Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
théâtre d’ombres
comme une traînée de poudre
attirance
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
théâtre d’ombres
comme une traînée de poudre
attirance
la géométrie souple,
surlignée de lumière,
et puis, pour l’animation,
juste une tache
Ce que tu nommes ombres
N’a de vie que l’absence
Rides à l’unisson
Replis d’un autre temps
Où nos regards soulignent les jours baignés de miels et les vitraux ardents
La lumière butine
Tendresse, verts amants
Savoir entre les lignes où nul n’a lu de flamme
Est-ce jeux héliophiles
Gravure, végétale?
Mèche folle,
Oriflamme?
Lettres vues,
………………………………………………………livre palme
Belle douceur , Bernard… Merci.
Tes yeux rieurs cachés
tout un art de l’éventail
un rire pouffé
La toto s’était mis au vert.
Pour prendre du recul, pour réfléchir, analyser.
Elle effectua de nombreuses randonnées seule ou en groupe. Elle avait besoin de comprendre et d’expliquer les récents évènements.
Elle respirait à pleins poumons l‘air du dehors. Son cœur battait à tout rompre.
La vie ne l’avait pas épargné mais elle était dotée de tuteurs qui l’aidaient à ne pas tomber dans les moments difficiles. Et s’il lui arrivait parfois de mettre un genou à terre, l’amour qu’elle éprouvait en tout dedans, et qui la rendait saoul , l’aidait à se relever.
Oui, elle avait rencontré quelqu’un qui l’avait profondément blessé ! Oui, cela avait fait très mal surtout lorsqu‘elle avait découvert que cette personne n‘était pas ce qu‘elle croyait ! Oui elle avait été sonnée, perturbée, chamboulée mais elle n’allait pas se laisser abattre comme cela notre Toto !
C’était un être si sensible la Toto qu’il était facile pour des êtres uniquement préoccupé de leur « soi » de lui faire du mal.
Alors, dans les moments les plus difficiles, elle se remémorait son « chemin de nous », l’amour qui battait dans son être, qui cognait à tout rompre et qui la rendait si bouleversante aux yeux de ceux qui savaient voir.
Alors « youps la sandale », elle repartait revigorée, vivante de vie et les promeneurs regardaient héberlués cette Toto souriante, riant en son dedans et qui ne quittait jamais son petit champignon hallucinogène, son petit champignon de vie.
Un petit coucou du soir à tout le monde avec un clin d’oeil à Hélène pour sa gentille pensée de ce matin.
Bzzzzz, bzzzzzz…..Je pose de suite, comme ça…
ET PUIS JE VOUS LIS…..
et puis je me pouffe, toute seule,
c’est grave, docteur?! sourire!
et je me pouffe de plus belle,
c’est rien vous en faites pas,
c’est comme ça que je suis au plus près de moi,
j aime rire à crachouiller la vie de mes poumons, de mon coeur……..
Mais où tu vas chercher tout cela, Rachel,
la toto et toi, faudra penser à en écrire, un, un bel livre,
du tout dedans, de l intérieur de la toto, de ses jantes, ses parechocs, sa radio fofolle, ses cerises sur son toit,ses paniers d’osier,
avec son amour en démesure en tout dedans…….
BISES!
merci pour les rires!
j’aime énormémént RIRE DE PLEIN DE RIRES VRAIS, je ne sais rire qu ainsi!
je l avais vue la tache briguetoun sur la série précédente,
et c est bien,
la vie sans tache c’est pas la vie!
Livre ouvert sur une feuille
qu’une abeille a choisi
pour y puiser la vie
à la lumière des mots
et y voler un peu
de la boisson des dieux
qui coule en doux nectar
à l’ombre de tes yeux
…Puis des pensées bien tendres vers vous Rachel et Annick et Ossiane faites d’un bon sourire bien chaud sur une feuille de bananier.
Souvent, sans s’y attendre, la vie vous réserve de bien belles surprises, ce peut être simplement une belle image comme Ossiane sait nous en offrir, la beauté d’une fleur, un souffle d’air lors d’une promenade, un air de musique, un regard, une lecture, une rencontre. C’est de ce dernier exemple dont je tire ma joie aujourd’hui, puisque j’ai eu le plaisir et l’honneur de dialoguer avec le poète Jean Joubert, homme d’une grande gentillesse et d’un immense talent qui parle avec chaleur et simplicité de sa passion d’écrivain.
« La vraie richesse
C’est la maison la plus pauvre
l’herbe pousse sur le toit,
un arbre épris de ses pierres
Les caresse du bout des doigts.
Qui frappe ? Entrez, soleil !
