Lecture du Haïku Calligramme: horizontale, verticales
A flanc de coteau
Serpents de Solitude
travail de fourmi
◊ Terres de Champagne dans la Vallée de la Marne.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: horizontale, verticales
A flanc de coteau
Serpents de Solitude
travail de fourmi
◊ Terres de Champagne dans la Vallée de la Marne.
La terre s’est coiffée
De sillons bien tressés
Mèches à mèches torsadées
Sur les grappes veille content
Monsieur Eiderbouchon
C’est mon épouvantail
Aux senteurs de raisin
De roses, de mie de pain!)))
Monsieur Eiderbouchon a trempé son bec jaune
Dans un nectar violet encore en formation
Sacrilège! mon canard, le premier verre se doit
D’être aimé de mes lèvres! à toi de l’huile d’olive
Dans une cuillère dorée!
Dans le moût, le vin s’ébauche
Dans le vignoble des coeurs
Dans le coeur du vignoble
En cépages différents.
A lui oeuvre de fourmi
Le vigneron habile
A moi la part des anges, quelques morceaux choisis
En toute fantaisie, aux couleurs cramoisies
Une danse qui enivre à s’envoler rebelle
Vers des éthers sans liège
Des fûts de liberté
Berceaux de notes en arpèges
Boisées, fruitées, amarine
Sur des rêves évadés
La part des anges,
La part des songes
Ivresse d’infini.
Là dessus, faites de bô rêves.
notre mère cep de vigne
au sang victorieux du temps
mamelles domino
les doigts assoiffés
s’abreuvèrent aux tétines noires
domino double six
Belle idée Monique .. les sillons tressés
Vertige vertigineux du tracé géométrique
L’oeil se perd dans ce dédale
Minotaure pas loin et pourquoi pas
Serpents et fourmis
Tout un monde s’entrecroise
Petit coucou du matin AA
j’adore quand la nature se fait graphiste et architecte comme ça, quand elle nous surprend encore avec des formes rectilignes et non courbes. Emma
Le vigneron ses mains
Les mains du vigneron
Dures craquantes grisées
Par la vue des raisins
Son oeil louche la récolte
Content elle sera belle
C’est une belle année
De ce mois des vendanges
A boire si la vie veut
Offrir en santé forte
Le jus coulant vieilli
Par le nombre des années
Je viens de découvrir votre blog par hasard. Je crois que je vais revenir souvent me régaler ici!
Merci!
Ils sont dans les vignes les Moineaux
Ils sont dans les vignes les Moineaux
Ils ont mangé les pépins
Ils ont craché les raisins
Ils sont dans les vignes les Moineaux
Ils sont dans les vignes les Moineaux
Ils ont mangé les raisins
Ils ont craché les pépins
Ha ha ha ha ha ……..
Avec un M Majuscule: ne pas confondre.
J’aime les roses, au bout des sillées…
oui, c’est beau les roses au bout des sillées…bel jour, Pierre.
J’aime ces pages d’écriture
tracée à l’encre de vin
J’aime le sang qui coule
de ses perles carmin
J’aime cette douce ivresse
quand je bois son nectar divin
…ton blog est suprenant… tes photos sont tout simplement superbes…
Salut la compagnie !
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Croisée des lignées
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En costume rayé
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Labyrinthe de vignes
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Biseeeeeeees rayéeeeeeees
A perte de vue…
Des rayures verticales
Des rayures obliques
Des lignes croisées
Tirées au cordeau
Bien droites, très droites
Juste un petit chemin
Qui serpente dans le vert
De rayure en rayure
De ligne en ligne
Jolie courbe bien souple
Dessine en douceur
Le galbe du coteau
Rebiseeeeeees
ornières des jours
oeillère des coeurs
des vies parallèles
Qu’elle bien faite cette série sur les champs… finallement la culture est tout un art !
A quoi pense le vigneron
Seul dans ce labyrinthe de vignes
De sillons en sillons
Observateur attentif
D’une raie à l’autre
Butinant comme une abeille
Les fruits de sa récolte future
Chaque pied de vigne
Comme une manne à venir
Nectar de la vigne
Au soleil complice
Excitant des papilles
A quoi pense le vigneron
Dans cette douce solitude
Ou chaque rangée
Comme autant de haies d’honneur
L’accueille jusqu’à l’ivresse
A la rencontre « du dieu mystérieux de Baudelaire
« Caché dans les fibres de la vigne »
le vin, cet enfant naturel,
naitra d’un amour intemporel
entre l’homme et sa terre
les hospices du temps
l’art et une inaltérable patience
lui donneront corps et âme
bonjour à chacun
Arpents chevronnés et lignes pas altérées
comment des vignes oublier de se désaltérer
oh pas se rincer l’oeil …mais bien le gousier
et si la fourmi est là… l’acacia n’est pas loin
Tressaillons de sillons en sillons…mousaillons
n’assaillons pas de supposition ce terroir …en tiroir
laissons le serpentaire donner dans l’éventaire
l’inventaire des génies du vin ne fait que commencer
de la bouteille sourd plus qu’un breuvage
une histoire hors d’age qui vous agrappe
et quand aux tortillons
qui s’assortissent en barbillons
ne les éparpillons pas trop tôt
Thierry…
Déguisé en
Génie
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http://csdessommets.qc.ca/recit/collabo/Genie.gif
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Oups !
