Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche
Un cri rauque
sous le signe de l’envol
rieuse
◊ Le lac de Vaccarès en Camargue…
◊ Sur les traces de Nath et de Leila, une belle surprise poétique et musicale … il s’agit du poème « Adagio » qu’Alain a écrit sur la note « Lac » et que son ami guitariste a superbement mis en musique et récité. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.
Mouette et chantons!
http://www.mesvignes.com/blog/wp-content/uploads/2009/04/scarlett1.jpg
Les mouettes
ce sont ces grands oiseaux
clairs voyants et sereins
qui suivent les marins
sur les gouffres amers
et qui rient de concert
quand elles sont dans les airs
Ce sont ces grands oiseaux
aux longues ailes blanches
Qui suivent les bateaux
dont les mâts se balancent
et se donnent en spectacles
en montant sur les planches
Alain
Comme c’est bon de s’envoler son ciel
En faim de vie la plus tendre
Délicatement cueillie dans le vide de soi
Si bien d’être choisi par la paix en bonheurs
C’est si bon de se vivre LIBRE
Sans attendre sa fin de vie
Bonjour à l’équipage !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Ribambelle de Rieuses
A l’heure du repas
Pour mieux épier
L’évolution aquatique
De leur futur déjeuner !
Prix du piquet très élevé,
Les premières arrivées
Seront les mieux servies !
Les autres se contenteront
D’un bouchon rouge ou blanc
Comme poste d’observation
Et puis, c’est la ruée,
Toutes les affamées
Se sont précipitées
Sur les petits poissons
Egarés sous les piquets… :
Fait pas vraiment bon
De nager dans cette région !
L’estomac bien garni
Rieuses enfin parties…
Toutes sauf une… !!!
Celle-ci, la moins maline,
Se retrouva sans plus rien
A se mettre sous le bec !
Se contenta, comme le héron,
Non pas d’un limaçon,
Mais de quelques sardines…
Qui restaient dans le fond !
http://daniel.gerber1.club.fr/catalog_3d/franquin1/images/ld_gaston_mouette.jpg
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
envol en fusée,
et un souple virage,
comme haussement d’épaule,
il s’envole, nous quitte,
s’extrait, victorieux, de notre pesanteur,
nous nargue
Une repose
rien de grave une escale
envol immédiat
Grave est le départ
pour mieux revenir, rieuse…..
« l’oiseau fend le nuage
En sa barque de vent »
Li Bo
pensées envolées vers vous Ossiane et amis
AA
Ponctuer de ses plumes,
L’air, la mer et le temps,
Une vie n’y suffit pas.
Quand le lac sent la grave, hier comme aujourd’hui
c’est bien que le galet rebondi se décompose osmose
crieuse en suraigu, crayeuse en gras surligné
ces infatigables éboueuses traquent
troquent et croquent
pas résolument maritimes
elles intiment de leur vibrionnantes présences
un cadence d’estime
entre graves et aigus
elles trouvent un équilibre
cherchent des angles
nouent des sangles
et volent tout azimut
sans peur du scorbut
grisées par la vitesse
du piquet sont l’hotesse
Assailli par ses ennemis
D’un coup
J’ai perdu sa confiance
Limpide
Gagné par l’ennui
D’un coup d’aile
Il a pris son envol
Fluide
Quel envol !
Je ne peux qu’admirer
Respect
Elles attendent
Celle venue de l’ombre
Envol noir et blanc
Très belles images Ossiane, qui sous entendent attente, patience, talent et un oeil d’artiste car les oiseaux ne sont pas toujours des figurants coopérants.
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Qu’ils soient du nord ou du midi
Sur le lac de Vaccarès ou sur l’Océan
Qu’ils soient mouette ou goëland
Aigrette ou canard sauvage
Héron Cormoran ou fou de Bassan
Ils gardent leur accent
Grave ou guttural
Strident ou cristallin
Aigu ou roucoulant
Ils se posent sur l’eau
Fendent les airs
Prennent leur envol
Vont et viennent
Du nord au sud
Ne leur parlez pas d’accent du terroir
L’accent du midi ou l’accent du nord
Ne change rien à leurs chants
Ils ont leur langage et peut-être même
Qui sait, leur propre poésie
Mais leurs cris et leurs chants
Aux accents graves ou aigus
Embellissent nos rêves
D’une musique qui nous parle de voyage
De vacances et de farniente.
