53 réflexions sur « Lancer »

  1. Et je te dis de vivre et de faire un enfant (Aragon)
    Je me suis mise à vivre…lui n’était ni soldat ni fantôme ni mourant
    Comme un cri, comme la vie,j’ai empoigné le sable, jeté tant de galets
    Et me suis mise à lire dans l’écume qui pleurait sur moi ses chants de vie
    Lancer un coquillage lorsque la page est nue
    Petits papiers de soi et la mer à côté
    Pour border l’enfant sage de ses habits dansants
    Voilà qu’elle encourage, voilà son ingénu
    Je suis la rêverie et ses enfants qui rient
    Je suis le mouvement à la main écorchée
    Lancer tous mes fragments à l’horizon perdu
    Discobolle à Myron et cœur sans avirons
    Repose l’astre de bronze, lancé comme un palet
    Comme un cri, comme la vie
    A la face de l’immense beauté….de la mer
    Et je te dis de vivre et de faire un enfant (Aragon)
    Je vais vivre et l’enfant sera mon cœur de fée.

  2. La main résiste pas
    Elle se penche son sol
    Prend un petit caillou
    Et le lance en surface
    Elle compte les rebonds
    Regarde la distance
    Le petit coeur palpite
    Dans ce petit caillou
    Qui se lance son rêve
    Devant l’immensité
    Et qui le tient le lâche
    Pour le laisser voler
    En s’envolant ses airs
    Le corps en lâcher prise
    C’est si bel bon de rêver

  3. Que faire devant les vagues du temps,
    Si ce n’est leur jeter une petite pierre,
    En espérant qu’elle se noie plus lentement,
    Qu’un cœur perdu ne coule.

  4. Quand je vois la grande bleue
    J’ai un peu peur devant
    Une telle immensité
    Et mes petits pieds devant
    Mon coeur il s’accélère
    Qu’il est si grand le monde
    Et moi ce grain de sable
    Posé sur cette terre
    Qui parfois vole au vent
    Et navigue un nuage
    C’est bon d’être sur terre
    Et de grimper le ciel

  5. J’adore, j’adore, la frimousse d’un enfant qui le lance son caillou, et regarde en merveille, sa lancée, point de chûte,
    et puis reprend un autre, un morceau d’un rocher, accessible par son poids à sa petite main fragile, et regarde encore, et encore, son caillou,
    un tas ne suffit pas, à vivre de longs moments, posé là son instant en suspension dans le temps,
    quand on lance un caillou, on est dedans l’envol, on se lance, on s’ose être ce papillon tout rond, bedon, qui se ploufe son eau, et s’atterrit sous eau,
    et quand les amoureux se ricochent des mots doux, espèrent que leur amour vivra un bout, des bouts, des jours de ricochets à rebondir le temps, à se lancer encore son jour après son jour, à y croire à ce rêve de s’aimer pour toujours, traverser les épreuves, cueillir encore l’amour, c’est beau leurs yeux fiévreux en amour tellement qui donne bonne mine,
    tellement belle la vie dans leur plein d’eux dans.

