Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
l’herbe des talus
le chemin des fougères
la voie est libre
◊ « BALLADE DE LA POIRE« , un poème écrit et lu par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. Bravo à eux deux!
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
l’herbe des talus
le chemin des fougères
la voie est libre
◊ « BALLADE DE LA POIRE« , un poème écrit et lu par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. Bravo à eux deux!
Entre sable et fougères
Chemin tracé aux quatre vents
L’envolée vagabonde
Chemin libre
Herbes au vent
L’Amour en fleur
Buissons d’hier
Ecole d’avant
L’Amour au coeur
L’Amour affleure
L’Amour autant
Qu’il noie la peur
L’Amour a vent
L’Amour à coeur
Chemin de neige
les mots se font la belle
vive la liberté
Il était cancre
Et même, cancre las!
Il en avait le cafard.
Il était amoureux
Fou
De la petite reine
Il en connaissait
Un rayon,
Sur les exploits
Cyclistes,
Les drôles de machines,
Sur ce sujet
Pas moyen
De le faire
Taire.
C’était un fils
De prolétaire
Qui admirait
Les cadres
Bien cintrés,
Une roue
Avec lui ne restait
Pas voilée.
Une chaine
Sautait
déraillait
Le mal
Réparé,
Dans l’instant.
Un coureur
Chutait
Il était remis
En selle.
Il était devenu
Tellement fort
En poussettes
Qu’ il gagnait
des sous
A pousser les landaus.
Il avait une vraie réputation
quasiment pignon
Sur rue.
Il rêvait
D’escamoter les cols
A grand coup de pédalier.
Il avait un petit vélo
Dans la tête.
Un jour ,
d’humeur
primesautière,
Il décida
d’abandonner
Le cycle scolaire,
Il s’inscrivit
A une course!
Il fut recaler
Trop jeune
Et punit
Pour avoir fait
L’école buissonnière!
Cela mit un frein
A sa carrière.
Vous pouvez
Le trouver
Au rayon
Vélo
Chez Champion.
A l’école c’était une bille
En roulement
Plus habile
Que lui , tu meurs
Votre cycle
Sera réglé
impeccablement
Vous faites pas
De mauvais sang.,
Surtout si vous êtes
Bien roulées
Avec de jolies mollets,
le sens de la fête.
Laisser vous guider
Conquise
par ses bacchantes
En guidon
De vélo!
Il a pris du pneu
Boit
Du tord boyau.
Il a épousé
La cadette
Des triplettes
De belleville!
L’été , il va
A l’alpe
Manier
La fourche
En regardant
Passer les coureurs.
Il sait encore
tricoter, tricoter
il; tient la cadence
Monte en danseuse
un col
enlace
Une petite reine
lui vole un baiser!
Bonne nuit à tous!
Il était cancre
Et même, cancre las!
Il en avait le cafard.
Il était amoureux
Fou
De la petite reine
Il en connaissait
Un rayon,
Sur les exploits
Cyclistes,
Les drôles de machines,
Sur ce sujet
Pas moyen
De le faire
Taire.
C’était un fils
De prolétaire
Qui admirait
Les cadres
Bien cintrés,
Une roue
Avec lui ne restait
Pas voilée.
Une chaine
Sautait
déraillait
Le mal
Réparé,
Dans l’instant.
Un coureur
Chutait
Il était remis
En selle.
Il était devenu
Tellement fort
En poussettes
Qu’ il gagnait
des sous
A pousser les landaus.
Il avait une vraie réputation
quasiment pignon
Sur rue.
Il rêvait
D’escamoter les cols
A grand coup de pédalier.
Il avait un petit vélo
Dans la tête.
Un jour ,
d’humeur
primesautière,
Il décida
d’abandonner
Le cycle scolaire,
Il s’inscrivit
A une course!
Il fut recaler
Trop jeune
Et punit
Pour avoir fait
L’école buissonnière!
Cela mit un frein
A sa carrière.
Vous pouvez
Le trouver
Au rayon
Vélo
Chez Champion.
A l’école c’était une bille
En roulement
Plus habile
Que lui , tu meurs
Votre cycle
Sera réglé
impeccablement
Vous faites pas
De mauvais sang.,
Surtout si vous êtes
Bien roulées
Avec de jolies mollets,
le sens de la fête.
Laisser vous guider
Conquise
par ses bacchantes
En guidon
De vélo!
Il a pris du pneu
Boit
Du tord boyau.
Il a épousé
La cadette
Des triplettes
De belleville!
L’été , il va
A l’alpe
Manier
La fourche
En regardant
Passer les coureurs.
Il sait encore
tricoter, tricoter
il; tient la cadence
Monte en danseuse
un col
enlace
Une petite reine
lui vole un baiser!
Désolé, le petit texte improvisé hier au soir, apparaît deux fois. La responsabilité en incombe au monde.fr qui a des problèmes avec la gestion des blogs. Les textes apparaissent , disparaissent…font l’école buissonnière!
Quel plaisir de rencontrer ce terme primesautière, joli mot hélas si peu employé qui rime si admirablement avec buissonnière, toute la poésie de Patrick s’en qualifie tout en étant soignée, elle est vive, spontanée et originale.
La couleur du ciel
Avoisine celle de l’image
Jour dans la grisaille
Mais le blanc du ciel conduit le regard
Comme sur le chemin de sable vers la lumière.
Une image et un haïku qui font rêver,
Et quand c’est de vel vécu que la voie libre,
c’est plein de vie à se manger s’en boire,
se rouler herbes douces, dans le câlin du temps.
c’est vrai que LeMonde qui bricole en ce moment, c’est pénible, pour le suivi en lectures,
je suis désolée, ùais hier ton nom, Nath, s’est affiché dans ‘récents commentaires, et ton écrit dans les fils,
et ce matin j’ai oublié dans quelle page, tu laissais quelques mots…
BELLE JOURNEE pour chacun,
ici, mon cours a repris son chemin de son plus simple tellement buissonnier,
après une rentrée de trois semaines de prises de tête en beaucoup de sens, pour tracer la jolie voie de cette rentrée à bien penser, acter, pour une année la plus simple, la plus vitale, la plus vivante possible…dans un vécu d’autisme incontournable en accompagnement joli efficace humain zen…
Entre fougères et ajoncs
le chemin des douaniers
jusqu’au bout du monde
Un jeunot dit à mon cœur esseulé
Quel tour de hanche? quel sein voilé?
