Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre
La ville endormie
il craque son allumette
le soleil taquin
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre
La ville endormie
il craque son allumette
le soleil taquin
Vivre son bord de l’eau
Quand la mer se retire
Qu’il reste une rivière
La maison elle se penche
Son toit porte ses marches
Elle devient le bâteau
Qui l’emporte fort loin
Au pays des ses rêves
Qui clapotent son coeur
Ce soir, je regardais le ciel qui m’a offert au beau moment, un bon instant de ses roses tendres, en arc en ciel de ciel, avec des bleus, un bel coucher de soleil dans un ciel fort clair,
merci Ossiane, pour ton soleil couchant,
j’aime vivre le soleil, qui se couche, qui se lève,
chaque jour différent,
et le même soleil!
La beauté de l’image
Cela donne envie de peindre
De sortir sa toile blanche
Sa main gâtée de doigts
De danser le pinceau
Et sculpter au coûteau
Quand les mots manquent fort
L’envie de peindre esr vive
Et poser de son être
En toute discrétion
Sur un bout de papier
Posé sur les genoux
Et le voir se parler
Tout seul en mi mots peints
Ses tendres duvets de soi
Le soleil qui se couche
Embrasse le bras de mer
D’un baiser chaud brûlant
Et l’eau se volcanise
Un fort bel grand moment
Que ce cratère en ciel
Qui rougeoit ondes sel
La ville s’endormait
j’en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait (…)
Il est vrai que parfois
Près du soir les oiseaux
Ressemblent à des vagues
Et les vagues aux oiseaux
Et les hommes aux rires…
Brel
mmmmhhhh, comme c’est joli, Lou,
merci, qu’ils sont beaux ces pinceaux à J. Brel,
c’est fort ‘tendrededouxdeduvetsdebondebon’ avant de penser éteindre,
il me semble qu’il fait nuit dehors?!
délicat camée –
Marqueterie d’ébène
et bois frotté d’or
Avec le soir , le contre jour plaque, sur ces carcasses noires, des profils sommaires et dans ce dernier éclaboussement, descendent les feu grégeois, sur les rives du fleuve, qui animent pour un temps,
t’as qu’un mot à dire et puis tout s’embrase pour un final éblouissant
Magnifique… et superbe calligramme
…
La ville noyée
Embrasement et passion
Dans le feu du ciel
Rose
tes pétales font penser aux membres de l’orchestre
A gauche les violons à droite les violoncelles
devant face au podium les flûtes et les hautbois
dans leur dos se côtoient clarinettes et bassons
Les cuivres étincelant dont le son retentit
Jusque dans les étages sont en périphérie
Comme les bruyants tambours qui font trembler les vitres
il en sort un parfum comme une symphonie
Alain
Ah ! quelle lumière !
Dans l’oeil pour la journée.
Merci Ossiane et un salut très amical au passage 🙂
Une caresse de ciel
Quelques piquants de toits
L’eau s’endort en lumière.
Si rafraîchissant, ton calligramme, Ossiane
Soleil d’artiste
ce magicien des ombres
étincelle cubiste
Merci Ossiane pour ces merveilleuses photos, toujours une découverte, un régal!!!
Décor d’un théatre d’ombres:
la représentation commence,
voir apparaitre au loin
des personnages fantastiques
d’un autre temps,
fragiles sur des montures improbables,
silhouettes noires, dentelées
peuplant notre imaginaire…………
……………………………………
à suivre!
Donnez-moi, Madame, s’il vous plait, des images pour mon bonheur.
Oui, donnez-moi et donnez-moi encore jusqu’à plus soif et même après.
Il y a quelque chose dans tout cela qui caresse l’intérieur.
Un intérieur si profond que je n’ose pas m’y aventurer.
Donnez-moi, et donnez-moi encore des images lumineuses
pour éclairer ce qu’il y a de bon, de généreux, de donnateur, de partageux.
Le bon élève reçoit des bons points, puis au bout de 10 bons points, il reçoit des images. Mauvais élève, bon élève, je ne sais, mais ici, l’image est en retour toujours.
Peut-être que cette expérience signifie qu’en chacun, il y a du bon, de la qualité ; toujours.