  6. bonjour à tous
    y a un peu plus de monde ce matin

    petite histoire pour commencer la journée

    En ce temps là, l’océan était de marbre. Non qu’il fût aussi dur mais il en avait l’aspect lisse et veiner. Seul quelques îlot de pierre parsemé de végétation donnait du relief à cette étendue infinie. Sous cette surface les fonds marins pouvaient atteindre des profondeurs telles, que même la lumière n’osaient s’y aventurer. En d’autres endroits ils affleuraient la surface de ce géant. Ces variations donnaient toute sa beauté et sa richesse par le contraste saisissant des couleurs bigarrées. La lumière du soleil et la soie des nuages parachevaient ce tableau de maître en y déposant un vernis lumineux. . Sur les terres hostiles des animaux vivaient. Il en existait de toutes les tailles ; du plus petits invisible à l’œil nu au plus grand dont il était impossible d’embrasser sa taille d’un seul regard. Des créatures de toutes formes de toutes couleurs y vivaient se dévorant les unes les autres. Pourtant, un équilibre étonnant permettait à chacun de manger et se reproduire. Certains avaient trouvé refuge dans le ventre de l’océan.d’autres ne s’en approchaient qu’avec méfiance. Car si cette étendue fascinait par sa beauté elle intriguait aussi par sa texture ou l’on pouvait y pénétrer sans être écrasé. Mais si l’on allait trop loin l’on pouvait disparaître à jamais. Certains hommes ; ces animaux doués de résonnement s’y aventurait parfois mais ils avaient compris sa dangerosité.
    Un jour certains décidèrent de fabriquer embarcation capable de flotter sur ce t ogre sans dent.
    Ils taillèrent des troncs, les assemblèrent. ILs mirent deux troncs verticalement et y tendirent des peaux de bêtes. Puis ils s’aventurèrent sur cette peau de lumière. L’ogre se mit à sourire pensant les dévorer rapidement. Quelques ridules apparurent. Mais ces hommes continuèrent à naviguer. Alors l’océan commença à rire et pour la première fois des vagues apparurent.
    Et les hommes continuèrent arrimés à leur invention. Alors ce rient se transforma peu à peu en une colère. Et la houle devint de plus en plus grande ; les hommes sentirent pour la première fois l’haleine forte du monstre. Redoublant de férocité, le monstre les engloutis accompagné d’une rumeur qui se répandit loin dans les terres. Une bave blanche sortait de sa bouche ; Quelque jour plus tard il éructa ce qu’il ne pouvait digérer. Blessé dans son orgueil, depuis cet événement, il se met en colère sans raison.

  7. OUI, c’est si bon, ceanothe…

    Se tenir tout de haut
    Lancer le caillou et regarder
    Se baisser un peu plus
    Et regarder encore les faits
    Alors se mettre assis
    Et observer encore l’effet
    Enfin s’allonger tout de ventre
    Et savourer les ricochets planants
    A la surface de l’eau
    S’épouser bulles vivantes
    Se palpiter le coeur
    Voler se plonger atterrir
    La main se danse ses petits cailloux
    Le reste est oublié
    Seul seul au monde
    Avec son tas de cailloux
    Et quel travail son être
    Pour oser réussir un bet jetttt
    Une ascencion un point de chûte
    Ah la vie dans son petit caillou vivant
    Sans oublier quand la perle de l’eau
    Tombe amoureuse du petit caillou
    C’est cette envie de vivre
    De sourire et de rire
    Posé là tout de simple
    Simplement bel vivant

  8. Lancer

    Si les stances de l’averse nous affligent et nous blessent
    C’est que l’âme traduit la nature par nos gestes
    Les messages du dehors ont en nous leur adresse
    Nos sens les reçoivent et les mots font le reste

    Souvent les hommes sont pris comme la main dans le sac
    Sur le bord de la mer où finit le ressac
    A faire des ricochets à faire dans l’eau des trous
    Pour répondre à la mer qui vomit des cailloux

    Alain

  9. Un caillou dans la mer
    c’est plus grand
    – beaucoup plus grand –
    que nous, devant l’infini.
    Et pourquoi
    tant de vanité,
    tant d’égoisme,
    tant de disputes?

  10. Plein de jolis mots jetés sur le blog pendant mon absence, ont fait des ricochets sur mon écran, je vais de bonds en bonds les saisir en remplir ma gibecière ….
    _____

    Caillou dans la mare
    Réussir à faire surface
    La tête hors de l’eau
    ______

    A ce soir ….

  11. Lancer

    Ce geste de lancer comme un défi nouveau
    Des pierres rondes et polis à la surface de l’eau
    Pour les voir rebondir s’élancer de nouveau
    Comme bondissent les dés sur les tapis de jeux
    les chevaux indomptés le jour du rodéo
    Ou le tigre dompté qui fait son numéro
    Ou comme dans un poème les mots se font écho
    C’est pour tout être humain une façon de dire je

    Alain

  12. Bonsoir les Ami(es) !

    Et un petit pour la nuit !

