Abeille

Abeille

Abeille

Abeille

Théâtre d'ombres, comme une traînée de poudre, attirance

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

théâtre d’ombres
comme une traînée de poudre

attirance

68 réflexions sur « Abeille »

  1. Ce que tu nommes ombres
    N’a de vie que l’absence

    Rides à l’unisson
    Replis d’un autre temps

    Où nos regards soulignent les jours baignés de miels et les vitraux ardents

    La lumière butine

    Tendresse, verts amants

    Savoir entre les lignes où nul n’a lu de flamme
    Est-ce jeux héliophiles

    Gravure, végétale?
    Mèche folle,
    Oriflamme?

    Lettres vues,
    ………………………………………………………livre palme

  2. La toto s’était mis au vert.

    Pour prendre du recul, pour réfléchir, analyser.

    Elle effectua de nombreuses randonnées seule ou en groupe. Elle avait besoin de comprendre et d’expliquer les récents évènements.

    Elle respirait à pleins poumons l‘air du dehors. Son cœur battait à tout rompre.

    La vie ne l’avait pas épargné mais elle était dotée de tuteurs qui l’aidaient à ne pas tomber dans les moments difficiles. Et s’il lui arrivait parfois de mettre un genou à terre, l’amour qu’elle éprouvait en tout dedans, et qui la rendait saoul , l’aidait à se relever.

    Oui, elle avait rencontré quelqu’un qui l’avait profondément blessé ! Oui, cela avait fait très mal surtout lorsqu‘elle avait découvert que cette personne n‘était pas ce qu‘elle croyait ! Oui elle avait été sonnée, perturbée, chamboulée mais elle n’allait pas se laisser abattre comme cela notre Toto !

    C’était un être si sensible la Toto qu’il était facile pour des êtres uniquement préoccupé de leur « soi » de lui faire du mal.

    Alors, dans les moments les plus difficiles, elle se remémorait son « chemin de nous », l’amour qui battait dans son être, qui cognait à tout rompre et qui la rendait si bouleversante aux yeux de ceux qui savaient voir.

    Alors « youps la sandale », elle repartait revigorée, vivante de vie et les promeneurs regardaient héberlués cette Toto souriante, riant en son dedans et qui ne quittait jamais son petit champignon hallucinogène, son petit champignon de vie.

    Un petit coucou du soir à tout le monde avec un clin d’oeil à Hélène pour sa gentille pensée de ce matin.

  3. Bzzzzz, bzzzzzz…..Je pose de suite, comme ça…
    ET PUIS JE VOUS LIS…..

    et puis je me pouffe, toute seule,
    c’est grave, docteur?! sourire!

  4. et je me pouffe de plus belle,
    c’est rien vous en faites pas,
    c’est comme ça que je suis au plus près de moi,
    j aime rire à crachouiller la vie de mes poumons, de mon coeur……..

    Mais où tu vas chercher tout cela, Rachel,

    la toto et toi, faudra penser à en écrire, un, un bel livre,
    du tout dedans, de l intérieur de la toto, de ses jantes, ses parechocs, sa radio fofolle, ses cerises sur son toit,ses paniers d’osier,
    avec son amour en démesure en tout dedans…….

    BISES!
    merci pour les rires!
    j’aime énormémént RIRE DE PLEIN DE RIRES VRAIS, je ne sais rire qu ainsi!

  5. Livre ouvert sur une feuille
    qu’une abeille a choisi
    pour y puiser la vie
    à la lumière des mots
    et y voler un peu
    de la boisson des dieux
    qui coule en doux nectar
    à l’ombre de tes yeux

    …Puis des pensées bien tendres vers vous Rachel et Annick et Ossiane faites d’un bon sourire bien chaud sur une feuille de bananier.

  6. Souvent, sans s’y attendre, la vie vous réserve de bien belles surprises, ce peut être simplement une belle image comme Ossiane sait nous en offrir, la beauté d’une fleur, un souffle d’air lors d’une promenade, un air de musique, un regard, une lecture, une rencontre. C’est de ce dernier exemple dont je tire ma joie aujourd’hui, puisque j’ai eu le plaisir et l’honneur de dialoguer avec le poète Jean Joubert, homme d’une grande gentillesse et d’un immense talent qui parle avec chaleur et simplicité de sa passion d’écrivain.

    « La vraie richesse

    C’est la maison la plus pauvre
    l’herbe pousse sur le toit,
    un arbre épris de ses pierres
    Les caresse du bout des doigts.

    Qui frappe ? Entrez, soleil !
    La nuit vient de s’envoler,
    sur le miroir une abeille
    pose une goutte de rosée.