Et mon cœur de répondre étanche
Que cœur en douceur n’est point laid
A attendre Amour en jouyssance
Mon prince étant dans la lai
L’école de la vie buissonnière
http://www.youtube.com/watch?v=fiBPE4huWqY
Il est beau ce chemin
Main dans la main mon coeur
Ensemble nos cheveux
Tracent une bien belle route
Où nos pas nous emmènent
Sur notre histoire ensemble
L’oeil ouvert près de nous
La vie dans son essence
Un goût de liberté
L’école de la vie
En belle buissonnière
S’éclate ses bouts de l’âme
En mille éclats de rires
Buis aussonière pour aumonière
de quoi contenter l’Elémosinaire
où fourragerais je donc ainsi
sans que rage me prenne
et je ne sois plus dedans
mais allant sur les redents
ou salant les ardents
lezardant assurément
mais c’est du sable blanc
La route buissonnière
Marchant dans la poussière
J’ai fais le tour du monde
j’ai pris la route longue
la route vagabonde
la route buissonnière
J’ai parcouru les mers
J’ai chevauché les ondes
Mordu au fruit amer
Adoré la lumière
Aux belles boucles blondes
J’ai vu les jeunes mères
S’armer pour faire la guerre
Et chez ces amazones
Aux allures de guerrière
Sourire la Joconde
Je sais la terre est ronde
Et à chaque seconde
Se ferment les paupières
Pour ceux dans la misère
Les malheurs se confondent
Partout autour du monde
J’ai vu des amoureux
Des larmes à leurs paupières
Dire de tendres prières
Sur quoi l’amour se fonde
J’ai vu des mains tendues
Remuées des cœurs de pierre
Alain
je suis veni te dire
que la première photo de « destin » est superbe
tous les chemins mènent aux Roms.
Merci Ossiane d’avoir déroulé sous nos pieds ce merveilleux tapis de sable menant à la liberté.
_____
Le meilleur chemin
Celui qui conduit au bonheur
N’est ni tracé, ni balisé
C’est celui de l’école buissonnière
Qui défie les règles les plus élémentaires
L’autoroute du savoir
La Nationale du Devoir
N’ont rien de ces petits sentiers
Qui vont au cœur du paysage
Au devant de la vraie nature
A l’écoute des passants
L’apprentissage de la vie
Est au carrefour de ces chemins
Aux hasards de ces rencontres
Il laisse le temps à l’œil de regarder et voir
A l’oreille d’entendre et écouter
Aux mots de se chercher et se dire
Le meilleur chemin
Celui qui conduit à la sagesse
C’est celui de l’école buissonnière
Celui que l’on choisit
Celui où l’on prend le temps
Le temps de comprendre
Le temps d’aimer.
Et d’être libre.
_____
Bonne et belle nuit à tous sur la route des rêves les plus beaux et les plus fous.
ils sont fort jolis tes mots, Monique,
je les avais recopiés et ils se sont envolés,
belle et douce nuit pour chacun.
Monique,
cela me fait plaisir de t’avoir amuser avec ce teste sans prétention. Je vais me spécialiser dans les histoires à dessous!
Buisson d’hier
ou de demain
Buisson
Buisson
Tendron
Buisson
Vierge
Buisson
Nié
Outragé
Buisson
Violé
Je t’ai
En bel amitié.
Buisson
Peint
Buisson
Admiré
Buisson aimé
buisson
offert
ouvert
A rester courbé
fasciné.
Buisson ensoleillé
Buisson
A l’origine
De l’ombre
Buisson
blond ou sombre,
Buisson
Tendrement
Mordillé
Buisson
A deux mains
Caressé
Je t’ai
tellement aimé
Buisson
Tu es
De tous les coups
Fourrés
Quand il s’agit
D’abreuver
A tes intimes lèvres
L’amant
Que tes liqueurs
Enfièvre.
Buisson
Soit la sève
De mes rêves
Bruissons
de mille désirs
Juste pour le plaisir
de te voir buisson
Sourire.
Il prend
L’envie
De se cacher
A l’abri
Des buissons
Polissons,
Pour effeuiller
Ce buisson
Ardent.
Tu ne vas pas
Buisson nier
ton envie
D’être mignoter
A tout endroit
de tes appâts
A l’endroit
Que tu connais
Comme
A l’envers
De ton conin
Coquin!
Petit con,
Jamais je t’oublierai
Caché
tout au fond
Du buisson
Je te connais
Quand tu fonds!
Tu sais murmurer
la voie est libre,
sur le chemin des fougères,
sur l’herbe des talus,
Vive l’école buissonnière!
Viens que je fourragère
Au plus profond
de ton buisson
trempé
De la rosée
Des chants d’amour
Loin des vils
plaisirs
Urbains
« Charles Édouard
Tu baises bg
Essuie toi le vit
Avec le buvard
Ne sois pas aussi bavard
Le touareg
Dans le douar
a vite
trouvé le chemin
de mes reins
m’a fait explosée
de sa loi d’airain.
Quand est ce qu’on repart
Charles Édouard?
Butiner
Sur les chemins
Buissonniers
Ne restons pas
Prisonniers
Des écoles
De chasteté!
Belle photo!
Décidément, le noir et blanc est évocateur!
Suis le chemin de ton cœur,
Chuchotent les herbes folles.
Sautille joyeusement,
Même si sonne la cloche,
Même si s’élève l’appel.