La nuit vient de s’envoler,
sur le miroir une abeille
pose une goutte de rosée.
Dans la plus pauvre demeure,
un or brille nuit et jour
pourvu que règne l’amour
des mots de toutes les couleurs. » (La maison du poète)
Quelques lignes extraites de « L’été se clos – IV » (dans Anthologie personelle) ; je ne résiste pas à l’envie de vous les donner à lire et à partager :
(…)
« Je suis silence
La plus sûre demeure
Les mots tournoient mesurent ta beauté
je cède je me fends j’occupe enfin l’espace de mon cri »
J’ai rencontré également Thierry Cazals dont les haïkus sont pure finesse, ses mots d’une grande beauté, un personnage attachant.
« Nervures dune feuille
Hésitant entre deux chemins
Une goutte froide »
Je me risque un petit haïku de ma composition cette fois et ce avec beaucoup d’humilité devant de si belles plumes
___
Des reflets sur feuille
En des verts multicolores
Où l’abeille se pose
_____
Bonsoir et bonne nuit à tous
Le Haïku de Thierry Cazals est extrait du livre « Le rire des lucioles »
Merci Monique.C’est avec grand plaisir que j’apprends plein de choses en te lisant.
Rachel…une suite?))
Théâtre d’ombre
Lumière ajourée
Parchemin translucide
Les baguettes résonnent
Derrière l’écran de soie
Ombres chinoises
Silhouettes articulées
Rideau de nuit,
L’heure est à l’ombre
Leurre et pénombre
Hanuman Vainquit Râvana
Le royaume des singes…sacré
Vers et musique à plein « régime »…de bananes
Une page émouvante, merci Lou, merci Monique ( et de lire que le salon du livre enfance à Sucé s Erdre en Mars 2010, c’est de la joie, pas loin de chez moi, ceci en lisant la biblio de cet auteur que tu partages, Monique, merci ).
Transparence
En apparence
Une forme sombre
Pudique derrière
Dans la délicatese
D’être vivant
En silence offert
Tout de vu
Faire son miel
de la rosée
tourné vers le ciel
Les bananiers
Le vent est au violon
La mer est à l’accordéon
Les troncs bougent en cadence
Dans toutes les îles on danse
Aux sons des rythmes tropicaux
Les palmiers élastiques
Conquis par la musique
laisse tomber les noix de coco
Les singes rient sans amertume
Leurs bras s’agitent comme des palmes
Et les oiseaux aux belles plumes
Volent d’arbre en arbre comme des flammes
La musique donne des ailes aux âmes
Danser donne la banane
Alain
Dans son ombre
elle n’y flaire
aucun traquenard
se contente
de couvrir sa pelisse
elle qui parcoure la melisse
mais jamais famélique
elle entonne mélique
loin de Ménélik
son bourdonnement
qui monte
ainsi melliflue
elle reflue
vers les hautes tiges
et se mêle sans vertige
coulerait donc
dans ce canal central
toute la douceur
concentrée
livre
Ecrin de lumière
ou je butine dans l’ombre
la fine fleur de l’esprit
merci Ossiane de cette beauté
sans cesse renouvelée
malgré ton travail
Bonjour à tous et bonne semaine avec une pensée pour tous ces petits qui vont retrouver ou découvrir avec émotion leur cour de récréation.
Dans ce livre ouvert
Je bois au calice des mots
A peine posés
Ma soif est intense
Du nectar couleur d’ambrine
Fait de mots de miel
Bonjour,
Je me promène régulièrement sur votre blog, il existe un blogday 2009, je ne connaissais pas, qui permet de parler de 5 blogs étrangers ou différents, j’ai choisi le votre, vous pouvez le retrouver ici, http://coqueriedechapot.blogspot.com/2009/08/blogday-2009.html
Bonne journée
Feuille éventail
S’Offre au vent
S’endort,
Bercée doucement.
Réveil en douceur
Chaque parcelle
Reprend vie
Caressée, de mille pattes égarées.