    Dans la plus pauvre demeure,
    un or brille nuit et jour
    pourvu que règne l’amour
    des mots de toutes les couleurs. » (La maison du poète)

    Quelques lignes extraites de « L’été se clos – IV » (dans Anthologie personelle) ; je ne résiste pas à l’envie de vous les donner à lire et à partager :

    (…)
    « Je suis silence

    La plus sûre demeure
    Les mots tournoient mesurent ta beauté
    je cède je me fends j’occupe enfin l’espace de mon cri »

    J’ai rencontré également Thierry Cazals dont les haïkus sont pure finesse, ses mots d’une grande beauté, un personnage attachant.

    « Nervures dune feuille
    Hésitant entre deux chemins
    Une goutte froide »

    Je me risque un petit haïku de ma composition cette fois et ce avec beaucoup d’humilité devant de si belles plumes

    ___

    Des reflets sur feuille
    En des verts multicolores
    Où l’abeille se pose
    _____

    Bonsoir et bonne nuit à tous

  7. Merci Monique.C’est avec grand plaisir que j’apprends plein de choses en te lisant.

    Rachel…une suite?))

    Théâtre d’ombre
    Lumière ajourée
    Parchemin translucide
    Les baguettes résonnent
    Derrière l’écran de soie

    Ombres chinoises
    Silhouettes articulées
    Rideau de nuit,
    L’heure est à l’ombre
    Leurre et pénombre
    Hanuman Vainquit Râvana
    Le royaume des singes…sacré
    Vers et musique à plein « régime »…de bananes

  8. Une page émouvante, merci Lou, merci Monique ( et de lire que le salon du livre enfance à Sucé s Erdre en Mars 2010, c’est de la joie, pas loin de chez moi, ceci en lisant la biblio de cet auteur que tu partages, Monique, merci ).

  9. Transparence
    En apparence
    Une forme sombre
    Pudique derrière
    Dans la délicatese
    D’être vivant
    En silence offert
    Tout de vu

  10. Les bananiers

    Le vent est au violon
    La mer est à l’accordéon
    Les troncs bougent en cadence
    Dans toutes les îles on danse

    Aux sons des rythmes tropicaux
    Les palmiers élastiques
    Conquis par la musique
    laisse tomber les noix de coco

    Les singes rient sans amertume
    Leurs bras s’agitent comme des palmes
    Et les oiseaux aux belles plumes

    Volent d’arbre en arbre comme des flammes
    La musique donne des ailes aux âmes
    Danser donne la banane

    Alain

  11. Dans son ombre
    elle n’y flaire
    aucun traquenard
    se contente
    de couvrir sa pelisse
    elle qui parcoure la melisse
    mais jamais famélique
    elle entonne mélique
    loin de Ménélik
    son bourdonnement
    qui monte
    ainsi melliflue
    elle reflue
    vers les hautes tiges
    et se mêle sans vertige
    coulerait donc
    dans ce canal central
    toute la douceur
    concentrée

  12. livre

    Ecrin de lumière
    ou je butine dans l’ombre
    la fine fleur de l’esprit

    merci Ossiane de cette beauté
    sans cesse renouvelée
    malgré ton travail

  13. Bonjour à tous et bonne semaine avec une pensée pour tous ces petits qui vont retrouver ou découvrir avec émotion leur cour de récréation.

    Dans ce livre ouvert
    Je bois au calice des mots
    A peine posés

    Ma soif est intense
    Du nectar couleur d’ambrine
    Fait de mots de miel

  14. Feuille éventail
    S’Offre au vent
    S’endort,
    Bercée doucement.

    Réveil en douceur
    Chaque parcelle
    Reprend vie
    Caressée, de mille pattes égarées.

  15. L’abeille

    Celle pour qui je filais à quitter son palais
    Et la colombe au ciel lisse ses plumes bleues
    Que l’amour qui allume les planètes à distance
    Lui porte ce rayon qui couronne les fleurs

    Alain

  16. Comme les traits sont tirés
    sur la feuille du sourire
    car l’attente est bien longue
    jusqu’au bout du rayon
    de abeille et son ombre
    Des rais de lumière
    en se préparant brillent

  17. L’abeille
    Elle a mangé
    Un peu dessous la peau
    Le sucré de la banane
    Et son secret aussi
    A présent saoûle de vie
    Elle hoquette élégante
    Avant de la remplir
    La ruche pour le miel
    Il aura cette saveur
    Crémeuse jaune tendre
    Comme l’aime l’enfant
    En sucette à délices
    Pour les petits gourmands