Va vers un ciel ami,
Murmurent les fougères.
Cours à perdre haleine,
Même si s’égarent feuilles et cahiers,
Même si s’envolent carnets et …notes.
Bon week end à tous…
Qui sait vers où nous ménent ces chemins mal balisés
où frissonant et à peine hérissé on s’engage sans visée
la surprise des rencontres en cela rien de bien organisé
à la faveur d’occasions rares qui donnent à la vie sa saveur
et puis quand on avance même pas à genou sans ferveur
le goût du sol prononcé et des atermoiements en tiédeur
des questions inusitées qui notre imagination ont excité
pour couper court à certaines d’entre elles on choisit
parfois des chemins déroutants des lendemains touchants
errance revenue sur le bord des lévres en havre pas miévre
balance entre continuité et rupture après une déchirure
changement salutaire qui vous requinque après les sentiers battus
se chercher sans se trouver, s’aborder sans se perdre
ne pas se saborder comme si le premier abord pouvait coûter
et la tête perdue dans de tristes pensées
pour un colllègue et ami qui va me manquer
à Serge plein d’exigences et de droiture
Bonjour cher équipage
pas gai je sais
de retour du plat pays des digues et des canaux
une sale nouvelle comme une bombe
un souffle dans la tête
pas envie de faire la fête
Bises à Ossiane, la mer du nord était démontée, Capitaine
mais les ciels tourmentés n’ont pas traîné
Aller vers là-bas
Pour approcher les nuages
L’école du rêve
Le Yin engendre le yang
La voie s’ouvre vers le large
« Mais quelle est donc cette herbe d’énigme, tour à tour celle du boisement et du déboisement total, ce feuillage de mimosa de tes yeux ? Le bruit court, plus léger qu’une onde sur elle, que c’est la sensitive. »
André Breton, « L’Amour fou », 1937 (réédition novembre 1966, page 95).
Bonsoir à tous!
Il y a de gros problèmes techniques en ce moment sur le blog qui sont sans doute dûs à des travaux de maintenance. Pas mal de soucis en ce moment de ce côté là au Monde mais on ne peut faire que patienter malheureusement. Les commentaires déposés ne vont pas apparaître tout de suite mais ils sont suceptibles de réapparaître un jour;-) Juste un peu de fantaisie numérique que je suis incapable d’interpréter avec ma boule de cristal… Je vous souhaite une belle soirée et un bon dimanche!
Buissonnière
Son amoure
Ce soir plus en corps
il aimerait te serrer fort
Fort plus fort encore
Tendresse
Et plus encore
Il y a ces soirs
Où le courage lui manque
Quand belle folie le gagne
Du plus profond de l’âme
Belle amoure
Belle et tendre fougère
Chemin vagabond
pour âme en errance
Tout au bout seras-tu là encore
demain ???…..
Pas grave Ossiane on revient toujours Salut à tous AA
Buissonnière
Buisssonière
Tu me tiens chaud
Mon amour
Ma sage raison de vivre
Ma buissonnière
Belle vraie raison de vivre
On revient toujours vivre son jour bel, arletteart.
C’est le temps ou le « Monde » s’offre à nous…la voie est libre et ..nos mots déposés font l’école buissonnière..ils réapparaitront un jour..nous écrit Ossiane..avec entre les mots ..un grand sourire..
Peut être..ils verront ..ils décideront..peut être ont t ils decouvert une nouvelle lune..un nouvel horizon..à la lisière des rêves et de la réalité ..un visage..Peut être se sont t ils nichés contre une épaule..dans le creux d’un chemin..On verra..sourire..
Hello l’équipage et bonne ballade à travers les chemins des Fougères. Merci Ossiane pour la bonne idée, je m’en vais play hooky aussi. D’ailleurs le pont est nickel et le pas sage est libre.
Thierry,un ptit sourire , promesse de jours meilleurs.
J’envoie quelques paquets de soleil du côté du plat pays. Mon colis finira par arriver à destination 🙂
Buissonnière est la lune
que monts rêvent d’atteindre
buissonière est la vie
que déserte l’ami tendre
buissonnier est le jour
dès que s’en vient la nuit
et buissonnier l’amour
dans le vent de l’oubli
Si douce invitation
Que cette buissonnière
Le coeur se laisse aller
Il se laisse emporter
Vers de jolis démons
En tendresses vibrées
Le palpitant s’apaise
La courbe d’une épaule
L’orteil remué doux
Une peau à délice
Les veines cours du temps
La main déjà s’envole
Dans la passion du ciel
Une main…frissons…la nuque douce…délicate…
son pas léger…la vie…le dégagé…bel libre….
buissonnière…dans l’air…des mûres…leur goût…
l’enroulé de la fougère…le serré de fort près…
dans la distance..son respect….
le temps avance….sa révérence…le désir beau…la vie encore…
en beautés….la mélodie du temps…la taille fine..un décolleté charmant…
le silence…tant dedans….la force fragile de l’instant…
douce sérénité…en buissonière.
en buissonnière avec deux n, c’est mieux,
douce et belle journée!
Belle invitation à l’échappée belle ! merci
Rechaper ou réchapper, pas happé par le chemin
le long ruban crème qui se fraie passage entre deux haies basses
pas écharpé par un seul parapet au milieu buissonnant
j’ai souvent rêvé de couper court à travers champs
afin de sentir et voir autre chose en traversant
une manière de faux raccourci pas plus rétréci
une parenthèse qui élague et construit
une bulle verte qui éclate et ébahit
une façon enfin d’échapper
aux contraintes forcées
de se montrer qu’autre chose existe
pas plus laxiste
en longue et large stance
Rêverie rousseauienne
flanerie pascalienne
promenade anglaise
césure laborieuse
Parenthèse à part entière
Suspension avec ressort
volontaire mise à part
nature retrouvée
ressourcement salutaire
pas de côté,
prise de distance
changement temporaire
clandestinité imposée
hors champs émotionnel
rejet de l’ institutionnel
espace évasionnel
Sur le chemin de Meaux
Vous jouerais-je ma mie
Cornemuse et pipeau
Sur des échasses jolies?