Bonjour christine
Marrant, mais je n’ai pas de turban, plus beaucoup de cheveux
et une barbe nettement plus courte
enfin le mieux pour le génie c’est sans bouillir
car quand l’ébullition s’empare de lui
ça le le change d’état et même ça le met dans tous ses états
au fait je voulais dire agrippe mais j’ai du trop penser à grappe
du coup j’ai mis le grappin sur un autre mot de rapine
mais la grapa c’est quelque chose aussi !
bravo monique
si j’en crois nos écrits
on peut prendre son pied…avec la vigne ;)))
mais le mieux c’est de ne pas se prendre
les pieds dans les racines des ceps
mais ça n’arrive pas souvent.
Bonne soirée aux amis du blog
Vis ta vie, fruit de joie
Joie de rêves en folie
Raisin vert, vin d’oubli
Sarments de nos histoires liées.
Caresse d’un vigneron épris
D’un verre de Champagne dans sa tête
Des bulles pétillantes pour la fête
Au cœur du feuillage en cœur
Les nervures serpentent sans clôtures.
L’enfant se cache dans les coteaux
il rit aux sillons du labeur
Et toutes les vignes, serpents de vert
Sont aux fourmis dans la vallée.
Vis ta vie,
Vite?Assez?
Vitaceae
vigneronne habile
fût raide nectar domino
éther sans liège
les rêves évadés
serpentent sans clotures
l’ivresse domino
choisir le cep de sa vigne
cultiver la paix l’harmonie
récolter le fruit
distiller une eau de vie
Mr. le Vigneron
Je veux des raisins.
Elles sont déjà mûres?
Mr. le Vigneron
Je veux du vin.
Il est déjà prêt à boire?
= = = = = = = = = = = = = = =
Quel beau travail ce du Mr. le Vigneron,
La culture de la vigne c’est tres belle,
tous ces lignes, tout ce dessin.
Très beau, envie d’y aller.
Le plus important Thierry est encore de pouvoir lever nos coupes autour d’une bonne table et de vrais amis à la mémoire de nos ancêtres vignerons (6OOO ans avant JC) et de tous ces laborieux de la vigne ; nous n’avons pas fini de lever nos verres !
___
De bien jolies traces divines
Dans l’esprit d’un jardin Zen
Pour des chemins qui conduisent à la Coupe
Aux plaisirs olfactifs et gustatifs
En verres de cristal, flacon des dieux
Où couleront les effluves du soleil
Parfums de fruits rouges
De noisettes, de caramel ou de girofles
A travers les sillons
Laissons couler le temps et murir les grains
Et quand le vin sera tiré
En bon Epicurien
« Hâtons nous de succomber
A la tentation, avant qu’elle ne s’éloigne »(Epicure)
« Car quand le vin est tiré, il faut le boire, surtout s’il est bon »
(Marcel Pagnol) sur un proverbe du XVème siècle
Les serpents de solitude me ramènent à ce texte :
Moi aussi je me perds dans le mystère des rues de la nuit
Je crois entendre comme un appel, un cri
c’est ton cri
c’est ma vie
et tu chantes ton remords
moi c’est mon regret qui me poursuit
je sens les paroles sur mes mélodies
have mercy on me
tant d’amour perdu
et tant d’émotions inconnues
tant de moments disparus
dans le temps qui passe
tant d’amour perdu
tant de caresses retenues
tant d’espoirs déçus
par le temps qui passe
et ne reviendra plus
tant de solitude
et le monde me renvoie son image qui pleure et qui rit
les gens me renvoient leu message, leurs visages
dans lesquels
je lis leur vie
on veut tous tout donner
tout promettre, tout laisser tomber
on veut tout oublier, disparaître, tout recommencer
mais la nuit nous ramène soumis
tant d’amour perdu
et tant d’émotions inconnues
tant de moments disparus
dans le temps qui passe
tant d’amour perdu
tant de caresses retenues
tant d’espoirs déçus
par le temps qui passe
et ne reviendra plus
tant de solitude
M. BERGER
Au fait Monique et pour l’Epicure de rappel comment fait on
juste un vaccin au tannin pour éprouver la force de la macération
Sans vignette pas de congé
sans transport pas de dégustation
et cet acquis à la bouteille
et c’est à qui aussi à la tirette
voudrait s’en coller une picolette
sans coller même au blanc d’oeuf
sans reposer des tonnes de jours
mais faire bien parler le foudre
pour extirper de ses entrailles
plus que ne peuvent donner les douelles
sans nous refiler la varicelle
et s’arc bouter les reins
pour soutenir les merrains
dans un fichu terrain
mais qui craint le tuffeau
tourne dans la vigne en rond
comme un joyeux puceau
Thierry pour » l’Epicure de rappel » c’est simple toujours être là au bon moment les dispenses èrent le plus souvent aux sujets dont l’expérience est acquise. Je crois en faire partie, donc pas de problème de rappel.