S’il existe un puits, si profond soit-il, c’est qu’il y a de l’eau au fond. Qu’importe la profondeur, le tout est d’y descendre le seau. J’ai soif, immensément soif, donnez-moi, Madame, s’il vous plait, à boire vos images, longtemps, longtemps…
Il existe des onguents pour l’âme, maintenant je le sais.
Heureux, heureux sommes-nous, qui nous rencontrons ici.
Il est des saisons belles, qui peut les voir s’il ne se voit d’abord ?
Pour le reste et pour le tout, vous savez quoi.
Décor d’un théatre d’ombres:
arrive un elfe porté par une libellule
oui, son chapeau tel une clochette
s’agite dans l’orangé du ciel
les ailes transparentes de l’éphémère
crée un léger soufle
un chuchotement
……………….
à la relecture:
créent un léger souffle
Silhouettes bien découpées dans les lumières de fin de journée. Tu mèles contre-jour et reflets. C’est très beau Ossiane.
Reflet brûlant
Sur l’argile
Du miroir de l’eau
La citadelle déborde !
L’or à profusion
Dans le ciel
Se laisse couler
Doux mirage
Sur un sol de terre
Qui aime rêver
A un or sans prix
En gratuité éternelle
Quand le soleil se donne
Pour chacun sur la terre
Décor d’un théatre d’ombres 3:
Derriére le chateau à tourelles coiffées
se cache une danseuse en tutu
elle se faufile au premier plan
sur un cheval à crinière tressée
…………
Et soudain quelques maisons
A travers les eaux d’un canal
Deviennent châteaux dans le ciel
Décor de théatre d’ombres 4:
Un point mobile, à l’horizon, grossit
une autruche court à petite foulée
sur son dos, avec prestance
un inconnu, soulève son haut- de- forme
sous les bravos des spectateurs,
Chapeau bas!
Ecureuil
Qu’elle est cette allumette
Qui éclaire la planète
Avec une flamme orange ?
Alai
On se croirait dans un poème symboliste, ou entre les pages de Bruges-la-Morte de Rodenbach…
En écho à Fugitive :
–
….
Il est une heure exquise à l’approche des soirs,
Quand le ciel est empli de processions roses
Qui s’en vont effeuillant des âmes et des roses
Et balançant dans l’air des parfums d’encensoirs.
Alors tout s’avivant sous les lueurs décrues
Du couchant dont s’éteint peu à peu la rougeur,
Un charme se révèle aux yeux las du songeur :
Le charme des vieux murs au fond des vieilles rues.
…
Tout agonise et tout se tait : on n’entend plus
Qu’un très mélancolique air de flûte qui pleure,
Seul, dans quelque invisible et noirâtre demeure
Où le joueur s’accoude aux châssis vermoulus !
Et l’on devine au loin le musicien sombre,
Pauvre, morne, qui joue au bord croulant des toits ;
La tristesse du soir a passé dans ses doigts,
Et dans sa flûte à trous il fait chanter de l’ombre.
–
G. RODENBACH
–
Biz à tous.
–
je venais poser des mots et j ai eu la bonne ou la mauvaise idée de lire vos mots, fugitive et bourrache, qui seront ils mes mots après vos mots posés, je ne le sais pas moi même; alors je les laisse faire, peut être l introduction au balcon de ce soir sera pareil au m’aime….
merci pour vos mots, fugitive et bourrache, j’ai tant le tort de taire mes admirations qui me muettisent souvent…
Le soir qui tombe
Mon amour
Je te l’offre ce soir
C’est devant ce petit bois
Que je me vis de moi
Il est mi ombre mi lumière
Et comme il est superbe
Avec ses trous de bleus
Entre ses bels feuillages
Comme c’est bon être là
Tout près tout près de toi
Respiration si douce
Et si vive à la fois
Les oiseaux chantent encore
C’est un hymne à l’amour
Il se parcourt son jour
Jusqu’à ce soir qui tombe
Tout est fort immobile
Le bois se dort déjà
Et pourtant l’oeil vagabond
Déniche des petites pattes
Qui se vivent les feuilles
Et le ciel et la terre
Comme c’est beau d’aimer bel
Cela suffit son jour
Au plus près de son âme
merci pour tes mots, Ossiane,
en ce qui me concerne, quand j’écris, c’est en direct de page, sans retouches, pardon pour les fautes de rapidité,
je ne sais écrire avec recul, et merci d’accueillir mes mots posés tels dans vos paniers d’osier, sous les branches de mon arbre aui aime peindre en mots, pour s’offrir sa petite vie,
et partager en mots, la vie telle,
la vie qui se vit survit revit,
la vie quoi?!
c’est quoi la vie?!
la vie c’est de la présence et de l absence….