Ô roi des troupes de Saint-Amand
Je vois semailles d’amour naissant
Mêlés à vos flûtes entendues
J’entends le philtre en ses bouillons
Touillé par de maints troublions
J’entends des rires et des chansons
Et des noces en pleine floraison
J’entends le glas à l’horizon
Que grave la peur en ses moissons?
Ô roi troubadour perdu
Quittez la harpe au charme vendu
Vous n’avez vu ni entendu
Rien découvert ni rien mordu
Du fruit délicieux attendu
Tant que vos yeux n’ont vu les miens
Un regard se livre mais ne vient
A la forêt des ombres
Qu’en lisière des regrets.
Au bout des fils, sons et lumières
Le cistre raconte au psaltérion
Que dans nos cœurs princesse d’Orient
Posait l’ancien chant des trouvères
Dans l’errance de nos vers
Ô roi troubadour perdu
Vous n’aviez qu’à peine murmuré
Et écrit contre moi serré
Avez-vous lu dans mes silences?
Quand revient, caché, même terré,
Ce n’est pas moi qui le relance
Le frisson dans les bras des ombres
Cœur à la mort appareillé
Je suis à jamais endeuillée
Derrière ma beauté sombre
Tous ses sons de la vie donnés
Tous ces chants de l’abandonné
Toutes les vibrations du roseau
Et les douceurs parmi les eaux
J’écoute le duduk d’Arménie
L’espace des collines, infini
En pleurs l’oiseau tombé du nid
Croisé sous mes paupières
Sur le chemin de Meaux
Vous jouerais-je ma mie
Cornemuse et pipeau
Sur des échasses jolies?
Faites ô roi troubadour, la vie
Est un champ de bataille où git
Ou marche ou crie ou meure ou prie
L’Amour, d’errance buissonnière
J’entends le glas à l’horizon
Et des noces en pleine floraison
La vie est un champ de bataille où gît
Ou marche ou prie ou meure
Ou crie l’Amour endeuillé
Derrière ma beauté sombre.
http://www.youtube.com/watch?v=Zd5jO69REDY
Les mots s’échappent,
prennent les chemins de traverse.
une île, un banc, un arbre,
un couple, le coin d’une bouche,
itinéraires inattendus
pour des mots en promenade…
les mots tardent, les mots tappent, les mots zappent
on argue d’un banc comme à Speaker Corner à Hyde Park
Inverse ou averse, l’aversion n’est qu’une autre version
une balade pour gens différents, excursifs et discursifs
Merci Lou de tes mots doux à lire et entendre
Merci Leïla pour avoir convoqué plus qu’invoqué des sonorités anciennes
merci à tous d’être et de dire, de partager sans jamais galvauder
Capitaine mon capitaine tu as là bel équipage vaillant et de bonne compagnie
Quand la lande danse et qu’en y allant on s’y perd
quand la lavande manque d’autres parfums appert
que la fougère courbe le temps d’un passage vers
derrière la dune fragile
la mer se déchaine bruyante
mais je n’entend qu’un murmure!
le vent qui déferle sur la plage
rudoie les nuages sombres
mais se prosterne à mes pieds
les douaniers ont quitter
depuis bien longtemps le sentier
pour que nous puissions buissonner
bonne soirée à chacun
merci lou de ton texte chantant
Au bout du chemin
La joie des pas sur le sable
Le cœur libéré
Investi du plaisir d’avancer
Goûte le bonheur simple
Entre fleurs et fougères,
Buissons et collines
Le regard vers le ciel
Se laisse devancer par les nuages
En une lente progression
Vers un but inconnu,
Une promenade dans la lande
Dans une saison qui s’étire
Comme un parfum de quiétude
Harmonie entre évasion et rencontre
D’une nature qui donne plus
Que ce qu’on attendait d’elle
Et conduit au dépassement de soi-même,
Une voie libre ouverte aux promeneurs solitaires
Vagabonds clandestins et poètes
Assoiffés de liberté et d’aventure
Ah ! si certains pouvaient faire l’Elysée buissonnière,
s’aérer les neurones, en un mot prendre l’air,
cela régénèrerait l’atmosphère
et ferait à beaucoup un bien salutaire.
Oui je sais ce n’est pas trop l’endroit mais je craque !
Pardonnez mon petit dérapage amis mâtelots ! Tiens je m’en vais retrouver ma copine Lou et l’aider à nettoyer le pont.
Lou et (Rachel qui dérape sur les terrains glissants, normal après tant d’orages) je viens vous rejoindre sur le pont, pour vous dire comme j’apprécie et de vous lire et de vous retrouver sur ce chemin buissonnier qui j’espère ne mène pas aux enfers.
Bonsoir à vous deux, à toi Ossiane, et à vous tous.
Je suis à la terre
je suis à la mer
sans frontière
est mon pays
Hey Ma Rachel sur le pont des sceaux dans les mains! tu me manquais, tu sais…Allez qqs splash pour l’été quoiqu’il s’achève,et qqs uns aussi pour nos joyeux souvenirs !
C’est qu’il aura été témoin de bien des glissades, ce pont. Ma tête aimait faire l’école buissonnière (et mes dents aussi) Elle a finalement retrouvé mes épaules et mes dents, ma bouche, mais j’ai parfois la nostalgie de ces fous moments passés.
Quel doux plaisir de retrouver Marc, Monique, Annick, Thierry, Leila, Pierre B et tout le vieux monde 😉 merci à la présence d’Abeille, JoS, Alain, Patrick, Melisse et tous les nouveaux matelots.
Merci à notre capitaine et bonne rentrée à tous.
