des hommes, la sédentarisation de telle sorte qu’ils fixent des habitats comme des hommes là où la subsistance n’est pas affaire de subsides mais de travail.

    Eh puis ils définissent à l’âge naissant de la voile ces grandes routes maritimes qu’il est bon de suivre sauf à s’égarer et ne jamais atteindre son but même inavoué. Ils échangent et déplacent les populations, les trafics, les lieux de civilisation et imposent des ruptures, des cessations et des commerces triangulaires sous la férule et la jugulaire.

    Ce sont des bâtisseurs qui défrichent et apportent la pluie comme le désert et parfois tournoient pour balayer et livrer au supplice.

  14. Je me suis permise de vous faire part d’une petite réflexion sur le mot « destin »
    Depuis hier j’ai cette petite phrase dans la tête : « c’est le destin qui l’a voulu » (de la chanson Qui a Tué Davy Moore* ? de Graeme Allwright, un chanteur que j’aime beaucoup et dont certains textes laissent à penser). Le destin, bien pratique pour se déculpabiliser… une façon élégante de se laver les mains. Qu’est-ce que le destin ? Encore quelque chose que les humains ont inventé, le destin souvent, porte bien chapeau.
    Rainer Maria Rilke parlait du destin en ces termes :
    « La destinée ne veut pas du dehors, elle sort de l’homme même »
    Quant à Einstein :
     » Nous aurons le destin que nous aurons mérité »
    Ce que disait en d’autres termes Platon :
    « Chacun, par ce qu’il pense, est seul responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie, c’est-à-dire de sa destinée »
    Et puis par ailleurs c’est bien connu lorsque l’on ne veut plus se battre on accuse le destin proverbe qui fait date et pourtant : n’est-ce pas le hasard qui fait naître un enfant là plutôt qu’ailleurs et qui, par le fait même de sa naissance oriente sa destinée ?
    Alors le destin n’est-il pas tout simplement un bagage que l’homme reçoit à la naissance et qu’il lui appartient de gérer pour mener à bien son existence mais de façon si inégale que le destin n’est pas entièrement sous la responsabilité de l’homme mais des circonstances dans lequel il vient au monde.
    Et puis, les conjonctures de la vie peuvent faire basculer le destin en dehors de notre volonté de nos projets, de nos espoirs et le mot destin prend alors tout son sens, je pense au chômage par exemple.
    Tout n’est donc pas aussi simple que Platon voulait le faire entendre et croire en son destin, est-ce croire que tout ce qui arrive est décidé d’avance comme le dit Jostein Gaarden ? Mais décidé par… Qui ? Par Quoi ? …..

    * Graeme Allwright – Qui a Tué Davy Moore ?

    Qui a tué Davy Moore?
    Qui est responsable et pourquoi est-il mort?

    Ce n’est pas moi, dit l’arbitre, pas moi.
    Ne me montre pas du doigt!.
    Bien sûr, j’aurais peut-être pu l’sauver
    si au huitième j’avais dit « assez! »,
    mais la foule aurait sifflé:
    ils en voulaient pour leur argent, tu sais,
    C’est bien dommage, mais c’est comme ça.
    Y’ en a d’autres au-dessus de moi.
    C’est pas moi qui l’ai fait tomber,
    vous n’pouvez pas m’accuser!

    Ce est pas nous, dit la foule en colère,
    nous avons payé assez cher.
    C’est bien dommage, mais entre nous,
    nous aimons un bon match, c’est tout.
    Et quand ça barde, on trouve ça bien,
    mais vous savez, on n’y est pour rien.
    C’est pas nous qui l’avons fait tomber,
    vous n’pouvez pas nous accuser!

    Ce n’est pas moi, dit son manager à part
    tirant sur un gros cigare.
    C’est difficile à dire, à expliquer
    J’ai cru qu’il était en bonne santé.
    Pour sa femme, ses enfants, c’est bien pire,
    mais s’il était malade, il aurait pu le dire.
    C’est pas moi qui l’ai fait tomber,
    vous n’pouvez pas m’accuser!