L’abeille
Celle pour qui je filais à quitter son palais
Et la colombe au ciel lisse ses plumes bleues
Que l’amour qui allume les planètes à distance
Lui porte ce rayon qui couronne les fleurs
Alain
Comme les traits sont tirés
sur la feuille du sourire
car l’attente est bien longue
jusqu’au bout du rayon
de abeille et son ombre
Des rais de lumière
en se préparant brillent
pardon, « de l’abeille »
L’abeille
Elle a mangé
Un peu dessous la peau
Le sucré de la banane
Et son secret aussi
A présent saoûle de vie
Elle hoquette élégante
Avant de la remplir
La ruche pour le miel
Il aura cette saveur
Crémeuse jaune tendre
Comme l’aime l’enfant
En sucette à délices
Pour les petits gourmands
Bonjour Ossiane,
Depuis tes pages belles fraiches sur les feuilles du bananier,
je rêve plus encore à ce printemps prochain,
je me laisserai séduire par cet achat rêvé,
*acheter un bananier,
je les ai tant regardés en ce début d’été,
mais j’aime tellement les plantes,
que penser qu’ellent se gèlent
dans ce pays d ouest où geler se fait vivre
j’ai oublié le rêve, et déguste chez d’autres
leurs magnifiques bananiers aux verts si succulents
je ne pense pas qu ici les fruits se poussent vrais
me faut approcher plus pur savoir ce secret,
mais au printemps prochain,
je tenterai l’achat,
et le préserverai pour son hiver à vivre
sous un filet de protection pour que gel reste dehors
c’est beau un bananier,
et déjà je me rêve,
un bananier charmant,
avec le petit palmier
et cette plante exotique rongée par le fort froid
et qui repred sa vie avec cinq feuilles jolies,
un petit bout d’exotisme
dans son jardin bel petit
c’est bon pour les poumons
qui ventilent ses précieux de vie!
belle journée pour chacun,
ce 31 est d un soleil magnifique!
me faut approcher plus pOur savoir ce secret,
et qui reprend sa vie avec cinq feuilles jolies,
et je souffle sur mon petit nuage de bontés, car oh magie, je me relis, enfin!
sourires!
Lutte ouvrière
La petite fleur des champs
Aime l’abeille qui butine
Elle se met en quatre
Pour qu’elle la lutine
Elle lui ouvre sa chambre
Pour confier à ses pattes
le nectar couleur d’ambre
Alain
–
Echo à Annie-ck (10 H 39′) :
http://www.youtube.com/watch?v=qGtHl_pw7s4&feature=related
–
Clin d’oeil, hein !
–
Belgique sous le soleil aussi…
–
–
Bourrache, clin d’oeil,
j ai cliqué sur http et bofdebof
pas entendu ce que me semble le bon vouloir de ton partage
cette chanson écrite par S. Gainsbourg et chantée par F. Gall
de la fraicheur encore dans ce monde de brutes…
et yaouh de poésie…
Et la toto se sort, il fait soleil, alirs il faut le saisir encore vers Campbon, si bel romantisme en haut de ce boug, yaou, c’est splendide,
et…..
sur le chemin, elle guette les bananiers, la toto,
la vlà fofolle de bananiers………et nostalgique…
pour toi ce qui suit Neyde…
Sous un fort chaud soleil de Mai
Elle n’en revenait pas la toto d’ailes
Devant ses yeux il y a
Un deux trois quatre
Elle compte le temps
Il y a vingt cinq ans
Des collines et des terres de bananiers
Elle était fofolle aux Canaries
Si beau si grand si bel de vie
Cet exotisme champs de bananes
Elle sautillait peut être plus haut
Que son Aujourd’hui
Quoique déjà le pas la presse
Purée de purée il fait si beau
Alors il serait bien trop triste
De pas rencontrer un bananier
Cet Aujourd’hui
bisous à tous, oui il fait beau!
mercI Ossiane, ta page me met le coeur en joiesssssssssssssss!
Abeilles
Dans ce un lieu de délices
qu’a bien connu Alice
ce pays des merveilles
où le vent est complice
qui agite les palmes
comme les pales d’une hélice
Des essaims de cueilleurs
Récoltent des fruits vermeilles
qui pendent dessous la treille
comme un essaim d’abeilles
Des régimes de dattes
comme de gros joyaux
dont ôte les noyaux
pour en manger la pâte
Alain
Bonjour la compagnie
De retour parmi vous
Cette ombre d’abeille
Me fait rebondir ainsi :
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
L’abeille sortit
De son rouge infini (*)
Bien chargée
De bon pollen transporté
Ayant quitté ses amies
Tomba par hasard
En extase
Devant cette attraction
Etalée sous ses pieds
Comme un immense tapis
Un tapis Vert,
Très Vert
Superbement Vert…
A ne plus savoir
S’il finirait un jour
Perdu dans le lointain
D’un horizon sans fin
Son ombre et le soleil
Firent bon ménage
Témoin Ossiane
Qui n’en demandait pas tant
1 scène
1 acte
Une seule représentation
Pour l’élue
Témoin de cette situation
L’abeille s’envola
Pour une nouvelle destination
Laissant au passage
Quelques grains
Dispersés
Sur la feuille
De bananier…
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
(*) Pour le début de l’histoire, se reporter sans crainte à l’adresse suivante :
http://christineeeeeeee.blogspot.com/2009/08/voyage-au-cur-de-la-bignone.html
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Eventail qui règne/
en extension /dans la transparence verte/
d’une rumeur d’abeilles./
Et pour bien commencer la semaine , la petite histoire de l’éventail :
Il est toujours culte en Espagne. C’est l’accessoire indispensable de la danseuse de flamenco. Mais il raconte aussi l’histoire de la séduction à l’espagnole…
Tenez-le dans la main droite, face au visage, il signifie « suivez moi ». Faites-le tournoyer pour dire « nous sommes surveillés ». Posez-le sur la joue droite il dit « oui », sur la gauche il dit « non », sur les lèvres « embrassez moi » ! C’est un artisan japonais qui invente l’éventail au 7e siècle en s’inspirant des ailes de la chauve souris.
