Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre
Chatons de bouleau blanc
sous le grand noyer cendré
pluie de soleil
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre
Chatons de bouleau blanc
sous le grand noyer cendré
pluie de soleil
Fragiles Révérences
A l’extrémité des mots
Un cœur à aimer.
La nuit, un hiver
La brume aplats d’un Regard
Pour une aube naissante.
Nue, nue, l’âme est nue
Nos regards sont attirés
Le ciel s’éclaircit.
Au ciel vos cœurs nus
Conversation d’un hiver
Sous un soleil blanc.
Entre bronze et or
Il pleut des bourgeons de vie
Sur le grand cahier
De nos hasards.
L’hiver se met en toile
Sur fond de lavis
En lumière tamisée
Il dessine les branches dénudées
Dans le respect de la nature endormie
Et sur la feuille de parchemin
Le soleil en transparence
Laisse entrevoir
En ombres chinoises
Les mots tracés à l’encre noire
chatons et seiches
comme chat et chien se sèchent rêches
au sépia du bouleau
je te salue
aube bulbeuse
de nos amours échevelés
en tes veinules
tendues vers un ciel improbable
en tes diverticules
arraisonnant l’immensité
tu épies
en sépia
le havre
où plonger l’ancre
d’un impossible repos
passant
arrête-toi
émarge d’une écriture souple
le livre de la vie
pui
passe ton chemin
en de lointaines contrées
s’organise la fête souveraine
la rencontre
à nulle autre pareille
la rencontre du OUI
tout contre
le Mystère
la rencontre
avec le profond de Soi
Turlupin
jouait à potron-minet
avec les branchioles
de l’arbre en hiver
mâle
lui en prit
il décrocha le chaton
pour s’en faire
l’unique testicule
d’une offre tarifée
Turlupinette
pas si nette que ça
en ses socquettes de laine écrue
ouvrit la bouche
pour l’avaler tout cru
et qui l’eut cru ?
un monde meilleur
s’en suivit
un monde
où vacilla
la décoction du tien et du mien
pour
en tout bien tout honneur
accomplir
l’acte unitaire
Le soleil engourdi
lové dans les branchages
déverse ses couleurs
dans la toile accrochée
un fond de solitude
se remplit de beauté
Honneur des alliances
Aux feux de la destinée
L’aube est entalquée.
Immensité bleue
Quand les arbres sont en prière
Le blanc voile mon coeur.
Dans l’acte unitaire
Le dénuement en silence
Un regard qui sait.
Toi miroir de moi
J’ai, un baiser déposé
Sur tes lèvres closes.
Les mots comme pain rassis
Aux cieux de l’Ossianie
Épreuve pour sage abysse.
Aux lèvres du matin
Un sage assis à le lire
Le cœur en déroute.
S’ancre dans les cerceaux
La vie…encre de sourires
A la plume des mots
L’Amour et le dénuement
Offrandes et richesses
Joyaux de l’hiver
Tous les matins blancs
Chatons de la trinité
Un repas de cœurs.
Je découvre ce blog aujourd’hui….
Il est superbe , et l’idée magnifique. Associer photos et poésie, et les mettre en partage! Merci.
Je reviendrais souvent, et je place dès aujourd’hui ce blog dans mes favoris.
Amitiés
___
L’oubli des saisons
Passées. La nature en deuil.
Ci-gît en faire-part.
___
Dentelle d’hiver
Soleil deviné
Caresse de saison
Son visage le regarde
Lit les caligraphies
Brindilles délicates
Par ces signes calligraphiques
Que la nature mutine
Nous invite à déchiffrer
Encre noire sur bouleau blanc
Ombres chinoises sur fond or -soleil
Rêve ,Ami qui passe
Tombe la pluie
passé l’hiver tendres lavis
douce est la vie
Encre noire
écrits chamois
chatons matois
Bouleau noyé
ciel délavé
noyer pleureur
J’aimerais être un chat
Pour veiller sur ton sommeil
te regarder à la lumière de la nuit
puis te regarder partir
m’endormir et rêver.
__
j’ai un faible aussi pour le sépia, ou plus exactement pour ce léger ton de sépia, entre le sépia courant (plus intense) et le noir et blanc… magie des dégradés de « gris ».
Et j’aime ces branchages qui dessinent si bien ! :=))
je découvre ton blog, et je l’apprécie beaucoup !
je l’ai mis dans mes favoris !
fervant partisant des écrits et des poèmes je reviendrai souvent
A bientôt
Fruits séchés, chatons serrés à poings fermés
Laisse passer l’hiver
Flammes mortes des noyers
Laisse passer l’hiver
Au coeur,
Au coeur, rougeoit la vie
La seconde image ressemble fort à ma vue où je vis…
Les arbres bels dressés
Ouatés dedans la brume
Se chauffent sous le soleil
Qui rentre en tout dedans
En lanterne magique
Qui éclaire puissamment
Le petit être vivant
En lui offrant son plan
Pour naviguer intense
En courants riches de vie
Et s’éclore son être
Encore et en corps
Et créer sur la toile
Les merveilleux instants
Qui se palpitent si bels
Là
En tout dedans
Là
Approche toi
Entends
Le grand bouleau
Sépia pour moi
Mais noyer chaton
De blanches cendres
Sous ancre en corps
Pluie de soleil
Encre or en corps
Encore encore !
contre jour venant
branches de bouleau en réseau
mon chaton hors ligne
Encre rouge
Ecris-moi cha
Ton chat t’à moi
_
Quel temps de canard !