    Ce n’est pas moi, dit le journaliste de la Tribune
    tapant sur son papier pour la Une.
    La boxe n’est pas en cause, tu sais:
    dans un match de foot y’ a autant d’dangers.
    La boxe, c’est une chose saine,
    ça fait partie de la vie américaine.
    C’est pas moi qui l’ai fait tomber,
    vous n’pouvez pas m’accuser!

    Ce n’est pas moi, dit son adversaire le Caïd
    qu’a donné le dernier coup mortel.
    De Cuba il a pris la fuite
    où la boxe est maintenant interdite.
    Je l’ai frappé, bien sûr, ça c’est vrai
    mais pour ce boulot on me paie.
    Ne dites pas que je l’ai tué, et après tout
    c’est le destin, Dieu l’a voulu.

  15. Les arbres frémissaient
    Craquaient
    Secoués

    De grands mouvements
    Semblaient
    Agiter
    La foret.
    Les tigres
    Et autres monstres
    Ronronnaient
    Rugissaient.
    Un silence
    Épais
    Retombait
    Terrifiait.
    Les hommes
    A l’orée.
    De la foret.

    Ils attendaient
    Un cataclysme
    Final.
    Brusquement
    L’orage
    Éclata,
    Une tempête
    D’éclairs,
    De tonnerre
    Titanesque
    Des coups de foudre
    Gigantesque
    Fendaient
    Les maisons.
    Semait
    mort et destruction
    Foudroyaient
    Les gars
    Hurlants.
    Certains
    Se volatilisaient
    Par groupes entiers.
    D’autres œuvraient
    de leur vie,
    Faisaient
    Le sacrifice
    Une volonté
    D’anéantissement
    Totale,
    D’apocalypse
    Finale
    Semblait
    Guider
    Cette furie
    Des incendies
    flamboyaient
    En hallucinants
    Feux d’artifices
    Les grondements
    Des fauves
    Rugissants
    Dépassa
    L’entendement.
    La folie
    S’infiltrait
    Dans les cerveaux

    Des plus costauds.
    Les arbres , centenaires
    Ployèrent
    Tournoyèrent
    Craquèrent,
    Se brisèrent,
    Se déracinèrent,
    Tombèrent
    Balayaient
    Par une force
    Extraordinaire.
    Le spectacle
    Était dantesque.
    Derrière
    Les arbres
    Abattus
    surgirent
    Les fauves
    Les tigres
    Les panthers

    C’était la guerre
    Qui avançait.

  16. « Chacun parce qu’il pense est seul responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie, c’est-à-dire de sa destinée » Platon
    Erreur de frappe qui change complètement le sens de cette citation,il faut lire » parce que » au lieu de » par ce que », toutes mes excuses

  17. Aujourd’hui, je fus plus inspiré par Platoon que par Platon.Peut être parce ce que j’ai lu le résumé d’un rapport remis par l’armée allemande à Angela Merkel.

  18. Un espacement, une lettre suffit pour basculer d’un monde dans un autre, si la force d’une lettre est telle que dirons nous de la force des mots ?

  19. Le destin dans son grand
    Dans son bel vrai de vrai
    C’est quand il déshabille
    Laisse nu face à soi
    La tempête passée
    Le soleil revenu
    Les émois bien vivants
    Son souvenir serré
    Dans son jardin secret
    Au plus profond de soi

  20. Déracinés comme tant d’être humains, ballotés au gré du vent mauvais : les arbres vivent longtemps et peuvent en remontrer sur leur résistance. Les photos impeccables sont « encrées » dans le sol.

  21. Très beau ton texte nath…il parle tant d’amour.
    Je cite Marc « va ou la vent te pousse,
    rien ne sert de résister!mais n’oublie jamais tes racines » c’est si bien dit.

    Déraciné
    A la mère amarré
    L’enfant tangue en l’humain
    Dans les vagues du destin.