J AI LU VOS MOTS AVEC ATTENTION, rachel, monique, jacline, chacun’e’…
phil alba..
mmmmhhh de vous de chacun et de chacun de vous…..
Soleil illuminateur
de la ville double- face
ville solaire
ville polaire du fond de sa nuit
un théatre d’ombre où tout peut arriver
bel effet Ossiane … douce soirée d’or en paravent chinois
–
Annick : t’es une ‘tite Bougie comme y’en a pas deux…
–
–
Soir dans ses reflets
Faim demain fin d’aujourd’hui
Se rêve ma nuit
–
Comme ils nous sont chers tes mots Annick , ils sont spontanés, ils sont vrais, aucun intermédiaire entre nous et ton coeur, aucun artifice, épurés, touchants bien souvent, quel plaisir de t’avoir comme co-poète-moussaillon, et de surcroit sensible et talentueuse.
Le fleuve est à quelques mètres
Le soleil éclatant viendra s’y coucher
Je surveille le moment crucial
Les teintes s’amoncèlent autour de l’astre
Et se reflètent dans l’eau frémissante
Tout va très vite, dans la nuit qui s’annonce
Et la lumière s’empresse de déverser
Les couleurs flamboyantes en ce torrent de feu
Je scrute silencieuse, le spectacle du soir
Médusée d’admiration sur la rive déserte
J’assiste au bord du fleuve aux dernières coulées du soleil
Naufrage du jour dans une belle extinction très picturale
Et c’est chaque fois un bonheur intense
D’avoir pu encore être là au moment propice
De sentir mon coeur chavirer dans l’extase
M’inondant de plaisir jusqu’au plus profond de mon être.
C’est fort gentil, tes mots, Monique, c’est bien de pas se voir dans la vie, c’est ainsi qu’on peut rester tel, et se lire d’être dans le smots d’autres… SOURIRE!
Avant de quitter le ciel
Le soleil coule ses laves d’or
Et sa langue de feu s’étend
Sur la plage sans âge
Chaque jour tant aimée
Qu’elle garde sa fraicheur
De sa peau haletante
Qui reste l’amante du temps
Très émouvant Annick, tes mots posés ce soir
**********************************************
L’astre incandescent
pique d’ombres chinoises
l’onde en rêve d’or
« »La ville endormie
il craque son allumette
le soleil taquin « »
…l’ombre dorée brule les toits les quais les berges
soleil
rêve étoilé d’azur
la nuit glisse entre tes draps drapés
la nuit glisse entre tes bras
taquin
allumette
du destin…
Bonjour à l’équipage,
Vous êtes vous bien endormis hier SOIR ?
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Dernière lueur du SOIR
Pour une dernière allumette craquée
Habilement du bout des doigts…
Explosion de chaudes couleurs
Rougeoiement des eaux du fleuve !
Voir encore un court moment
Les ombres chinoises des monuments
Se mirer dans leur miroir de feu
Etrange instant miraculeux
Comme un incendie crépitant…
Mais….
Que se passe-t-il ?
Un coup de vent…
Souffle l’allumette !
Et alors ?
http://1loup.net/share/IMG/Noir.JPG
Ben oui, quand il fait NUIT
Sans allumette et sans feu
Impossible d’y voir à 5 lieux !
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Un petit tanga devant l’émerveillement de ces images, bonjour à tous.
_____
La beauté fragile
D’un rayonnement éclair
Et le noir, du soir.