… à ne pas mettre un chien dehors.
Même les chats
En-dedans
Se débranchent.
Quant à la souris,
Elle court et tournoie
Sur son jeu de l’oie.
Coups de dés :
Trois pattes en avant,
Deux plumes en arrière.
Et les chatons
Se retrouvent en prison.
_
Le vent s’est couché
La musique danse avec l’eau
En scène… des mots doux.
L’oiseau fugitif
S’est abrité sous ton aile
Hors de sa prison.
Breuvage de caresses
C’est ton cœur au firmament
La lave qui s’écoule.
Le feu se déroule
Sphère dans les eaux froides du lac
L’aurore te réveille.
Berceau pour ta peau
Sous bouclier de raison
Ta fée, odalisque.
Pluie de vers-chatons
Pluie de soleil, doux frissons
Ah bel art…sa mie.
Pluie de silences
Pluie d’émoi au vent mauvais
Le soleil en la demeure
La force du cœur
Je n’ai pas de cendres
Un cœur encre-sépia qui dit
Que le double existe.
Un sens au chemin
Bel amour en don de soi
Mon âme retrouvée.
Qu’importe, d’être ermite
Ou prier dans un couvent
La vie en puissance.
Que de pluie, ô vent
Les arbres racontent l’harmonie
Des cœurs enlacés.
Même l’avoir frôlé
Sur sentier improbable
Le phare en lumière.
Respire la lumière…
Magnifique, Leila.
Dans son écrin de brume
Le soleil en écrin
Brille de mille feux
Et te serre mon amour
De si belle lumière
http://richardg.blogs.com/.a/6a00d8341bfd4853ef010536e8022b970c-pi
et je me relis, et mince, un écrin double,
et merci Nath, cette image de Richard est splendide.
Dans son tendre écrin
Le soleil en satin
Brille de mille feux
Messagers amoureux
Et te serre mon amour
Délicatement son jour
De si belle lumière
Qui en douceurs m’éclaire
Le pinceau bel de tendre
Aux poils souples et fins
Brossent une mousse de crème
Et puis ses fils de long
Se fouillent dans le noir
Et glissent de bels arbres
Longilignes fort jolis
Puis de jaune orangé
Le pinceau se vaporise
Et bulle le soleil
De sa chaude présence
fusain
Etrange nature que ce beau paysage « encre sépia »!
Sur les dernières braises de l’été
L’encrier de l’hiver s’est déversé
Couleur sépia
Couleur frimas
Le grand noyer las,
Lève, décharnés, ses bras !
Mais sur sa ramure, des boules , comme des chatons
S’illuminent de tendres petits bourgeons
Et le soleil flamboie dans le fusain
Comme poudre de perlimpinpin »!
Un bel après-midi à tous!
Bonjour du vendredi !
Sous la pluie…
Le ruisseau déborde//
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Décors installés…
Branches découpées,
Arbres dénudés,
Bouleaux élancés
A l’assaut d’un ciel plombé
Réglage des éclairages…
Ombres chinoises
Couleurs sépiatisées
D’un monde irréel
Au silence ouaté
Bon pour le son !
Spot de poursuite enclenché …
Soleil d’or
Gouttes évaporées
Illumine à merveille
Cette scène naturelle
Jeu…
Chatons perchés
Encore attachés…
Qui va tomber…
Le premier ?
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees sépiatiséeeeeeeeeeeeees
ainsi va la vie
couleur sépia
Sanguine!
—
camaïeu de larmes
soupçon de plaisir
un brun de folie
—
gravure éphémère
impression en creux
en relief
—
estampe romantique
enluminée par l’amour
ce puits de lumière
—
il est bien tard
le corps s’estompe
se gomme
…
disparaît
belle journée à chacun
bonjour aux derniers passés
et nouveaux passagers
et à vous tous fidèle du glog
bon courage à notre hote que le travail submerge
mais dont les notes sont toujours aussi fertiles
Claudie, de bien jolis mots pleins de lumière et de couleur
___
Du bout de leurs branches nues
Sous un manteau de brume
Les arbres inscrivent dans le ciel
En signes calligraphiques
Le poème des saisons
Le soleil voilé, intimidé
Décrypte leur langage
Et sur la stèle du ciel
Les inscriptions simples à déchiffrer
Ne sont en fait, que des chansons d’amour
Elles parlent du soleil, de la lune et des étoiles
De la pluie, de la neige, et du brouillard
Du vent, des fleurs et des papillons
Des oiseaux, du ciel et des nuages…
C’est un langage épuré, universel
Bien connu des fleurs et des oiseaux
Il traverse le temps, parcourt la planète
Chaque saison a sa propre calligraphie,
Sa propre couleur.
Un simple regard
Et les mots s’impriment dans le coeur.
______
Bonjour à Marc et à Christine et merci pour leurs jolis textes, bonjour à tous les amis de passage.