Au 16ème siècle, l’éventail est introduit dans toutes les cours européennes. Il fait fureur en Italie. Puis il arrive en France grâce à Catherine de Médicis.
A cette époque, les grands maîtres français deviennent experts dans l’art de fabriquer des éventails. Aujourd’hui c’est en Espagne que les éventails sont toujours fabriqués dans les règles de l’art.
En bois, en nacre, en ivoire, en corne, en soie, en plume ou en dentelle, il en en existe pour tous les goûts et toutes les classes sociales.
Pour les Espagnoles, l’éventail reste un accessoire de mode qu’elles assortissent à leur tenue.
Une Espagnole possède en moyenne quatre éventails différents.
Très belle macro , Ossiane , qui se rapproche de l’ éventail ( la dernière photo ) mais également du papier crépon utilisé autrefois pour habiller les enfants , à l’occasion des kermesses !
Bonne journée
De vos yeux composés, ocelles aux mille facettes
Vous visitez les fleurs aux calices colorés
D’un vol zinzinulant, vous butinez au pré
Récoltant le pollen et le nectar doré
Vous mourez à la tâche usées hors des cellules
Nourrissant souveraine, ouvrières, abeillauds.
Reine de la colonie, élue dès l’alvéole
Dans son berceau royal, elle savoure la gelée
Lorsqu’enfin elle éclot, qu’essaiment vers quelque abri
Le précédent royaume, le travail se poursuit
Au rythme des saisons, au rythme des ouvrières
Nettoyeuses et nourrices, ouvrières d’entrepôt
Ventileuses du nectar, prémices de miel sucré
Cirières de l’édifice, habitat du couvain
Gardiennes du lieu sacré où se dansent les fleurs
Butineuses de lavandes, de roses ou de forêts.
Les abeilles ne se posent que pour mieux s’envoler
Danser pour butiner en pays de cocagne
Dont l’air est imprégné de nectar mellifère
En rond, ailes déployées, la fleur est dans le pré
Si proche, si parfumée, allons donc l’exploiter
Allons plus loin encore, où nous guide le soleil
De sa danse frétillante, notre sœur comme pendulaire
Nous indique le chemin de la miellée lointaine
Miel, pollen, propolis, cire et gelée royale
L’ humain profitera de notre ouvrage social!
Il paraît qu’un pasteur qui déplaçait ses ruches
Là, au gré des miellées, des floraisons nombreuses
Du prunier et du pin, du chêne de la lavande
Du chardon à aiguilles et du buisson ardent
Du panicaut champêtre, des fleurs de Sarrasin
A placé sous les feuilles luisantes d’une musaceae
Une ruche couleur de faînes à l’ombre de la palme
Sur laquelle je me pose en légère sentinelle
Dans ce coin de verger, moi l’abeille sans couronne
Mais…
Il est temps…je repars, la Reine me réclame…
Très joli, Leila….
Bien avant le régime
L’abeille butine la fleur
Qui gorge de pollen
Cette jolie demoiselle
Cuisinière étoilée
Quête les meilleurs sucs
Pour cuillerer un miel
Aux parfums de nullepart
Qui laisse le goût d’ailleurs
Une terrible angoisse gagna Rachel Rouletabille lorsqu’elle découvrit qu’il n’y avait plus âme qui vive sur le blog depuis l’heure fatidique de 16 h 21.
Elle releva avec soin les empreintes digitales de la Toto qui était la dernière à avoir fait une apparition.
La célèbre reporter sentit son petit coeur se serrer. Et si tous les bloggers avaient été enlevés ?
Le silence de Charlie-Ossiane devenait inquiétant lui aussi.
Rachel Rouletabille se risqua à crier :
– Youhou ! y’a quelqu’un!!!!
Un silence de plomb répondit à son appel.
Ah non alors ! on n’allait pas kidnapper une si fine équipe.