Mon message precedent est parti faire l’école buissonnière. il reviendra un jour. En attendant, je vous embrasse mes tendres amis 😉 et un ti splash pour vous rafraichir sur le pont de notre beau bateau
Et que oui,
c’est bon de vous retrouver, les amis,
un seul être vous manque est tout est dépeuplé, hein Rachel,
hein bourrache, on a *sacré rigolé, et je m aime ainsi faite….
On est sérieux aussi, tant de tellement, hein?!
et comme le soleil entre par la porte fenêtre, que le petit coeur danse le pont pour son meilleur encore, il est fou ce petit coeur qui aime se faire du bien, tellement…
C’est joli c’est tendre
D’années avec vous
Sur ce chemin buissonnier
A nous aimer tout contre
Nous lire nous écrire
Nos partages ensemble
Il est bel ce chemin
Nostalgique et son gai
On rit nous tous
On pleure aussi
C’est de la vie ici
Sur ce petit chemin
D’un été bel de nous
De nos folies nos sages
Soi au plus près tellement
Et le pas se sautille
Et les mains se rapprochent
Notre Oeil ce grand Ouvert
D’un amour si vivant
Même si parfois la vie
Nous cruelle bien trop
Tente de nous assommer
Il y a toujours quelqu’un
Qui tend sa perche d’étoiles
Et chacun se savoure
D’avoir vu ce petit chemin
dans la prouesse du partage
l’âge bleu des ombres lourdes
et lentement le bruit de la mer
laisse au sable l’emprunte de tes pas…
(un matin de septembre emplit de soleil et de vagues vers l’île aux moines)…
Au pays du cœur
Le chemin vers l’autre
Suit l’oubli de soi
Le pont des arts
Pour tout savoir et ne rien laisser au hasard
J’ai fréquenté les philosophes et les thésards
Tous les docteurs es sciences dans leur tour d’ivoire
Qui dissertent sur tout avec des mots bizarres
Les hommes politiques qui disent blanc et noir
Les astrologues en chambre vêtus de leurs peignoirs
J’ai vu des historiens penchés sur leurs grimoires
Les fameux psychologues qui fouillent dans la mémoire
Qui réfléchissent beaucoup à l’aide de grands miroirs
Des académiciens très fiers de leur savoir
Et les hommes d’affaires qui pensent à leurs avoirs
Quand je suis arrivé au bout de ce bazar
Sans y faire attention j’ai pris le pont des arts
Là j’ai trouvé l’amour qui croisait mon regard
Alain
Le parc aux cerfs
Dans le grand parc aux cerfs
Devenu pouponnière
Et la verte fougère
et la mauve bruyère
buissonnent dans la clairière
au milieu danse la lumière
Alain
Joli, joli, Alain.
Lou je t’ai emprunté ta forme d’écriture…et des mots
un hommage car cela m’a plut…sourire
—–
Buissonnière est l’enfance
qui se perd, quand surgit le soir,
dans les dédales de notre mémoire!
buissonniers sont nos rêves,
qui s’échappent en silence,
ignoré de notre consciences!
Buissonnière est la vie,
qui comme le vent nomade
surgit…et se dérobe, insaisissable!
buissonnier est le jour,
qui nous montre ses atours,
et s’enfuit sans détour!
buissonnière est la lune,
qui se voile… se dévoile
envoutante danseuse étoile!
buissonnière est l’amour
qui nous érige, un jour roi
le lendemain… pitoyable proie!
bone soirée à chacun
Merci Annick
:))
Alain
A l’automne qui s’annonce, la lumière faiblit et le soleil derrière les nuages dessine sur le sol leurs ombres sombres, la chaleur, les couleurs, les reflets clinquants de l’été s’estompent, et le voyageur solitaire sur le chemin traîne nostalgique ses souvenirs d’hier troquant ses journées de labeur pour quelques dernières balades buissonnières.
_____
J’ai pris le vert de tes mots
Pour peindre les fougères
Saupoudré le chemin
De sable brun
Entre les nuages
Quelques pointes de bleu
Entre tes mots
Laissé vagabonder mes rêves.
___
« Il y a toujours quelqu’un pour vous tendre une perche d’étoiles » dit Annick
Je la saisis volontiers avant de m’en aller dormir, bonsoir à tous.
BONSOIR Monique,
douce nuit.
Buissonnière
Elle s’évade
Ses trop de vie
Cherche*nt la vie
Qui la retrouve*nt
A chaque pas
Sur son chemin
bisou Marc et beau matin à vous qui passez par le jardin des mots
Tant va le buisson
à l’horizon
qu’à la fin il se cache
et après
il faut faire l’école buissonière
pour le rattrapper
beau matin, Lou et pour chacun.
J’espère la perche jolie de belle, Monique.
Bonjour Lou et Annick parties de bon matin sur le sentier des mots, je vais à votre rencontre cueillir à travers les buissons les petits vers ceux que les oiseaux ne mangent pas mais accompagnent de leurs chants et de leurs cris , chez moi aujourd’hui le temps est triste et gris, un peu de poésie viendra égayer mon ciel.
je t’embrasse, Monique, et t’envoie des rayons chauds d’ici, j’espère qu ils te réchaufferont un peu…
Fougères belles spirales
Enveloppez moi délice
Sentier au goût de vie
Emmène le fort loin
Il ne veut plus de sa vie
Qui donne trop de rudes
Epreuve après épreuve
Chante le dans tes bras
Berce le mélodies
Coquine bel son coeur
Prends bien soin de son âme
Tu est son petit sauveur
Sur son chemin de vie
Le vois là le sentier
Entends le respirer
L’écoute au plus près
Touche donc la Nature
Qui murmure tout bas
Tout t’attend
Là
Pour toi
Viens
N’ai pas peur
Approche
L’offrande te veux du bien
Timide le soleil écarte le voile de nuages, la terre sent bon, les fleurs de chèvrefeuille embaument le chemin, les mots s’y promènent dans le silence.