Lumière tamisée
Chuchotis tendre miel
Souffles si belles caresses
Beau Annick très intimiste
encre qui séche
mais sepia c’est la sêche
dur os qui nourrit les mandarins
et pas du rose qui aspire à l’air marin
dans ces couleurs flambantes qui auréolent
on a l’air malin et surtout vieillis
mais le charme suranné de ces années là
ne nous fait pas replonger en apnée
sous couvert de juvénilité
alors sans être tentaculaire
ni avoir un bec de perroquet
ont peut sans guetter la becquée
tendre le cou et aspirer goulument
car c’est si charmant
inspiré comme ces colonnes
qui montent doctement
vers le firmament
Quelle délicatesse ! Merci Ossiane
Fines lignes d’ombres
sous les paupières de janvier
le clair, entrevu
Je vois le bouleau noir
Grâce à toi il est blanc
Je vois un noyer foncé
Grâce à toi il est cendré
Et pourtant
A ses chatons pendants
Et à ses strobiles
En forme de minuscules
Pomme de pin
On dirait bien
La branche de l’aulne
Le grand aulne …
Ondes sucrées jolies
Douceurs de caramel
En délicieux tournis
Si douce apparition
Que le grain de ta peau
Il donne envie d’aimer
« . L’heure pourpre tourne à l’ocre, au bistre, à la sépia.
Il pleut des cendres »
Pierre Bergougnoux et Joël Leick / Couleurs
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Bonsoir à tous!
Oui marc, je suis toujours bousculée et ça ne va pas s’arranger. A partir de dimanche, je serai absente toute la semaine prochaine. Direction Montpellier et la région d’Aix pour le travail. Période assez chargée mais je pourrai vous lire. Si je peux, je vous mettrai un petit mot mais ce n’est pas certain. Retour prévu le 1er février dans la nuit. Je vais essayer de préparer quelques notes que je publerai en automatique.
Je sens que cette note vous plait. Beaucoup de nouveaux mots et sensations à explorer;-) Ca donne des textes très différents et merveilleux. Pas facile de commenter tant il y a de choses expimées.
Regard et pierre, vos plumes vibrent de plaisir et d’émotion:-)
Leila et bourrache, beauté de vos mots dans votre écriture émouvante.
Emma, couleur sépia naturelle tout droit entrée dans ma boîte noire ce jour-là;-) Une luminosité en subtilités, tu l’as bien sentie.
Aparition de jolis petits chats avec marc et puis tendres écrits d’Annick, arletteart, vincent, candide, lou, beaux poèmes graphiques de claudie, christineeee, thierry, jean, perline, marc, l’abstraction pure avec johal, bref toute une riche palette poétique aux multiples facettes qui n’en est qu’à ses débuts;-)
Bienvenue à Clarélis que je remercie pour ses premiers mots de poésie et que j’invite à revenir;-)
https://blog.ossiane.photo/2006/08/11/2006_08_papillon/#comments
Bienvenue à Alain qui semble aimer la poésie 😉
Un grand merci pour votre présence; je vous embrasse.
A tout à l’heure ou à demain;-)
Ossiane.
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Haïki, haïku, haïko…je rentre du boulot! comme disaient les 7 nains de Blanche.
Ah! mon jardin de mots et de nature, je vous salue reine Ossiane et vous, passagers de vers.
Au delà des fleuves
La marée s’éprend de l’eau
Y revient toujours.
Beau ! mon toit……
Du monde
Une Ayceline en prière
Sans âge… sans pays.
Posé sur son sein
Le repos d’un valeureux
Sans masque de fer
Il lit et écrit
Elle pense, elle rime en des vers
Ruisseau de murmures
Une fée sous les arbres
Couchée sur des mots
Dans la rivière insolente.
Sous un grand noyer
Que la brume n’a démasqués
Ses yeux qui te cherchent.
Au loin des musiques
On cuit pour le partager
Un cornard tressé.
Comme gazelle au cœur
Dont la course corps et esprit
Lézarde le silence.
Des branches en prière
Trop de sa lumière
Ô vous, arbres dénudés.
Des mains qui se tendent
En ramures d’un bel hiver
Aux volcans de l’eau.
Festin d’amitiés
Au regard des six collines
L’amour freine au feu.
L’amour récidive
L’Amour récidive
L’Amour récidive.
Dans cette forêt où tu erres
Au loin je t’aperçois
Ecoute,
« Les arbres de l’infinie douleur
Les nuages de l’infinie joie
Se donnent parfois signe de vie
A la lisière du vaste été »
François Cheng
la branche si frêle
grisée de raies brunes
dans la lune des multitudes
frôle le vent
l’arbre fanion
lance à l’horizon
des flèches de brumes
nuages d’écumes
amertume de ces heures d’hiver
entre l’attente du soir
et le désir du matin
racines divines
des plumes
duvets des chatons
au bruissement
fragile
des funambules ..
Regarde le vent
Tu sembles ne rien entendre
Sur ce reflet d’un ciel sépia
L’arbre en négatif nous offre son secret
Jusqu’aux racines profondes
Chatons d’espérance pour habiller son coeur
Signe du temps dans l’éternel soleil
Belle soirée tempétueuse , amis qui passaient
un petit chaton
récidive brillant d’amour
pendu à une branche
Grimpé à l’arbre
l’écureuil à la fourche
croque noisettes
Arbres de lumière
Arbres de la Sagesse
Arbre cosmique
Grand Prince des bois
Arbre monoïque
Abritant dans sa ramures
Chatons mâles et femelles
Ami des poètes
Sur l’ écorce de papier
Qui se détache de ton corps
J’écrirai des mots
Des mots dorés
Qui parlent d’ élégance,
Du port gracieux de tes branches.
J’écrirai des mots
Les mots qui me sont dictés
Lorsque je frôle ton écorce,
Lorsque tu me regardes
Sur le chemin où je m’éloigne.
J’écrirai des mots
Des mots pour toi
Rien que pour toi.
____
Bonne nuit à tous ceux qui feront un détour par ici, avant d’aller dormir.