Soudain, un petit morceau d’émail attira son attention.
Damned ! La dernière dent de la Lou.
Elle avait du se débattre comme une lionne quand les méchants bandits l’avaient enlevé.
Rachel Rouletabille ne put réprimer un sanglot.
La colère lui donna des forces et elle répliqua à haute voix :
– moi vivante, jamais quelqu’un ne s’attaquera au mâtelot Lou sans avoir affaire à moi.
– Christineeeeee, la Lou, monique, Phil Alba, Hélène, Arletteart, Les deux Bourrache, Jacline, Thierry, la Toto, Neyde, capitaine et tous les autres……….. Où êtes-vous ? Répondez!!!!!
(à suivre……..
Chut Rachel, nous sommes cachées sous les feuilles de bananier, on guette le retour d’Ossiane, n’aie crainte il ne manque personne à l’appel, j’en suis convaincue, tu en auras bien vite la preuve.
_____
Une grande feuille vide et verte
Une planque pour les butineuses
Une grande feuille vide nervurée
Comme une main tendue
Qui appellerait les mots
Pour qu’ils s’y posent et s’y reposent
Un temps de pause dans l’ombre
Où chacun dans le silence
Attend les mots qui viendront
S’accrocher aux nervures de la feuille
———–
Mais voilà Rachel, sur la feuille il y a une abeille, mais elle est au dos de la feuille et nous pourrions la confondre avec une guêpe, alors tu comprends tout le monde a peur, il suffit peut-être de faire bouger la feuille de quelques mots pour rassurer tout le monde…
Le silence s’est couché sur la feuille
En cette fin d’après midi très chaude
La lune à cette heure nous contemple
Et la nuit répand à peine sa fraîcheur
Les abeilles ont regagné la ruche
En attendant le soleil de demain
La pièce du jour s’est jouée
Dans le calme et la sérénité
Juste un petit bourdonnement
D’une abeille égarée sur la scène
Où curieuse d’une nuit à la belle étoile.
Elle est si belle à lire, à entendre dans la voix de Jean Ferrat, à chanter, à partager avec tous les poètes du monde entier.
Je ne sais ce qui me possède
Et me pousse à dire à voix haute
Ni pour la pitié ni pour l’aide
Ni comme on avouerait ses fautes
Ce qui m’habite et qui m’obsède
Celui qui chante se torture
Quels cris en moi quel animal
Je tue ou quelle créature
Au nom du bien au nom du mal
Seuls le savent ceux qui se turent
Machado dort à Collioure
Trois pas suffirent hors d’Espagne
Que le ciel pour lui se fît lourd
Il s’assit dans cette campagne
Et ferma les yeux pour toujours
Au-dessus des eaux et des plaines
Au-dessus des toits des collines
Un plain-chant monte à gorge pleine
Est-ce vers l’étoile Hölderlin
Est-ce vers l’étoile Verlaine
Marlowe il te faut la taverne
Non pour Faust mais pour y mourir
Entre les tueurs qui te cernent
De leurs poignards et de leurs rires
A la lueur d’une lanterne
Etoiles poussières de flammes
En août qui tombez sur le sol
Tout le ciel cette nuit proclame
L’hécatombe des rossignols
Mais que sait l’univers du drame
La souffrance enfante les songes
Comme une ruche ses abeilles
L’homme crie où son fer le ronge
Et sa plaie engendre un soleil
Plus beau que les anciens mensonges
Je ne sais ce qui me possède
Et me pousse à dire à voix haute
Ni pour la pitié ni pour l’aide
Ni comme on avouerait ses fautes
Ce qui m’habite et qui m’obsède
Tout doux tout doux Rcahel, juste partie en AVENTURE avec le commentaire de COMPLEMENTAIRE SANTE , et puis, n en suis pas revenue, j’ai relu tous les écrits, c’est que c’est une montagne de collines de bananiers couverte de feuilles de bananiers, où déposent les poètes de bien bels écrits, à la sueur de leurs vies…
et comme je disais en novembre 07, cela ne me rajeunit pas, je suis éblouie par vos écrits…
T EN FAIS PAS RACHEL, LOU elle bzzzbzzz avec l’abeille, leurs paniers d’osier fort chargés, elles rentrent à la ruche ce soir….
C’EST UNE BELLE RUCHE QUE TON ALBUM, Ossiane, modeste moi de tite abeille te bzzbzz tendre, je suis émue que d’être là,
comme la Toto se disait encore cette après midi,
« mais je suis ici, mais je rêve éveillée, mais comme c’est beau, de ses pieds d’être, elle a marché des heures, elle marche son ‘Everest de tête…sourire!
et comme c’est triste que l’écran ne rentre pas ds le sac, tant à dire à écrire, tant de vie…. »
safrané
Ohé, Rachel ! Pas de panique. Moi, je te saisis au vol comme l’abeille, après deux jours de désertion forcée. Quel plaisir de se retrouver sur le pont !
