Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut
Virgules en suspension
turquoise et bleu marine
parenthèse
◊ Le Lac de Vaccarès en Camargue…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut
Virgules en suspension
turquoise et bleu marine
parenthèse
◊ Le Lac de Vaccarès en Camargue…
Le regard arrêté
Devant l’immensité
Par des simples bouts de bois
Qui se sont posés là
Par le langage des signes
Le lac se fait entendre
Et pour qui tend l’oreille
Il vibre ses gouttes d’eau
Il paraît immobile
Mais son coeur il se vit
En tout dedans de lui
Dans ses sables mouvants
Annick Comme ils voguent jolis tes mots sur l’eau bleue de la mer, belle page d’écriture.
Points de suspension
L’essentiel dans le silence
Entre parenthèse
Poissons, gardez-vous
de franchir ces pointillés
annonceurs de filets…
des bras s’élèvent,
courbés, pleins de noeuds,
ils n’appellent pas,
mais sont juste la marque
d’une cloture soumarine,
d’une petite prison
enclose dans l’immense
http://pagesperso-orange.fr/Leila/turquoise.html
c’est toujours un plaisir que de redécouvrir la Camargue à travers ton objectif passionné Ossiane… Emma
Parenthèse dans la vie..sur la mer..dans le ciel…C’est une larme…ou une vague..un baiser..on ne sait pas…C’est salé..en couleur…ou très froid…on ne sait pas..Parenthèse dans les coeurs…pour un mot…une humeur…C’est un cri..une page..un regard..on ne sait pas…C’est demain…sur une joue…en hiver…on ne sait pas..Parenthèse….suspension..une virgule…pointillés..C’est le vent qui soupire..et les phrases qui délirent…c’est le temps qui navigue ..et les rêves qui s’étirent..Parenthèses..juste pour dire..souligner…préciser…protéger..et le temps..et la vie..et les corps..et l’avenir…C’est une île..dans un coeur..sur nos lèvres…un murmure…Parenthèses…au pluriel..pour deux mains qui se serrent..et des mots qu’on libère…
A man in the mirror …
Black or white is Human nature …
Remember the time : Billie Jean … Beat it …
Can you feel it Rock with you …
Pretty Young thing You are not alone …
I just can’t stop loving you…
Bad i’m bad …
Une libellulle tri l’air …
Merci Monique, j’ai pensé en souriant à toi ce matin, de la musique classique m’a réveillée tranquillement, sans connaître le morceau, quelle douceur!
Belle journée.
J’aime beaucoup, PierreB, une douce respiration d’écriture, unsouffle tendre, une caresse jolie, c’est fort agréable, merci.
Vestiges d’une cité engloutie
Dans le bleu infini
La vie entre parenthèse
Ce bleu -turquoisement apaisant, Ossiane
Pensées marines
AA
En pointillés
Traduire le mouvement
Avec des points et des virgules
N’est pas une évidence
J’ai trouvé la formule
Pour que deux corps balancent
Sans perdre l’équilibre
Lorsqu’un pied s’avance
Un autre pied recule
Chaque pas doit être libre
léger comme une bulle
irisé comme une anse
A chacun sa cadence
Car la vie est une danse
Et l’homme un funambule
Alain
Une petite trace
et je m’efface
un peu d’humidité
et quelques anneaux
pour rompre la chaîne
des maux
Attention, amis
La Bèstio dóu Vaccarés
Est imprévisible
Il faut gagner son amour au prix de la peur et du danger….c’est écrit à la surface de l’étang, quelques signes, quelques pictogrammes qu’il faut savoir déchiffrer.
Pointillés
Pour qu’une pierre sans vie se mette à briller
Comme ces étoiles la nuit que l’on voit scintiller
Non comme les feuilles de l’automne qui par milliers
aux premiers coups de vent iront s’éparpiller
Il faut d’abord se taire et apprendre à tailler
Mais comme un lapidaire son vouloir détailler
Etre un temps solitaire et beaucoup travailler
Puis calmement la vie s’écrit en pointillés
Alain
petits points tillés bleus si jolis
B;
Lac ouvre toi
Accueille moi dans tes eaux
Abreuve moi ma soif de vie
Nage moi en balancis
Laisse moi flotter ton courant
Si calme de temps arrêté
Viens mon lac
Reçois moi
Avec tares et beautés
Je suis à toi
Mon lac de vie
Vis moi
à fleur d’eau
jamais aimé
frissons d’eau
points titillés frivoles envolés
au fond des marais
Le poème d’Alain, me fait penser à un joli petit livre « le secret des pierres » de Marie Chastel (petite célébration du monde minéral) dans la collection – petite philosophie du voyage – où il est question bien sur de sculpture et forcément d’écriture non pas à la surface de l’eau mais dans la chair de la pierre.
_______
Ces quelques signes sur la ligne de l’eau ont ils une autre signification que celle donnée par notre imaginaire qui voit en cet endroit ses mythes, sa vie intense, un milieu étrange richement habité d’une importante faune, survolé d’un grand nombre d’oiseaux qui sans doute sur les hampes de cette écriture sauvage viendront se poser pour ajouter à ces signes, quelques notes de musique.
C’est une écriture étrange au milieu de l’eau, mystérieuse, insolite, témoin silencieuse de l’histoire de l’étang ou bien alors c’est un petit poème délicatement posé à la surface de l’eau, faisant corps dans sa beauté avec ce paysage si élégant dans sa nudité et qu’il appartient à chacun de décrypter.
_____
Bonne fin de soirée à tout l’équipage et amis de passage et bonjour à Lou et Neyde
Je suis allée sur le lien de LeÏla, le détour en vaut vraiment la peine, quelles splendeurs j’y ai rencontrées. Merci et bravo à toi Leïla. Je t’embrasse.
C’est juste en POINTILLES…
Et sur la pointe des pieds…
Que je passe ce soir…
(gros concours de dressage à Toulouse, jusqu’à dimanche soir ! Et pas trop le temps de m’attarder… demain lever 6 h !)
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
sur l’étendue bleue
l’homme trace en suspension
des lignes éphémères
********************************************************
Magnifique ton texte, Monique .
