Frisson d’Hiver

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le panorama dans son ensemble.
Blonde et Rousse, la Chevelure S'émousse, l'Automne Tousse.

Blonde et Rousse, la Chevelure S'émousse, l'Automne Tousse.

Blonde et Rousse, la Chevelure S'émousse, l'Automne Tousse.

* Lecture du Haïku Calligramme: haut, droite, bas.

Blonde et Rousse
La Chevelure S’émousse,
L’Automne Tousse.

* Photo prise à Damery dans la Vallée de la Marne (Champagne).

* Un clin d’oeil amical à un autre passionné des arbres et de la lumière, Jean ainsi qu’à à son superbe blog photo consacré à la nature, intitulé « A la recherche de l’Absolu ».

45 réflexions sur « Frisson d’Hiver »

  1. Le grand lit aux feuilles froissées d’un soupir d’automne, suait ses derniers bruns d’herbes dans la mélancolie d’un soleil lointain. iI n’avait plus pour dais qu’un voile trop gris…
    A quoi pensais-tu ? J’ai vu tes larmes retenues.
    Puis la fraîcheur, d’un seul souffle, nous a saisi. Une rafale de vent a envolé nos pas. Tu as ri. Les nuages se sont alourdis, le ciel s’est tendu et dans un grand silence des milliers de flocons blancs ont éclôt…
    La neige a lissé le lit, il n’y avait plus que le pli de nos empreintes dans ce premier frisson de l’hiver.
    Catherine

  2. Avant l’hiver
    —————–

    Le soleil du matin
    Chasse les brumes
    Dans l’air qui fume
    Et l’odeur de thym

    Un vol de perdreaux
    Rase l’or des chaumes
    Un clair filet d’eau
    Court vif sous la mousse
    Où roulent les pommes
    Que croquent les mômes
    L’automne rousse
    Aux doigts des ramures
    Emmêle sa chevelure
    A perdre leurs feuilles
    Les arbres s’endeuillent

    Du clocher lointain
    On entend que sonnent
    Les heures d’airain
    Dans le ciel atone

    Au soir sous la lampe
    La tête penchée
    Un doigt sur la tempe
    Tu lis
    Et souris
    Je suis dans l’entrée
    J’ouvre grand la porte
    Et mes bras t’emportent

    Léger et frais
    Un souffle de vent
    Taquine l’effraie
    Blottie sous l’auvent

    La lune se farde
    Et met son bonnet
    Pour monter la garde
    Au cœur de la nuit
    Si tombe la pluie
    Au mitan du lit
    Nos corps enlacés
    Se réchaufferont
    Sous les édredons
    Au feu des baisers

    Dans la cheminée
    Chante un feu de bois
    Dehors esseulé
    Un chien qui aboie

    L’hiver s’en vient
    A pas de loup
    Comme un malandrin
    Pour un mauvais coup

  3. Elle est belle la campagne française… Et Ossiane a toujours son regard aussi aiguisé ;o) Quand je suis en déplacement, je me reproche souvent de ne pas assez m’arrêter pour regarder, m’émerveiller…

    Et amichel, toujours les mots inspirés !

    Bravo à vous 2 !
    Bizz nocturne…

  4. Le titre est bien adapte avec la photo. La symetrie
    des arbres poussent notre regard vers le futur (l’hiver!).

  5. alors Ossiane on s’essaye à la peinture ?
    La Champagne est belle mais un peu lassante et dépressive, manque de soleil, manque de chaleur, manque de relief, j’en ai fait l’expérience pendant un an, sorti du vignoble et de ses coteaux, c’est un peu morne plaine… avec sa trilogie betterave, luzerne et blé à perte de vue.