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Très bonne nuit à tous et bon week-end
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Bonsoir à tous dans la fraîcheur d’une nuit estivale;-)
Bienvenue à Scarlett qui fait une entrée en scène fort remarquée;-)
>Alain, ta plume est vraiment fertile; la poésie coule en toi à l’infini;-) Quel est ton secret?
D’ailleurs voici le lien où tu as déposé trois beaux poèmes. merci beaucoup
https://blog.ossiane.photo/2008/01/28/chateau/#comments
>coucou annick, je te sens plus sereine et lègère comme l’air;-) Bises.
>Inénarrable Christineeee, contente de te retrouver, toi et ta forme d’enfer;-) Tu ne restes pas le bec dans l’eau au moins;-)
>birgitte, j’adore ton décollage et ce haussement d’épaule associé;-) C’est tout toi;-)) Rieuse tu es toi aussi;-)
>Bonsoir ami pierre, zone de transit hors de danger et en toute tranquilité, tu l’as bien compris;-)
>arletteart, je crois me souvenir que Li Bo fait partie de tes poètes préférés. En tout cas, je découvre grâce à toi. Rieuse tu es toi aussi;-)
>sophie, vraiment sympa le parallèle entre les plumes de l’oiseau et l’écriture. Humour de ta plume grave et rieuse;-)
>thierry, tu es bien à ton aise avec ce thème… j’imagine tes neurones en ébullition entre graves et aigus. Ca croque et ça grave du côté de chez toi;-)
>nigra, j’admire avec toi, respect pour moi aussi;-)
>maria, bien vu; je me demande ce que tu aurais fait en peinture à partir de cette photo;-)
>Olvier, vous avez une façon toute personnelle et talentueuse de faire la chronique de mes notes;-) J’en suis toute circonflexe, aigue et amusée aussi;-)
Ci-joint le lien vers votre autre chronique à découvrir… merci à vous
https://blog.ossiane.photo/2008/04/20/embruns/#comments
>Bonsoir monique, attente pour vous aussi, je prends mon temps et ne veux pas me stresser pour ne pas perdre le bénéfice de cette petite pause;-)
Quant aux aux oiseaux, il faut effectivement être patient, attentif et rapide;-)
Ton poème fleure bon l’observatrice attentive de la nature que tu es;-) Ces cris d’oiseaux là nous emportent loin et ailleurs. Il y en avait pas mal quand j’y suis passée mais il m’aurait fallu davantage de temps pour explorer… une autre fois peut-être;-)
Bonne nuit à tous, amitiés noctambules;-)
Ossiane
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Bonsoir Ossiane et merci pour tout, t’es super ! Très bonne nuit. Je t’embrasse.
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Rebonsoir les amis,
Des jolies surprises arrivent dans ma boîte à lettres, ce soir. Je veux vous en faire profiter.
Première surprise… une autre se prépare …
Vous trouverez sous mes haïkus sur les notes « Lac » et « Accent grave » le poème intitulé « Adagio » qu’Alain a écrit pour la note « Lac » et qu’un de ses amis guitaristes a récité et mis en musique de façon superbe. Mes photos s’en trouvent toutes embellies et je vois bouger les roseaux;-) Belle écoute sous la brise de Camargue!
Merci à toi Alain et à ton ami dont je peux mentionner le nom si vous le souhaitez. On en redemande si vous avez envie de continuer dans cette voie;-)
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Que ces piquets qui font tiquer et les oiseaux cliqueter
soient sans hoquet et sans conteste les gardiens d’un secret
qu’ils aient servi à délimiter quelque ancien marais salant
qui trouverait à redire de ces vestiges, abris des galants
qui font parfois assaut de courtoisie et se poussent du col
dans l’arc compassé qu’ils ont composé réside en instantané
Thierry Très cliquetant dans sa sonorité ton écrit de ce matin, bel effet de style, j’aime bien.
Merci, Ossiane, et merci de continuer à nous enchanter ainsi.