  18. Bonjour Ossiane,

    Depuis tes pages belles fraiches sur les feuilles du bananier,
    je rêve plus encore à ce printemps prochain,
    je me laisserai séduire par cet achat rêvé,
    *acheter un bananier,
    je les ai tant regardés en ce début d’été,
    mais j’aime tellement les plantes,
    que penser qu’ellent se gèlent
    dans ce pays d ouest où geler se fait vivre
    j’ai oublié le rêve, et déguste chez d’autres
    leurs magnifiques bananiers aux verts si succulents
    je ne pense pas qu ici les fruits se poussent vrais
    me faut approcher plus pur savoir ce secret,

    mais au printemps prochain,
    je tenterai l’achat,
    et le préserverai pour son hiver à vivre
    sous un filet de protection pour que gel reste dehors

    c’est beau un bananier,
    et déjà je me rêve,
    un bananier charmant,
    avec le petit palmier
    et cette plante exotique rongée par le fort froid
    et qui repred sa vie avec cinq feuilles jolies,

    un petit bout d’exotisme
    dans son jardin bel petit
    c’est bon pour les poumons
    qui ventilent ses précieux de vie!

    belle journée pour chacun,
    ce 31 est d un soleil magnifique!

  19. me faut approcher plus pOur savoir ce secret,
    et qui reprend sa vie avec cinq feuilles jolies,

    et je souffle sur mon petit nuage de bontés, car oh magie, je me relis, enfin!
    sourires!

  20. Lutte ouvrière

    La petite fleur des champs
    Aime l’abeille qui butine
    Elle se met en quatre
    Pour qu’elle la lutine
    Elle lui ouvre sa chambre
    Pour confier à ses pattes
    le nectar couleur d’ambre

    Alain

  21. Bourrache, clin d’oeil,
    j ai cliqué sur http et bofdebof
    pas entendu ce que me semble le bon vouloir de ton partage
    cette chanson écrite par S. Gainsbourg et chantée par F. Gall
    de la fraicheur encore dans ce monde de brutes…
    et yaouh de poésie…

    Et la toto se sort, il fait soleil, alirs il faut le saisir encore vers Campbon, si bel romantisme en haut de ce boug, yaou, c’est splendide,
    et…..
    sur le chemin, elle guette les bananiers, la toto,
    la vlà fofolle de bananiers………et nostalgique…

    pour toi ce qui suit Neyde…

  22. Sous un fort chaud soleil de Mai
    Elle n’en revenait pas la toto d’ailes
    Devant ses yeux il y a
    Un deux trois quatre
    Elle compte le temps
    Il y a vingt cinq ans
    Des collines et des terres de bananiers
    Elle était fofolle aux Canaries
    Si beau si grand si bel de vie
    Cet exotisme champs de bananes
    Elle sautillait peut être plus haut
    Que son Aujourd’hui
    Quoique déjà le pas la presse
    Purée de purée il fait si beau
    Alors il serait bien trop triste
    De pas rencontrer un bananier
    Cet Aujourd’hui

    bisous à tous, oui il fait beau!

    mercI Ossiane, ta page me met le coeur en joiesssssssssssssss!

  23. Abeilles

    Dans ce un lieu de délices
    qu’a bien connu Alice
    ce pays des merveilles
    où le vent est complice

    qui agite les palmes
    comme les pales d’une hélice
    Des essaims de cueilleurs
    Récoltent des fruits vermeilles

    qui pendent dessous la treille
    comme un essaim d’abeilles
    Des régimes de dattes

    comme de gros joyaux
    dont ôte les noyaux
    pour en manger la pâte

    Alain

  24. Bonjour la compagnie
    De retour parmi vous
    Cette ombre d’abeille
    Me fait rebondir ainsi :

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    L’abeille sortit
    De son rouge infini (*)
    Bien chargée
    De bon pollen transporté

    Ayant quitté ses amies
    Tomba par hasard
    En extase
    Devant cette attraction
    Etalée sous ses pieds
    Comme un immense tapis
    Un tapis Vert,
    Très Vert
    Superbement Vert…
    A ne plus savoir
    S’il finirait un jour
    Perdu dans le lointain
    D’un horizon sans fin

    Son ombre et le soleil
    Firent bon ménage
    Témoin Ossiane
    Qui n’en demandait pas tant
    1 scène
    1 acte
    Une seule représentation
    Pour l’élue
    Témoin de cette situation

    L’abeille s’envola
    Pour une nouvelle destination
    Laissant au passage
    Quelques grains
    Dispersés
    Sur la feuille
    De bananier…

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    (*) Pour le début de l’histoire, se reporter sans crainte à l’adresse suivante :

    http://christineeeeeeee.blogspot.com/2009/08/voyage-au-cur-de-la-bignone.html

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  25. Eventail qui règne/
    en extension /dans la transparence verte/
    d’une rumeur d’abeilles./