Dévider l’écorce et l’encrer de frais
se frayer un passage dans cette danse
tant sont denses ces branchages entremélés
et ne pas s’ennuyer en leur compagnie
Dans lavis faut s’en faire
et si le lavis nous ravit
il jette des ponts
entre couleurs et noir et blanc
nous occasionne quelques tournis
mais on trouve dans ce fourbi
des raisons de rêver
Bonjour à l’équipage
avis de grand frais et zephyr assuré
ça buffe dure ce matin en lauraguais…et ailleurs aussi
du coup malgré leur fixité je vois ces branchages agités
déjetés
Beau voyage en Provence à Ossiane et que la couleur soit au rendez vous
Ma mie au jardin
Ses pensées comme la rosée
Ha¨kus en bouquets.
Ma mie, le bouleau
Peine…sol en sa pauvreté
La lande est conquise.
L’écorce s’exfolie
En lamelles papyracée
Mon coeur mis à nu.
De blancheur vêtue
Ma mie… en l’oeil d’une futaie
Le silence de l’âme.
Quand les pleurs du mâle
En cônes verts, pendants
Gouttent en sève d’amour
En la brume dorée
Quand les fagales en fleurs… rient
C’est que ma mie flâne.
C’est tout un bouleau!)
Gouttes suspendues
Cuisines du coeur
Parfums bel amour
.
Tenez bon et soyez prudents, Christineeee,Thierry et tous ceux du sud-ouest ! Ce que vous vivez semble terrible ! Dame nature une nouvelle fois meutrie… ta ligne internet toujours active, Thierry ;-). Pensées vers vous.
.
_
L’est 18 H 00, là …
Toute la France déconnectée par ses grands vents ???
_
Un soleil timide
Cherche à percer le miroir
Et s’accroche à l’élan
Des branches alanguies.
Salut Bourrache.)
Ils sont tous suspendus à leurs tuiles qu’elles ne s’envolent….pas.
Hello !Bonjour à tous àvous Annick, leïla, MTO, Bourrache et les autres.
J’arrive des bords du Rhône tout enluminés d’un merveilleux coucher de soleil, sous la pluie et dans le vent quand dans mon dos se tramait sans bruit un immense bel arc en ciel, du bonheur plein les yeux, le nez rouge et les doigts gelés. Quelles belles couleurs et bonnes surprises nous réserve parfois l’hiver, malheureusement pas partout et
certains endroits de notre pays sont aujourd’hui dans la galère la plus totale, je pense très fort à eux.
non bourrache on est là
silencieux
lumière tamisée
ombre chinoise
la main du destin
_
Ouf … y’a des survivants !
_
Ouf … y’a des survivants !
Suspendus au bouleau
Ils balancent soulagés, du noyer cendré vers les ramures du chêne…
la main plus blanche que l’ivoire
les ongles plus noir que les points
bonsoir Bourrache, marc, monique , Léila, MTO, et tous
Dans mon coeur
sepia c’est la couleur du passé
couleur que couvre tous les souvenirs
en douceur
Poétique ta photo,
pleine d’ un air romantique
presque triste et nostalgique
_
vus les grands vents
l’aile lisse de l’hélico
va pas pouvoir décoller
p’têt que je vais vous voir
passer au-dessus de ma tête
accrochés à vos tuiles
_
mon toit est à refaire
puis-je : ?
j’veux plus des tuiles…
dans mon toi
j’aimerais colmater
les fuites
… être-moi
Juste … une identité.
_
Je voudrais coller mes pas à la terre.
_
_
je suis stupide :
c’est de la terre que naissent les tuiles.
_
j’voudrais coller mes pas à la terre…(dixit Bourrache)
Cotôyer l’or de la luzerne
Sentir le miel de la bruyère
Être moins rude à mon toucher
Bourrache glabre à caresser…
Calices de cymes violettes écloses
Ornement de salade.)
Coucou Neyde!
Sépia de sourires
Des souvenirs partagés
Avec ses enfants.
Survivant
Si vivant
Clin d’oeil
_
Leïla : kèske tu me fais là ?
Une bourrache glabre …
sans piquant !
Tu me transgénises, là.
C’est plus moi, ça !!!
Je sens gronder ma révolte.
_
Clin d’oeil.
_
La bourrache hérissée
Est bien rude au toucher
Elle se fâche, devient bleue
Amenez l’oxygène!
Bourrache officinale enfin ressuscitée
Mit Leïla au piquet!!))
Blague à part, j’ai une pensée émue pour les gens sous la tempête.
_
Bon, j’en ferai pas tout un plat …
http://www.couplan.com/i_images/i_exemples_menus/17_salade_de_bourrache_bdf.JPG
… mais, bombé, j’vous dis pas !!!
_
_
L’est temps que je me taille.
Trakass pas, Ossiane …
j’ai préparé ton Dafalgan…
Biz à tous.
_
Douce offrande du ciel
Coulis d’argent doré
Le soleil paille la vie
_
par chez moi, un vent fou, âgé de vingt ans, a coupé les ailes de bébés innocents et saccagé la vie de leurs parents…
… et de s’ailes qui pensaient veiller sur eux.
_
.
Petit coucou du soir bien vivant avant mon départ!
On est plus en sécurité au nord que du côté de Toulouse et je pense aussi à ceux qui sont touchés par cette tempête dangereuse. J’espère que tout va bien du côté de Christineeeee et thierry.
>leila, cela n’empêche pas tes mots de couler comme de l’eau claire, quel bouleau et quel plaisir aussi 😉 Merci pour tout.