  6. merveilleuse Nouhitsou
    si frileuse
    abreuve la sève
    pointe de touche de la fin d’Automne
    couleur de miel
    yeux de pépites d’or

    piou piou
    miettes craquantes croustillantes
    comme ce joli tapis de feuilles

  7. Un grand merci pour ta gentillesse !!!!
    Mais par hasard , n’as tu jamais entendu parler d’une autre grande admiratrice des arbres qui les magnifie si bien ? Elle fait , je crois ,il me semble , des calligrammes , elle s’appelle …j’ai oublié… mais il me semble que ça commence par O…
    J’aime beaucoup ta photo d’aujourd’hui .
    Il y a quelques semaines j’ai mis sur le blog une photo qui rappelle la tienne .
    Mais je ne l’aimais qu’un peu car mes arbres écrasaient un peu trop le reste de l’image , c’est à dire le Canal . Ils étaient presque agressifs en occupant trop de surface .
    Au contraire , tes arbres , voûte protectrice , s’ouvrent vers un large espace , appel à la liberté .
    J’aime également cette nouvelle présentaton du calligramme , dépouillée .
    Les mouvements de lignes sont clairs , expressifs .
    C’est un grand plaisir , tous les jours , de venir se ressourcer avec ton blog et celui de Pierre .

  8. Quel florilège ce matin!
    Catherine qui nous livre des bijoux de petits poèmes en prose baudelairiens, Amichel qui imagine un Verlaine de sérénité, et toi Ossiane qui nous offre un Seurat d’aujourd’hui…un pointillisme bien à toi.

    Ce frisson d’hiver ne saurait mieux signifier que la photo est un art.Le deuxième « tableau » est comme un manifeste…Je te donne à lire ce que Signac disait du travail de son ami Seurat:

    « Devant le motif, avant de poser une touche sur son panneau, Seurat regarde, cligne des yeux sur les jeux de l’ombre et de la lumière, perçoit le contraste, distingue le reflet, joue longuement sur le couvercle de la boîte qui lui sert de palette, luttant avec la matière comme il lutte avec la nature: puis il pique,sur les petits tas de ses couleurs disposées dans l’ordre du prisme, les divers éléments colorés qui constituent la teinte destinée à exprimer le mieux le mystère qu’il a découvert. D’observation en exécution, de touche en touche, le panneau se couvre. »

  9. connexion d’Aix-en-Provence… en famille…

    merci de ce paysage qui me ramène à la petite fille qui flânait dans les espaces seine-et-marnais… et qui vit toujours en moi !… protégée par la ramure et l’espace qui s’ouvre à moi à l’horizon

    je souhaite à chacun de belles fêtes de fin d’année

  10. Je te prendrais sous mon bras téléscopique
    Rivière
    Mais peut-être n’es-tu
    Qu’une route départementale

    Je t’abriterais du vent de la neige de la chaleur
    Vieux château
    Mais tu n’es peut-être
    Qu’une centrale thermonucléaire

    Perversion du regard
    Lucidité de la pensée
    Où placez-vous la frontière
    De ma sensibilité

  11. Avec Jean de La Fontaine
    Hier à Château-Thierry.
    Ossiane dit, pour aujourd-hui,
    Poussons un peu plus loin, jusqu’à Damery.
    Quittons la route de platanes bordée
    Pour découvrir le côteau
    Peuplé de vignes rousses.
    Tandis qu’à nos pieds
    un champ ocre de feuilles
    S’étend jusqu’à la Marne.
    Harmonie des couleurs,
    Convergence des lignes et des pensées.
    Couronnant le tout, les arbres,
    En une douce inclinaison, saluent.

  12. MES FRISSONS

    F.emmes,tendres, sensuelles,
    R.egards, troublants,méchants,
    I.ntégrisme, révoltant,
    S.oleil, rayons apaisants,
    S.ueurs, peurs,superficielles,
    O.des, voix, chants, émouvants,
    N.uit d’orages, foudroyant.

    Chère Ossiane, ta photo est splendide !!
    Bises frissonantes,
    OLIVIER

    BONNES FETES A TOUTES ET TOUS TALENTUEUX POETES !!

  13. >Christine:
    Les mots ne viennent pas mais l’émotion et le sourire sont là. Merci de ton passage. Je t’embrasse.

    >Marielle:
    Heureuse de te voir remonter depuis le début du blog jusqu’à la dernière note. Je te souhaite la bienvenue parmi nous. Merci pour ce gentil commentaire. Nhésite pas à intervenir quand il te plaira. Bien amicalement.