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J’ai suivi le chemin qui serpente comme un sillon tracé
Où les pas s’inscrivent comme les lettres sur les lignes d’un cahier
Les mots qu’on y rencontre sont ceux de tous les jours
Ils parlent de la beauté, du temps et des amours
Et la brise qui frissonne à travers les fougères
Frôle la nuque de ses caresses légères
L’œil ouvert, l’oreille attentive à la nature
Ecoute le chant qui résonne et qui murmure
Le regard à l’horizon se faufile au loin
Il emporte les mots, les joies et les chagrins
Sur le chemin entre les buissons et les fleurs
Là où les pensées s’épanchent, où les rêves affleurent.
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« J’allais mon chemin et tandis que j’allais ainsi une vague et tendre sensation de bonheur s’insinua dans mon cœur » dans petits textes poétiques de Robert Walser
Merci Annick tes rayons chauds sont venus jusqu’ici et si le soleil ne brille pas très fort du moins le ciel est clair et la température est douce, le moral s’en accommode. Je t’embrasse.
L’école buissonnière
Dans les cours de récrée
Dès que choient les marrons
Dès que tombent les pommes
Dès que les feuilles mortes
Emportées par le vent
Défilent dans les allées
Lorsque la terre entière
Commence à chavirer
Quand vers des terres lointaines
Les oiseaux de septembre
Commencent à s’exiler
On voit des âmes tendres
Par l’automne esseulées
Se mettre à pleurer
Alain
chacun a lu, tu ES, sans t,
et c’est fort bien ainsi, merci de lire si bien mes mots sans fautes.
Le chemin s’ouvre devant moi,
Le suivre serait simple folie.
Attirance impalpable,
Une fraîcheur particulière,
Une lumière vibrante,
Un je ne sais quoi…
Serai je tentée par ce frémissement,
Par ce simple instant inconnu,
Par cette soif de découverte.
Ecole buissonnière,
Prendre la tangente…
S’éloigner des sentiers battus,
Respirer à pleins poumons,
Sans concession.
S’éloigner dans les fougères,
Perdre la notion du temps,
Sans appréhension.
Merci pour vos écrits si riches…
c’est bon à lire Jo.S,
ce goût de liberté m’arrive dans le palais,
cela fait du bien!
douce journée!
Délicat
Toi
Devant
Tout à côté
Si près
Mon âme se donne jolie
Les cils se courbent
Un regard se repose
Il se vit en intérieur
Là tout de Là
Profond si profond de léger
Au plus près
Ses froufrous des fougères
Le talus sous l’orteil
Un brin d’herbe verte
La liberté ses sens
Un goût de lèvres sucrées
Objectif Lune
Qu’elle naisse de l’orchestre ou d’un simple instrument
Du remuement des doigts ou s’échappe des lèvres
La musique m’emporte vers un monde idéal
Et ma pensée bercée se sent pousser des ailes
Dès que les premiers sons parviennent à mon oreille
Comme une aube nouvelle sort des draps de la nuit
Je quitte les eaux du port et mon cœur appareille
Je quitte le ciel du Nord pour le bleu du midi
Dès les premières mesures je suis seul sur mon île
Mon corps transfiguré flirte avec les étoiles
J’oublie le gris des villes la rumeur servile
Je voyage hors du temps sur un vaisseau spatiale
Et mon âme retenue par des fins terre à terre
Sort enfin délivrée des trompeuses apparences
Alain
J’aime chaque matin lorsque la vie m’en laisse la possibilité, partir en promenade, c’est une façon de me tenir en bonne forme sans doute, mais avant tout une rencontre, un besoin d’intimité avec la nature, un équilibre nécessaire en quelque sorte, j’aime ce chemin qu’Ossiane nous propose, il ressemble tellement à tous ces petits chemins parcourus avec tant de bonheur.
_____
Descendre le chemin seule en toute liberté
S’arrêter, regarder, repartir, se retourner
Toucher, voir, écouter, sentir
Communier, s’imprégner d’un sentiment délicieux
Qui n’est ni l’extase, ni la surprise, ni la découverte
Mais un temps hors du temps qui n’existe plus
Aucun mot sur les lèvres au risque de troubler le silence
Et d’être en désaccord avec l’essence même des rêves
Ouvrir les bras à la nature toute entière
Dans tout ce qu’elle a de beau et de sublime
Avoir en son sein la sensation réelle d’exister
De vouloir se fondre toute en elle
Comme en un état de grâce ou d’émotion intense
Devenir corps composant, sable, fougères, nuages
Corps et âme tout à la fois en absence de repères
Pour le plus grand plaisir de cette autre façon d’être.
Sur les chemins de l’école buissonnière,
Laisser les mots, les phrases et les dire
Savourer cette joie pure, à l’écoute de son cœur et de son corps.
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Belle balade à chacun où que vous soyez en France ou dans le monde, le ciel est le même pour tous à quelques nuances de nuages près…. Bonne nuit à tous.
Elles sont parties
Sur les sentiers des mots,
C’est joli.
Sont rentrées
Avec des mots,
Tard
C’est costaud,
Se sont jetés
Aux plumards
crevées!
Sans vider
Leurs sacs à mots.
Geai, byen émé
là conposition;
buyconniere
y auré voulu
parti ciper
praisenteument
poure taymoigner
mon nespairience
d’echaulier
les colles
buisoniaires
je les ai fée
chauffées
J’été
Premier;
Parti
Jamé
Rantré.
Les fylles
Mes payses
en somt,
encor
toutes zémues!!
J’é été mis
A la porte
Mi ma casquete
Au sol
la caupines
ont my
plus de sous
Qu’à la caite
de M’sieur Labé!
J’é eu le bac
à glasses
et le bac à vaiçelles;
J’ai mon paute
qua fait pareille
lui la fé presidant;
l’hivert pren mon fusil
Boie un canon
Vais tirai la caille
pardrix!!!!