>arletteart, grande spécialiste et admiratrice de Cheng, je te remercie pour ces beaux partages de mots et de pensées qui insuflent de l’énergie à ta poésie.
>aspe, délicate et lègère plume tu as;-) Funambule tu es;-)
>vincent, super mignon petit haïku tu as déposé;-)
>même chose à toi jean avec ce petit écureuil gourmand;-)
>monique, ces scènes de nature gonflent plus que jamais ta plume littéraire;-) Dame nature est en toi;-) Bravo !
>courage thierry dans le lavis souriant de tes mots et pensées;-)
>annick au compte-gouttes délicat et joyeux; bises;-)
>De nouveau connectée, ravie de te revoir bourrache sans Dafalgan; et bien arrimée à la terre ferme-) Tu es très belle aussi en tenue de salade; on ne te l’a jamais dit ? 😉
>MTO, beau poème bien senti, c’est tout à fait cela ! Je t’embrasse.
>à marc le silencieux, un bien bel haïku mystérieux à ton image;-)
>oui neyde, on associe le sépia au passé qui s’efface doucement. Là, j’ai eu une étrange luminosité naturelle que je n’ai pas réussi à retrouver depuis. Ca fait partie du hasard. Bises vers ton torride Brésil 😉
Je reste branchée jusqu’à une certaine heure de la nuit:-)
A tout à l’heure ou à un de ces jours;-)
Bises sereines
Ossiane
.
_
J’arrête pas de rêver
http://www.youtube.com/watch?v=Y4wi0r2Pl4g
mais on n’en fera pas toute une salade !
_
Prends soin de toi !
_
Et la douceur des arbres
Dans le cocon de brume
Leurs élans si bels doux
Lèvres touchées le ciel
La sève remue de vie
Le soleil est ému
elle est tendre cette image, et la seconde, elles remuent délicatesse, un brin de nostalgie, douce coquetterie de se serrer bel doux.
_
« Battons »-nous,
« elles » de papillon …
avant que le rêve tue.
http://www.youtube.com/watch?v=5ofaoLKPz7c
_
La Reine de Shaba fait rêver… merci pour Puccini
Papillon farouche
Posé sur ma bouche
Espiègle et farouche
Comme Eros ailé
Dépose son baiser.
Pose-toi parmi les fleurs
Croisées aux abords des étangs
Promenade au mois de juillet
Et du nectar odorant
De chacune abreuve tes humeurs
Surtout vole juste à les frôler
Certaines ont pris au coquelicot
La couleur parme, l’évanescence
Si tu te colles trop à leur cœur
Elles se froissent et meurent.
Un jour je jetterais tes mots
Un jour je me déciderais
A effleurer les papillons
Sans jamais chercher à pleurer
De les voir voler loin de moi.
Bel de bel Annick!
_
Et celle-là, je vous la remets :
http://www.youtube.com/watch?v=_PVyld0ubpo&feature=related
… elle fait partie de mes indéfectibles … airs … de vie …
_
Bonsoir…presque apaisé
quand la bourrasque tombe tout soudain
ça fait drole l’air de rien
Si le pays Toulousain n’a pas été épargné
d’autres endroit ont été bien plus saccagés
demain il fera peut être bon la haut monter
et sur le toit ausculter l’état des tuiles
qui sur les rives bagotent bien
alors tourner les hélicos
enfourner la météo
et entourer au lasso
ce lassant rodéo
il n’a rien d’un roméo
000
« Vent touffu fou » a foutu tout par terre
Il y avait déjà le vin fou, voila le vent cette fois
Son abus effectivement fait plus qu’enivrer
Et cela tape tellement qu’il nous fait dériver
Et s’il ne se rappelle pas à nous chaque mois
Il revient assez souvent pour animer la saison
Entamant souvent une partie de notre raison.
Pas de pitié pour les gens aux nerfs fragiles
Ceux qui ne peuvent de façon assez agile
Se mouvoir dans cette ambiance tumultueuse
Assez facilement aux conséquences tueuses.
Une raison qui vacille, un corps qui chancelle
Et voila que le souffle a éteint la chandelle
Ces va et vient permanents, autant de coups
Répétés de boutoir qui rendent parfois fou.
Le corps attend que le calme enfin revienne
Pour peut être faire cette devise aussi sienne.
Bonne nuit à tous les voyageurs et merci de votre sollicitude.
je reviendrai vers toi bourrache et ce vent de folie.
http://www.youtube.com/watch?v=TvRzyjMIHY8
_
http://www.youtube.com/watch?v=nUE80DTNxK4
_
_
Zut ! v’là, que dans l’histoire, j’ai sauté des obstacles !
Vu mes oeillères, m’en voulez pas, Thierry et Vincent …
http://www.youtube.com/watch?v=sCdEJQZTJoI
_
Hé … clin d’oeil, hein !
_
Elle attend
Et se penche
Tout dedans dans la brume
Elle attend
Un regard
Le signe de sa vie
Elle se penche un peu plus
Tend sa main vers le ciel
Et puis porte son regard
Tout au bout de ses ailes
Elle s’envole encore
Il n’est pas encore là
Celui qui un bel jour
La fait elle de lui
Et dans de doux murmures
Elle a foi dans sa vie
Et se serre son étoile
Dans un espoir de grâce
Dis quand reviendras tu
Dis au moins le sais tu
Car tout ce temps qui passe
Quel chemin parcouru
Dis mon onde vers toi
Dis
Elle se veut si tendre
Dis
Elle sait tout ce temps
Dis
Elle te serre fort
Le vent s’abat mais la puce y nie, enfin presque !