Ô lac
Ô mon bel lac
Ne vois tu rien venir
N’entends tu le galop
Qui marque en pointillé
Le chemin du destin
Petites touches
Qu’on la murmure ou qu’on la joue
Sur un clavier à la trompette
A pleine bouche ou sur la joue
En la sifflant ou dans sa tête
La musique nous touche
Chantée grattée tirée pincée
A vent à cordes à percussion
Entre les doigts sous un archet
D’où que nous vienne l’émotion
la musique nous touche
Alain
Se dresser, tenir,
Regarder le ciel,
Les pieds dans la vase, la tête vers l’éther
c’est joli Alain et Sophie,
belle journée,
bon week, christineeeeee….
Du bleu
Encore du bleu
Il vise cette couleur du temps
Pour la pêcher son épuisette
Et s’en colorier les yeux
Pour qu’en regard en infini
Il navigue son espérance
(((((((((((((° ° °°°° °°°°° °°°°°°°°°°°°° ))))))))))))))))))))))))))))))
Tellement longue cette parenthèse …
Les pointillés pointent souvent les poings
Echos des thèses des parents
Qui ont forcé à taire leurs enfants
Au nom d’un modèle unique
L’appât rance …
Ne point me sentir morcelée
Ecrire afin que le flot rejoigne un horizon
Léger où on peut vraiment partager
Sans se sentir diminuée
Rêve du bleu
Caressant les blessures
Ce bleu multiple aux yeux de papillons
Aux ailes de dorures
A l’odeur de douces saisons.
Croire à cet horizon
Où il possible de vraiment RIre
Dans l’EAU d’une maiSON
Où volent des mots d’ailes.
Magnifique, Nath.
Je relisais des écrits, et je lis tes mots si beaux.
Point de tillac pour ces semblant de mats
juste de minces filets
et leurs flotteurs komboloï
qui comblent l’oeil
donnent l’impression d’une suite
d’un lien discontinu
et de ces arrangements discrets
autant que discrétisés
et dans ces « bracket »
le vide à combler
juste par la pensée
et de citer Hugo
« la vie, sorte de parenthèse énigmatique entre la naissance et l’agonie »
factorisation des émotions
pour expressions sinon remarquables
du moins resserement des liens
Dot line sans chorus,
interrompu mais pas rompu,
en filigrane
la trame invisible et risible
Comment détacher …du pointillé…son regard…sans retard
on en est tout émoustillé
et Sartre de dire finement « pas de frontière non plus: elle avait horreur des pointillés »
alors avancer mais pas staccato, pas à pas, par un glissement d’essence
masquer la trace et interrompre la piste pour mieux la souligner
et c’est dans ce piqué avec ces piquets qu’on ancre quelques incertitudes
de plus
entre continuité et finitude
trouver du point la solitude
décentrer et recentrer par habitude
oublier la spirale comme plongeon dans l’infini
patiemment unitairement articuler
dans une suite… l’infinitésimal
ressaut, tressautement de la plume
entre marteau et enclume
soupir, silence et bien des impressions séches
La note bleue
quelques mots au stylo sur une carte postale
comme un chapelet d’îles sur le bleu de la mer
quelques gouttes d’anis qui parfument l’eau claire
quelques notes échangées entre deux instruments
Alain
merci annick monique …..
et tendu
au milieu de l’étendue
vide et pleine
je vide ma peine
pas de vide mulet
tous les effets annulés
des anneaux en beauté
des maillons en filet
des anchois sans choix
par hantise le vent attise
le bleu marine dans la patûre narquoise
et c’est sans entretoise
que sans dériver ni dévider
le ret s’effrange
le cret s’arrange
Merci nath de ces analogies pas anthologies
qui nous parlent de maintenant
c’est toujours magique
l’ouverture
quelle fenêtre
Bonne journée à tous
il va falloir briquer le pont mais à ce jeu là jeandler
est le champion, car de la brique rien ne lui est inconnu 😉
souvenir et témoignage, Tabarly dans des images d’archive
sur un quatre mat barque russe et ces matelots qui
pour ne pas faire les anguilles sur le pont, qui brique
sans piler ni désemparer
bonnes séances à toi ossiane
la distance n’efface rien
_
Quelques points épars
L’uniformité brisée
Suture des bleus
_
Points de suspension
A l’horizon une frontière
Deux mondes parallèles
le virtuel et le réel
Malhonnêteté
Et pour jouer de la paraphrase , je vais me faire plaisir en citant Hélène Cadou
« Voir
Outre-bleu
Outre-miroir
l’autre du ciel
l’autre soi »
–
Pensées Ossiane, où que tu sois ..
Le bleu ne sature pas
mais aime à tome
pas tranché ni clanché
bourrache, irrésistible 🙂
Avec le pointillé et le tireté on amorce le morse
mais c’est un moindre appât qui fait bomber le torse
et quand le poisson s’agite alors là ça se corse
_
http://nabekor.free.fr/dotclear/images/poison-rouge.jpg
_
^_^
_
Jolie parenthèse, ….en pointillés…Une pensée émaillée de ciel bleu pour toi, Ossiane…. avec en pointillés de violentes rafales de mistral sur la Provence…
Les ailes du désir
En vol plané sur le lac
Intermède bleu
Amitiés..et un coucou spécial à Alix
Belle fin de journée à tous!
ce n’est pas guppy mains rouges
n’est ce pas bourrache ? ;)))
Suspension ou épars ……sur les pensées que l’on pose..dans les rues de paris..le réel on traverse.. Le virtuel on caresse..croisée des couleurs..la tendresse que l’on vole..le coeur en suspension.en pointilles…pour écrire ou pour dire..se laisser deviner..virtuel et réel ..dans le creux de la main..a la lisière de demain..dans une ville ou un rêve ..dans les mots que l’on offre..dans un mail ou un ciel..en soirée ou l’ete..
Point y est comme un point sur un i,
Point y est comme la couturière sait en faire,
Point y est comme à la fin d’une phrase,
Pour la suite, point y est comme des points de suspension les uns à la suite des autres, des pointillés en quelque sorte……………………et là, ce n’est pas fini tout continue, allez savoir pourquoi, un point y est et tout s’arrête, des pointillés c’est à dire bon nombre de points et là, entre chaque point, on trouve tous les mots que l’on a pas su dire, ou qu’on a pas voulu dire. Bizarre non ? Point final ou point barre ou point tout court, il se suffit à lui-même, point y est c’est l’essentiel !