    Et pour bien commencer la semaine , la petite histoire de l’éventail :

    Il est toujours culte en Espagne. C’est l’accessoire indispensable de la danseuse de flamenco. Mais il raconte aussi l’histoire de la séduction à l’espagnole…
    Tenez-le dans la main droite, face au visage, il signifie « suivez moi ». Faites-le tournoyer pour dire « nous sommes surveillés ». Posez-le sur la joue droite il dit « oui », sur la gauche il dit « non », sur les lèvres « embrassez moi » ! C’est un artisan japonais qui invente l’éventail au 7e siècle en s’inspirant des ailes de la chauve souris.
    Au 16ème siècle, l’éventail est introduit dans toutes les cours européennes. Il fait fureur en Italie. Puis il arrive en France grâce à Catherine de Médicis.
    A cette époque, les grands maîtres français deviennent experts dans l’art de fabriquer des éventails. Aujourd’hui c’est en Espagne que les éventails sont toujours fabriqués dans les règles de l’art.
    En bois, en nacre, en ivoire, en corne, en soie, en plume ou en dentelle, il en en existe pour tous les goûts et toutes les classes sociales.
    Pour les Espagnoles, l’éventail reste un accessoire de mode qu’elles assortissent à leur tenue.
    Une Espagnole possède en moyenne quatre éventails différents.

    Très belle macro , Ossiane , qui se rapproche de l’ éventail ( la dernière photo ) mais également du papier crépon utilisé autrefois pour habiller les enfants , à l’occasion des kermesses !

    Bonne journée

  26. De vos yeux composés, ocelles aux mille facettes
    Vous visitez les fleurs aux calices colorés
    D’un vol zinzinulant, vous butinez au pré
    Récoltant le pollen et le nectar doré
    Vous mourez à la tâche usées hors des cellules
    Nourrissant souveraine, ouvrières, abeillauds.

    Reine de la colonie, élue dès l’alvéole
    Dans son berceau royal, elle savoure la gelée
    Lorsqu’enfin elle éclot, qu’essaiment vers quelque abri
    Le précédent royaume, le travail se poursuit
    Au rythme des saisons, au rythme des ouvrières
    Nettoyeuses et nourrices, ouvrières d’entrepôt
    Ventileuses du nectar, prémices de miel sucré
    Cirières de l’édifice, habitat du couvain
    Gardiennes du lieu sacré où se dansent les fleurs
    Butineuses de lavandes, de roses ou de forêts.

    Les abeilles ne se posent que pour mieux s’envoler
    Danser pour butiner en pays de cocagne
    Dont l’air est imprégné de nectar mellifère
    En rond, ailes déployées, la fleur est dans le pré
    Si proche, si parfumée, allons donc l’exploiter
    Allons plus loin encore, où nous guide le soleil
    De sa danse frétillante, notre sœur comme pendulaire
    Nous indique le chemin de la miellée lointaine
    Miel, pollen, propolis, cire et gelée royale
    L’ humain profitera de notre ouvrage social!

    Il paraît qu’un pasteur qui déplaçait ses ruches
    Là, au gré des miellées, des floraisons nombreuses
    Du prunier et du pin, du chêne de la lavande
    Du chardon à aiguilles et du buisson ardent
    Du panicaut champêtre, des fleurs de Sarrasin
    A placé sous les feuilles luisantes d’une musaceae
    Une ruche couleur de faînes à l’ombre de la palme
    Sur laquelle je me pose en légère sentinelle
    Dans ce coin de verger, moi l’abeille sans couronne
    Mais…
    Il est temps…je repars, la Reine me réclame…

  27. Très joli, Leila….

    Bien avant le régime
    L’abeille butine la fleur
    Qui gorge de pollen
    Cette jolie demoiselle
    Cuisinière étoilée
    Quête les meilleurs sucs
    Pour cuillerer un miel
    Aux parfums de nullepart
    Qui laisse le goût d’ailleurs

  28. Une terrible angoisse gagna Rachel Rouletabille lorsqu’elle découvrit qu’il n’y avait plus âme qui vive sur le blog depuis l’heure fatidique de 16 h 21.
    Elle releva avec soin les empreintes digitales de la Toto qui était la dernière à avoir fait une apparition.
    La célèbre reporter sentit son petit coeur se serrer. Et si tous les bloggers avaient été enlevés ?
    Le silence de Charlie-Ossiane devenait inquiétant lui aussi.
    Rachel Rouletabille se risqua à crier :

    – Youhou ! y’a quelqu’un!!!!

    Un silence de plomb répondit à son appel.

    Ah non alors ! on n’allait pas kidnapper une si fine équipe.