Rachel, Chui présente, fidèle au pont et munie de lave-pont je brique sans relâche de jour comme de nuit et splash et splash. On s’y mirerait !!! On y rimerait aussi! Et il coula de l’eau sur le pont et des rimes aussi…
Et puis t’inquiètes pour les ravisseurs, je suis armée jusqu’aux dents et puis s’ils s’attaquent à la toto, je te les envoie voir les dents de la mer! D’ailleurs, il suffit que je fasse danser les claquettes à mon dentier, pour qu’ils prennent leurs jambes à leurs cous. Pour les zotes matelots bah y sont tous au bar, pardon
au bOrd du lac de Côme sous les musas, ( sauf les 2 Bourraches qui profitent du soleil pour se dorer un peu ) Tu te demandes ski fond sous les bananiers les zotes, bah…heu, ils surfent les feuilles à l’ombre et ils cherchent du nectar, ils cherchent aussi Ossiane des fois qu’elle s’y serait cachée. Faut bien s’occuper quand on a quartier libre !
Bon, j’ai assez divagué pour la journée … c’est sûrement une insolation. Faites pas gaffe !!
entre ombre et lumière
sur la ligne de partage
vie en filigrane
***********************************************
Ohé Lou. On se mire dans tes rimes et on se marre entre tes coups de rame en ronde de nuit… Tu vois Rachel, les bloggers montent un à un sur le pont, la lunette vissée à l’oeil sur la piste du capitaine. Bonne et belle journée à l’équipage.
Eventail
J’ai l’air de rien, d’un bec, laissez moi m’éployer
Et je vous donne la grâce comme un souffle divin
Alain
–
Levez donc un peu l’Oeil :
moi, j’fais le guet et surveille le Pont-de-Lou.
(orages en vue pour fin de mat-inée…)
http://coloriage.tfou.fr/coloriage-bob-eponge-patrick-pirates.gif
–
^_^
–
Souquez doux en ce 1 septembre (!!!), les matelots…
–
L’abeille
Pour fabriquer du miel il faut avoir des ailes
Savoir humer le vent comme les papillons
Il faut aimer les fleurs sans avoir de modèle
se dire amoureux d’une bien qu’elles soient des millions
(il y a en chacune d’elle comme un rayon qui luit )
Demeurer doux en montrant la force du lion
Pour qu’attirée elle vous recouvre de poudre d’or
Alain
La feuille comme une voile tendue
Obstrue la ligne d’horizon
Elle m »enferme dans l’ombre exigüe
D’une étroite et sombre prison
Comme des volets entrouverts
Où le soleil essaie de passer
Se heurtant au rideau vert
Sans pouvoir le traverser
J’ai besoin d’un ciel dégagé
D’espace pour mes rêveries
D’un paysage ensoleillé
De belles et vastes prairies
Sortir les mots de cette bulle
Entendre le bourdonnement des abeilles
Voir le ballet des libellules
Ecouter chanter l’eau sous le soleil
Plonger le regard au loin sur l’océan
Sortir des ornières des chemins sans issue
Marcher la tête dans le vent
M’éloigner un temps de mes idées reçues
L’abeille
une rose épanouie
Aux formes voluptueuses
Dont la main s’agitait
Tenant un éventail
Exhalait son parfum
Une abeille étourdie
Par l’odeur capiteuse
Sur sa lèvre soyeuse
Vînt poser un baiser
L’insolente l’ouvrière
Ignorait que la rose
sous les traits de l’amour
dissimule son mépris
Que derrière les poses
Elle montre peu d’esprit
Que t’elle l’ardente rose
la beauté se flétrit
son âme était éprise
et son cœur était gris
la beauté vient du cœur
il fit chanter son cœur
mis ses mots par écrits
pour dit des choses exquises
il fit son miel des fleurs
Alain
Alors,
comme vous êtes bien tous reviendus
de vos temps d’air du dehors de vacances
comme il me sourit de savoir le bel pont
du navire d’Ossiane
parti pour son jour chaque jour
à le fleurir le pont
à le laver de nos larmes le pont
à le cirer avec nos petits pieds chaussés dansants le pont
à le chanter nos coeurs le pont
à le guiliguili pour le faire rire le pont
à le lire le pont
et
à l’écrire aussi sur de bels par chemins, LE PONT
à bien tôt
et la Toto souffle au matelot d’Annick, qu’elle a rempli ses paniers d’osier de fleurs des champs, de tomates bonnes, des fruits d’été, pour faire la fête tout l’hiver. SourireS!