Un intrus sur la ligne
Des mots me manquent
Pense tu à ton bonheur ?
Un intrus sur la ligne
Des pointillés sans ombre
Panse tu tes blessures?
Sans intrus sur la ligne
Des ondes Inviolables volent
…
Turquoise ou bleu marine..une mer ou la Pierre..c’est trop vague ou reel..pourquoi mal si honnete..et ces points qui s’etirent..dans un verre ou sur terre…la terrasse est trop pleine…c’est Paris qui deborde…les pensees emportees…les baisers devines…turquoise dans le ciel..une Pierre ………
Coucou aussi Claudie et…Pierreb… ( en suspension …)
Quand l’air est libre et léger comme une hirondelle
le ciel est bleu…et les jeunes femmes sous la tonnelle
boivent du thé…glacé… 🙂
« Pointe! T’y es….en l’abbaye.)
http://pagesperso-orange.fr/Leila/Retraite.html
Monique, mes écritures ne sont que d’humbles réflexions sur le chemin de la vie.
Bon week-end à tous.
_
J’aime bien les rêves en pointillés de la Pierre … et son orange sur le toit.
–
Hello, Alix…
–
A vous deux (trois ?) trop rares, clin d’oeil et sourire.
Et biz à tous.
_
Heureux d’être ici alix…terrasse ou page blanche..c’est d’accord pour un the glacé..sourire…sans sucre..et avec des mots confies ..
Et pour bourrache..sur la terrasse..un verre offert..et mes reves decouverts..c’est une jolie soirée …j’aime……
Elle lance un petit caillou
Après l’avoir tendrement serré
Dans sa paume de vie
Qui ricoche ses mots
Avec tendre silence
L’élu du coeur peut lire
Et lui seul peut comprendre
Les signes de son coeur
En des rêves turquoise au fil de l’eau dormante
Surgissent d’on ne sait où, des mots qu’on aime entendre
Engloutis dans les eaux, ils émergent un soir
Et nous disent tout bas, ce qu’on attendait plus
Oubliés si longtemps, chassés de la mémoire
Enfouis dans les ténèbres au fond de l’inconscience
Ils reviennent en surface sans n’avoir rien perdu
Leur beauté est intacte, leur puissance troublante
Les eaux qui les emportent leur ont fait un radeau
Le ciel les enveloppe dans ses effluves d’azur
Ils voguent en silence, vers un jardin secret
Entre points et virgules, vers une renaissance.
___
Belle soirée à tous dans la douceur de l’été et bonne fin de week-end
Les nuages remplissent l’air
D’oreillers de duvet pour avions cheminant
Entre points suspendus et virgules amerries
Le temps ponctue l’envol, pose ses pieds à terre
Et allonge son corps régénérant les heures
Temps étang se reposent…
Bel été l’équipage et bisou la captain et Monique
Love …
C’est le jour …sur un drap..une broderie dans le ciel..les nuages sur un fil..grain de peau…grain de mot…le soleil qui se leve..les pieds nus …sous le vent..les caresses passees…point de jour..pointilles…c’est le jour dans la chambre..pour des reves froisses…et les ombres portees..les couleurs devinees..se lever et chiner..dans Paris reveille..la maison endormie..doucement la quitter..
Point titillé et de ces belles amarres apostillées
qui ponctuent onctueuses les lignes émerillonnées
et de citer Gautier « l’épervier…, noire virgule du ciel clair »
alors pointilleux de suivre de loin les élans pastillés
mettant au suspens le bleu de l’angoisse
pas question de porter poisse
et nul n’est appointés pour guetter
des filets la dérive
avant que d’une rive
la délivrance ne vienne
qu’à cela ne tienne
content d’avoir de tes nouvelles lou
Combien de verges ont battu du coutil bleu la mesure
comme d’un vergé qui montre ses ligatures
ce n’est plus vergues qui attendent balancines
comme les coutures qui doucement dessinent
et si sont rassemblés comme un signe
donnant face au courant la consigne
Dame blanche sous les eaux
Dans ses filets nylon
Accueille ses victuailles
Le pécheur a péché, en violant les entrailles
Le pêcheur a pêché dans les eaux la ressource
Surpêchant cétacés, saumons ou crustacés.
Dame blanche sous les eaux
Dans ses filets nylon
Pointe ses bâtons de bois
Autour des points, les maux
Halieutique dans le lac
Des eaux douces qui frémissent…de peine.
Des caresses sous le vent
Le temps les a froissées
C’est le temps qui passait
De ces instants pressés
Pointillés sur la ligne
De la main horizon
Que devine….le jour.
Dame blanche est passée
Dans la danse des filets
Le lac des signes.
http://www.youtube.com/watch?v=CUhWA81dRnU
Pointillés
Les découvreurs de mots ces pêcheurs de formules
Jardinent au fond des mers au mépris du danger
Cherchant la perle rare ils vont près des rochers
Entraînant derrière eux tout un cortège de bulles …..
Alain
Bien vu alain
de quoi instiller plus que distiller
au goutte à goutte
l’esprit vient en le séparant du corps
mais en fractionnant
on obtient de meilleurs résultats
colonne ou vigreux
c’est vigoureux
quand le coeur de chauffe
gentiment nous réchauffe
au bal des flotteurs
sommes acteurs
très affairés
reste à ferrer
et la surprise
dans la prise
sans jus d’eau
mais pas sans verjus
quand au vermout
c’est pour le doute
Effacés, gommés ou barrés
Tes mots turquoises en suspension
Pulvérisés, explosés ou atomisés
Mes mots bleus en lévitation
Insipides, inodores ou incolores
Des mots sans âmes en progression
Dieux du vent, de la terre ou du feu
Ecoutez moi hurler
A genoux je vous implore
Agitez ces roseaux,
Secouez ces eaux,
Embrasez ces terres
Je ne veux
Point de parenthèse
Mais des points d’exclamations
Petits textes progressifs
en pointillé , le soulagement
dans le grand matin calme.
Je m’entraîne à chasser lueur d’angoisse
bleu flanelle, à poser sur une étagère
la houle natale des ondes claires.
Il te sourit
le monde est sauf
A peine la constante
venue d’un bleu lointain
tranché à vif dans le noir.