    >Catherine:
    A nouveau, les frissons de ce beau lit de mots me gagnent;-) Jolie idée d’avoir comparé ce tapis de feuilles givrées aux draps d’un lit défait. J’aime également les variations de rythme de tes phrases. La phrase très coourte « Tu as ri » est une phrase charnière qui donne encore plus de poids à la scène. Merci à toi pour cette nouvelle envolée. Je t’embrasse.

    >Michel:
    Nous sommes le deuxième jour de l’hiver juste à la charnère entre les deux saisons. Ton joli poème est paisible comme la vie dans ces villages de campagne. On sent que tu as déjà vécu ces matins de brume à observer les oiseaux. Douceur et intimité du foyer alors que dehors, la menace de l’hiver risque de troubler cette quiétude. Merci beaucoup, Michel pour cette évasion nostalgique. Je t’embrasse.

    >UU:
    Ta visite me fait bien plaisir;-) Michel a très bien rendu l’atmosphère de ces petits villages de vignerons que l’on aperçoit à l’horizon. On est sur une autre planète et bien loin du milieu urbain;-) Merci pour ton passage. J’espère que tu pourras prendre quelques jours pendant ces fêtes. Joyeux Noël.

    >Kh:
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue. Il me semble que c’est la première fois que tu t’exprimes. Il est exact que l’effet de perspective donne de la profondeur. Cette grande allée est une passerelle vers l’autre saison. Quant au titre, j’ai essayé de jouer avec le mot « Frisson » et l’automne qui « tousse ». Reviens quand tu veux. Tu es un ou une bonne observatrice. Merci et à bientôt.

    >François:
    Je cherche et je tâtonne;-)
    Je ne sais pas où tu as vécu en Champagne. J’avais aussi cette impression auparavant. J’ai changé d’avis depuis que j’ai visité pas mal de vignobles et de petits villages perchés sur les côteaux dans les trois grandes régions du Champagne (Montagne de Reims, Côte des Blancs, Vallée de la Marne). Il faut s’enfoncer dans les petites routes pour faire des découvertes. Bises de la campagne.

    >Sweet Lilly ;-))
    Je suis très heureuse de te revoir parmi nous avec ce très joli poème à la signature unique. Cette pointe de touche et ce piou piou me font craquer de bonheur ;-)) Que ces miettes dorées illuminent ta journée. A big kiss to piou piou.

    >Jean:
    Contente de t’avoir fait plaisir;-) Je n’ai pas fait beaucoup de notes sur les arbres; c’était le moment ou jamais pour toi et Pierre (2);-) Peux-tu me dire de quelle photo il s’agit? Il me semble que j’en avais bien aimé une au bord du Canal du Midi. Celle-ci est dans l’axe des arbres et ouvre sur la plaine et les côteaux.
    Merci pour ton avis éclairé et pour ton amitié;-)

    >Merbel:
    Merci pour ce florilège de compliments;-) Mais tu sais que ta visite nous fait bien plaisir et nous rend plus riches. Très heureuse de découvrir ce que Siganc pensait du travail de Seurat. J’aime beaucoup la peinture mais je ne prétends à rien avec ce que j’ai fait là. Il faut voir cela comme des essais mais pourquoi pas après tout puisque comme une photo, ils peuvent également retranscrire des sensations intérieures. C’est ce que fait Pierre (1) avec son Blog « Champ ». Merci beaucoup. Bises de couleurs.

    >Bén:
    Même en vacances à l’autre bour de la France, tu viens nous dire bonjour;-) C’est sympa. Joyeuse évocation de ton enfance, me semble-t-il. Fais un bon break et bonnes fêtes également. Bises de la ramure.

    >Thalie:
    Beaucoup de petits nouveaux aujourd’hui. Bonjour, je te souhaite la bienvenue. J’ai cru comprendre sur ton blog que tu aimais la peinture et la poésie. Merci de t’être manifestée et surtout fais comme tu le sens. Bien amicalement.