Il ne faudrait pas que les mots ne fassent plus de bruit que les choses qu’on les entende à peine dire la table l’herbe le verre de vin comme une vaguelette une ride de son sur la vie silencieuse , quasi rien.
–
Antoine Emaz, Lichen , p53
–
Entre deux couleurs
On lave vite
l’ombre des feuilles
–
.
Bonjour à tous! Ici Charlie Osisane;-)
Je vois qu’on s’inquiète à mon sujet alors je viens à votre rencontre;-)
Désolée d’être si invisible en ce moment. Je vadrouille beaucoup en dehors de mon ordinateur en ce moment d’où mes absences. Et je vais repartir pour la Provence la semaine prochaine. Emploi du temps chargé qui fait que je butine de ci de là comme l’abeille et que je suis complètement décalée par rapport à mon courrier, aux publications et au sommaire que je vais prendre le soin de faire aujourd’hui, en principe. Merci Monique pour ton joli petit texte qui convient tout à fait pour ce mois d’août.
L’abeille a bien réveillé tout le monde apparemment sans vous faire piquer;-) Les rires, l’humour, la beauté et la fantaisie parsèment vos commentaires.
Heureuse de revoir des têtes connues et aimées sur cette page;-)
Un grand bonjour à ambre et puis bien sûr un grand panier de bises à tous les passagers qui défendent avec toujours autant de ferveur ce navire 😉
Belle journée!
Nouveaux commentaires:
https://blog.ossiane.photo/2007/11/16/aventure/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/08/15/engrenages/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/08/23/ombrage/#comments
.
Belle journée, Ossiane.
Le vent caresse
La feuille palpite
L’abeille émue
PinponPinpon, l’amburance arriva afin de porter les premiers secours au mâtelot Lou qui souffrait d’une insolation. (Tu m’as bien faire rire mâtelot Lou !).
Rachel Rouletabille découvrit avec stupéfaction que les membres de l’équipage avaient trouvé refuge sous les feuilles de bananier et chuchotaient pour ne pas se faire remarquer.
Bonjour mon capitaine. Bon voyage dans tes futures destinations. On s’occupe du navire en ton absence.
Clin d’oeil à monique, Jacline, la Toto et aux deux Bourrache qui me font toujours sourire.
Et bises à tout le monde.
C’est cruche, c’est pas la ruche , par le truche…ment de l’image
on butine et on glane … des odeurs et des impressions
d’aucuns ont le bourdon…mais pas les souliers ferrés
la rentrée proche et le porche avec mais sans reproche
les chemins de traverse qui reprennent un droit fil
magnifique retour attendu de notre capitaine
bel équipage, notre bel équipage et qui page à page construit encore et toujours
dans la persévérance et dans l’effort, quel réconfort aussi !
Le miel
Méfiez vous du miel blond dont parle les poèmes
le bon miel qui descend des rayons du soleil
méfiez vous des idées de leur dard insidieux
Ne trempez pas vos doigts dans un recueil
Ce sont des ruches dorés où sommeillent les dieux
Si vous aimez le miel attraper donc un pot
Optez donc pour le miel qui sert à la cuisine
Le bon miel sirupeux dont on fait les gâteaux
Le miel qui vient des fleurs le miel qui dégouline
Qu’on étale sur du pain et qu’on mange en tartines
Alain
le miel, les abeilles en connaissent un rayon
et si comme le soleil il rayonne aussi
c’est qu’il est un concentré de toute cette lumière reçue
Bonjour !
Une petite histoire pour aujourd’hui :
Savez vous que les abeilles ont parfois de drôles d’idées, comme celle par exemple, de faire leur rucher dans le conduit d’une cheminée condamnée, bouchée par une planche…
Résultats des courses :
Des abeilles plein la maison (et oui, la planche qui bouche le conduit n’est pas hermétique)…
Et devinez qu’est-ce qui coule sur la télé, bien installée dans la cheminée ????
Du miel… en quantité… et le miel, c’est très, très collant !
Histoire véridique, arrivée le mois dernier chez mon amie du centre équestre !!!
Depuis, le rebouchage de la cheminée a été fait de façon plus hermétique !
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Cheminée condamnée
Le miel est dans le feu
Le feu télévision
La télé à croquer
Ah Christineeeeeeee, très rigolo!
Vous me semblez en forme tous ))
Merci Ossiane , pour ce bonjour très sympathique ! Et bonne semaine à tous !