et pour la cutie réaction c’est juste quand on est propulsé
par une haleine de chacal en dehors de son bocal
mais aux pauvres hères qui errent il ne reste guère
que le gros rouge qui tache pour trouver quelque réconfort
mais aucun confort
Eh oui j’erre et gère parfois pas au top,merci pour la cutie réaction et Bonne nuit
Hello les deux veilleurs
une ptite bise de passage sur vos chemin de mots…
grappes de dominos
fessée et jeu de vent d’ange
plume de raisin sec
point parlant bas
dominos contre l’oreille
céans de l’océan
point est sans limite
domino fait le dos rond
la lune passe son tour
vaisseaux de raisins
grappe de doigts aux vendanges
le domino ivre
« Vos cheminS de mots » pour ne pas outrager l’accord. Sorry.
Les grappes racontent au ciel
l’histoire de leurs soleils
Les comportes profondes
Les auront accueillies
et passant les sentiers
sinueux serpentant
elles salueront mûries
les grappillons cachés
sous les feuilles des sarments
Bacchus devait aimer les ceps bien rangés !
Les vignes sont alignées comme les bouteilles dans leurs caves, attendant que la terre leur donne la folie de l’âge… Le millésime que la poussière du temps cache jalousement.
Ici, après la tempête de cette nuit, les vignes ne sont plus que squelettes décharnés à perte d’horizon.
la main façonne
le raisin sous ses ordres
cuvée prestige
Vu d’en haut à la manière d’Arthus- Bertrand -Ossiane -Notre Manne
Espace parfait parfaitement découpé
Par la main de l’homme
Pour le sang de la terre
Une autre vision où l’on se sent fourmi
Si petit
AA bonjour
.
Fin de semaine chargée… en cutie réaction, je viens faire un petit coucou sans piqûre de rappel et sans dominos à mes moussaillons sans tresses entre les rangs de vigne 😉
Oui arletteart, j’ai fait mon Arthus Bertrand à partir du sommet d’un autre coteau 😉 Et bientôt, je vais le faire pour de vrai 😉
Tresses de cheveux, géométrie de lignes, répétition graphique, une page d’écriture en vert, les paysages de vigne sont souvent un régal pour les yeux surtout dans les régions à coteaux.
La nature architecte mais l’homme également qui en principe prend soin de bien tailler la vigne pour faire fructifier les raisins le mieux possible. Il ne se rend pas toujours compte de la beauté visuelle de son terroir tant il est accaparé par la culture de sa vigne.
Un métier difficile celui de vigneron ; il travaille par tous les temps, est soumis aux caprices de la météo pour la récolte; il doit être polyvalent, patient, attentif, curieux.et ouvert aux expériences et aux autres s’il veut donner le meilleur de lui-même pour son vin.
Merci pour tous ces beaux poèmes pleins de suc, de sève te de vie en hommage à Dionysos. Attention cependant aux excès et à la cuvée prestige de Fred;-)
Bonjour et bienvenue à Francesco, à Balmolok qui semble habiter dans une terre à vignes, à juillev. .Je vous invite à vous joindre à nous si vous le souhaitez.
Je sens que certains parmi vous s’inquiètent pour moi 😉 Je voudrais vous rassurer 😉
Envie de mettre des images estivales dans cette grisaille mais pas de vague à l’âme du tout.
Je vais bien et aime ce que je fais même si je suis toujours un peu débordée 😉 Ce n’est pas la période de l’année que je préfère pour plein de raisons et j’ai hâte d’être en janvier pour commencer une autre page pleine de lumière du jour;-)
Le damier suit son cours… pas facile de récupérer les derniers textes…
Je serai un peu plus disponible demain. Bon week-end à tous !
.
Ossiane
.
Nouveaux commentaires sur:
https://blog.ossiane.photo/2008/11/19/cloture/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/08/29/projet/#comments
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Hello lou, avec ou sans rappel nous sommes descendus de cette colline qui donne à voir plus que de raison et nous étourdi, tout ébaubis mais pas las d’épier le moindre souffle qui nous raménerait des senteurs suaves, absorbés dans une contemplation rare, sans filtrer aucune émotion, laissons filer au loin
des lignes imaginaires qui fleurent encore le perlant et le crémeux .