    J’avais fait escale
    Chez Pierre
    Histoire de voir
    Où en était
    Le niveau de la Loire
    Pour faire des ricochets !

    http://jeandler.blog.lemonde.fr/2009/10/05/mon-fleuve-loyre/#comments

    Hélas, hélas,
    Plus une goutte d’eau
    A mettre sous la plus petite pierre
    Que j’avais pourtant sélectionnée
    Aussi plate qu’une limande
    Pour mieux rebondir
    Sur la surface liquide…

    Alors, ni une ni deux
    Je remballe toutes mes pierres
    Et vais de ce pas
    Chez Ossiane
    Pour voir si la sécheresse
    Y sévit aussi…

    Et là, miracle !
    Toute l’eau de la Loire
    Se retrouve enfin là
    Et de ricochet en ricochet
    Je peux enfin donner libre cours
    A mon jeu favori !

    Ricochons, ricochons donc
    Crient les galets,
    Jusqu’à l’horizon,
    En joyeux petits bonds !

    Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee

  13. Baie océane
    En écho le sable boit
    La mer qui se retire
    Pêle-Mêle, pierre égalé
    En ses souvenirs))

    C’est chouette Christeeeeeeeeeneeeeeee
    Ces associations d’idées d’un blog ami à l’autre.

  14. Sa petite amie
    Est tout là bas
    Au bout du monde
    Et si près toute
    Il lance sa bouteille
    Avec toute sa force
    Pour qu’elle gagne
    Des mètres de course folle
    Son ‘je t’aime’ dedans
    Traversera les mers du globe
    Et se posera le sable
    Près de son orteil attentif
    Qui chaque jour quette
    Une onde son onde à lui
    Qui fait deux un bel monde
    Si délicieux envol

  15. Au jeu de la vie
    D’Humain
    Il lance son dé précieux
    A se gagner de vivre
    Ou à la perdre la vie
    Ce cube a six côtés
    Tant d’imprévus dessus
    La vie compte ses points
    Qu’au dernier jour de sa vie
    Alors en attendant
    Se saisir de sa vie
    Pour la vivre au plus près
    Juste à chercher se vivre
    Bien plus qu’à la gagner

  16. Qui chaque jour quette
    Une onde son onde à lui
    Qui fait deux un bel monde
    Si délicieux envol

    merci de lire guette,
    quoique quête me plait aussi,
    alors merci de lire les deux!
    belle nuit!

  17. Un peu tardivement, je vous souhaite à tous une bonne nuit
    ___

    A défaut de marcher sur l’eau
    Y faire danser les cailloux
    Qui en de petits bonds s’en vont
    Faire un tour sur le dos des vagues
    Partir avec eux de plus en plus loin
    Et de petite pierre devenir petite plume
    Qui vole au dessus de la mer
    Comme le font les goélands
    Frôlant les flots de leurs yeux gourmands.
    ______

  18. Leïla, J’ai bien aimé ton poème de cette nuit.
    Marc, c’est donc ainsi que sont nées les vagues ?
    Sophie il ne faut jamais laisser se noyer un cœur perdu
    Annick, combien chaque jour il y a de bouteilles jetées à la mer et qui trouvent une main pour les accueillir
    Christineeee dur dur les ricochets sur la Loyre!!
    Alain et je reçois l’écho de tes poèmes comme une douce musique
    Jeandler, l’esprit navigue mieux que les gabarres sur le fleuve
    Ossiane, je reçois les éclaboussures de tes ricochets comme des embruns rafraichissants sur mon visage

  19. Lancer une idée pas comme un hochet
    et hocher la tête sans cocher le temps
    être la mouche du coche pour le lancer
    envoyer au loin pour capter l’espoir
    surfer l’espace d’un instant en suspension
    jouer des rebonds et les attraper
    tout à sa joie et sans craindre les éclats
    avoir un goût sûr pour ces activités

  20. A faire des ronds dans l’eau
    on n’en n’est pas plus poinçonneur
    chacun attend son heure
    et saisit sa chance
    prolonge et plonge
    tout à loisir

  21. I threw my post traumatic stress disorder in the water
    I threw my ennemies and my anger in the water
    I threw my anguish and my fears in the water
    I threw my nightmares in the water
    I threw my screams in the water
    I threw my soul in the water
    Is this war over yet
    I want to be a child again

  22. C’est le coeur qui me lance…les rebonds de l’enfance…et cette mère qui danse…et ces vagues immenses….Dans le creux de son ventre…et ce sable si doux…petits pas en plein centre..la tendresse contre nous….C’est une pierre qu’on lançe…ricochets en plein coeur…prendre la mer par la anse…l’horizon est en pleurs…