    >Patricio:
    Comme dans ta précédente intervention, sous la surface des choses, tu perçois un autre univers qui n’est propre qu’à toi. Apprendre à regarder et percer le mystère de l’apparence pour mieux exprimer sa sensibilité. Merci beaucoup pour ta visite. J’espère que tu te plais sur le blog.

    >Pierre (2):
    Merci pour ce joli poème plein de douceur et d’harmonie. Ca me laisse à penser que tu connais bien cette région. Cette ligne d’arbres dans le lointain longe en effet la Marne aux reflets verts. Cette balade jusqu’à Château-Thierry est très sympa à faire. J’avais reconnu les platanes. Mais pourrais-tu identifier les arbres de ma note Soleil d’Ocre?
    Merci pour ta visite. Tous comme ces arbres, je te salue amicalement.

    >Olivier:
    Avec ces frissons en tous genres, tu t’atèles à une nouvelle forme de poésie auquel tu sembles prendre grand plaisir. Frissons de peur, Frissons troublants, Frissons de chaleur, Frissons de joie. Merci pour ta fidélité et ton enthousiasme. Je te souhaite de belles fêtes. Bises chaleureuses.

    >Sonia:
    Je te souhaite de nombreux frissons de joie pour ces fêtes mais avec un manteau;-) Merci pour ton amité. Je t’embrasse.

    >Malisan:
    Bonjour:-) C’est exact. Malgré le gris du ciel, ce tapis moelleux et coloré de feuilles donne une impression de douceur à la scène. Merci pour ton amicale visite. Je t’embrasse.

  14. >> Les feuilles, au premier plan, sont des feuilles de marronnier; plus loin, je pense qu’il s’agit d’un mélange d’espèces (comme souvent dans les parcs). Question difficile et je donne ma langue à plus savant que moi!
    Bonne soirée Ossiane. Bises.
    Pierre

  15. J’ai habité un an à Ambonnay près de Bouzy au pied de la Montagne de Reims, c’est vrai que c’était l’endroit le plus chouette de la Champagne avec les Faux de Verzy tout proches que tu as si bien rendus, mais quand même…
    Ce toponyme de Montagne m’a toujours amusé moi qui habite de vieilles montagnes et doit faire tordre de rire un savoyard comme Olivier de Moleskine. Comme quoi dans les paysages tout est relatif tout n’est question que de subjectivité…

  16. j’entends le cor , les chiens de meute , rassure moi Ossianne , ce n’est pas vrai , mais pourquoi ces images sonores à la vue de ta photo ? la réponse est dans mes forêts de souvenirs tôt ou tard je retrouverai , à plus
    Bonjour à tous les poètes vivants que tu accueille avec délicatesse et émotion ,à mon avis une rencontre ensemble serait très agréable pour un festival poesimage , bises

  17. Je veux pouvoir
    m’aganter une truite, m’espanter d’une belle histoire,
    m’espalanguer sur une chaise paillée,
    m’empéguer et faire un sagan de tous les diables, me baquer quand il fait chaud,
    castagner,
    mousséguer,
    graffigner,
    escaner,
    escagasser le mauvais sort et si c’est possible m’amaguer de la mort.

  18. >Pierre (2):
    Merci de m’avoir donné une partie de la réponse, c’est déjà ça;-) Peut-être que François Arnal, notre bien aimé jardinier saurait donner l’autre moitié. Bonne nuit.

    >François:
    Je suis allée dans ce coin de Champagne. Il est vrai que la plaine y est plus présente. Je pensais en vrac à des lieux comme Hautvillers, Cramant, Avize, Vertus. C’est vrai que cette montagne n’est pas très haute mais elle permet à la vigne de s’y développer. Et moi qui n’ai pas du tout de montagne à me mettre sous la dent dans ma région, que devrais-je dire?

    >Alain d’Emmaus:
    Il est vrai que cette suite d’arbres roux évoquent les bois, la chasse à courre et la vie à la campagne où tu as peut-être vécu. Mais en fait, je suis au bord d’une jolie route bordée de platanes comme on n’en voit plus beaucoup. Ne désespérons pas pour une rencontre poétique. Ce serait sympa. Bises d’après-minuit.

