Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
fous rires
voyages de l’enfance
la petite bande
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
fous rires
voyages de l’enfance
la petite bande
Soleil et rires sur les petites frimousses
L’aventure des joyeux lurons
Le temps d’un voyage
Le temps d’un aller
Le temps d’un retour
le temps tout court
Des joyeux copains
Bonjour, salut à vous
Amis du voyage.
Partir
Il y a un peu de brume
Le soleil au rendez-vous
Viendra plus tard
Il y a des voix d’enfants
Des parents en retard
Mamans, papas émus
Des menottes qui clignotent
Des sièges qui rebondissent
Quelques larmes qui glissent
Des sacs que l’on empile
Mais les doudous fragiles
Serrés contre la joue
La classe part en voyage
Apprendre quelques messages
Secrets de Mère nature
Et la joie nous apprend
Sa si douce chanson…d’enfance.
en groupe,
et pour montrer notre joie
nous rions,
mais Maman,
mais Papa,
pourquoi acceptez vous ce départ ?
Sans regrets partir
voler vers un ailleurs
de ses propres ailes
Les choristes
Ce sont les filles d’octobre quand elles partent en tournées
Elles s’habillent d’or fin et de rouge carminé
La lumière entre en elles comme par un vitrail
Elles éclairent les villes comme des chandeliers
Comme la voix qui berce ou comme l’eau des sources
Leur voyage dans les airs nous fait souvent songer
Elles chantent toutes ensemble elles chantent où bon leur semble
là ou le vent les pousse comme vont les souliers
Alain
c’est succulent, de se serrer ensemble, de rire et de chanter, sur le chemin de l’enfance…
Le bagage rempli
La larme au coin de l’oeil
C’est palpitant de partir
Si douloureux aussi
Quitter c’est se grandir
Marcher un pas de plus
Perdre un lambeau de soi
Ressentir de ce vide
Qu’il faut remplir en corps
Pour le meilleur pour soi
Partir
Partir quand on est jeune malade ou émigrant
C’est le cœur lourd que l’on doit quitter ses parents
Partir comme voyagent les hommes sortis du rang
ce n’est qu’une mise en scène pour passer à l’écran
Alain
J’adore les départs; mais les départs de l’enfance ne sont pas les plus faciles; ces départs-là étaient parfois gonflés de larmes bien amères … MA
Partir
Au moment de partir quand le cœur se déchire
Quand il faut se quitter et se dire au-revoir
quand les larmes débordent et que la vue s’embrouille
quand le barrage cède sous les coups de boutoir
Quand l’armure se fissure et que le cœur se fend
Quand l’homme devenu, pleure comme un enfant
A l’heure où sonne l’alarme le geste qui désarme
c’est la main qui s’agite en tenant un mouchoir
Comme l’aile de la colombe qui pacifie le monde
C’est un peu de son âme que l’on met en musique
Une partition de soi écrite pour les ondes
comme la touche enfoncée par le doigt du pianiste
comme la corde pincée aux doigts du guitariste
c’est le chant du départ qui fait l’âme moins triste
Alain
Partir
c’est un verbe d’action
qui suggère le mouvement
c’est une proposition
qui ne dit pas comment
Car le verbe dérange
Pour dire la vérité
Puisqu’il mêle l’étrange
A la réalité
il fait croire et entendre
qu’ailleurs l’herbe est plus verte
Et qu’on peut sans attendre
faire des découvertes
Mais à quel temps le conjuguer
et à quelle personne ?
Alain
Roulez jeunesse!
Nostalgie.
Retour volontaire dans la prison insouciante de l’école.
Vieillir.
L’accepter.
Sagesse.
Couper pour répartir…du bon pied
Partir
http://www.youtube.com/watch?v=-5NJdtZWJIA
Bonsoir la compagnie !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Valises bouclées
C’est enfin le départ
Pour le voyage de l’été
Tous entassés dans le car
On va pouvoir s’amuser !
Salut les parents
On vous r’vera dans quelques temps
Pour l’instant c’est nous les rois
Pour rigoler, c’est très sympa !
En avant pour l’aventure
Bientôt tous dans la nature
Découverte ou classe verte
Ça va être rudement chouette !
Et dans le car, on a chanté
Un air ancien et entraînant
Qui nous fait trop rigoler !
Vous voulez chanter aussi ?
Cliquez dessous !
http://www.youtube.com/watch?v=IJSB6O-nFjc
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
(souvenirs de colo)
Je suis parti et je reviens
Petite rose épanouie
C’était hier dans ce jardin
Mes mots pendus à tes épines
Tu es toujours là et je n’ai
Sous la ramée cueilli qu’essence
De l’absente toi,ma bien-aimée
Petite rose, jeune fille.