Un contraste qui interpelle
Le temps d’un simple regard
_____
« La ville endormie »
Dans la ville endormie qui lentement assoupie n’en finit pas de rêver
On ne peut chercher à réveiller quiconque sans risque de grever
De cette atmosphère opiacée la néanmoins très douce sérénité
Dans la ville endormie qu’un ample baiser n’y suffirait point
Ne va-t-on chercher à tambouriner, sur les portes, des poings
Courant en tous sens à la recherche du plus secret des coins
Dans la ville endormie qui laisse retomber du jour son énergie
Sur sa couche alanguie ne cherche telle point son pouls surgi
De nulle part pour tenter d’affronter ce qui ici la vie régit
Dans la ville endormie les âmes bien nées par la torpeur dominées
N’en demandent pas tant pour trouver épatant ce repos mérité
Qui met à bas du jour l’excitation et révèle toute la portée
Dans la ville endormie il est encore temps à contre temps d’errer
A la recherche de signes faibles mais bien réels à trouver
Sans pour autant faire partie de cette frange des réprouvés
Certains attendent le grand soir mais manquent d’urbanité, dans ces lieux de vie ou la parole est dure à capter, des lieux d’affrontement pour la modernité
(pour la modére nuitée je ne sais) selon Virilio et quelques autres
Depuis les côteaux où je devine la métropole comtale, on nous parle de mégapole dans les nouveaux schémas d’organisation du territoire, je vous envoie avec les vents de sud est ces modeste réflexions.
J’aime bien cet haiku tout frais coquin.
Monsier le soleil
Attentionné Ô temps
Se délecte de son travail
De la chauffer la terre
Et dans la dernière heure
Les dernières minutes
Avant de se coucher
Il rougeoie de son sang
Car il aime la terre
Si belle dans ses beautés
Qui because lui dans le ciel
Peut donner à manger
Le moral en lumière
C’est un grand ce soleil
Très très beau le matin
Et si grand dans chaque soir
tu m’as fait sourire, bourrache, merci.
Je ne t’ai pas remercié Lou pour avoir choisi ce texte de chanson de Brel
mais il est si approprié, si beau, si pur et sa voix résonne inlassablement dans ma tête, depuis que j’ai vu sa sépulture au Marquises je sais qu’il est en paix .
vaisseau fantôme
hisser les voiles
je vois déjà l’ile d’or
une petite absence de deux jours
je vais vous lire moussaillons
un fondeur de ciel
fabrique une lettre à la mer
avec une terre plomb
« une terre de plomb »
.
Writing in the rain 😉
http://www.youtube.com/watch?v=rmCpOKtN8ME
>Oui Annick, un beau cadeau du ciel ce jour-là 😉 En tout cas, tu le vis bien ton couchant, grains de beauté au bout de ta plume 😉 Sympa de m’avoir expliqué comment tu procèdes pour écrire. Il y a des milliers de façon de faire 😉
>lou, merci pour Brel, il avait tout compris 😉
>brigitte, superbe joyau de mots, je n’avais pas du tout pensé à ça 😉 Tu me surprends à chaque fois 😉
>thierry, belles descriptions imagées ! On se croirait dans un roman 😉
>merci maria, ta belle poésie honore cette image 😉
>alain, symphonie de ta belle évocation ! Serais-tu musicien poète 😉
>Hé, quel plaisir Johal de te voir fouler cette page !!! Bises chaleureuses.
>sophie, beau contraste entre douceur et dureté !
>jacline, merci pour la beauté de tes mots ; il va falloir prendre un pinceau maintenant 😉
>JoS, j’aurais voulu dire ce que tu as écrit mais je n’ai pas réussi 😉 Bravo à toi pour toutes ces variantes!
>Beaucoup de chance j’ai eu ce soir-là, Anne 😉 J’aime ces contre-jour.
>Poétesse Sylvaine, ta plume pétille d’imagination 😉
>Emmanuel, tu es le maître du haïku 😉 Pensée synthétique qui dit tout !
>Hello amie fugitive 😉 Je crois que je comprends ce que tu veux dire… je suis allée chercher sur la toile 😉
>Bravo pour ce beau rebond poétique, bourrache 😉 Rebonds de gens du nord 😉
>Phil, tu sais que tu as un vrai style toi aussi 😉 Merci pour cette belle leçon de vie !
>arletteart, tu vois tout, tu dis tout, tu peins tout avec talent;-) Vraiment bien vu tes mots imagés !
>monique, l’eau te chavire ; tu es poétesse de l’onde comme avec les poèmes que tu avais écrits sur la Loire 😉
>aspe, petit craquement d’allumette et c’est parti ! Ta plume s’enflamme en beauté comme une danseuse au firmament 😉
>Pas trop mal Christine mais très tard 😉 Mais quel poème embrasé qui me fait atterrir dans le noir complet !!! Il n’y a que toi pour inventer ça ;-))
>Welcome marc, tu commençais à nous manquer;-) Petit tour de chauffe, petits haïkus en apéritif;-) Bien l’idée du plomb!