    >Laurence Olivier:
    Il me semble que tu es déjà venu et que tu aimes malaxer les mots et jongler avec leurs différents sens. La preuve en est encore donnée aujourd’hui. Bien à toi. Au plaisir de te lire à nouveau.

  19. Belle composition,belle proposition
    Sur la droite, barrière d’arbres comme derrière le monde de l’impossible du noir du néant
    Mais sur la gauche quelle ouverture,….. cela donne envie….d’y courir lentement.

  20. Ossiane,

    J’ai la prétension de voir la réalité telle qu’elle est. Pas celle que l’on voudrait me faire voir.

    J’ai aussi un autre défaut. Celui d’admettre que mes digressions sont en partie le fruit du regard de l’autre. Je n’exprime pas l’inconscient d’un individu, mais celui d’une fraction de l’humanité. Je ne cherche pas la reconnaissance d’un monde qui me serait propre. Je dévoile (sûrement avec une pointe d’humour ou dérision, mais nullement avec dédain ou provocation) autant que le photographe révèle.

    Mais aussi je m’amuse à ne pas rester postré dans mon canapé, histoire de faire travailler mes muscles. Je vais regarder l’autre face de la lune. Ainsi, je reconnais que parfois je frôle l’impertinence, pour na pas dire la gouyaterie. L’art figé, fini et abouti une fois pour toutes, devant lequel on se pâme religieusement, n’est pas mon univers. Je ne considère pas l’artiste comme un montreur de vérité (personnelle ou collective, individuelle ou de masse) mais comme un explorateur du possible.

    Amitiés.

    Patricio.

  21. Très beau lieu champêtre, très beau paysage, certainement propice à la peinture et peut-être aussi à l’écriture.

    Être là assis au pied du premier arbre et contempler le spectacle de la nature.
    Laisser errer et vagabonder mes pensées, sans limite.

    Un moment d’évasion …

  22. Courber la plume de l’oie blanche,
    Celle qui commande au cerveau
    De s’éclipser ou de parler des signes,
    De l’opale, de la neige, des carbures de la nuit
    Ou bien des pluies des plaines qui coupent le matin,
    C’est pour cela que je t’écoutes
    Toi, qui espère le crachin des vents aux jours qui s’organisent,
    Comment ne pas s’interroger
    Sur le pourquoi de ce zigzag – brusque –
    Du vol des moineaux dans le ciel argenté,
    Temps d’amour des autres,
    Pour que le plaisir d’y aller soit plus touristique,
    « J’irai au fond de moi dans la souffrance du désordre »,
    Cette saison des trêves qui s’absentent
    Et dure dans la consolation des silences et du doute,
    Peu d’oiseaux, pas de chat,

    La peur de se croire déjà en hiver,
    Ou le bonheur encore – souvent –
    Touchant de se rencontrer…

    Octobre 2005

    Georges Pierre Vittorio ADORNI-SVINKASEK
    u-blog.net/reflets

  23. >Virgile:
    D’habitude, j’ai tendance à composer avec une ouvertue à droite. Là je m’en suis remis aux réalités du terrain. Je te laisse gambader dans ce champ;-) Belle fin de journée. Je t’embrasse.

    >Guess Who:
    Pourquoi ne faudrait-il plus aimer ce jeu? Garde cette fraîcheur et légèreté de l’enfance. La bise au gamin;-) Je n’oublie pas la suite de ton histoire.

    >Merci pour ces précisions Patricio. Je ne souhaite surtout pas déformer ta pensée. Bonne fin de journée.

    >Michel (2):
    J’ai beaucoup aimé cette route bordée de platanes dont les branches ont des formes très étonnantes. Voici le lien vers une autre note que j’ai faite en mars dernier à propos de ces mêmes platanes.
    https://blog.ossiane.photo/2005/03/arbres.html.

    Merci pour ta visite. Je te laisse à ta rêverie et t’embrasse.

    >Georges:
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue avec cette première intervention. C’est un très beau poème plein d’émotion et de sensiblité. Reviens quand il te plaira pour partager avec nous tes impressions. Merci beaucoup pour ces mots. Bonne fin de journée et à bientôt.