Jaillie du passé mon amante
Ou de mon esprit échappée
J’avais quitté l’allée des roses
Et la treille aux grappes de banquet
Tu viens renaître comme une fée
Quai de l’infante où apparue
En ta gracieuse et douce jeunesse
Tu me chantais d’espiègles choses
Et moi pauvre, épris de la rose
Je guettais ta voix dans l’allée
Du haut de ma dixième année
Je suis parti et je reviens
Dans le jardin les géraniums
Pendent au dessus de l’harmonie
Que quelques pots tout comme hier
Offrent aux passants, aux inconnus.
Je suis parti et je reviens
J’ai tracé des cerceaux aqueux
Dans la fontaine aux arrosoirs
Avec la m^me branche attrapée
Sous le prunier notre demeure
Je suis parti et je reviens
Un certain matin d’été
Je suis debout dans cette allée
Un soleil brûle mon souvenir
Mon Voyage ton parfum de fée
Mon cœur est toujours en retard
Aimer ce n’est plus être loin
L’immensité dans ton regard.
http://www.youtube.com/watch?v=A27FF2T2z2k
Partir
Cela suppose un but une destination
Ce n’est pas une errance une divagation
Cela peut entraîner la perte de repères
Et peut être à jamais à s’éloigner du père
L’occasion de se faire de nouvelles relations
un moyen de parfaire à son éducation
c’est une invitation à changer horizons
dans un monde d’affaires d’éviter la prison
c’est une décision qui mûrit sans passion
qui ne peut se produire qu’au terme d’une réflexion
qui lentement chemine pour finir dans l’action
Partir cela conduit à poser des questions
Alain
Subconscient.
Ossiane serait enceinte?
Un jour……
La porte s’est refermée
En douceur, sans claquer
Lorsque la douleur est trop grande
La colère est absente
Puis elle a fermé à clé
Puis… elle a jeté la clé.
My love
I’m
Gonna
Leave
You
http://pagesperso-orange.fr/Leila/leaveyou.html
Partir en cavalcades d’insouciance joyeuse
Partir vers un ailleurs et se chercher
Partir …pour se retrouver!
Partir alors , en paix
Belle enfance colorée Ossiane toujours au fond du coeur ….
Si tu veux partir
Pars
Pas avec les oreilles tombantes
Ni la queue entre les jambes
Si tu dois partir
Pars
La tête haute
Et le sourire aux lèvres
Bonheur versus chagrin
Le bonheur gagne
You versus me
You are the winner
No pleas , no tears
Go on, be happy
route route des copains
fringale des polissons
courses aux trésors de nos douze ans
Partir
Dans son joyeux trésor
Des merveilles de paix
Quand survibre fut de mise
Partir sa délivrance
Sur son chemin bonheur
La vie c’est pour se vivre
De son tout bel vivant
Partir
Dans la vie où que l’on soit des liens se nouent
Pas de nœuds bien visibles que le regard perçoit
Pas d’attaches splendides que l’on garde sur soi
Plutôt des liens ténus fins comme des cheveux
Qui parfois resplendissent comme du fil de soie
Ils ne se font connaître qu’au moment des aveux
A l’instant de partir ils vous mettent à genoux
ALain
Partir
Pour les hommes de mer qui forment l’équipage
Ou l’immigrant amer qui veut tourner la page
Qu’importe le luxe et la richesse des paquebots
Car le navire qui sort en mer n’est pas que beau
Alain
Je vous aime
Partir
Quand on est en chemin avant de se quitter
On cherche à retarder le moment des adieux
On traîne un peu les pieds on parle d’autres choses
On s’efforce de feindre de ne pas s’émouvoir
On se fait la promesse de bientôt se revoir
On essaie d’être drôle de sourire d’être au mieux
On se tient comme on peut et puis on prend des poses
Mais quand le fil se coupe d’un geste de la main
Il est dur de se dire qu’on sera seul demain
Alain
renault quitte la compétition?
–
Ossiane :
Y’a Salade qui souhaiterait savoir, subconsciemment, s’il a des dons.
Vas-tu appeler ton bébé Mégane ?
–
–
Z’êtes tous en train de tondre votre pelouse par ces derners beaux jours annoncés ?
Salade, tu m’as fait bien rire…
Dis, Ossiane, est-ce qu’il a raison ?
Je m’vois bien tricoter des chaussons
Au coin du feu
Le soir
En cette arrière-saison…
–
Biz à tous et bonne soirée
(puis bonne et douce … et naninanère nuit.
J’crains d’me répéter !)
–
Partir sans pâtir et ne pas être jeté en pâture
de la à parler de parturiente …il y a plus qu’un car de distance
or donc ni les transports en commun ni la joyeuse maramaille qui s’égaie
ne nous autorisent à postuler
encore que des devins patentés pourraient nous révéler des secrets
Coucou Bourrache !
Y’a belle lurette…
qu’on tond plus les gazons
par chez nous !
Raison :
y’en a plus !