à force de sauter d’un sujet à l’autre
j’ai l’humeur vagabonde
et la mélancolie
au bord des lévres
trop fougueux et cabré
j’ai mal calibré
ma course folle
bel, bel comme la nuit
mais sans ennui
tes paroles me touchent
annick
J’ai traversé les ponts, les quais
C’est dessus qu’appris délaissé
Mon amour à vivre au passé.
Des chevaliers au front confus
A l’art du mensonge repus
De ces corsages délacés
Formaient des noeuds et d’aventure
Que de fiancées annoncées
Dans la lai des forêts de peines!
Ni fleuve ni source où vent nous mène?
Il n’y a pas assez d’eau que vienne
A mes lèvres puissance des mots
Aussi profonds que lac des cimes.
Au jardin des roses et de mots
Que de flâneurs à l’âme triste
Que de bonheur à enlacer
Vent tourbillonnant de colère
Amorce de rage sous les prières
Il ventait tempête et… la mort
Jubilation de tortionnaire.
Vrai de vrai que de sauts de puce
D’un sujet à l’autre cher ami
On en vient à faire une salade
Avec une pointe de poivre miel
et un vinaigre mélancolie
Un léger filet de vécu
Nouvelle météo Ossiane.
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Annick :
toi … moi …
nous ….
au coin d’un bar …
d’un Oeil Ouvert …
au bistro d’une gare …
qui ne demande à personne …
s’il monte …
ou descend …
du train …
Y’a pas de ticket
à payer.
Juste entendre
les roues
du temps
du train
qui passe.
L’air d’une chanson
qui se traîne,
te demande …
tu montes ou
tu descends ???
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….
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Et voilà un survivant que tu as fait revenir avec la musique, Bourrache;-)
Bienvenue au club, thierry. Tu ne sembles pas trop ébranlé par l’épreuve;-)
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Bisou l’équipage
Un p’tit coucou entre deux tâches un p’tit sourire à vous lire et plein d’émotion aussi.
Love et bon courage à ceux qui rament sous la tempête.
Bon voyage Ossiane
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Décidément, tout le monde descend;-) C’est encore dû à toi bourrache avec ta pause café gratuite,-)
Coucou lou, bon week-end à toi !
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Ocres, bruns, rouges et noir
Comme les bogolans du Mali
Bandes tissées de coton, cousues et teintes
D’herbes, de terres et de feuilles
Aux graphismes splendides
http://www.bogolan.fr/pages/BN27.php
Bonsoir Ossiane et bienvenue dans le midi, je te souhaite une bonne semaine avec beau temps, tu passeras forcément pas très loin de chez moi entre Montpellier et Aix, à défaut de nous voir nous respirerons le même air, sauf si tu restes en ville, ce qui m’étonnerait !
Emue par tes mots Annick
Bonsoir Lou , Thierry et Leïla
Quant à Bourrache, j’ai la certitude que tu m’espionnes, à 14heures cet après midi dans ma voiture je chantais le petit bonheur, étonnant car il y avait bien longtemps que je l’avais chanté, les ondes sans doute, vu le vent qui a balayé la France!!! je suis toujours très étonnée devant ce genre de chose.
Bisous à tous et bonne nuit à chacun
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Arbres mes amis
Les bras tendus vers le ciel
Qui implorez-vous ?
Tous les dieux sont en colère
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Je leur conseillerais d’avoir…l’oeil ouvert, ça déride!)
Puis que chacun de son sceptre se donne un coup de bâton
Alors sur nous pluie de chatons du bouleau blanc….sous le noyer….ambré!
Le marais aux saules
Les saules accueillent la saison fraîche sans larmoyer
Leurs branches balantes laissent apparaître l’ombre diaphane
Sur l’autre rive qui seule fait quelques pas légers
Sortie telle une fée d’un conte, elle se pavane
Dans une large tunique à pans qui l’enrubanne
Elle n’est pas très frileuse, drapée d’un léger voile
Qui couvre ses épaules et glisse quand elle évite
En se penchant sous des grimpantes hérissées
Des buissons trop touffus, qui la cachent à ma vue.
J’écarte le feuillage qui tremble légèrement
Assis sur l’autre berge, je suis vraiment surpris
De croiser peu avant le crépuscule une âme
Plus qu’un être réel, semble être une rêverie
Elle s’approche de l’eau, y trempe son orteil
Son pied nu avancé tapote la surface
L’eau dormante s’éveille, s’étale en ondulant
Des arcs d’eau verdâtre mènent les lentilles d’eau
Jusqu’au bord du bras mort où je me suis caché.
J’entends quelques clapotis, des bulles d’eau mourantes
Ce bruit paisible dans le silence du bois désert
Attire mon regard quelques secondes encore
Voilà la femme mystérieuse qui disparait
Pas un bruit par de là les buissons arrondis
Peut-être un seul? La voilà s’approchant de moi
Plus rien à l’horizon, je tends l’oreille, en vain.
Bonne nuit à tous chers amis.
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Magnifiques motifs et si proches de ces ramilles de bouleau, Annemarie! Formidable qu’internet permette aux arts du Mali de se faire connaître et de se diffuser à l’autre bout de la terre!
A défaut, on respirera le même air, Monique;-) Après un passage à Gordes, la semaine sera assez chargée avec aasez peu d’occasions de batifoler;-) d’abord en plein centre de Montpellier, puis un peu en Camargue et ensuite une petite ville à côté d’Aix, Trets-en-Provence, tu connais sans doute. Où es-tu toi ?