Nouveau commentaire
https://blog.ossiane.photo/2005/10/27/2005_10_masque/#comments
Allez je file pour retourner à mes activités 😉 J’espère que je suis pardonnée cette fois ?
Bises, à plus tard si besoin est 😉
Ossiane
.
Si il taquine sa muse
gare au retour de flamme
bien qu’il s’en amuse
peut il déclamer sa gamme
à l’heure ou se délasse
la commun des mortels
certains mieux se prélassent
mais pas dans des motels
peut il sans phosphore
nous rappeler le bosphore
topkapi et la corne d’or
enchantement à coucher dehors
la sublime porte
qui préfére marmara
à tout le mascara
entre miel et amande
le début de la sarabande
Quel plaisir, le soir, à l’heure douteuse et pâle
Ou s’éclaire les poternes
Aux lueurs des lanternes
Quand le soleil tarit dépouille ses opales
De feu sur l’eau, reflets qui bougent
Flammes changeantes couleurs tour à tour
Bleue, blanche, jaune, rose, orange et rouge
La princesse se pâme isolée dans sa tour
Phil, ta « belle leçon de vie », telle que je l’ai perçue,
me semble faire écho à René Char :
« Le réel quelquefois désaltère l’espérance. C’est pourquoi, contre toute attente, l’espérance survit. »
« Où l’esprit ne déracine plus mais replante et soigne, je nais. »
« Le merveilleux chez cet être : toute source, en lui, donne le jour à un ruisseau. Avec le moindre de ses dons descend une averse de colombes. »
Bon « Soir » dans le bonheur de partager ses images…
pour t’éclairer encore sur mon écrire, Ossiane,
je regarde les images et les doigts déboulent souvent dans l’instant…
Je regrette souvent que l image quitte mon regard le temps de l’écrire, car parfois me manque d’y être plus imbibée,
c’est plus fort que moi,
j’ouvre l’écran,
je vois l’image, je me plonge dedans, et me vis mon instant, et j’aime le partager en mots pour d’autres,
c’est juste ainsi!
bises du SOIR!
pour répondre à ta question, Christineeeeeee,
je me suis endormie très tard, au petit matin,
et je me suis réveillée très tôt,
pour me rendormir fort tard, si tard,
je n’ai jamais ou si peu en tant d’ans, dormi jusque cette heure…secrète..sourire!
Le SOIR
Un si tendre moment
Qui perçoit tellement
Pour se vivre au plus près
De sa folie d’écrire
En amour tellement
Des petits mots de soi
A partager à d’autres
Un SOIR
Oui, Phil Alb, si touchant, jacline,
et les mots de R. Char que tu partages, font du bien. Merci.
le soir venu
dans la sérénité, je joins mes mains et j’attends,
sans souci du vent et des marées.
je ne m’emporte plus contre le temps ou le destin,
car je sais que ce qui m’appartiens viens a moi
je ralentis ma course, je prends mon temps,
à quoi sert ma précipitation
je suis au cœur même de l’éternité
et ce qui m’appartient me sera donné
John Burroughs Oio anima
Puisqu’on en est aux recettes d’écriture….
Voici la mienne, version pratique :
Pour Annick :
As-tu essayé d’ouvrir 2 fenêtres côte à côte ?
Une pour voir les photos, et s’en imbiber,
L’autre pour écrire les mots… tout en regardant les photos !
Bon, pour faire comme ça, il ne faut pas regarder ses doigts !
C’était la recette du SOIR !
Biseeeeeeeeeeeeees du SOIR !
… et BonSOIR !
Ce soir, pas inspirée
Mais émue, retournée,
Je suis allée glaner,
Grappiller, chaparder
Des vers, des entrelacs
De mots qui ci ou là
En vous lisant tout bas
M’ont prise dans leurs bras:
« Au pays de ses rêves qui clapotent son coeur,
La princesse se pâme isolée dans sa tour,
Comme un théâtre d’ombre où tout peut arriver.
Soudain quelques maisons sont châteaux dans le ciel,
Elle ne s’emporte plus contre temps ou destin,
Le réel quelquefois désaltère l’espérance… »
Merci!