    Soudain, un petit morceau d’émail attira son attention.

    Damned ! La dernière dent de la Lou.

    Elle avait du se débattre comme une lionne quand les méchants bandits l’avaient enlevé.

    Rachel Rouletabille ne put réprimer un sanglot.

    La colère lui donna des forces et elle répliqua à haute voix :

    – moi vivante, jamais quelqu’un ne s’attaquera au mâtelot Lou sans avoir affaire à moi.

    – Christineeeeee, la Lou, monique, Phil Alba, Hélène, Arletteart, Les deux Bourrache, Jacline, Thierry, la Toto, Neyde, capitaine et tous les autres……….. Où êtes-vous ? Répondez!!!!!

    (à suivre……..

  29. Chut Rachel, nous sommes cachées sous les feuilles de bananier, on guette le retour d’Ossiane, n’aie crainte il ne manque personne à l’appel, j’en suis convaincue, tu en auras bien vite la preuve.

    _____

    Une grande feuille vide et verte
    Une planque pour les butineuses
    Une grande feuille vide nervurée
    Comme une main tendue
    Qui appellerait les mots
    Pour qu’ils s’y posent et s’y reposent
    Un temps de pause dans l’ombre
    Où chacun dans le silence
    Attend les mots qui viendront
    S’accrocher aux nervures de la feuille
    ———–

    Mais voilà Rachel, sur la feuille il y a une abeille, mais elle est au dos de la feuille et nous pourrions la confondre avec une guêpe, alors tu comprends tout le monde a peur, il suffit peut-être de faire bouger la feuille de quelques mots pour rassurer tout le monde…

  30. Le silence s’est couché sur la feuille
    En cette fin d’après midi très chaude
    La lune à cette heure nous contemple
    Et la nuit répand à peine sa fraîcheur
    Les abeilles ont regagné la ruche
    En attendant le soleil de demain
    La pièce du jour s’est jouée
    Dans le calme et la sérénité
    Juste un petit bourdonnement
    D’une abeille égarée sur la scène
    Où curieuse d’une nuit à la belle étoile.

  31. Elle est si belle à lire, à entendre dans la voix de Jean Ferrat, à chanter, à partager avec tous les poètes du monde entier.

    Je ne sais ce qui me possède
    Et me pousse à dire à voix haute
    Ni pour la pitié ni pour l’aide
    Ni comme on avouerait ses fautes
    Ce qui m’habite et qui m’obsède

    Celui qui chante se torture
    Quels cris en moi quel animal
    Je tue ou quelle créature
    Au nom du bien au nom du mal
    Seuls le savent ceux qui se turent

    Machado dort à Collioure
    Trois pas suffirent hors d’Espagne
    Que le ciel pour lui se fît lourd
    Il s’assit dans cette campagne
    Et ferma les yeux pour toujours

    Au-dessus des eaux et des plaines
    Au-dessus des toits des collines
    Un plain-chant monte à gorge pleine
    Est-ce vers l’étoile Hölderlin
    Est-ce vers l’étoile Verlaine

    Marlowe il te faut la taverne
    Non pour Faust mais pour y mourir
    Entre les tueurs qui te cernent
    De leurs poignards et de leurs rires
    A la lueur d’une lanterne

    Etoiles poussières de flammes
    En août qui tombez sur le sol
    Tout le ciel cette nuit proclame
    L’hécatombe des rossignols
    Mais que sait l’univers du drame

    La souffrance enfante les songes
    Comme une ruche ses abeilles
    L’homme crie où son fer le ronge
    Et sa plaie engendre un soleil
    Plus beau que les anciens mensonges

    Je ne sais ce qui me possède
    Et me pousse à dire à voix haute
    Ni pour la pitié ni pour l’aide
    Ni comme on avouerait ses fautes
    Ce qui m’habite et qui m’obsède

  32. Tout doux tout doux Rcahel, juste partie en AVENTURE avec le commentaire de COMPLEMENTAIRE SANTE , et puis, n en suis pas revenue, j’ai relu tous les écrits, c’est que c’est une montagne de collines de bananiers couverte de feuilles de bananiers, où déposent les poètes de bien bels écrits, à la sueur de leurs vies…

    et comme je disais en novembre 07, cela ne me rajeunit pas, je suis éblouie par vos écrits…

    T EN FAIS PAS RACHEL, LOU elle bzzzbzzz avec l’abeille, leurs paniers d’osier fort chargés, elles rentrent à la ruche ce soir….