_
Nigra : rien que pour toi :
Ohhh !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Miam !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
_
Que seraient ce les points d’exclamation sans les moments de respiration..les pointilles..rien..ou peut être des larmes..des cris……….puis après !!!!!!!!!!! L’imaginaire et le reve..priment sur la colere..peut être…on ne sait pas..on ne sait plus….
.
.
_
Ci-dessus, un moment de silence … de respiration … sans cri …
Mon rêve … (si je savais dessiner, là) … ça s’rait un mouton … ou une rose.
_
^ _ ^
_
Comme c’est joli, Bourrache….
Je passais déposer quelques mots…
La bise embrasse l’air doux
Caresse en ondes belles
Le lac bel endormi
Il se frissonne d’elle
Encore en corps encore
La douceur de sa main
S’approche du rebord
Elle se penche son cou
Frôle de sa paume l’eau
Et l’oeil s’onde bel tendre
Avance à pas menus
Pour atteindre l’autre rive
Et l’embrasser si douce
De fort belle tendresse
Quand l’air du temps se pose
C’est pour se vivre encore
Au plus profond de l’âme
Qui se vit en dedans
Le corps au lac vivant
Il remercie le temps
Qui le laisse se poser
Lui permet de souffler
De s’embraser le silence
Frissonner l’ immobile
Se naviguer les veines
De bel amour aimé
…..@@@@@………….@@@@@….
….@@@@.°,)………..(,°.@@@@…
…..@@@@………………@@@@….
….. I.I..I.I………………..I.I..I.I….
Pointillés… et points d’exclamation !!! saveurs d’été °°°
_
… nappez d’un filet d’huile d’olive, de vinaigre de framboise, une pincée de sel, deux tourniquets de moulin à poivre, quelques brins de persil, de ciboulette et parsemez de deux, trois fleurs de … bourrache.
_
Bon ap’ à tous !
_
…
:o)
!
Mettre cela entre parenthèse,
laisser de côté avant d’y revenir
et ensuite compléter la synthèse
//////8888888888888888888888888888888888///////
aligner des points comme des coeurs
chercher l’unisson avec ferveur
accepter l’impossible moiteur
pointillés, suite, vide, point et ainsi de suite
une répétition qui n’en finit mais
et une raison arithmétique
une position régulière
une succession sans surprise
une succion sans emprise
plus que trois petits points
qui ne s’en vont pas
des taches en coin
ainsi accastillés
mais pas pastillés
rime dans le vent
qui ricochent sur la mer
mots en pointillés
A la virgule près il enroule la bouée
pas besoin d’envoyer il s’est embossé
alors sondant le fond il a tracé
lignes suspendues
sur la mer en pointillés
eau d’exclamation
Poser une parenthèse
(
dedans y poser que des douceurs, de la beauté, des émotions, un bel silence, si doux baisers, tendres caresses, encore encore exploser le nombre de saveurs, parfums délicats, et seulement, fermer la parenthèse
)
et savourer sa parenthèse dans le bel de soi, si belle cueillette, avec des oh et puis des ah, sans modération, poser les points d’exclamation,
!!!!!!
aux oh!!!!!!!!aux ah!!!!!!
se lâcher prise, se sentir bien, être léger, se savourer cet instant mis entre deux parenthèses du temps,
et puis en oh!!!!!ou bien en b’ah!!!!!
rouvrir sans cesse cette parenthèse, doux souvenir, si bel vivant,
cueillir cueillir sa parenthèse pour se préserver, être en santé, bel exister!
et se naviguer avec ses () et puis ses !!!!!!
sans oublier les
– – – – — – – –
pointillés
douce romance, yeux vases mi clos, tendres roulis sur le clavier qui aime écrire
ses
()!!!!!!!!!!!!!– – – —- -() !!!!!!!!!———————
clin d oeil de (oOooOoO)!!!!!————(oOooOOooO se sont enfuis sans parenthèses à l infini douceur de s’être!en pointshéhé!
y’a fait choOoOOoo de bel jour, il en reste quelquechose, si tendre parenthèse d’instants cueillis avec des !!!!! et des ———-
_
Annick : tu m’épates !
(pas b’zoin de bougies aujourd’hui, hein …)
_
_
Ossiane : pas b’zoin de Dafalgan …
nous sommes sages comme des images…
j’parie même que nous aurons 20/20
(de points)
sur notre bulletin
de fin juin !
Pensées vers toi …
_
Quand il part en thèse
il entend bien tout expliquer
il suffit pourtant d’observer
et rester dans l’ascèse
minimal mais pas pronominal
heinhein, Bourrache!
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Pointillés
Pour ce collier de pierres
j’ai descendu à la rivière
Pour qu’il donne sa lumière
Porte le à ton cou
Alain
La musique
Comment naît la musique c’est un profond mystère
lorsque dix doigts agiles maîtrisent son langage
la musique réveillé sort de son sarcophage
Les notes s’éparpillent tout autour de la terre
c’est un langage universel qui parle au cœur
sans faire de discours en troublant le silence
A la façon des fleurs par touches de couleurs
Des notes comme un jardin où se mêlent les essences
elle distrait la pensée comme de simples balades
à travers la campagne soignent le corps malade
à l’esprit sourd les sons portent la guérison
Les notes cristallines viennent chasser les plaideurs
comme une huile de massage élimine les raideurs
L’âme est aux anges et sort des murs de sa prison
Alain
_
http://www.youtube.com/watch?v=2H9fpUMRbe4&feature=related
_
Belle journée à tous.
Merci pour vos mots, et la douce vidéo,
belle journée ce jour d’été.
De la musique des mots
pour ponctuer l’été
de douceurs suspendues
dans l’air frais d’ ondes bleues
bouts de bois martelés
ne laissant que des points
auxquels s’accrochent les notes
par le vent rapportées
bises Thierry
La lettre à Elise
Placé devant la feuille l’esprit idéalise
Il est comme un nageur que les mots électrisent
Mais j’avoue avoir peur ignorant les balises
de devoir dire adieu et de faire mes valises
Comme un bon interprète je fais mes vocalises
Je mesure mes paroles sans perdre ma franchise
En pesant bien chaque mot afin qu’ils s’égalisent
Car ce que le cœur dicte il faut que l’art traduise
Dans ce monde de brutes où règne la marchandise
Où tout écrit suspect peut déclencher une crise
Où l’amour est soumis à de la matière grise
C’est une belle utopie de chanter comme la brise
De faire sonner des mots comme l’océan se brise
Afin d’être applaudi par ceux là qui les lisent
Alain
Un dimanche d’été, une escapade, beaucoup de rêve, une grande bouffée d’air, Signal de la « Sauvette » dans le Massif des Maures, des souvenirs sans doute pour toi aussi Ossiane, à moins que tu ne sois encore rentrée de ces endroits idylliques d’où je reviens à peine.