Amitiés
Oui monique, ce n’est pas du kalahari, aux confins de la Namibie
que cette langue à cliquet me vient, mais bien du besoin de peser
sur le rythme et les sons, s’asseoir du sens en même temps qu’avance
le phrasé couperet parce que du mot d’après, sans apret et sans le faire exprès
jaillit une nouvelle émotion.
merci de tes encouragements sincères qui me touchent et me stimulent.
je ne réagis pas souvent ces temps ci aux écrits, non par nonchalance, désintérêt ou quelque autre sorte de raisons, mais bien parce que parfois
seule le silence peut faire à des merveilles écho et que je je ne suis pas du genre flagorneur à bailler aux corbeaux préférant à la poupe la proue qui éprouve le flot avant que du sillage ne se dégage l’écume et la mousse
les embruns comme les emprunts sont nobles et vivifiants, mais c’est sur mon aventin, que je me refais un avant teint parfois, quand au tain jamais autain
et pas en voyeur je ne coche ni ne décoche, tout juste ricoche pour garder cette dynamique, à mimique car taquin toujours je reste, et de ma muse surtout !
Scarlett…au ras des flots, je n’avais pas encore vu cette starlette, mais si le temps est moite qui nous met en émoi, et que le temps des bulles en autant
se revient, il y a toujours dans ces images un trouble qui m’envahit car cette scénographie ose et suggére, pas pudique je suis, juste respectueux des femmes en général !
Très chère Ossiane
oh que oui les aléas météo conditionnent les comportements
et pour l’ébullition les hautes pressions jouent pleinement leur rôle
mais quand la gravité donne de la pesanteur une idée farfelue
moi qui suis plus familier de la micro gravité qui favorise la diffusion
plus que la convection, dans le vide s’entend, et que la conduction
suivez le fil ou pas, nous améne sur des rives nouvelles où l’observation
attentive est féconde et pui ensuite laisser la plueme s’envoler
comme toujours dans un nuage léger mais pas austère, car le sérieux
jamais ne gage la sincérité et engage suelement à suivre les voies du coeur
Belle idée que cette mise en musique de l’Adagio D’ Alain et puisque l’occasion s’y prête , je mets en lien un site poétique , qui laisse le champ libre aux poètes , sous le patronage de l’Unesco , afin de faire découvrir à un large public la poésie sous toutes ses formes ( à travers lectures, débats et performances )
Des concerts y sont programmés avec notamment Arthur H , Jane Birkin et Cesaria Evora .
Cela se passe à Lodève (34) du 18 au 26 Juillet 09 ( source revue Lire )
http://www.voixdelamediterranee.com/html/intro_flash.html
Bon Week end
Accent grave sur l’aile..pour un oiseau..mouette ou mesange..c’est etrange..les accents sur les oeufs ..c’est plus ordinaire..qu’ils soient graves.. aigus..ou chantants..les accents sont attirants..Accent grave sur l’L..c’est etrange..surtout ces L en plein ciel..il y a peut être un message..un objectif..Mais avec des L on ne peut ecrire une lettre..Alors..? alors je ne sais pas .. C’est une enigme..sans accent sur le..il s’est pose sur l’aile…
PierreB, ,Les mots s’envolent, les mots s’amusent en quelques battements d’ailes avec ou sans accents ils nous parviennent sous forme d’enigmes
Alain, Superbe présent fait de tendresse, de délicatesse et de poésie et si joliment accompagné à la guitare. Bravo au poète et au musicien pour cette nouvelle version de ce beau poème « Adagio »
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Bonjour à tous !
Et voilà le poème du mois de Neyde qui a réussi à reprendre les mots de tous mes haïkus et à leur donner une nouvelle vie. Merci et bravo à toi, petite hirondelle du Brésil;-)
https://blog.ossiane.photo/wp-admin/post.php?action=edit&post=6337
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…
Un jour, Il y a longtemps – 26 juin 2006 – devant la photo d’une muette là haut dans l’infini, j’ai écrit sur le Blog :
“Je me suis rappellé de Fernão Capelo Gaivota (Jonathan Linvingston Seaguell) de Richard Bach. Je l’ai lu en Portugais et je ne sais pas le nom en français.”
Fernão Capelo Gaivota volait là haut, plus haut que les autres.
Aujourd’hui, une fois de plus, en regardant ta belle photo d’une mouette, je me rappelle de Fernão Capelo Gaivota, et jusqu’aujourd’hui je ne sais pas Le nom em Français.
Quelqu’un ou quelqu’une a lu ce livre?
Faut haut
le petit oiseau
le nu …
c’est naturel
… mère ric
art le 2009
merci ko
dac
dac dac
Haiku sonore….