  22. BAIE DES ANGES

    Déraciner les tempêtes
    Avec des ballots d’éclairs
    Pour déchirer le destin
    Qui n’assassine que le vent
    Dans ses cortèges d’encens

    Déraciner les éclairs
    Avec ce ballot de destin
    Histoire de meubler l’atmosphère
    De fumées incongrues
    Aux couleurs bariolées

    Et planter des sarments de jasmin
    Sur le velours du temps
    Dans la saveur royale
    Des caresses soyeuses
    Que le vent délivre
    En gerbes et feux d’artifice

  23. Il tient son âme en ceur
    C’est elle qui le tient droit
    Même si souvent folle
    Elle lui donne la vie
    Loin de la raison d’être
    Pur plaisir d’exoister
    Et quand il n’y croit plus
    Elle le soutient encore
    Jusuq’au bout de ses extrémités

  24. Portrait de Poires

    Un jour comme par magie (la magie naît des fleurs)
    Nous fûmes en présence du soleil enchanteur
    Il nous berçait dans ses rayons avec douceur
    Et grâce à lui nous eûmes très vite des couleurs

    l’ été ce bon père ne comptait plus ses heures
    Sa présence dans le ciel était gage de bonheur
    Parfois à cause des mouches ou des fortes chaleurs
    Sa forte voix grondait et ses yeux faisaient peur

    Les quatre vents venaient chanter à tour de rôle
    Ils avançaient sur scène dans un concert d’odeurs
    Avec des mots et des musiques qui balançaient

    Nous étions belles à voir et le cœur plein d’espoir
    Mais le fil est bien mince qui retient à la vie
    Quand la mort nous cueillit nous étions de belles poires

    Alain

  25. Portrait de Poire

    Les opposés s’attirent chacun trouve son complice
    Le vice et la vertu l’écrou avec la vis
    Quand la magie opère tout se change en délice
    Ceux qui pensent le contraire se payent d’artifices

    Les deux moitiés d’une poire mûrissent sans malice
    Pour qu’elles se séparent il faut qu’un tiers s’immisce
    C’est que dans la nature la mort fait la police
    et qu’il faut bien qu’un jour les destins s’accomplissent

    Alain

  26. Monique

    la comptine sur la mort de Davy more mériterait d’être mise en musique.
    Bonne soirée à tous!

  27. Comme un oiseau blessé
    Emporté par la tempête
    Vers son nouveau destin

    J’en veux à ce violent orage
    De m’avoir conduit si loin

  28. Non ce n’était pas un orage

    Nouvelle version :

    Comme un oiseau blessé
    Emporté par la tempête
    Vers son nouveau destin

    J’en veux à ce temps maudit
    De m’avoir conduit si loin

  29. L’arbre ne choisit pas
    Son lieu de vie le naît
    Et essuyer tempêtes
    Lui donne parfois le choix
    De s’accrocher en force
    Ou quitter ses racines
    Se voir tomber le sol
    Emporté vers ailleurs
    Pour renaître radicelles
    Dans l’air du temps douceurs

    bel jour d’été pour chacun de vous
    ici la douceur du temps revenu après le stress de rentrée, cela fait du bien!

    pensées tendres, Ossiane.

  30. Merci Bourrache pour la mise en musique de : Qui a tué Davae Moore dont les paroles sont encore plus dures que les images en ce qu’elles sous entendent….


  31. (oui, je sais … je l’ai déjà postée celle-là : )

    Le destin,
    C’est quand on met le pied par terre
    Et qu’on se lève de travers
    Ou bien qu’on ne se lève pas

    Le destin,
    C’est le réveil que l’on oublie
    De remonter avant la nuit
    Et qui ne sonne pas

    Le destin,
    On ne le sait jamais d’avance
    C’est la journée qui recommence
    C’est la vie qui prend son chemin

    Le destin,
    C’est d’être à l’endroit où il faut
    Jamais trop tard mais pas trop tôt
    C’est quelque chose d’incertain

    Le destin,
    Toute sa vie on court après
    Entre deux rendez-vous manqués
    Voilà qu’il gagne du terrain

    Le destin,
    Il s’éparpille un peu partout
    Quand il faut choisir, c’est à nous
    De tendre la main

    Le destin,
    Il change souvent d’apparence
    C’est la racine de l’enfance
    Qui pousse dans notre jardin

    Le destin,
    C’est peut-être avant ou après
    Cet amour qu’on a déchiré
    Et qui nous file entre les mains

    Le destin,
    Je l’ai bousculé tant de fois
    Entre mes peines, entre mes joies
    Qu’il marche au rythme de mon cœur