  23. Phare

    Cette lumière rassurante mais qui toujours étonne
    ne s’élance pas vers la nuée comme la fumée
    des cheminées par un noir orifice mais bien
    comme un chant d’église qui s’envole à l’office
    en résonance comme fait le son à l’intérieur
    d’une cavité ou bien passant dessous un pont
    C’est le chant du départ qui aide à s’en aller
    Un chant plein d’émotions qui fait rire et pleurer
    Et puis qui disparaît comme passe le hoquet
    Un peu comme une pierre qui fait des ricochets

    ALain

  24. Jeux de lancer

    J’ai lancé un javelot
    Au cœur de la mer qui accouche les souvenirs et les regrets
    J’ai lancé de mes muscles frêles un poids bruyant près des canisses
    Dans le sable son bruit était sourd le cratère douve pour la marée
    J’ai lancé marteau sur l’enclume du forgeron qui nous anime
    Alors se sont animés Pinocchios, flèches de chasseurs à faire saigner… les cœurs

    J’ai lancé comme disque oculaire
    Le regard du soleil couchant
    A l’horizon de tout mystère
    Qui laisserait émerveillé
    J’ai lancé à la face de l’eau placide et calme mes chevaux
    En chaque galet un vers à lire en chaque grain de sable mes humeurs
    On entendait flots qui mouraient sortis en vagues des naseaux
    on entendait flux et reflux, l’eau apaisée des ricochets.

    Avant le cailloua chuté ,l’enfant qui regardait au loin
    Trébuchant sur un bout de bois, l’esprit ailleurs corps atterri
    Il fait frais sur la plage déserte…je reprends la route des géants
    Et je suis encore éveillée après des ricochets de Nuit
    Le jour aime simplement se vivre, entre l’aube et la beauté du soir
    J’ai lancé un regard d’amour en boomerang m’est revenu
    Souffle de vent et poésie… des coquillages.

  25. Pour s’amuser comme lui
    Il suffit de lui montrer
    Comment faire des ricochets
    Chercher avec lui
    Quelques petits galets
    Bien plats de préférence
    Et sur le bord de l’eau
    Adopter la bonne position
    Faire le bon geste
    Avec une grande précision
    Et une certaine puissance
    Il faudra bien peu de temps
    Pour redevenir enfin
    Un tout petit enfant
    Un tout petit galopin
    Comme par le passé
    Heureux et comblé
    Le temps de quelques ricochets

  26. la mer est sombre
    les vagues englouties
    la main douce comme galet
    derrière la rive
    le claquement des roches
    la pierre tombée
    les doigts reprennent
    il n’entend pas la chute
    contre l’eau
    le grincement du sable

  27. le reflet des vagues
    tremble sur le sable
    le soleil joue avec les galets
    comme la main
    avec un miroir
    l’enfant debout
    suit des yeux
    le mouvement du vent
    c’est le nom qu’il donne aux ricochets
    aux lueurs qui entrent ainsi
    dans la mer
    au beau milieu
    passe la pierre
    et disparait
    blanche dans l’air
    la main du lanceur
    vers sa fée de toile

  28. D’accord avec toi, Monique, il ne faut jamais laisser se noyer un cœur perdu; ça flotte un bon moment, mais si on ne le repêche pas, ça coule… J’espère que ma bouée n’a pas de trous…
    Bonne journée à tous, bien que ce soit très gris et très mouillé dehors (un temps pour travailler dedans !)

  29. Il court il court
    Sur cette plage
    Si plein d’espoirs
    Le rend tout fou
    Il lance son caillou
    Loin de loin
    Au plus loin
    et étonné
    le voit revenir
    Mais c’est qu’il l’aime
    Son petit caillou
    Si pleins d’audace
    En paume
    en bel
    petit

  30. Ricochets

    Qu’il lance des SOS quand sa vie fait naufrage
    Ou que ses doigts effleurent les touches d’un piano
    qu’il dessine à la craie ou à l’encre de chine
    qu’il écrive sur une feuille ou tape à la machine
    Qu’il imprime des vers envoie des SMS
    Ou qu’il lance des pierres avec une folle adresse
    L’homme en définitive n’écrit t’il pas sur l’eau