Sur fond d’éolienne…
http://www.wat.tv/video/2009-04-26-mouettes-rieuses-1gkii_1ft2f_.html
Ma plume barbotte de bien être, elle vous lit, chacun, avec émotions. Parfois elle sort de l’encrier pour se laisser câliner par une douce fraiche bise, et replonge bien vite pour se masser tendresses, les gouttes dans le flacon, la remuent d’aises, dans une paix jolie.
Pour Neyde :
JONATHAN est un goéland ! J’ai relu ce livre quand j’ai fait ma série sur les « JONATHAN »… oiseau rigolo avec qui j’ai passé un bon moment !
http://christineeeeeeee.blogspot.com/search/label/Jonathan
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
4 mouettes avaient ricané…
Un peu trop fort…
Au gout de leur chef de groupe :
« Pour la peine, vous irez… au piquet ! »
Ce qui fut fait !
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
Manquant d’ubiquité, j’aimerais être un oiseau
Pour que le vent me porte à tire-d’aile
Loin là bas au pays des possibles
Survoler en toute liberté
Lacs, océans et forêts
Faire escale au grès de mes envies
Pour me nourrir et m’abreuver de mots
Ceux qui chantent, font vivre et font grandir
Pouvoir crier si fort au delà des terres
Que le son de ma voix retentirait au loin
Et porterait mes espoirs en ces contrées lointaines
Me sentir légère comme l’oiseau, libre comme l’air
Je ne sais quel sorte d’oiseau je serais
Mais je sais que son cri, lui, serait déchirant.
porterait (merci Ossiane si tu peux corriger)
ACT YOUR CHOISE
SWEET BIRD
BE HAPPY
KEEP SMILING
just a song …
« I’m thinking of you
In my sleep
And i could talk
The worst kind of sound
I’ve noticed things
Can not be repaired
When i wake up
I’ll be in despair
Cause i know i’ve got to say
I know i’ve got to say
Goodbye
Baby goodbye
Goodbye
Baby goodbye
You’re my sweetheart
Goodbye
You’re my sweetest
Goodbye
I know i’m gonna look
So so so so bad
But there’s no easier way
For me to have to walk away
But i don’t wanna hear this no more
And i don’t wanna feel this no more
And i don’t wanna see this no more
And i don’t wanna experience this no more
Cause i know i ‘ve got to say
I know i’ve got to say
Goodbye
Baby goodbye
Goodbye
Baby goodbye
You’re my sweetheart
Goodbye
You’re my sweetest
Goodbye
Goodbye
Goodbye
Goodbye (you’re my sweetest) »
Archive Goodbye
http://www.youtube.com/watch?v=Xim4qvw_n4A
ACT YOUR CHOICE
SWEET BIRD
BE HAPPY
KEEP SMILING
Quel petit oiseau es-tu Ossiane, pour être si rapide. Ou me suis-je sans m’en rendre compte métamorphosée en oiseau dont le cri « aïe » t’es vite parvenu, merci. Je t’embrasse et bon dimanche.
accent ou virgule
la mouette ponctue la vie
en apesanteur
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Quelle verve ! Tu es un acrobate des mots, Thierry ! Tu tricotes le verbe avec la même facilité que goélands et mouettes enchaînent planés et loopings…
Quand il vient le temps de l’envol
Après avoir trempouillé tellement
S’être posé sur son bâton de pélerin
De belle grâce les ailes se libèrent
Quand john attend, l’égo est lent mais le diamant brille, car neil est un génie musical 😉
Jacline
Merci Neyde…. pour la véritable « avalanche » de coms sur l’Ardoise !
Signé : JONATHAN !