    Le destin,
    On croit qu’il est tracé d’avance
    Mais ma vie ne prend d’importance
    Que près de toi

    Mon destin,
    Il faudra bien qu’il se soumette
    A tout ce que j’ai dans la tête
    A tout ce que j’ai dans le cœur

    Le destin,
    C’est en le poursuivant partout
    Qu’un jour il est au rendez-vous,
    Le destin

    http://www.youtube.com/watch?v=FcrgpNVXv_Q

    Z’êtes où, les marins du pont et de la cale ???
    Si vous passez par ici, bonne nuit à tous.
    Et biz aux quelques-un(e)s qui veillent encore.

  32. coucou Bourrache

    c’est vrai qu’en ce moment c’est toujours les mêmes
    qui font les quarts sur le pont;
    y’a même le capitaine qu’a mis pied à terre
    on ne sais trop ou; mais jamais très loin du bateau quand même;

    dis donc en Belgique c’est nuit et brouillard tout le temps!!!!

    c’est pas un peu trop tôt pour se coucher!!!

    coucou à annick Monique et thierry alain patrick ….

    ha le destin!

    un quatre quart
    une part de hasard
    une part de fatalité
    une part de choix

    le dernier quart …

    c’est le même pour tous
    juste qu’une question de temps…

  33. et je vous lis de bel sourire,
    il faut le faire quand cela parle de destin,
    mais la reprise de la gym du fils, puis deux vidéos à réparer,
    vlà de bels nerfs à fleur de peau, pour parler du destin….

  34. C’est une question que le destin
    On se le demande au tout départ
    Puis on se marche dans son destin
    Une fois marché on le regarde
    Ce fut ce moi sur cette route
    On ne peut pas tout se prendre en mains
    Gouverner seul sa barre de vie
    Le destin nous mène tant en bateau souvent

    Alors nager, ou faire la planche
    Mettre sa bouée ou son tuba
    Et viser toujours son meilleur
    La part plus belle existe vraiment
    Faut l’accueillir dès qu’elle se pointe

    Le bel destin ne se refuse pas
    C’est lui qui donne tant et tant
    Qui donne du miel pour les temps lourds

    psssss…..un hasard, le destin que je passais par là, et que j’ai vu ton bonjour Marc,

    signé: la matelote Annick sur son hamac bel tendre les pieds en éventail le palpitant l’oeil ouvert…

  35. Le destin, un peu forcé ! m’a conduit sur le pont ce soir où je vous retrouve pour vous dire bonsoir chers membres de l’équipage, Bourrache, Annick, ainsi que ceux qui sont restés silencieux et Marc,dont je préfère le quatre quart au dernier quart-;)
    Dans le silence, les mots s’effacent et laissent s’installer la nuit et courir les rêves à travers les étoiles, tout est calme, le vent s’est arrêté de souffler, la nuit sera douce.

  36. Tourne la terre
    Où Bêtes et gens
    Végétaux et minéraux
    Se fondent en un même destin
    Dans le vent, le soleil ou la pluie
    Au grès des humeurs des dieux

    Tourne la terre
    Où tout est éphémère
    Où le bonheur se grignote
    A toute petite dose
    Dans l’ordre secret du temps
    La beauté côtoyant l’horreur

    Tourne la terre
    Et passent les saisons
    Œuvre sans cesse renouvelée
    Dans les mystères de l’univers
    Rotations, engrenages
    Rouages interminables

    Tourne la terre
    Avec ses passagers
    De générations en générations
    De miracles en catastrophes
    De régressions en progressions
    Dans la spirale du temps

    Vers…… son destin final

  37. Sans le chercher
    Le destin
    On le croise
    On le suit
    Il nous rattrape
    C’est étrange
    Fort de vie

    Quand un destin se vit

    Tellement
    De belle force intime
    Tout contre soi serré

    Vivant d’être
    Mort vivant

  38. « Nous avons beau – comme l’arbre qui est né sage – soupçonner les grimaces du destin, nous n’avons pas encore appris à sourire des simples blessures du cœur.
    L’orage nous terrasse, entame la chair même du bonheur.
    Mais, l’eau nouvelle est l’invention des matins. »

    Andrée Chedid

  39. Ils sont beaux, ses mots, à Andrée Chedid,

    * et c’est pourtant l’essentiel, que de sourire des simples blessures du coeur,

    car ainsi va la vie,
    son destin,
    avec parfois, souvent,
    des blessures du coeur,

    et sourire, malgré tout,
    c’est souhaiter rester vivant,
    malgré le tout de vie,

    et la vie c’est précieux,
    c’est tellement dedans.*

    DOUCE SOIREE, pour chacun!