____
Sur un grand cahier bleu
J’ai colorié l’eau de l’étang
Pour faire aux signes en détresse
Un joli fond d’écran
Les mots se sont cachés sous l’eau
Pour trouver la fraîcheur
Peur du soleil, peur du vent
Peur tout court, pourquoi ?
Qui peut savoir ……….
Il ne reste à la surface à voir
Que quelques points, quelques virgules
Seules traces de leur présence
Entre les parenthèses et les pointillés
Sur le grand cahier bleu.
______
Je m’en vais lire les mots de ce dimanche, juste éfleurés, ils m’invitent à poursuivre, Annick, Lou, Thierry, Alain, Maria-D, Bourrache, Nigra , Pierre B, amichel hum!!!!
La partie de pétanque avait débuté sous une chaleur torride.
Les équipes avaient été constituées après tirage au sort. Certains scrutaient leur partenaire avec méfiance et circonscription. D’autres s’envoyaient de grandes tapes amicales dans le dos en ponctuant leur geste d’un rire sonore.
Les heures passèrent. Les hommes avaient retiré leur chemise et arboraient pour l’occasion leur « marcel ».
Les femmes, subjuguées par cet habit hautement sexy, regardaient leurs hommes avaient envie.
Quelques équipes avaient déjà rejoint les femmes mais d’autres s’affrontaient dans une lutte sans merci. Soudain l’un d’eux cria :
Mais vas-y ! vas-y donc ! Pointe ! ti y’es !
Ami(e)s du soir, bonsoir (sourire)
je comprends pas tot, Rachel, déjà c’est quoi un Marcel? hein?
et puis, l’été, cela me rend pas penseuse, l’esprit est en zen de vacances…
sourire!
bels bels tes mots, Monique…
BISES DU SOIR, y’a fait tout chaud, hein?!
La brume au loin
Trouble l’oeil ouvert
Les bouts de bois
Tout au milieu
Lignes de vie
Ils se vivent eux
Des flêches d’arc
De Cupidon
Qui de son ciel
Souffle de l’amour
Sur ce lac calme
Qui s’ennuie tel
Le clair devant
Il fait du bien
Un « marcel » c’est un maillot de corps ou un maillot sans manche Annick. En plus j’ai écrit « avaient » au lieu de « avec ».
oui oui je sais ! il est temps de prendre des vacances (sourire)
okok, alors va pour les Marcel, les tenues de leurs vacances, cela me fait sourire, heu, c’est rien, c’est comme ça!
j’avais vu pour avaient, mais c’était pas mal non plus, j’aime les dérapages de vie, avec erreurs, pas de calculs, juste comme ça, c’est beau de vrai sorti naturel! c’est bon de vrai tel!
je relis ton texte, et je souris,
allez c’est déjà les vacances, ici, hein? Ossiane?! houhou!
et pour sourire encore! c’est si bon! j’suis présente fort souvent!
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… cherche désespérément un Marcel sans tatouwâge
… mais j’ai les boules…
(= « je crains !)
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Ceci n’est pas un chat !
L’eau se repose en lac
Immobile jolie bleue
Le soleil la caresse
L’oeil ouvert elle se mire
Dans le miroir du ciel
Qui papote ses vues
Il en a vu le ciel
Des tant de tout ce temps
Le lac ému l’écoute
Puis s’endort apaisé
( b-e-l-l-e—n-u-i-t)
Ah! la camargue… quel joli terrain de jeux pour les photographes….
Jean, Si ce n’est un chat ? Qu’est-ce donc alors ? c’est mimi !!!!
Je vote pour le « chat » !
…
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
Ceci n’est pas……eh oui Jean , Christine, Magritte savait qu’en posant le problème du réel et du représentatif, il, allait pousser la réflexion bien au delà , qu’est exactement la chose vue ? Quelle vision avons nous du monde, le même pour tous et pourtant différent pour chacun, une question de regard mais pas simplement, à méditer. Ceci dit ce petit chat qui n’est pas un chat mérite sa petit caresse aussi.
Sur le dos de l’étang, entre virgules et suspension, turquoise et bleu marine plus de 100 commentaires entre parenthèse, c’était plus qu’un étang d’eau bleue et quelques morceaux de bois, c’était mille façons de voir cette note en pointillés selon le ressenti de chacun.
Et oui et oui, Monique, et c’est tellement le secret du monde,
qui ne se laisse pas saisir par tous les bouts, par un chacun,
alors il manque toujours des bouts du bout, à chacun,
et le monde reste une énigme,
juste l’instant présent révèle, et tellement des milliards de ressentis, si cet instant vécu au même instant dans le même lieu, même heure de seconde, juste par un des milliards d êtres différents…
On ne peut donc jamais savoir ce que pense quelqu’un au même instant que soi, c’est impossible,
c’est très impressionnant,
la communication fort impossible pour ressentir à deux, un même instant,
juste penser échanger sur un moment de vie dans un instant de vie,
mais y’a pourtant les ondes qui parlent près, sans rien se dire,
elles se rencontrent, échangent, se plaisent….
la magie de vie, l instant partagé bel!
A dire vrai, Jean,
je me suis dit,
bon, Jean dessine, et quoi au juste?!
et il écrit ce qu’il dessine?!
ou brouille la piste?!
je donne ma langue au chat! sourire!
Jean
j’ai vu les chats, les trois.
Annick
j’aime ce que tu as écrit.
Tu as déjà pensé
que la même personne, en differents moments,
en differents états d’esprit,
peux voir un fait de mille façons
Je vous ai lu,tous et toutes,et
je pense que j’ai appris ce que c’est pointillé.
……………………………………………………
Pointillé, c’est bien ça?
……………………………………………………
……^..^…..
…… x ……
……___…… …..^..^…..