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Je suis émue fort par vos mots,
vos plumes sensibles.
Je suis épargnée en mon ouest plus au nord de cette tempête dévastratrice, quand l’ouest du sud touché, encore une fois, le destin frappe là ou là, comme cela.
Je te souhaite un bon séjour en sud, Ossiane, de belles captures en oeil ouvert.
Oui, Ossiane, elles sont jolies ces étoffes, et c’est un cadeau immense quand internet ouvre l oeil, plus et plus encore, sur le monde.
Merci pour vos charmants mots à chacun. Je suis tellement toujours surprise quand mes mots peuvent émouvoir, se laisser entendre se vibrer.
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Merci annick, je penserai à vous mais j’ai essayé de vous donner de quoi écrire un peu de poésie;-) J’ai fait ce que j’ai pu en peu de temps;-)
Bises vers ton autre ouest;-)
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Ombre des corps,
Encens des âmes,
Au feu de la céleste braise ;
La Vie en fumaison.
Précharmant
Mes salutations amicales.
pensée vers les habitants du sud
et aussi à la belgique meurtrie
c’est une chance de se réveiller sur un petit bois paisible aux branches épargnées, aux racines dans le sol,
ceux d’ouest bien faibles devant la force de la tempête, et l’être du Sud Ouest privé d’électricité, de chauffage, d’eau, si démuni aussi devant la Nature si forte…
on ne peut lutter contre de telles forces d’éléments naturels..
BELLE JOURNEE pour chacun’e’.
Biens chers amis voyageurs
quelques nouvelles après
ici un événement d’une moindre ampleur
mais en narbonnaise et en gironde !!!
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« Accalmie »
Quand s’apaisent les passions des vents mauvais
Et que retombe la tension qui nous a crispés
Alors il fait bon avec ce retour au silence
De se rappeler combien vaut le mot patience
Laissant au loin les humeurs délétères
Retrouvons dans une atmosphère sincère
La joie simple et presque austère
D’un moment présent sans plus d’éclats
Qui ne mettra pas dans tous nos états
Le plaisir de retrouver un ordre passé
Qui fut l’espace d’un instant dépassé
Par la violence soudaine des éléments
Mais qui nous revient presque comme avant
Enfin presque car c’est tout de même troublant
De constater de visu les effets bien réels
La frayeur rétrospective n’a rien de virtuel
Soufflons enfin pour apprécier le regain
Tous n’ont pas cette chance qui sont dans le chagrin
000
Des meurtrissures qui dépassent souvent les simples mots
et ce désordre indescriptible si proche du chaos
qui envahit les consciences submerge les témoins
oui dame nature a des colére terribles
et c’est la saison, aussi quand le jet stream s’en méle
dans la panade il nous met, quand ce n’est pas l’affliction
l’heure des constats sur les dégats
des réparations et de la longue attente
pour ceux qui dans le froid et dans le noir
ne peuvent compter que sur la solidarité
de quelques proches ou bien voisins
Je ne sais si je vais vous souhaiter une bonne journée
car je pense à tous ceux qui tronçonnent et déblaient
mais de ces ruines fumantes en forme de véritables plaies
il faudra plus que des pansements du temps et de l’oubli
Merci encore mais ici ce n’est rien…
Vois se déployer
La douceur d’une ombre
Harmonie douce
BIP BIP !
BIP BIP !
En direct de la région toulousaine…
L’Electricité, coupée depuis hier matin, a été rétablie en milieu de matinée…. !
Internet connecté DEPUIS 10 mn !
Ici, tout va bien :
Juste quelques branches par terre dans le jardin
ciel bleu… et pas de vent !
Et chez toi Thierry ? Pas envolée la maison ?
Je crois qu’on s’en sort très bien.
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees inVENTéeeeeeeeeeeeees
Merci à Thierry et Christine, il est bien de mettre en mots ce qui de loin n’est pas imaginable, outre les images données par les médias, les dégâts sont pour beaucoup, loin de n’être que matériels et j’ai une pensée très forte pour tous ces gens dans la peine, dans la désolation et la souffrance présente et à venir.
Vous deux vous en sortez bien et c’est tant mieux, la nature lorsqu’elle se déchaîne est impitoyable, jusqu’à s’auto-martyriser.
merci pour vos nouvelles, Christineee et Thierry, ainsi cela évite de s’inquiéter à tort,
un ami près de Toulouse a eu fort peur, il s’en sort avec 4m2 de toit parti et un pin tombé sur fils électriques et mur du voisin, ses mimosas par terre…Ilparaît que c’était fort impressionnant, pour lui, il l’a vécu en plus rude qu’en 99…
ma fille épargnée, puisqu’elle a quitté Palavas en études à Montpellier,
le destin, c’est souvent celui là qui mène le pas sur le chemin…
On est ici
Et pas ailleurs
Où
On est ailleurs
Et pas ici
Un bonjour du Sud! Ossiane et tous les visiteurs!
Je suis heureuse d’apprendre comme Monique et Annick que Thierry et Christine s’en sont bien sortis des intempéries qui frappent le Sud Ouest de la France…Je crois aussi comme Annick que « le destin, c’est souvent celui là qui mène le pas sur le chemin »
Merci Monique et Ossiane pour vos mots…
Bises à tout l’équipage!…Et, courage à tous ceux qui doivent réparer les dégâts importants causés par cette tempête!