  40. Bonsoir Annick, pas toujours facile de sourire et je ne sais pas si dans certaines circonstances, cela peut s’apprendre, s’essayer peut-être pour y parvenir qui sait !
     » Il est doux de pleurer, il est doux de sourire
    Au souvenir des maux qu’on pourrait oublier. »
    [Alfred de Musset]
    _____

    Avancer les yeux fermés
    Croyant tenir son destin entre ses mains
    C’est n’être encore qu’une enfant
    Qui ne sait pas qu’on ne tient rien
    Qu’un bonheur peut vous filer entre les doigts
    Au moment où l’on s’y attend le moins
    Vous laisser dans la plus grande détresse
    En proie aux pires folies, faisant de votre destin
    Un enfer là où semblait se construire un paradis
    Le destin n’est pas une fatalité
    Il est une multitude de fibres microscopiques
    Tissant la toile de notre vie.
    ____

    Dans le silence et la douceur du soir, je vous souhaite une bonne nuit, Ossiane, Annick et vous tous.

  41. Il est merveilleux ton texte, Monique,

    le destin il est là où on ne l’attend pas, fort souvent,
    et je souhaite à chacun destin qui les surprenne par sa beauté, par sa bonté…

    je ne pense pas qu on puisse apprendre à sourire devant ses éclats de coeur, ou alors le sourire sonne faux, et le coeur fait plus mal encore,
    mais peut être que pour certains, sourire d’un vrai d’eaux, c’est encore se dire, oui je t’aime ma vie, même si tu m’en fais voir de toutes les couleurs, et sourire c’est encore l’accueillir sa vie, pour la cueillir dans son joli…

    Alfred de Musset dit de beaux mots,
    sourire, pleurer, c’est déjà se faire du bien, dans sa vie….quand des coups de sorts pas choisis complètement,
    on peut savoir juste en vivant, au tout départ on sait si peu, bien moins que rien,
    c’est la vie qui se révèle son chaque jour, dans son destin!

    bonne nuit, Monique, et chacun, douceurs pour vous.

  42. D’est-ce teint à la suie de l’errance
    D’est-ce teint aux couleurs de l’absence
    Qu’aujourd’hui Amour ma larme ma douceur
    J’apprécie que ta main dans ma main soit enfin le signe du destin.

  43. Déracinés..des ailes de soie brune sur un pin parasol..les baleines et les chiens qu’on assoit sur l’ardoise d’un toit..Et la craie qui voyage sur les murs et les baies de fruits murs..improbable ouverture pour une douce écriture…Chiens assis et ce vent qui nous pousse…à la courbe des rêves..dans des nids de plein ciel…on y trouve des épines et des feuilles arc en ciel..des racines et des ailes qui se frôlent et qui donnent à la vie une allure de marelle…


  44. Pierre.b : … tu vois … on finit toujours bien par réapparaître un jour … Ossiane l’a écrit !!!
    (j’avais vu que tu avais posté … n’avais pas pu te lire … ton écrit apparaît enfin …).

    J’comprends pas toujours ce que tu écris.
    Mais c’est beau, ça berce et ça fait du bien.

    Et puis, c’est la première fois que tu fais allusion aux chiens.

    Mon Indéfectible Cortex s’en est allé, il y a un an … (trou béant, infinie tristesse).
    J’ai franchi un pas … m’en suis allée chercher un chiot, dans un refuge … l’ai appelé  » Virgule  » (même si c’est un mâle).
    Virgule parce qu’après un soupir, une reprise d’haleine, … la phrase, la Vie … continue.
    Et l’est fougueux, le p’tit gars !!!

    Heureuse de vous retrouver … buissonnier(e)s … (mon ordi s’est payé une indigestion, ces derniers jours … l’a fallu que je fasse appel à un « spécialiste » !!!).