_____________….. x ……
_____________…..___…… …..^..^…..
_________________________…… x ……
_________________________……___…..
Trois p’tit chat chat chat
Chapeau-paille chapeau-paille paille paille
Paillasson-son son son ………………………………………….miaou!!!miaou!!
hum ! les surprises de l’ordi, en fait les trois p’tits chats se reflètent dans le miroir déformant de l’étang……………………………
Qui a cherché à être pointilleux sur pointillé
c’eut été appuyer un peu trop sur un trait
et sauter de l’un à l’autre avait d’autres conséquences
dommage rachel d’une fausse manoeuvre
j’avais relancé la mécanique pas sur edith et marcel
mais sur marcel et ginette et leurs formidables aventures
au camping , mais voila j’ai tout perdu, for l’honneur
chaleur épouvantable en toulousain
manque un orage qui dégringole
demain en bordelais mais pas le temps
d’aller faire trempette
bon courage ossiane pour ce séjour au bas débit
mais sans dépit car tu dois te régaler
vite de l’air ou juste un petit daumas blanc
particulièrement agréable et à la rare typicité 😉
Oui, Neyde, j’y ai déjà pensé,
c’est incroyable un être!
c’est quoi être?!
Neyde, bonsoir , il y a des tas de façons de concevoir le monde, il y a ce que nous voyons et qui n’est pas forcément vu de l’autre, ou comme tu le dis vu différemment, il y a l’angle de vue, différent pour tous, il y a ce que l’on ne voit pas ou l’on ne veut pas voir, il y a ce que l’on ne dit pas ou qu’on ne veut pas dire ou qu’on ne sait pas dire il y a tout ça dans les pointillés comme à la fin d’une phrase qui peut-être n’est pas finie, il y a des pointillés entre deux groupes de mots pour laisser au lecteur le temps de respirer ou encore de rêver ou encore de réfléchir, c’est ce que fait si bien PierreB dans ses écrits enfin il y a des pointillés pour ce qui ne peut s’écrire mais qui peut se deviner et…………………………………etc……………………………oui Neyde cette petite suite de points les uns à côté des autres sont bien ce qu’on appelle des pointillés ils peuvent avoir le sens que l’on veut bien leur donner. Il est vrai Thierry que l’on peut être très pointilleux sur le sens à donner aux pointillés, mais il fait trop chaud je vais m’arrêter là brutalement et sans pointillés aller me rafraîchir après cette phrase qui n’en finit plus. Bonsoir à tout l’équipage du capitaine aux moussaillons et à tous ceux qui sont sur les quais et regardent passer le navire-;).Neyde je t’embrasse contente de t’avoir lu ce soir tout comme Annick qui tient bon la barre du bateau et courageusement navigue en dépit des courants quelque fois agités de la vie.
Cela sert à quoi d’avoir l’oeil ouvert,
si tant de vie échape,
cela permet devoir un peu,
heureusement que les mots d’autres sont là pour voir avecleurs yeux,
c’est quand que je revois l’ophtalmo?! pour des milliards de foyers de binocles A VIE?!
je t envoie du frais, me spieds sont venyilés ici par le petit bois, il manque la pluie; pas plus de 30 houttes cer après midi, le temps de fermer les fenêtres en pensant un orage est reparti son bruching en sèche cheveux fait!
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. Point t’y es?Ouf!
Leïla bonsoir alors Vacances ?
Point final à cette année scolaire ne saurait tarder.
Est-ce que je me trompe ?
je te lis Leila et je me pouffe, déjà de m être relue avant,
mais je suis excusée, j ecris dans le nolr devant le petit boie fenêtres ouvertes et j allume pas pour les mosquitos …SOURIRE
m’zi Monique!
Vous me faites rire Monique et Annick, je ne pensais pas du tout à la fin de l’année scolaire)) mais à l’alignement de pointillés stoppé par un point et ça m’amuse toujours l’interprétation spontanée d’une pensée par un autre regard, c’était un beau texte écrit, Monique à 21h53.J’aime bien vous lire mais je n’écris pas toujours.
J’aime bien les poésies d’Alain Hannecart et les longues promenades de Thierry et et et et et et et mais j’aime tout ce jardin poétique quoi!Salut à Ossiane quelque part en Navarre))
Oui, il est très beau le texte de Monique,
je recite une phrase: « il y a ce que l’on ne dit pas ou qu’on ne veut pas dire ou qu’on ne sait pas dire il y a tout ça dans les pointillés comme à la fin d’une phrase qui peut-être n’est pas finie, il y a des pointillés »
mais peut on tout dire quand il s’agit, pour rester vrai de vrai, de dire des mots sur d’autre’s’ pour être compris au plus près, soi?! parfois au risque de mourir en soi, d’incompréhension, et d’injustice dans le regard d’autres sur soi, on préfère ne rien dire, pour ne pas dire le vrai sur d’autres, par respect, pudeur, amour, même si on souhaite rester vrai de vrai…
Le lac nage sa brume délicate
Il se retrouve en pointillés
Si douce respiration
Cet arrêt sur belle pause
Paisible et beau il est posé
Là devant les yeux
Sous le regard du ciel
Qui apprécie cette trouée d’eau
Aux gouttes qui se laissent happer
Par la chaleur torride
Brouillard de gouttelettes en suspension
La machine à écrire du temps
S’est bloquée sur la touche pointillé
Les pointillés des limites
A la surface des choses
Il y a le dessus visible
Et le dessous fort invisible
Qui parfois vaut le coup
De fatiguer ses efforts
Pour penser toucher
La beauté intérieure
Que peu d’oeils voient
Si belle grâce invisible
Belle journée, pour chacun,
en vous espérant de l’air pour encore respirer….
la chaleur si forte en ce début d’été.
.
Bonjour à tous !
Médusée je suis devant le grand nombre de vos messages !!! Pas de temps ralenti du côté de chez vous ni de pointillés suspendus 😉 Joli petit salon de conversation et de poésie toujours de grande qualité!
Gros problèmes d’ordinateur et de connection d’où ma disparition momentanée … problème d’intense chaleur et de fatigue après des heures passées sous le soleil. Et puis aussi quelques jours de trêve une fois le travail terminé, histoire de profiter un peu de cette magnifique région et de se poser un peu pour récupérer.