Fausse maneuvre du matin, pas assez bien réveillé
jacline: accroc sans doute aux mots et aux sons, bate pourquoi pas, mais pas comme les dendrobates qui secrétent de leur peau le curare qui fait les amérindiens des chasseurs redoutés
L’hilarité des laridés est telle que les mouettes qu’elles soit braillardes ou pillardes sont de sacrées gaillardes qui piquent et qui repiquent penant part au festin
et de citer Proust » la mer calme où des mouettes éparses flottaient comme des corolles blanches »
Pas harpies elles mettent en charpie
ce ne sont pas les pires des chipies
mais quand le chipiron tourne en rond
elles le remettent dans le droit chemin
pas des mauviettes mais peu discrétes
elles ne ménent pas des vies d’ascètes
et quand le ras de flots n’est plus tenable
elles jettent leur dévolu dans les bacs à sable
tridactyles font elles le tri dans ce fatras
sénatrices qui leur demande de se magner
élégantes et futées quand à rameuter
c’est une spécialité
que de se mouvoir en masse
à la recherche de quelque nasse
pour des poissons en mauvaise passe
faire le tour à la manière des rapaces
avidité et agilité , au vol ou au posé
d’un coup d’un trait s’est bien fendu
et apparaît toujours détendue
_
http://www.youtube.com/watch?v=Rn21OaOd80E&feature=related
_
Merci bourrache
je ne l’avais pas entendu depuis si longtemps
pas oublié, juste enfoui, comme ce passé enfui
ma jeunesse, mon adolescence
ce rêve de liberté
l’appel du large
la beauté simple
l’harmonie construite
l’espoir d’un ailleurs
l’esprit vagabond
les vagues à bond
le rebond des embruns
un enchantement
et…tellement de frissons ce matin
pas que le petit souffle
et la fenêtre ouvert
non le souvenir pregnant
merci encore
Ces photos seraient,
dans un temps reculé
dans un pays lointain:
« une peinture chinoise
propice à la méditation »
Merci, Ossiane, pour ces photos pleines de poésie.
Bonne journée à tous.
Là posé
Le regard fixe les oiseaux
Il suit leurs mouvements
L’un s’envole
Et l’oeil part gambader
Sur le petits nuages
Je souhaite à chacun, une fort belle journée, c’est fort calme sur le pont, les hamacs se balancent au gré de la respiration de l’air.
Oiseaux
Gais rossignols oiseaux siffleurs merles moqueurs
Mouettes rieuses grands albatros et vous les aigles
qui tracez dans le ciel des signes avec vos ailes
Descendez des hauteurs vous les grands voyageurs
Qu’ils naissent dans les îles ou dans les environs
ils saluent le soleil qui trône dans l’azur
en déployant leurs ailes comme des avirons
Ils quêtent l’amour et leur projet est d’envergure !
Dans leurs habits de plumes ce sont des souverains
Ils ont des nids de feuilles comme les écrivains.
Ils modulent leurs chants pour réchauffer les cœurs
Les chants qui viennent du cœur seuls charment les esprits
Des mots doux des mots tendres qu’on peut chanter en chœur
Des mots simples et touchants qui mettent le cœur en train
Alain
A+ Quelques jours de Congés bonne continuation à tous
j’ai oublié mon s à ‘leS nuages’,
comme c’est joli, Alain, vaporisé et si frais,
belle pause de vacances.
Dessous la couette
voltigent les plumes
dessus la mouette
qui n’en a cure écume
entre les deux un monde
entre silence et piailleries
pourtant face au vent malin
pas plus de voile de satin
que de berniques
aux abords des abers
plus de sabords
rien que des vers
dans ce regard avisé
passe bien des risées
guettent les boucles d’onde
celles qui d’un rien abonde
alors faussement statique
s’enfle démesurément
le parcours
elle est pas chouette
la vie de mouette
qui conjugue vue
et prouesses
hardiesse et culot
elle s’enhardit justement
en bande
la force du nombre
pas armée des ombres
rase et arase
ratisse et tisse
Renversant est le vol de la mouette
virage sur l’aile, rivage sur elle
tonneau, cabré, piqué, cendrée
pas girouette, toujours alignée
bien profilée elle va défiler
quelle ligne, quelle allure
encore une …qui à l’appeau dure
_
http://www.youtube.com/watch?v=cfJ3E8dHDhQ&feature=related
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« Je suis une feuille » comme c’est joli Bourrache, je découvre , écoute deux fois, cela me plait beaucoup, s’il existait le cercle des feuilles de papier recouvertes, il y manquerait toutes celles qui se sont vues déchirées et brûlées et qui jamais plus ne pourront nous confier leurs secrets.