    Sourire, biz à tous … surtout au Capitaine.
    Et bonne nuit.

  45. Oui je vois Bourrache..sourire..c’est gentil de ce que tu dis de mes mots..Tu sais moi aussi..parfois ..je ne sais pas ce que j’écris..sourire…Une caresse à virgule et une douce bise pour toi..Ah si tout de même..tu aurais pu l’appeler… »pointillé »..
    Merci Ossiane pour ces mots retrouvés..Pensées..

  46. Pour Bourrache et Ossiane….Décryptage..
    Je ne sais pas toujours ce que j’écris…C’est vrai et ce n’est pas vrai..Disons que ce sont plutôt les pensées et les humeurs du moment qui m’aident à poser mes mots..Dans ce désordre assuré et par rapport à ta remarque Bourrache  » Je ne comprends pas toujours ce que tu écris » ..je te réponds plus précisément..
    « Déracinés…des ailes de soie brune sur un pin parasol » :
    Je pars d’un mot d’Ossiane « déraciné »…je pense à une émission de TV que j’aime..sur la première photo..l’arbre situé à gauche ..me fait penser à deux ailes de soie brune..
    « Les baleines et les chiens qu’on assoit sur l’ardoise d’un toit » :
    Je repars du parasol..et de ses baleines..puis je pense aux chiens que l’on trouve sur les toits..et aussi à l’Arche de Noe..
    « Et la craie qui voyage sur les murs et les baies de fruits murs » :
    Je m’attache à la maison qui est sur la photo de Ossiane..ses murs blancs..à la Bretagne..et je me vois en train de crayonner les facades ..je pense aux fenêtres..aux ouvertures…qui deviennent des baies de fruits murs..C’est plus amusant ..plus sensuel..
    « Improbable ouverture pour une douce écriture » :
    Les baies et la douceur des fruits me guident dans mon écriture
    « Chiens assis et ce vent qui nous pousse..à la courbe des rêves..dans des nids de plein ciel » :
    Je retrouve mes chiens et mes fenêtres sur le toit..je quitte l’ardoise..je rêve..et je rejoins l’ arbre d’Ossiane..On dirait deux nids de cigogne..
    « On y trouve des épines et des feuilles arc en ciel » :
    Il s’agit tout simplement de la vie que l’on vit..
    « Des racines et des ailes qui se frôlent et qui donnent à la vie une allure de marelle »:
    De la terre au soleil…de l’enfance au présent je voyage..La marelle..ce jeu ou l’on passe de l’enfer au plein ciel..On y retrouve les racines de « mon » pin parasol..et la cime des arbres..
    Voila..Bourrache..Ossiane..c’est peut être une drole de trajectoire..mais c’est mon écriture..Elle est spontanée..et je n’en garde aucune trace..Elle est sur le Blog d’Ossiane..
    Je ne recommencerai pas cet exercice..sourire..Cela m’a amusé de livrer mes pensées sur une page..dépassée ( 11 septembre..)

  47. merci Pierre.b, j ai souri à te lire,
    car j’aime bien te lire sans essayer de tout comprendre,
    les ondes qui m’arrivent sont un bel fluide joli, et j’aime,
    quand je tente de comprendre c’est moins joli,
    je préfère ma première lecture, douce, tranquille, pleine des sens, d essence…

    et je m’y baigne tendre dans tes petits lacs en monts, tes sentiers forts goûteux, les bises si jolies….de vie ….

    et je reste sur ma première lecture de tes mots ci dessus déposés, si je te relis, j y comprendrai trop de ton mystère d’écriture, qui est toi, qui est beau….
    MERCI DE PARTAGER!

    douce journée pleine de sens légers de bels sens…

  48. Merci pour ce beau décryptage, Pierre!! Pensées nomades, plume voyageuse, l’oeil circule dans l’image et fait naître des mots de poésie rêveuse en rebonds.Ca me plait beaucoup d’offrir de telles évasions! Je suppose qu’il en est un peu de même pour tous les passagers. Un grand salut à tout l’équipage… je bouge dans le réel en ce moment et ne suis pas très présente numériquement… la bise à tous!

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