L’intit
aitait bécasse
Elle veunait après
La classse
me donnait ma leuçon
Dans les Buissons
Elle avé de belles échasses
Et des miches
plus chodes
qu’à la boulllange
Lui en aye donneé
des leçons
Sur la choses!
Quen j’avé des marrons
Plein les pognes
Elle fésait la brouette.
C’était chouete
Regarde comme il est bon
Goûte moi son bel tendre
Nous apprivoisons le
Notre pied en bottine
Chaque parfum de caillou
La marche reste divine
Il est nôtre tous de nous
Unique splendide voie
De liberté précieuse
Buissonnière sensuelle
Je me suis que pour toi
belle journée pour chacun,
à voler s’envoler rêver, s’évader,
dès qu’un grain de bleu,
un parfum, une étoile, un sourire,
dès que,
malgré tout,
la vie c’est pour *levivre son instant au goût de soi! à se donner aux autres quand le retour est bon, goûteux et fort joli!
–
Mon « copier-coller » d’un mail reçu ce jour …
–
» Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et alors j’ai pu me relaxer. Aujourd’hui, je sais que ça s appelle ESTIME DE SOI.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle AUTHENTICITE.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle MATURITE.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne, ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle RESPECT.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle AMOUR PROPRE.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans, j’ai abandonné les méga projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plaît et à mon rythme. Aujourd’hui, je sais que ça s appelle SIMPLICITE.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé. Aujourd’hui, j’ai découvert que ça s’appelle l’HUMILITE.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe. Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle PLENITUDE.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir, mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient un allié très précieux. »
Charlie CHAPLIN
–
^_^
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Escapades
Chemin qui s’enfonce en forêt
quand l’automne apparaît
et que tout disparaît
sous les feuilles colorées
Chemin qui mène à l’infini
Dont la géographie
Révèle l’harmonie
Du jour et de la nuit
Chemin qui se perd dans le sable
vite que le vent efface
ne laissant nulle trace
Chemin qui longe la rivière
La route buissonnière
Qui conduit à la mer
Alain
Ossiane
J’aime bien ma Bretagne dans tes photos.
à bientôt
denis
Un fort texte de C. Chaplin, que tu partages, Bourrache,
tit’bougie!
belle soirée pour chacun.
Les traces sur le sable.
J’ai voulu un jour en Vendée, retrouver un chemin que j’empruntais lorsque j’étais enfant mais le paysage avait fait peau neuve. Je restais ainsi avec la nostalgie de ce chemin disparu.
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L’herbe des talus s’est refermée
Le chemin s’est effacé
Avec lui le passé
Sur la lande sauvage
Passent les nuages
souffle le vent
Sur le temps d’avant
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Bonne journée à tous
Bon courage, Ossiane, pour tes choses du réel.
Mes pensées de doux week pour chacun, à lundi.
Parce que c’est l’automne mais que le soleil est présent, l’humeur est souriante, et la nature garde encore le charme et la beauté des beaux jours. Rien dans ces mots ne viendra surprendre quelque
Curieux d’effets extravagants, il est doux de dire ce que l’on voit, ce que l’on ressent avec des mots simples, les plus simples qui soient.
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En ce jour de septembre, le premier de l‘automne
L’été nous laisse encore quelques feuilles vertes
Quelques fougères, quelques fleurs retardataires
Sur le chemin de sable qui descend vers la mer.
La palette automnale est prête mais la nature résiste
La sève qui monte en elle offre ses dernières forces
Tous les tons de verts embellissent la campagne
Les persistants faisant le trait d’union entre les saisons.
Pour se mesurer à la beauté rayonnante des fleurs
Les feuilles d’automne se font lumineuses
Le ciel se pare de nuages roses, de trainées flamboyantes
Laissant le soleil terminer le tableau tout en ombres et lumières.
Reste l’envie d’aller courir dans les buissons
Sentir encore la douceur du soleil sur la peau
Aux meilleures heures du jour, fussent-elles automnales.
_____
Bonne soirée à tous ne sachant si un nouveau passage sur le blog sera possible d’ici ce soir.
–
Laissez-moi donc
rebrousser chemin
sans attendre
une improbable main
Laissez-moi donc
clore volet
avant que soleil
ne se couche
Et vous, Passant,
ne posez pas question
portez votre regard
en avant.
–
Evasions
Faire l’école buissonnière
Sur des chemins de terre
Entourés de fougères
Oublier la parade
Partir en escapade
Pour que l’esprit s’évade
Avoir le privilège
De partir en voyage
voir d’autres paysages
Poursuivre le manège
Et le joyeux solfège
Des blancs flocons de neige
Qui défilent en cortège
Voir briller dans le ciel
Les étoiles immuables
Et tracer dans le sable
Des phrases impérissables
Alain
Viva la buissonnière
Main dans la main tendresse
Leurs regards eux
Ensemble
Personne ne peut prendre
Un petit chemin
Qui sent la vanille
Au goût de la vie
Celle qui est belle
Il y eut le printemps, l’été,
Aujourd’hui l’automne…
Mais nous le trouverons le chemin
De l’école buissonnière
Attends-moi juste un peu
Nous le dévalerons
Au petit matin
Main dans la main
Et si demain il fait trop froid
Nous mettrons nos mitaines
Nous serons tellement heureux
Qu’il fera chaud, tu verras
Sur le chemin de l’école buissonnière.
Bonsoir Bourrache, et bonne nuit en haut à droite de l’escalier OK
Te regarder rebrousser chemin
Te voir fermer tes volets
Ne pas comprendre ton silence
Et pourtant ne pas vouloir t’importuner
Ce n’est pas toujours facile
Laquelle est la bonne attitude
Qui peut savoir ?