Les mouettes rieuses
ricanent
les mouettes joueuses
cancanent
la mer se lasse de leurs cris
et ses vagues d’assaut en furie
les chassent jusqu’au ciel
avec des jets cruels
d’écume et de sel
mais les mouettes
s’en moquent
rien ne les choquent
elles n’en vont qu’à leur tête
sauvages harengères
elles criaillent à tout vent
insolentes mégères
aux aigus effarants
car la mouette
est guerrière
c’est pour elle une fête
un sabbat de sorcières
que danser au dessus des flots
fondre sur une proie dans l’eau
et s’en alller à tire d’aile
si blanche et si belle
mouette volant
légère
dans le vent
altière
un rêve
de grêve
qui ment
O))) du lac que de beauté tu inspires
Que ce calme et sérénité propice à la rêverie
enchante des mots qui s’envolent à l’infini
l’écho logique des mots légers traversent l’esprit
la plume dessine le ))) i ((( mage de ces lieux
la ligne d’horizon croise le doux regard bleu
battements d’ailes les mouettes rieuses se mêlent
roseaux balancent soudain rieurs, musique aérienne
la plume et le roseau entre dans la danse
brin de silence en transparence
accent grave d’expression libre ))) ! (((
vogue vague le souffle de l’âme
« Cela fait longtemps que je n’ai plus bu de champagne »
http://membres.lycos.fr/theothea/jtepa3.jpg
Pour une feuille qui murmure..et mes reves sur la branche..un oiseau en plein ciel..et cette plume qui s’envole..Sur mes levres qui murmurent..on retrouve la Belgique..la chanson de Ronan..et les mots de bourrache..
Alain je rectifie, j’ai réentendu et réécouté, c’est bravo auX musiciens car il y a deux guitares.
Bonsoir, c’est plus calme, au loin les orages s’en sont allés, les cigales ont repris leurs chants sans perdre la mesure.
_______
Les mouettes aux accents graves
Leurs cris n’ont pas l’élégance de leur envol
Ni la beauté de leur plumage
Lorsqu’elles fendent et déchirent le ciel
Les mouettes, ces oiseaux étranges
Gourmandes et omniprésentes
Intriguent plus qu’elles ne font peur
Leur accent grave s’allie aux forces de la mer
Nous ne sommes plus dans le domaine des cui-cui de nos jardins
L’ampleur de leurs cris nous le rappelle
Comme la meute des chiens sur leur terrain de chasse
Les mouettes se font entendre dans leurs cris de ralliement
_____
Ces oiseaux communs des bords de mer dont on ne se méfie pas, ont un comportement ambigü dans leur être et leur paraître, les poissons en savent quelque chose ! serait-ce là une réponse à la question de savoir pourquoi Tchekhov a choisi la Mouette comme tître de sa pièce de théâtre, car ses personnages sous des apparences anodines ont en eux force et caractère, sauf que la mouette de Tchekhov a une fin bien triste hélas.
Deux sont dans le filet
Semblent s’être prise au piège
C’est oublier bien trop
Que leurs ailes pour l’envol
Quatre hésitent encore
Un peu beaucoup à la folie
La baroudeuse se lance
Elle a soif de sa vie
Sortie de ses filets
Délivrée et heureuse
Elle rejoint son arbre
Qui la guide en plein ciel
La vie lui avait pris
Ses deux bels joyaux d’être
Mais elles ont repoussé
Ses ailes coupées sur terre
Merci pour ce beau CADEAU ce matin : cette magnifique voix accompagnée à la guitare ! Je pourrai y revenir …
Merci Alain et son ami.
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Tant de retard que je ne peux faire de commentaires à chacun mais je lis attentivement et déguste derrière mon écran;-) Ca barbote et tricote doux entre vous;-)
Un simple hasard Monqiue si je t’ai corrigé si vite;-)
So long, Alain, merci pour le beau poème en rime, en chant et en coeur!
Alain et son ami seront contents que vous ayez apprécié le bel adagio;-)
Un petit signe ému à Neyde que j’embrasse.
Un petit coucou à amichel et à son beau ballet de sorcières des mers;-)
Un autre coucou amical à véronique qui revient en beauté légère et en signe grave;-)
Bienvenue à Ytrium et son petit poème tout en sonorité;-)
Bienvenue à Nina;-)
Il y a deux guitares Monique mais je crois qu’il n’y a qu’iun seul guitariste. Les deux pistes ont été imbriquées après coup, je pense.
Merci à tous, vraiment de la belle lecture à croquer pour chacun, vous êtes bien émouvants, je vous embrasse
Ossiane
.
panache
joie jolie
ramage
plumage
héron
bruyant
dans l’étang
frison des ondes
rumeurs d’ailes qui fait s’envoler le vent
un noir cormoran