Fui semilla de sol plantada en la tierra,
parida por un tornado de agua,
entre polvo estelar y alarido de colores.
Abeille , où es -tu ?
Cachée dans cette transparence
Magnificence
Théatre de tes pensées au miel de mes désirs
Je te salue
Bisou de l’hosto où je fais un séjour suite à l’insolation. Merci Rachel pour tes prompts secours 😉
http://www.youtube.com/watch?v=WZaXuFzi4Rw
Ai vu passer notre Ossiane en coup de vent, était-ce vraiment elle ?!! Bah oui apparemment… mais comme elle passe trop peu de temps devant l’ordi et est dehors tout le temps, faut faire gaffe au soleil hein… Prends soin de toi et bon courage !!
ici, ça brûle de partout dehors et dedans … Ah que neige un peu du temps de Bourrache pour qqs jours ici. Mais en parlant de Bourrache quelle energie! A peine le soleil pointe-il la tête chez-elle qu’elle nous le renvoie d’un coup de boule. Molo Bourrache molle oh !
Ohé Jacline, sympa les va et vient sous les bananiers, merci pour les recap. et les gentils mots. Rien de telle pour vous changer de la solitude de l’hosto…
Quant à Christineeeeeeee, elle allait chercher du miel grade A chez la copine en douce mais depuis que celle-ci a refermé la cheminée va falloir suivre l’abeille sur le bananier. Leila la sentinelle suit les faits et gestes de cette dernière, Heureusement qu’elle est là.
Thierry n’a pas le bourdon et il n’a pas les abeilles non plus, les aurais-il cherché? j’en doute. Il a la pêche et il n’a pas trop besoin de banane. Bon encore du délire! Décidément cette insolation… mais je me tais vite avant de me faire virer…
du délire et des fautes… des fautes oh la la
je ne sais où me cacher!!
sous une feuille de bananier , faites moi une tite place
garanti j’en ressors plus de la semaine
Ohé ohé Rachel, Christineeeeeeee, Bourrache, Thierry, Leïla, et Annick et Monique en renfort, cellule de crise sur le pont. Lou a pris un grand coup de chaud sur la tête, elle voit passer Ossiane sans la reconnaître, bon, même en coup de vent, Ossiane, y en a pas deux, non ? Elle délire, se planque dans les musas pour expier ses fautes, psychote sur la neige les jours de canicule et course les abeilles sous des cheminées bouchées… A vos postes ! A Rachel Rouletabille la trousse de secours avec gelée royale et miels de tilleul et d’oranger pour traiter en urgence ceux qui travaillent du chapeau ! T’en fais pas, Ossiane, où que tu soies et insaisissable comme l’abeille sur la palme, tu vois, on s’organise, on se soutient, on se soigne au pollen et on monte aux arbres comme on monte au mât pour tenter de récupérer Lou. Vous êtes prêts ? Allez, tous à l’hosto, ah non ! sous la feuille de bananier qu’elle a dit, oh mais je ne sais plus, elle va bien finir par nous faire perdre la boule, à nous aussi. Thierry, la boussole. T’as tout pris Rachel ? En avant !!!
La lune s’est voilée d’un nuage de soie,
Sa lumière doucement s’est tamisée
Pour disparaître dans l’ombre de la nuit.
Une lueur blanchâtre contourne le nuage
Elle forme une frange fine, cotonneuse,
Laissant réapparaître l’astre lumineux
Dans une éblouissante nudité.
Au crépuscule du jour,
La feuille de bananier, ivre de soleil,
S’est laissée glisser lentement
Dans les eaux noires du soir.
La lune, le soleil, le jour, la nuit
Font tourner le manège d’ombres et de lumières.
Là haut dans le ciel, par la fenêtre ouverte,
Je regarde les nuages qui caressent la lune,
Ils vont et viennent, formant autour d’elle
Une ronde calme et romantique
Dans le silence confortable de la nuit.
J’ai pleuré comme Aristé
La mort de mes abeilles,
Des italo-caucasiennes
rayées de jaunes, mordorées.
La cause du régicide
Cétait l’insecticide
Que le voisin paysan
Déverse sur son champ.
Il me reste une colonie,
De la noire de pays.
Muni de l’enfumoir,
J’affronte milles dards.
Les cadres de la hausse
M’ont donné douze kilos
Et dans le toit de la ruche
Le plus beau des gateaux.
Mon rayon de soleil
Ma toute belle
Viens croquer avec moi
Les rayons de miel.
La lueur pour t’écrire
vient d’une chandelle
de cire.
Superbe Jean
tes mots coulent à souhait
nous collent à la situation
imagent ce vécu très prégnant
du grand art