    C’EST UNE BELLE RUCHE QUE TON ALBUM, Ossiane, modeste moi de tite abeille te bzzbzz tendre, je suis émue que d’être là,

    comme la Toto se disait encore cette après midi,
    « mais je suis ici, mais je rêve éveillée, mais comme c’est beau, de ses pieds d’être, elle a marché des heures, elle marche son ‘Everest de tête…sourire!
    et comme c’est triste que l’écran ne rentre pas ds le sac, tant à dire à écrire, tant de vie…. »

  33. Ohé, Rachel ! Pas de panique. Moi, je te saisis au vol comme l’abeille, après deux jours de désertion forcée. Quel plaisir de se retrouver sur le pont !

  34. Rachel, Chui présente, fidèle au pont et munie de lave-pont je brique sans relâche de jour comme de nuit et splash et splash. On s’y mirerait !!! On y rimerait aussi! Et il coula de l’eau sur le pont et des rimes aussi…
    Et puis t’inquiètes pour les ravisseurs, je suis armée jusqu’aux dents et puis s’ils s’attaquent à la toto, je te les envoie voir les dents de la mer! D’ailleurs, il suffit que je fasse danser les claquettes à mon dentier, pour qu’ils prennent leurs jambes à leurs cous. Pour les zotes matelots bah y sont tous au bar, pardon
    au bOrd du lac de Côme sous les musas, ( sauf les 2 Bourraches qui profitent du soleil pour se dorer un peu ) Tu te demandes ski fond sous les bananiers les zotes, bah…heu, ils surfent les feuilles à l’ombre et ils cherchent du nectar, ils cherchent aussi Ossiane des fois qu’elle s’y serait cachée. Faut bien s’occuper quand on a quartier libre !
    Bon, j’ai assez divagué pour la journée … c’est sûrement une insolation. Faites pas gaffe !!

  35. entre ombre et lumière
    sur la ligne de partage
    vie en filigrane

    ***********************************************
    Ohé Lou. On se mire dans tes rimes et on se marre entre tes coups de rame en ronde de nuit… Tu vois Rachel, les bloggers montent un à un sur le pont, la lunette vissée à l’oeil sur la piste du capitaine. Bonne et belle journée à l’équipage.

  36. L’abeille

    Pour fabriquer du miel il faut avoir des ailes
    Savoir humer le vent comme les papillons
    Il faut aimer les fleurs sans avoir de modèle
    se dire amoureux d’une bien qu’elles soient des millions
    (il y a en chacune d’elle comme un rayon qui luit )
    Demeurer doux en montrant la force du lion
    Pour qu’attirée elle vous recouvre de poudre d’or

    Alain

  37. La feuille comme une voile tendue
    Obstrue la ligne d’horizon
    Elle m »enferme dans l’ombre exigüe
    D’une étroite et sombre prison

    Comme des volets entrouverts
    Où le soleil essaie de passer
    Se heurtant au rideau vert
    Sans pouvoir le traverser

    J’ai besoin d’un ciel dégagé
    D’espace pour mes rêveries
    D’un paysage ensoleillé
    De belles et vastes prairies

    Sortir les mots de cette bulle
    Entendre le bourdonnement des abeilles
    Voir le ballet des libellules
    Ecouter chanter l’eau sous le soleil

    Plonger le regard au loin sur l’océan
    Sortir des ornières des chemins sans issue
    Marcher la tête dans le vent
    M’éloigner un temps de mes idées reçues

  38. L’abeille

    une rose épanouie
    Aux formes voluptueuses
    Dont la main s’agitait
    Tenant un éventail
    Exhalait son parfum
    Une abeille étourdie
    Par l’odeur capiteuse
    Sur sa lèvre soyeuse
    Vînt poser un baiser

    L’insolente l’ouvrière
    Ignorait que la rose
    sous les traits de l’amour
    dissimule son mépris
    Que derrière les poses
    Elle montre peu d’esprit
    Que t’elle l’ardente rose
    la beauté se flétrit

    son âme était éprise
    et son cœur était gris
    la beauté vient du cœur
    il fit chanter son cœur
    mis ses mots par écrits
    pour dit des choses exquises
    il fit son miel des fleurs

    Alain

  39. Alors,
    comme vous êtes bien tous reviendus
    de vos temps d’air du dehors de vacances
    comme il me sourit de savoir le bel pont
    du navire d’Ossiane
    parti pour son jour chaque jour
    à le fleurir le pont
    à le laver de nos larmes le pont
    à le cirer avec nos petits pieds chaussés dansants le pont
    à le chanter nos coeurs le pont
    à le guiliguili pour le faire rire le pont
    à le lire le pont

    et

    à l’écrire aussi sur de bels par chemins, LE PONT

    à bien tôt

    et la Toto souffle au matelot d’Annick, qu’elle a rempli ses paniers d’osier de fleurs des champs, de tomates bonnes, des fruits d’été, pour faire la fête tout l’hiver. SourireS!