La ville dort
la nuit est d’or
les portes sont closes
le soleil explose
et sa lave inonde
le ciel à la ronde
silence des chambres
dehors flambe l’ambre
le soir se macule
d’infini qui brûle
l’incendie s’étend
en coulées de sang
La ville dort
la nuit est d’or
Dans le jardin
il tire sa révérence
le soleil mutin
Un soir vous vous réveillerez peut être le cœur endolori, bleuté. Vous regarderez votre compagnon d’un œil nouveau car il vous aura révélé ce que vous ignoriez.
Vous n’aurez pas mal car bizarrement vous vous êtes préparé à cette hypothèse depuis bien longtemps déjà. Pour tout dire vous l’attendrez avec anxiété mais vous savez que vous ne pourrez empêcher l’inéluctable.
Pourtant ce que vous découvrirez vous glacera bien plus que ce que vous aviez imaginé. Vous découvrirez les mensonges, votre confiance aveugle baffoué jour après jour. Vous aurez envie de crier à en mourir car cette douleur sera insupportable.
Et puis vous penserez à tout ce que vous avez construit, jour après jour, à l’amour que vous avez donné. La balance vous semblera lourde et c’est pourtant léger l’amour.
Alors vous errerez partout ou vous irez , au travail, dans les rues , insensible aux rumeurs alentours, trompant votre monde par votre sourire et votre bonne humeur.
Et vous vous demanderez ce que vous allez bien pouvoir faire de tout cet amour qu’il vous reste puisqu’il ne voudra plus de vous.
Vous vous arrêterez au bord de la route et vous réfléchirez. A l’homme que vous aimez encore mais que vous n’aimerez plus jamais comme avant , à ce qu’il aura réussi : détruire et se détruire, à votre avenir incertain et flou.
Alors des jours nouveaux viendront….
–
Aïe, Rachel.
–
Annick et Thierry , my pleasure 😉
Bisous du soir à l’équipage et au capitaine.
Jolis vos mots comme toujours !
___ ___ ___
Dans la lumière du soir
Le château réfléchit
Ses ombres et sa mémoire
La nuit dans la rivière
La poussière de ses rêves
en grains de sable fin
a constellé la mer
et sur l’histoire des hommes
Déferlent les couleurs
d’un soleil qui surgit
du jardin entrouvert
Bourrache c’est sans doute toi, le soleil mutin du blog ?! 😉
Comme j’écris ces mots, le soleil épuisé d’avoir brillé tout le jour, se traîne prêt à tomber quelques mètres au dessus de l’horizon, aveuglant, il est rasant et tire de ses rayons quelques derniers adieux. Il n’a pas mis encore sa capeline rouge, ni son châle doré, il m’a l’air si flegmatique ce soir, que je ne pense pas qu’il nous offre un spectacle étonnant et flamboyant. Le ciel sans aucun nuage tire du bleu pâle au gris blanc, et déjà à l’est la lumière est moins intense, le silence peu à peu s’installe. Au loin un homme accompagné de son chien descend du fleuve, les eaux à cette heure doivent avoir ces couleurs pastel que j’affectionne, des nuances douces, et le petit air rasant doit à peine faire frissonner la surface argentée en petites écailles nacrées. Tiens deux oiseaux traversent le ciel, hirondelles je pense, un couple en guinguette au bord de l’eau, ils savent eux aussi que ces moments peuvent être sublimes, même si le coucher du soleil n’atteint pas l’apothéose de ses possibles.
Je ne vais pas attendre ; sans tarder, je vais aller flâner quelques instants au bord du fleuve, je ne verrai pas un spectacle féérique, ni un embrasement des rives, mais sans aucun doute un de ces couchers de soleil tout en demi teintes, presque mélancolique, où les bateaux amarrés se reflètent avec timidité dans les eaux aux couleurs tendres, pâles à l’ombre des coques immobiles. J’entendrai juste un petit clapotis sur les pierres de la digue que les eaux frappent avec douceur, dans un mouvement régulier mais tranquille.
Le soleil a passé la barre de l’horizon, il n’y pas eu de spectacle extraordinaire, aucune symphonie d’ailleurs, c’est le calme absolu où la nuit sagement s’installera pour quelques heures dans la plus grande discrétion.
Je m’en vais sur la pointe des pieds respectant ce moment paisible, mes deux hirondelles passent et repassent assez haut dans le ciel pour me laisser entendre que demain sera beau.