    Alain

  31. Et leurs rires se gloussent
    De se ricocher beautés
    Pourtant ils sont adultes
    Mais encore coeurs d’enfants
    Car un vrai vieil sur terre
    Parfois son coeur d’enfant
    Le palpite sans âge
    Et se vibrer d’aimer
    C’est un bel sens de se vivre
    Car aimer c’est la vie
    En ricochets tous tendres
    Baisers délices sucrés
    Ondes magiques belles
    C’est bien bel beau sur terre

  32. Joli Alain, l’homme en définitive, n’écrit-il pas sur l’eau. Jolis ces vieux aux coeurs d’enfants Annick. Hello Bourache et bisou capitaine, un beau thème que celui de l’enfance.
    Love à tout l’équipage et plaisir de vous lire.

  33. Avec ses cerceaux d’or et tout son flamboiement
    Le soleil généreux le meurtrit d’éphélides
    Imprimant sur sa peau des érythèmes sévères
    Combinaison de feu, combinaison de lune.

    Son corps graissé de crème, d’écran total solaire
    Caché entièrement de tissus protecteurs
    D’un masque et d’un chapeau, des filtres anti ultraviolets
    Masquant voiture,fenêtres et portes de l’ordinaire.

    Il a mis ses pied sur le sable, enfin le jour qui s’assoupit
    L’enfant lance un galet dans l’eau….la mer s’endort majestueuse
    Contre la caresse salée leur peau, enfants de la lune, accroupis
    La nuit on entend quelques cris….ce sont des enfants qui s’amusent
    Berceuse marine,l’enfance nocturne, rêve de vie… le ciel étoilé.

    http://www.youtube.com/watch?v=VsIUDus9dKo

  34. je suis très émue par tes mots Leila,
    si émue devant ces enfants privés de sortir dans la lumière,
    un bien bel texte de toi…merci..

    MERCI Lou!
    c’est pour vous tous de chacun que j’écris mes petits mots,
    et les personnes sans âges mûs pas le bel désir d’aimer, c’est tellement joli de plein de vie dedans, que c’est bien bon de vieillir en se gardant son coeur,
    son coeur d’enfant à aimer tout le temps!
    Bises à chacun, je me cours vers la navette, puis vers la gym..à bien tôt!

    hOUhOU, Ossiane, oHé oHé du bâtöÔôÖôÖÔöÖ, bises!

  35. Chaque poème
    Un ricochet
    Petite bouteille à la mer
    Des vagues belles
    Merveilles trésors
    On ne sait jamais
    Qui le lira son tendre de soi
    Et si jamais
    Un seul le lit
    C’est déjà ça et tellement
    Du bon en soi en boomerang
    C’est si bel bon
    De faire plaisir
    Aimer cet autre pour le faire vivre
    Dessus la mélodie des mots
    Ondes jolies bels ricochets
    Grâce tendresse coulis de miel

    A +, pour + encore!

  36. Je suis toujours très en retard pour venir vous dire bonsoir et vous donner mon impression de la plage en automne, même si la semaine dernière il faisait vraiment très chaud sur la plage des Saintes Maries de la Mer
    ___

    La plage retrouve son espace de jeux
    Ses promeneurs au bord de l’eau
    Le galop des chevaux
    Les ricochets sur les vagues
    Les châteaux de sable
    Une odeur d’iode plus intense
    Le sable est froid sous les pieds
    Les galets s’enfoncent sous les algues
    Je vois au loin un promeneur solitaire
    Longeant les vagues mourantes
    Dans la tiédeur des jours d’automne
    Leur rencontre est intime
    Et sur la ligne écumante
    Voguent les pensées les plus douces
    Au loin les mouettes lancent leurs cris
    De ralliement à la traîne d’une barque de pécheur
    Guettant le ricochet de quelque petit poisson
    Les enfants ont déserté la plage
    Pour leur bureau d’écolier
    Leurs éclaboussures se contentent
    De l’eau des rigoles des caniveaux
    Et du souvenir de ces petits cailloux
    Lancés durant l’été
    A la surface des mers et des étangs.

    ___

    Bonne nuit, je suis une amoureuse des bords de mer et surtout de l’Océan, écrire quelques mots parlant des vagues, des galets et du sable augmente mon envie d’aller m’y promener.

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