  40. Il ne faudrait pas que les mots ne fassent plus de bruit que les choses qu’on les entende à peine dire la table l’herbe le verre de vin comme une vaguelette une ride de son sur la vie silencieuse , quasi rien.

    Antoine Emaz, Lichen , p53


    Entre deux couleurs
    On lave vite
    l’ombre des feuilles

  41. .

    Bonjour à tous! Ici Charlie Osisane;-)

    Je vois qu’on s’inquiète à mon sujet alors je viens à votre rencontre;-)
    Désolée d’être si invisible en ce moment. Je vadrouille beaucoup en dehors de mon ordinateur en ce moment d’où mes absences. Et je vais repartir pour la Provence la semaine prochaine. Emploi du temps chargé qui fait que je butine de ci de là comme l’abeille et que je suis complètement décalée par rapport à mon courrier, aux publications et au sommaire que je vais prendre le soin de faire aujourd’hui, en principe. Merci Monique pour ton joli petit texte qui convient tout à fait pour ce mois d’août.

    L’abeille a bien réveillé tout le monde apparemment sans vous faire piquer;-) Les rires, l’humour, la beauté et la fantaisie parsèment vos commentaires.

    Heureuse de revoir des têtes connues et aimées sur cette page;-)
    Un grand bonjour à ambre et puis bien sûr un grand panier de bises à tous les passagers qui défendent avec toujours autant de ferveur ce navire 😉

    Belle journée!

    Nouveaux commentaires:
    https://blog.ossiane.photo/2007/11/16/aventure/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2008/08/15/engrenages/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2009/08/23/ombrage/#comments

    .

  42. PinponPinpon, l’amburance arriva afin de porter les premiers secours au mâtelot Lou qui souffrait d’une insolation. (Tu m’as bien faire rire mâtelot Lou !).

    Rachel Rouletabille découvrit avec stupéfaction que les membres de l’équipage avaient trouvé refuge sous les feuilles de bananier et chuchotaient pour ne pas se faire remarquer.

    Bonjour mon capitaine. Bon voyage dans tes futures destinations. On s’occupe du navire en ton absence.

    Clin d’oeil à monique, Jacline, la Toto et aux deux Bourrache qui me font toujours sourire.

    Et bises à tout le monde.

  43. C’est cruche, c’est pas la ruche , par le truche…ment de l’image
    on butine et on glane … des odeurs et des impressions
    d’aucuns ont le bourdon…mais pas les souliers ferrés
    la rentrée proche et le porche avec mais sans reproche
    les chemins de traverse qui reprennent un droit fil

    magnifique retour attendu de notre capitaine

    bel équipage, notre bel équipage et qui page à page construit encore et toujours
    dans la persévérance et dans l’effort, quel réconfort aussi !

  44. Le miel

    Méfiez vous du miel blond dont parle les poèmes
    le bon miel qui descend des rayons du soleil
    méfiez vous des idées de leur dard insidieux
    Ne trempez pas vos doigts dans un recueil
    Ce sont des ruches dorés où sommeillent les dieux
    Si vous aimez le miel attraper donc un pot
    Optez donc pour le miel qui sert à la cuisine
    Le bon miel sirupeux dont on fait les gâteaux
    Le miel qui vient des fleurs le miel qui dégouline
    Qu’on étale sur du pain et qu’on mange en tartines

    Alain

  45. le miel, les abeilles en connaissent un rayon
    et si comme le soleil il rayonne aussi
    c’est qu’il est un concentré de toute cette lumière reçue

  46. Bonjour !

    Une petite histoire pour aujourd’hui :

    Savez vous que les abeilles ont parfois de drôles d’idées, comme celle par exemple, de faire leur rucher dans le conduit d’une cheminée condamnée, bouchée par une planche…

    Résultats des courses :

    Des abeilles plein la maison (et oui, la planche qui bouche le conduit n’est pas hermétique)…

    Et devinez qu’est-ce qui coule sur la télé, bien installée dans la cheminée ????
    Du miel… en quantité… et le miel, c’est très, très collant !

    Histoire véridique, arrivée le mois dernier chez mon amie du centre équestre !!!

    Depuis, le rebouchage de la cheminée a été fait de façon plus hermétique !

    Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee

  47. Cheminée condamnée
    Le miel est dans le feu
    Le feu télévision
    La télé à croquer

    Ah Christineeeeeeee, très rigolo!
    Vous me semblez en forme tous ))

  48. Merci Ossiane , pour ce bonjour très sympathique ! Et bonne semaine à tous !

    Fui semilla de sol plantada en la tierra,
    parida por un tornado de agua,
    entre polvo estelar y alarido de colores.