Bonne nuit à tout l’équipage sans exception qu’il soit ou non sur le pont ainsi qu’au Capitaine
Des mots pleins les sacs
On allait cheminant
le soleil était bleu
Et le jour avenant
On marchait d’un pas lent
car ils étaient bien lourds
laissaient tomber des mots
Les legers Les plus courts
Il fait chaud,
oui c’est vrai
Il fait beau aujourd’hui
J’ai presque mal au pied
Est-ce qu’on va s’arreter
Au bord de l’eau limpide
On a jeté nos vestes
Et nos sacs et nos vies
Et puis plongeaient nos corps
Sans réfléchir vraiment
Ils ne se sont rien dit
les mots sont dans le sac
C’est là qu’ils sont restés
Sur le point d’applaudir
Suspendus comme demain
Laissant plutôt que laissaient
merci
Tout passe
et tout demeure
Mais notre affaire est de passer
De passer en traçant
Des chemins
Des chemins sur la mer
Voyageur, le chemin
C’est les traces
de tes pas
C’est tout ; voyageur,
il n’y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentier
Que jamais
Tu ne dois à nouveau fouler
Voyageur! Il n’y a pas de chemins
Rien que des sillages sur la mer
Antonio Machado
Cette “BALLADE DE LA POIRE“ est entrée dans me tête et dans mon coeur.
Sa mélodie m’accompagne depuis ce matin…
Merci Alain et Jean-Marie Djibedjan : ma voix est libre.
http://www.emmacollages.com/ext/http://emmacollages.over-blog.com/article-29442808.html
Quant à l’école buissonnière elle m’évoque l’énergie, le jus, la fête.
La, la, la, lala lala….
Beau et bon week-end (on s’en fiche de la pluie !)
eMmA
Buissonade comme une limonade après une grande promenade
buissoneux comme un terreau limoneux qui en met plein les yeux
buissonier qui en prime appelle le tisonnier dans les promesses réchauffées
le roc garde-fou
Les livres, pour les effacer, il suffit de ne jamais les ouvrir. Les gens, c’est pareil: pour les effacer, il suffit de ne jamais leur parler.(Christian Bobin)
Il est bon de prendre le temps de rêver
Le temps de flâner sur les chemins
De sortir du train-train quotidien
De regarder les branches danser dans le vent
Les nuages glisser et se métamorphoser
D’entendre nos pas sur les cailloux
De s’arrêter pour observer un papillon
Avec l’impression qu’il nous accompagne
Qu’il nous entraîne dans sa danse
D’admirer les nombreuses fleurs de l’automne
De suivre au loin l’envol des canards
Et de se sentir si bien qu’on se prend à chantonner
A savourer au fond de soi le bonheur et la joie d’être.
Car prendre le temps d’être heureux
C’est prendre le temps de vivre.
Buissons ardents
Attendent, frissonnants,
les amourettes naissantes.
Ouverture du chemin
Vers le bonheur à construire
Pas à pas….
–
Chez moi
les canards restent au sol
et nagent
en plein bonheur
écoutant le chant
de la pluie
pataugeant
dans les flaques
que leur offre mon ciel
immensément gris.
Sur mon carrelage
mes pantoufles glissent
… sans bruit.
C’est benêt
je sais
mais c’est dimanche
et y fait si frisquet !
–
Dites, docteur, c’est grave ???
–
Allez, clin d’oeil et sourire à tous … surtout à ceux qui s’ennuient …
–
(… hé, Pierre.b … merci … … …)
–
Abrahamique et pourtant encadrant
en cadran aussi mais pas monté sur cardan
pas abracadabrant pour autant
voilà le buis sonnant qui égréne ses notes
dur au mal et à l’entaille il se taille la part belle
mais il ne se fait pas la malle et s’ancre
comme les oyats qui fixe la dune
et dans la sabline qui déroule son ruban
on ne le vend pas à l’encan question de décan
dense et impénétrable il danse et fouette
se fait rarement rembarrer par une charrette
mais pourrait servir à rembourrer quelques coussins
même si au passage il faudra calmer les ardeurs
de ces épines stimulantes qui vous réservent leurs douceurs
comme la vendange approche
on voudrait que ce soit l’heure du chenin
mais le Noa pourrait aussi bien prendre sa place
demain je boirais de l’oberlin
mais pas en libertin
–
… allo … Thierry … ?
http://www.rustica.fr/articles-jardin/arbres-et-arbustes/nettoyage-fin-d-ete-buis-carre,1120.html
,,, (momentanément le Virgule remplace les … )
–
Dites, docteur, est-ce encore plus grave que c’que nous pensions ???
–
Allo Bourrache
bien que rustica ne soit pas vraiment le style de la maison
par pas un dédain souverain pour les choses de la terre
mais parce que en matière de jardin, je cultive plus le jardin secret
et les plantes d’intérieur, et puis c’est mon épouse qui a la main verte
et est issue d’une lignée de botanistes herborisateurs, son herbier est superbe
je ne prend pas pension mais je ne suis pas sûr de comprendre de quel mâle tu parles ? ;)))
Pour les coupes au carré, sans venir de Cumberland et céder à Waterloo
je dois confesser que ma haie d’éléagnus a retrouvé un profil plus lisse
Oh tonne venu et convenu
des déferlantes à gros coefficient
qui rongent les plages comme les pages
et tournent le rivage en dérision
le froid m’a surpris en Orléanais
pourtant des pays bas déjà
j’avais pu sentir la rigueur batave
pas au point de fendre de l’étrave
de retour en Lauraguais
je vais laisser l’automne venir
doucement sans m’appesantir
c’est bon d’être à nouveau sur le pont bien briqué
et de mêler une autre voix imbriquée
à celles des habitués ou des voyageurs de passage
relisant le récit de l’expédition de Lapérouse
sans penser à Cook je ne cherche pas le passage du nord ouest
–
aujourd’hui fait moche
demain chai po
–
on verra
–
caz’
je clique juste pour visualiser votre écrit caz’,
avant de quitter l’écran..car les mots ne s’inscrivent pas encore de suite…
Alors je vous envoie le plein soleil d’ici, caz’,
il fait si beau ici près de Nantes…
Belle photo, j’apprécie