Hello amis
heureuse de vous savoir là ,images et sons effrayants dans les médias,
A bientôt !.. l’esprit libéré de cette tempête pour suivre vos poèmes enchanteurs
Christinee Thierry et les zones périphériques et chacun de vous
Ici grandes bourrasques et mer déchainée rien de comparable en Méditérranée
Je lisais ce qu’était un Haiku dans un petit recueil sur les poèmes japonais :
c’est un témoignage d’un monde où rien n’est anodin …petits et grands chaos ,.le Haiku mélange l’esprit et l’espace….un affûtement sans fin de l’écoute …etc
Exactement ce que nous propose Ossiane et qui nous donne tant à dire en peu de mots
Hello Ossiane …Toulon n’est pas loin de vos périgrinations
Heureuse de vous savoir sains et saufs, Christine et Thierry !
(les images des dégâts sont impressionnantes…).
Christineeeee, désolé de te répondre si tard
suis allé sur le campus de rangueil » fac de sciences » pour voir les dégats
et au bord du canal, c’est assez ébouriffant avec de gros troncs par terre.
Ici malgré la fracture numérique (et la facture aussi) nous avons conservé la connexion bas débit et pour le jus il y a eu des petites coupures mais rien de bien long.
Voilà sur le toit ce matin à jouer les monte en l’air, juste une tuile de cassée et quelques tuiles de rives à remettre en place, tant bien que mal, un faîtage qui se fait la malle aussi mais on pourra y remédier plus tard, je suis dans une pente abrité par une colline mais sur les crêtes sommitales ils ont du avoir très chaud.
Enfin que des broutilles mais effectivement on s’en tire à très bon compte.
Bonne soirée à tous et vraiment du fond du coeur encore merci pour vos gentils mots de soutien.
Et douce fort délicate
Elle écarte la brume
De son regard sensible
Et les arbres se taisent
Le silence pèse de vie
Si douce apparition
Miracle de belle grâce
Dans les yeux de l’amour
Le soleil tout triste s’est penché
Sur le faîte des arbres nus
Il jette sur les branches
Une poignée de regrets
Pourquoi troubler la terre
De tempêtes effrayantes
Pourquoi balayer notre planète
De dépressions épouvantables
Pourquoi tant d’agitations
Alors qu’il est si beau le ciel
lorsqu’il est bleu et sans nuages
…….. »Mais elle tourne la terre
………Elle tourne et se fout de nos misères » (Léo Ferré)
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Bonne fin de soirée à tous, sans doute Ossiane est-elle arrivée sur la terre provencale qui devrait lui faire un bon accueil côté météo, du moins pour les premiers jours la semaine.
Derrière la brume
Le bleu
A s’en gorger
Heureux
Le soleil balancelle
Palpite
Les amoureux
Je t’ai vu ton regard
Doux à travers les branches
Alors approche toi
Serre moi bien plus fort
De ton âme en ton corps
Offre moi ta présence
Que mon moi se vive tendre
Tout en haut firmament
Tes yeux sont un poème
Qu’il me plait de le vivre
En profondeur d’aimer
Délicatesse splitchante
En vérité si belle
Qui m’essouffle de baisers
Coulis de brume
Roucoulis sourire
Torticolis tendre
Arletteart
Le haïku est en effet une belle manière d’honorer la poésie et tes mots nous le disent, sans doute connais-tu Anthologie du poème court japonais en poésie gallimard présenté par Corinne Atlan et Zéno Bianu où l’on y trouve des petites pétales de poésie merveilleuses :
« Ce monde souffre
même les herbes le disent
qui se courbent au couchant » Kobayashi Issa
Henri Brunel également nous parle avec délice de cet art japonais » qui allie poésie et concision : quelques mots justes et simples pour fixer l’éphémère »
Annick bonsoir que c’est beau ton poème de 22h55, tant de tendresse et d’amour dans tes mots, merci Annick j’ai beaucoup aimé
bonsoir Monique, je suis heureuse que tu ais aimé beaucoup, alors mes petits mots ils se rougissent du coup, et plus encore car ils avaient eu envie d effacer, et puis ont clické pour se faire lire,
merci à toi.
Quel dommage s’ils n’avaient pas pu voir le jour, s’ils ne m’avaient pas été donné à lire et à d’autres sans doute, tant de douceur avant d’aller dormir équivaut à une ballade au clair de lune un soir d’été. merci Annick et bonne nuit
donné (s) à lire pardon !
Je viens de me repasser Puccini – Mme Butterfly offert par Bourrache pour la beauté des images de cette vidéos, merci Bourrache
Bonne nuit, Monique,
mes mots te promettent te s’oser plus, ils Sont timides de tant,
et je vais réécouter aussi cette jolie vidéo, et celle de Barbara sur la mélodie de laquelle, mes mots ont trouvé leur ryhtme tout vivant…
OUI, s’oser ses mots du plus profond, pour se donner à d’autres, c’est si bon les ballades au clair de lune….
belle arrivée et belles découvertes, Ossiane…
Dis quand reviendras-tu ? Une des chansons que je chante très souvent trouvant résonance en mon coeur pour tant de raisons que je ne pourrais les citer toutes sans verser quelques larmes. Je suis une admiratrice de Barbara, oh combien ! et puis elle s’appelait Monique.
Un site comme on en voit rarement…
Poèsie melée à la splendeur de tes photos, un grand merci.
>Bonsoir sam, touchée par la gentillesse de tes mots, sois le binevenu ici;-)