  49. Bisou de l’hosto où je fais un séjour suite à l’insolation. Merci Rachel pour tes prompts secours 😉
    http://www.youtube.com/watch?v=WZaXuFzi4Rw
    Ai vu passer notre Ossiane en coup de vent, était-ce vraiment elle ?!! Bah oui apparemment… mais comme elle passe trop peu de temps devant l’ordi et est dehors tout le temps, faut faire gaffe au soleil hein… Prends soin de toi et bon courage !!
    ici, ça brûle de partout dehors et dedans … Ah que neige un peu du temps de Bourrache pour qqs jours ici. Mais en parlant de Bourrache quelle energie! A peine le soleil pointe-il la tête chez-elle qu’elle nous le renvoie d’un coup de boule. Molo Bourrache molle oh !
    Ohé Jacline, sympa les va et vient sous les bananiers, merci pour les recap. et les gentils mots. Rien de telle pour vous changer de la solitude de l’hosto…
    Quant à Christineeeeeeee, elle allait chercher du miel grade A chez la copine en douce mais depuis que celle-ci a refermé la cheminée va falloir suivre l’abeille sur le bananier. Leila la sentinelle suit les faits et gestes de cette dernière, Heureusement qu’elle est là.
    Thierry n’a pas le bourdon et il n’a pas les abeilles non plus, les aurais-il cherché? j’en doute. Il a la pêche et il n’a pas trop besoin de banane. Bon encore du délire! Décidément cette insolation… mais je me tais vite avant de me faire virer…

  50. du délire et des fautes… des fautes oh la la
    je ne sais où me cacher!!
    sous une feuille de bananier , faites moi une tite place
    garanti j’en ressors plus de la semaine

  51. Ohé ohé Rachel, Christineeeeeeee, Bourrache, Thierry, Leïla, et Annick et Monique en renfort, cellule de crise sur le pont. Lou a pris un grand coup de chaud sur la tête, elle voit passer Ossiane sans la reconnaître, bon, même en coup de vent, Ossiane, y en a pas deux, non ? Elle délire, se planque dans les musas pour expier ses fautes, psychote sur la neige les jours de canicule et course les abeilles sous des cheminées bouchées… A vos postes ! A Rachel Rouletabille la trousse de secours avec gelée royale et miels de tilleul et d’oranger pour traiter en urgence ceux qui travaillent du chapeau ! T’en fais pas, Ossiane, où que tu soies et insaisissable comme l’abeille sur la palme, tu vois, on s’organise, on se soutient, on se soigne au pollen et on monte aux arbres comme on monte au mât pour tenter de récupérer Lou. Vous êtes prêts ? Allez, tous à l’hosto, ah non ! sous la feuille de bananier qu’elle a dit, oh mais je ne sais plus, elle va bien finir par nous faire perdre la boule, à nous aussi. Thierry, la boussole. T’as tout pris Rachel ? En avant !!!

  52. La lune s’est voilée d’un nuage de soie,
    Sa lumière doucement s’est tamisée
    Pour disparaître dans l’ombre de la nuit.
    Une lueur blanchâtre contourne le nuage
    Elle forme une frange fine, cotonneuse,
    Laissant réapparaître l’astre lumineux
    Dans une éblouissante nudité.
    Au crépuscule du jour,
    La feuille de bananier, ivre de soleil,
    S’est laissée glisser lentement
    Dans les eaux noires du soir.
    La lune, le soleil, le jour, la nuit
    Font tourner le manège d’ombres et de lumières.
    Là haut dans le ciel, par la fenêtre ouverte,
    Je regarde les nuages qui caressent la lune,
    Ils vont et viennent, formant autour d’elle
    Une ronde calme et romantique
    Dans le silence confortable de la nuit.

  53. J’ai pleuré comme Aristé
    La mort de mes abeilles,
    Des italo-caucasiennes
    rayées de jaunes, mordorées.
    La cause du régicide
    Cétait l’insecticide
    Que le voisin paysan
    Déverse sur son champ.
    Il me reste une colonie,
    De la noire de pays.
    Muni de l’enfumoir,
    J’affronte milles dards.
    Les cadres de la hausse
    M’ont donné douze kilos
    Et dans le toit de la ruche
    Le plus beau des gateaux.
    Mon rayon de soleil
    Ma toute belle
    Viens croquer avec moi
    Les rayons de miel.
    La lueur pour t’écrire
    vient d’une chandelle
    de cire.

  54. Superbe Jean
    tes mots coulent à souhait
    nous collent à la situation
    imagent ce vécu très prégnant
    du grand art

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