J’te laisse à ton tricot !
Tiens en voici un modèle qui serait parfait pour l’hiver !!!
http://imalbum.aufeminin.com/album/D20090526/559076_T3BPFTPO3CZTYYIEHETRAALLRABMLE_blackskatea280-1_H175125_L.jpg
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
elle part
sa petite bouille
hésite entre rire et larmes
elle cherche du regard
sa mèredebout, devant le car
voyage tant préparé
activités tant expliquées
elle part
ses yeux brillants
ont choisi l’évasion
les copines, le séjour en campagne
la découverte, les veillées
elle ne pleurera pas
elle veut chanter et rire
elle part
sa mère reste, séparation
joie de la voir grandir
si petite s’envoler
l’absence et le vide
rendront plus doux
le retour
elle revient
intarissable et volubile
enthousaiste…déjà grande……
Pour Bourrache
http://www.paperblog.fr/2065010/10-images-droles-et-insolites-serie-3/
et puis fallait pas nous inviter chez vous les Bourrache ! On peut pas se reposer et être présents sur le blog :
http://fr.toprural.com/location-de-gite/le-mas-des-bourraches-gite_f-fr-eb-54983.htm
Sur la route de bon matin
Il emporte leurs rires
Et leurs rêves d’enfants
Il emporte leurs chants
Et toutes leurs illusions
Capital bonheur assuré
Qui leur sera rendu
Lorsqu’ils seront plus grands.
Ils diront : tu te rappelles
Notre voyage en autocar
On criait, on chantait,
On était fous, heureux comme des rois.
Mais dans le creux d’un fauteuil
Il y avait pourtant, je m’en souviens
Une petite fille, les larmes dans les yeux
Qui ne voulait pas partir
Et dont les chants aujourd’hui encore
Résonnent gravement à ses oreilles
Tous les enfants n’aiment pas l’aventure
Cette petite fille était ma grande sœur
Je m’en rappelle, oh comme elle était triste ;
Alors, chanter, crier ou la consoler
Ce fut là, un de mes premiers cas de conscience !
Partir
De ses dix doigts habiles il fait naître le vent
quand il souffle en forêt pour émettre des sons
il joue avec les arbres comme d’un instrument
Et son célèbre archet vous donne des frissons
Sa musique est limpide comme l’eau du torrent
Quel talent !Quand il retrousse ses manches il atteint
tous les cœurs ,joli bras ce l’est ! Mais quand il doit
partir, c’est toujours comme une eau qui tombe à pic !
Alain
But jamais atteint
Sur le chemin de la Vie
Eternels projets
Un des secrets du bonheur
Toujours, toujours avancer.
Un peu en retard, j’ai raté le départ, peut-être pas.
Il faut parfois partir,
Pour éviter de souffrir.
Jeter l’eau du bain,
Pour se garder du trop plein.
Sur la pointe des pieds,
Choisir un autre sentier.
Sacrifier son destin,
Pour un autre chemin
Et sans se départir
Repartir.
La retraite
Pour pointer à l’usine il doit se lever tôt
Quitter la ville dortoir où il loge en studio
Avec un fort loyer et un maigre salaire
Il vit la peur au ventre de perdre son emploi
ballotté dans les trains chahuté dans les gares
quand il émerge enfin de sa vie souterraine
partout autour de lui retentissent les sirènes
les radios les journaux parlent de catastrophes
les crises se succèdent le monde est en péril
Pour garder son studio il doit être servile
Le spectre du chômage en agitant ses chaînes
Perturbe son sommeil le progrès est un leurre
Sa vie n’est pas meilleur ce qu’il sème c’est la haine
les fruits sont pour autrui à d’autres vont les fleurs
comme un cheval fourbu qu’on mène à la réforme
il n’est plus bon à rien il est très vite has been
il est à la retraite et ne tient plus la forme
son maigre quotidien le plonge dans la débine
Alain
–
Partir, c’est mourir un peu,
C’est mourir à ce qu’on aime :
On laisse un peu de soi-même
En toute heure et dans tout lieu.
C’est toujours le deuil d’un vœu,
Le dernier vers d’un poème ;
Partir, c’est mourir un peu,
C’est mourir à ce qu’on aime.
Et l’on part, et c’est un jeu,
Et jusqu’à l’adieu suprême
C’est son âme que l’on sème,
Que l’on sème à chaque adieu :
Partir, c’est mourir un peu…
Edmond HARAUCOURT – « Rondel de l’Adieu »
–
http://www.youtube.com/watch?v=Gp4vtoa3SG4&NR=1
–
Météo de l’Ardenne belge : ce matin, brin de soleil et vent frisquet du nord-ouest.
Le linge a batifolé aux cordes.
Les nuages arrivent … vais dépendre !
–
Biz à tous (et une, toute gentille, sur le bout du nez du Capitaine).
–
C’est éprouvant.