  24. bonsoir Ossiane,

    Ta photo, c’est la France éternelle… Celle qui etait dans mes livres de classe, avec une vue de nos campagnes et au loin un petit village avec son clocher.

    en fait, je voulais te souhaiter de bonnes fêtes…

  25. >Philippe:
    Je crois que tu as bien résumé le sens de cette photo en parlant de France éternelle car nombre d’entre vous ont fait appel à leurs souvenirs d’enfance ainsi qu’à l’ambiance d’une époque. C’est très sympa de ta part de venir me transmettre tes bons voeux:-) Reçois très sincèrement les miens en retour. Bises amicales à vous deux.

    >Francis:
    Une jolie formule « le paysage de mon âme ». Sans doute as-tu vécu à la campagne pour en parler de cette façon-là. Merci également de tes bons voeux sur le blog et par mail. Je ne fais pas les choses aussi bien que toi. Mais reçois mes voeux et mon amitié la plus chaleureuse. Joyeux Noël, Francis;-)

  26. Je pense que Les arbres représentent les jambes de vie aussi les feuilles est rouge comme le cœur. Ces photos sont plus magnifiques, est la calligraphe est plus belle.
    ~J’aime bien Félicitations.

  27. Pour Alix,
    de mots à vous…

    Vole mot-feuille
    ________Vibre du vent et des soupirs
    Vieil arbre-mots
    ___________________déshabillé
    Folles voltiges
    ______voyelles ivres
    ____________________fanées ensemble
    ___________________________l’hiver arrive…

  28. Ils ont construit un pont
    Inventés un subtil paysage
    Entre deux mondes
    Quelques arbres éternels
    Les mots en fuite
    Cherchant leur souffle
    Malgré le ciel tardif
    Et la ronde des saisons
    Laissons aux mots
    Le soin de déplacer la brume
    D’accorder sous nos doigts
    Les touches d’un vieux piano
    Et de guetter encore
    Le signe des fleurs à venir
    L’hiver passe
    Et sa part de rosée
    Livrée au vent *

  29. Ben alors, comme la chevelure de Clémentine, en hiver, en plein jour au soleil, dans la saveur contemplative du soir. Tiens, je suis vieux! Je suis vieux et demain c’est fini je ne suis plus là et elle, elle est jeune et je l’aime. Ma petite Clémentine avec la vie rousse comme une orange devant elle. Tout est silencieux. Les enfants rient, les voitures passent, tout est silencieux.

  30. Grains de beauté

    Tel qui recueille les perles de pluie sur ses manches
    Comme il dispose les pas d’un jardin japonais
    Traque à l’encre de chine le loriot sur sa branche
    Et prend son miel aux arbres qui perdent leur monnaie

    Alain

  31. Ecureuil (villanelle)

    Sous la feuille rousse
    L’écureuil roux
    nous fait les yeux doux

    Sitôt fini l’août
    il se montre à nous
    Car nous l’aimons tous

    L’écureuil roux
    Sur la mousse douce
    Montre sa frimousse

    Lorsque le vent tousse
    L’automne s’enroue
    L’hiver à ses trousses

    Lorsque le vent tousse
    Sur l’automne roux
    Les ors éclaboussent

    Alain

  32. La mandarine

    C’est ainsi qu’on l’accueille comme une voix en or
    Un chanteur latino à la voix velouté
    Chante les mots sucrés d’une chanson romantique
    Des mots qui brûlent les lèvres et donnent le frisson

    Ces mots que tous entendent qui disent Amor Amor
    Une chanson à succès portée par la musique
    Comme on verse le thé dans une tasse sculptée
    une boisson brûlante douce à administrer

    qui réchauffe les corps et les cœurs attristés
    des mots de tous les jours simples à enregistrer
    Je t’aime un peu beaucoup savamment orchestrée
    Comme les jours se répètent tout au long de l’année

    Alain

  33. C’est bien joli Alain et si doux, il me vient comme un parfum de mandarine….petite dose quotidienne de vitamines servie sur un plateau de poésie romantique. Merci pour ce chant.

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