Enfin merci pour vos pensées chaleureuses, vos mails auxquels je vais prendre le temps de répondre et votre belle amitié.
Un peu de patience pour la nouvelle note, le temps de remettre tout en ordre de marche.
Belle journée d’été !
Ossiane
Nouveaux commentaires sur:
https://blog.ossiane.photo/2008/12/24/aujourdhui/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/06/22/lac/#comments
.
Pointillés
L’été c’est le beau temps c’est le temps du voyage,
sur le devant du ciel les petits nuages perle
s’assemblent tous en rangs comme font les écoliers
Ils apparaissent d’un coup comme un rêve familier
Et disparaissent d’un cou comme ferait un collier
Merci Leila
As tu reçu mon courriel Ossiane ?
Alain
Ossiane Virgule
Merci pour ton coucou Virgule
et surtout prends ton temps Virgule
nous on est sur notre île
où il fait bon se vivre
nos mots donnés reçus Point
Ici c’est canicule Virgule
le bois cherche de l’air Point
Pourtant il offre encore ses ombrages si tendres
et le petit jardin gazouille dessous son ombre Point
C’est l été deux mille neuf Point
Un été tout de neuf Virgule
qui sent son goût d’été Virgule
il nous a tant manqué
ces dernières années Point
Et déjà je t’embrasse Point
On prend soin de ton lac
en y mettant chacun
des gouttes de soi Point
Je colle un timbre d’ici
en couleurs de l’été Point
Ps: mon bonjour à chacun qui poétise de vie et me tendre simplevivre Point
J’étais venue pour mettre Pointillés,
et vois là, il n’y en a pas! hughdehugh!
je recommence…..
Des murmures glissés——–dans le creux de ton oreille—–un chuchotis délice——de belle intimité——-des frissons belles caresses dans l’âme tout de Là…des fruits sucrés et lourds….de cet été si mûr….un petit coeur mes délices…sur un bel plateau blanc…des ondes pures jolies…dans la beauté d’aimer…une rose posée…nos coupes de champagne…pour pétiler nous deux….dans la pudeur nos yeux—-belle grâce que ce temps—que nous confie le tant—
Bonsoir Ossiane, entre Toulouse et Bordeaux, en passant par Agen, bien sûr, chaleur éprouvante et vent nul, attention à toi et aux coups de chaleur, à la déshydratation aussi ! Bonne suite à ton séjour dans un registre moins rude.
L’activité de l’équipage serait il dopé selon Arrhenius par une activation thermique et aurions nous atteint un seuil où l’agitation thermique se déchaîne
pas sûr mais ça phosphore sec tout de même, et certains mouillent le maillot et la plume dans un bel enchaînement, ça nous raméne au marcel !
L’orage guettait, la sueur était dans mes mots et toutes ces gouttes qui perlaient donnaient sur ce carrelage une suite ininterrompue de points presque invisibles.
Il aurait été si facile de rester bien tranquille dans son coin et d’attendre les vagues de nuages salvatrices qui auraient fini par déferler dans le couchant, au lieu de ça il avait fallu courir en Aquitaine et revenir dans la hâte d’une de ces chaudes journées, j’avais été à la fête et ne faisais presque plus la tête, mis à part un mal de tronche et quelques énervements plus loin.
Le gaspacho était à mon goût et les filets d’air qui filtraient mainteant donnaient un semblant de rafraîchissement qui ne pouvait qu’adoucir mon humeur rogue.
L’étranger c’était moi, celui que parfois je ne reconnaissais pas, celui que camus m’avait montré il y a longtemps, celui que la chaleur du soleil exaspérait tellement qu’elle pouvait porter à l’incandescence son esprit fusible et volcanique, presque irascible quand il se croyait pris pour cible et que les hasards et les vicissitudes avaient eu raison de sa patience.
Aspiration et direction mon hamac dans cette discrétion sans objet !
Bon séjour en Navarrre Leïla , Egun denerri
Pointillés
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« L’amitié qui parvient à s’interdire les patrouilles malavisées auprès d’autrui, quand l’âme d’autrui a besoin d’absence et de mouvement lointain, est la seule à contenir un germe d’immortalité. C’est elle qui admet sans maléfice l’inexplicable dans les relations humaines, en respecte le malaise passager. Dans la constance des cœurs expérimentés, l’amitié ne fait le guet ni n’inquisitionne. Deux hirondelles tantôt silencieuses, tantôt loquaces se partagent l’infini du ciel et le même auvent. »
René CHAR
« Recherche de la base et du sommet », Poésie/Gallimard.
Ô rage, orage enfin s’apaise
Pour vous retrouver tous
Ce soir les mots se taisent
Pour lire vos pensées douces
Ô rage, orage le ciel en pleurs
Trois gouttes d’eau, sans parapluie
Pour abriter mon coeur
Des larmes de joie, des larmes de pluie.
L’ orage s’est tu
Le sais tu
Sur le rivage
D’une page
Ai bien failli ne pas pouvoir vous dire bonsoir, l’orage venant troubler mon planning
Coups de tonnerre, éclairs et pluie venant laisser à la nuit un peu de fraîcheur pour bercer mes rêves.
Bonsoir et bises à toi Ossiane
Jacline , Joli choix de citation. L’Amitié est un mot qui cache tant d’insoupçonnables richesses, qu’il pourrait bien être le poème caché entre les parenthèses, ponctué de virgules, de points de suspension, une véritable amitié ne peut avoir de point final, René Char lui confère un germe d’immortalité, cela se passe de mots.
Soufle d’air, gazouillis des oiseaux et murmure du vent
loin de la mer d’intranquilité commence la journée
bon courage à tous, en ce moment tout est décalé
pourtant cette douceur matutinale nous trouve agissant
avant que le plomb calorique
ne nous rende éventuellement colérique
il faut s’activer en tâches ordinaires
et d’abord ventiler
pour faire de la nuit
apparaître tous les effets
dans les trilles vespérales
un oracle se dit
l’été consacre
et si quelques gouttes
nous devons affronter
la mine pas effrontée
ni surprise mais grisée
nous tendrons le nez
pour recueillir goulûment
ce don qui s’annonce
Dans le monde des fidèles
Il y a du bleu
Aux tonalités infinies
Mais en synthèse additive
Pour parvenir à la pureté du blanc
Il faut du rouge et du vert aussi
Pour apporter le rouge
Tu aurais pu choisir
Des fraises ou des cerises juteuses
Mais non, tu as choisi la gifle
Pas celle qui rosit les joues
Celle qui perfore le cœur.