Et pour dernier cadeau, j’écoute avec étonnement quelques notes d’un rossignol dans le jour qui s’éteint.
Bonsoir
Près des flots cadencés
Les amitiés d’un soir
Souvenirs du passé
reviennent en mémoire
Dans le jour qui s’achève
des phrases au cordeau
semblables à des rouleaux
déferlent sur les grèves
sans être reconnu
chacun rentre chez soi
Là dans l’ombre propice
des poésies se tissent
se sont des fils ténus
issues du vers à soie
Alain
Comme cela donne envie d’y être, Monique, tes mots des douceurs,
belle ballade.
Ce soir,
le ciel est tamponné des gris bleus, il n’est pas haut de haut, ni clair de clair, de l’humidité se voltige, tout au bout vers l’ouest, un légère rayure crème, le soleil s’est déjà couché, sans paillettes,
Ce soir,
la fenêtre est toute grande ouverte, il fait plutôt lourd à l’étage, une journée fort chaude pour son après midi, et à voir la quatre voies venant de Vannes si chargée, et fort ralentie près du petit bourg, se diriger vers Nantes, était lourd,
Ce soir,
pour ces voitures du week end qui défilent avec leurs 62, 29, 49, …j’ai même vu deux 59,
Ce soir.
mmmmhhh, je relis ton texte, Monique,
j ‘arrive….sur le dos d’une hirondelle…
–
Dans mon vers à moi
Je tisse
La toile de ma vie
A l’envers de vous
Mon ombre
De soie
Dans ma mémoire
D’un soir
Je vous vois
Ambre, or et … cauchemar
Au fond de mon verre
Je réinvente,
J’me raconte des histoires
De printemps vert
Je sais : je me fourvoie
Juste le refus
Que cette nuit me noie
–
Merci Lou pour la douceur de tes mots, à donner à boire à Rachel pour adoucir « son coeur endolori », bonsoir à Alain en espérant que les souvenirs qui ressurgissent soient les meilleurs pour en faire naître des « vers à toi » comme tu sais si bien faire.
Bienvenue Annick, à vol d’hirondelle ce n’est pas si loin et par voie internet n’en parlons pas tu es déjà là pour que je te fasse la bise avant d’aller me coucher, lourde journée très très agréable à faire partager les joies et le bon vivre autour d’une table et dans les murs de mon village pour mieux connaître son histoire et ses petits secrets. Très très chaud ici aussi.
Bonne fin de soirée et bonne nuit à tous
Hello Bourrache derrière mon écran je ne t’avais pas vue, bonne nuit à toi et je t’embrasse, il y a des soirs comme ça où l’on aurait envie d’embrasser tous ses amis.
Si tu passes par là Ossiane, il y a une petite bise pour toi.
–
V’là-ti-pas ke quand il fait un brin trop chaud, on reçoit de la biz…
Kèske ça fait du bien, ce baume au coeur !!!
‘rci Monique-la-Sage…
Belle, bonne, douce nuit à tous.
–
–
Dis, Lou, de-là-bas-tout-au-bout :
http://www.associationmontgolfiere.com/IMAGES/forme_fleur_soleil.gif
Clin d’oeil et sourire.
–
Douce nuit l’équipage et le capitaine….
Bises d’un Soir de Mai
D’un petit coin de Bretagne
Qui m’accueille son Jour
Et me panse les Années
Le Repos s’apprécie
Il y a eu tant de Soirs des Soirs
Et des Jours de Jours de si longs
En Passé posé son Quelquepart
Alors Merci la Vie
De me donner ce Temps précieux
De Lire Ecrire
Et Regarder la vie dans son invisible
Comme j’Aime la Vie
Se Vivre
Tendresses.
.
Merci pour vos derniers poèmes qui me touchent et embellisent ma fin de journée.
Coucou spéciaux à amichel, annemarie, véronique
Que le bel or de ce soir-là apaise les soucis, les inquiétudes et les chagrins de chacun d’entre nous. amichel à la plume d’ambre l’a bien compris.
Bises de la nuit, à demain!
Ossiane
.
Le soir répand le crépuscule aux lueurs du couchant
L’eau apaisée s’endort, au bord de l’estran, elle frémit
Le regard de l’âme offert aux rondeurs de la dune
L’ombre des toits reflet, un visage qui se penche
Secret silence, rivage de l’Oeil en feu.