Pour ajouter le vert
Tu aurais pu choisir
L’herbe tendre ou la pomme
Mais non, tu as choisi le serpent
Celui qui est craint
Celui qui est une menace
Dans mon monde des fidèles
Il a plein de fruits
De toutes les saveurs
Les gifles les gâtent
Dans mon monde des fidèles
Je ne suis pas serpent
Juste une bête
Farouche et inoffensive
Mais passionnée
Point de suspension
…
mes souhaits de bonne journée pour chacun,
je laisse le lac se reposer, Ossiane, pour toi aussi.
j’aime bien tes mots que tu adresses à Jacline, Monique,
je partage tes mots.
Belle journée!
Bleu comme le bleu de l’étang
Marine ou turquoise, immobile miroir
Reflet d’un ciel désert sans nuage
Dans la chaleur suave de l’été
Dans la brume légère du matin
Aucune ombre ne ternit l’espace
Seuls voguent au milieu de l’eau
Les rêves en suspension discrètement posés
Une phrase immaculée aux mots divins et légers
Glisse au fil de l’eau vers l’horizon
Navire en partance vers des terres accueillantes
Que le vent pousse dans une douceur bleutée
Là ou le rêve et le réel se confondent en sublime .
Eh oui Annick j’ai le bonheur et la chance de connaître l’Amitié celle qui n’a besoin d’aucun qualificatif, elle les contient tous. C’est la plus grande richesse qu’un être puisse avoir.
Une page blanche!
Quelques mots posés;
Seuls ou en couples;
Parfois plus!
Accolés; espacés !
séparés?
Sur la ligne;
en équilibres sur le fil invisible;
Etonnent ! surprennent !
Déstabilisent !
Exclamation !Interrogation!
Respirations !
Inspiration!
Au final !
Quelques points!
Trois!
Puis, c’est le silence!
L’ avenir en suspension…
Merci beaucoup, Monique, d’avoir rebondi sur cette citation forte de René Char. Nous avons tous des pensées clés, définitives, qui valent règles de vie. Celle-ci en est une qui forge une belle exigence en amitié. Comme tu l’as bien dit, « cela se passe de mots ».
Bonne soirée et merci de tes (vos) échanges qui enrichissent chaque note.
Jacline, merci fort pour cette citation,
ils me semble, à mon sens, que « des pensées clés, définitives, qui valent règles de vie », je te cite, perdent leurs sens quand le chemin se marche.
La clé ouvre des portes insoupçonnées, et il faut douloureusement jeter sa clé de règle de vie, pour ne pas mourir et se vivre encore.
Belle soirée.
Merci à ton tour Annick, de rebondir sur mon propos délivré sans nuances. Je comprends très bien le gros bémol qu’il t’inspire à chaud. Rien de pire que de se laisser « dicter » la règle au risque de ne pas marcher sur son propre chemin. Je ne l’avais pas formulé dans ce sens. J’avais d’ailleurs pensé mettre « définitives » entre parenthèses. Simplement, je pense que les poètes visionnaires décochent des paroles si justes que l’âme, l’esprit ou le coeur se les approprient, chacun avec son expérience de la vie, des autres, de son bout de chemin… Cette citation me paraît contenir assez de force pour ouvrir justement des voies insoupçonnées aux relations humaines. C’est en tout cas en ce sens qu’elle m’a marquée.
Bonne et douce nuit
hasard…
Quelques mots posés sur une feuille blanche, non pas par hasard mais par un poète dont les mots résonnent comme l’onde portée à la surface de l’eau. Musique à peine audible mais si douce qu’elle fait d’un poème un chant mélodieux.
Juste pour un petit bonsoir.
Le petit caillou blanc lancé vers l’horizon
Il ricoche ses ondes sur le lac douce ligne
Et ne sait pas vraiment où ses rebonds le guident
Sa destinée le mène il se vibre l’invisible
Sans un bruit dans des silence vapeurs
Les particules d’eau elles se donnent la main
Et mènent le caillou sur son chemin sa trace
jacline, merci pour tes mots, je nuance mes mots aussi…
Je pense aussi tellement que l’âme le coeur l esprit peuvent lire au plus près, mais sans doûte parfois mes mots sont reçus dans un autre sens, une fois mis sur papier les mots appartiennent à l’oeil de chacun qui les lit…c’est le risque à prendre quand on écrit, on dit, que d’être mal interprété…
Je reprends mes mots avec nuance…
« il me semble, à mon sens, que “des pensées clés, définitives, qui valent règles de vie”, je te cite, perdent ( PARFOIS) leurs sens quand le chemin se marche.
Quelle délice
En repas simple
Cette table de hauteur
De la première fois
Devant le lac de Savenay
Un peu plus bas
L’eau calme
Temps suspendu
Souffle paisible
Bulles d’émotions
Pour marcher ensuite
Sur les racines des arbres
Vivants sur son pourtour
De l’air du temps
.
Je reviens peu à peu dans le fil de mes notes…
Merci à tous pour vos mots gentils à mon égard mais aussi pour vos poèmes. A l’ouest, il fait bon ce soir et j’envoie un peu de fraîcheur à tous les amis du sud et du centre qui souffrent en silence ou pas;-)
>Bienvenue à hasard que j’invite à revenir. Merci pour le poème en suspension!
.
Merci de ton petit mot, Annick. Nous sommes d’accord dans la nuance. Nous prenons tous le même risque à nous jeter à l’eau en quelques mots sur le site … Mais c’est aussi ce qui fait sa force, cette interactivité entre nous, qui nous incite à dialoguer, à communiquer, à nous impliquer, à échanger… Tout émetteur prend le risque du récepteur à l’autre bout de la ligne… Ce qui compte, c’est l’échange qui, à tous les coups, nous enrichit et nous conduit à ouvrir plus nos fenêtres… En ce sens, « l’œil ouvert » démultiplie sans cesse ses trésors de vie.
Merci à toi aussi, à travers tes mots et tes poèmes, de manifester un aussi bel amour de la vie envers et contre tout…
Merci Jacline.