Dis moi vincent
avec les dominos c’est un chemin de hasard pour des rencontres appariantes mais il y a fort à parier que du dés (à coudre) on ne se satisfait point et qu’il faut trouver du nectar un réciepent à sa mesure pour que de contenance à convenance on use, et coutumiers du chaix sans déchets on avise le duché.
Mais sans faire de théorie qui nous entraînerait loin on peut des fiches afficher la couleur et aux riches tannins préférer la douceur sucrée, enfin on peut du camail revêtu narguer impromptu quelques géneurs et aviser à tout heure de l’ampleur d’une imbibation en guise de libation.
On incrimine tant le bouchon dans l’arôme
quand la boisson dont on est épris
n’est pas au rendez vous
On lui colle tout de suite sur le paletot
une moue et un nez qui s’allonge
comme un profond dégoût
Alors, sans penser au canard duchéne, le pauvre liége
s’en trouve tout retourné qui serait le siége
comme un ludion du goût
il se croyait seulement le gardien de secrets
bien soigneusement enfermés
en amphore et flacons
mais voilà qu’on lui demande des comptes
pour avoir soit disant mêlé son coeur
avec quelques rancoeurs
et pourtant il y est pour si peu
juste un relief amoureux
qui transpire en soupirs
une parentéle bien génante
dans les odeurs prégnantes
alors il transpire
et songe au bruit salvateur
qui pour être réducteur
n’annonce pas moins
l’effet de tant de soins.
Au gai vignoble
L’architecture est sage
Parfums d’ambroisie
Je te dis Thierry
Je ne sais ce qu’est domino. Ton interprétation du domino et de son usage m’intéresse comme tout ce qui se trouve dans ce monde et j’en redemande. Avec les dominos mon destin se joint aux points cardinaux de mes rencontres dont tu fais partie, est-ce une rencontre appariante? Le demi-hasard des dominos n’abolit pas le hasard ni les gouts et les couleurs…
Peut être en apparence la vigne respecte
le fait de deux droites ne se rencontrent jamais
pourtant leurs essences un jours se mêleront
pour créer un nectar sublime et subversif
Pour Vincent…
Le dingo…
Des dominos !
____
http://www.youtube.com/watch?v=yeF7yLkEECs
____
Incroyableeeeee !
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
chute chute chute chute chut
silence sur domino day
je me tiens debout
merci Christineeeeee bises en accord domino
Bel alignements de ceps, oui…
Pour les annales de Bac
on devrait imposer
une épreuve oenologique
que le taste vin argenté
batte sur notre coulpe
et que chacun jette sa gourme
point besoin de gourde
pour faire pisser la vigne
et quand à l’engourdissement
qu’il attende
que l’esprit nous vienne
en même temps
que se charge la langue
sans gravelures
ni retassures du langage
et qu’une force allégre
nous porte à des propos
qui jamais ne nous mettent
sous le boisseau
du soleil un sol un terroir
un savoir un cru.
Déjà dans les songes de Noé
chanté par Bacchus
élaboré par de saints hommes
le sang de la Terre.
Et entre tous les vins
le Champagne
n’est-il pas mes amis
un breuvage divin ?
Le petit chemin qui traverse la vigne a des landes verdoyantes le long de sa lisière, les ceps en parallèles s’étagent en terres ouvertes sur un homme debout, saoûl de bonheur: le raisin est mûr.A l’ouvrage.
Vigneron
Les raisins sont mûrs
Et ils sont fort lourds
Cueille les
et avant d envoyer mes mots,
je reprends mes lectures, je m’étais arrêtée à Thierry, avant le repas,
et Leila, comme c’est bizare, une idée un peu commune dans nos mots…
BELLE SOIREE.
Les vignobles ni les champs,
Verts, verts, verts,
À l’infini…
Ors, ors, ors,
À l’infini…
Jamais n’ont fait battre mon coeur.
Mais il suffit
De quelques coquelicots,
Tournesols ou bleuets,
Pour que m’émeuvent
Vignobles ou champs,
Verts, verts, verts,
À l’infini…
Ors, ors, ors,
À l’infini…
À qui les fleurs
Semblent avoir redonné
La vie.
Mmmhh, c’est joli Annemarie.
La neige à peine posée, a fondu avant la pluie.
La pluie a peines, rosées d’un angelot perdu dans la vigne
Un grain puis un autre posés dans les allées déjà traversées
Issue…dans la cuve.
___
Vains
Verts
Chemins
Tracés
Dés
Dominos
Joués
Perdus
Rouges
Vins
Sang
Côtés
T’es où ?
___
ouhouh!
C’est la fin de l’été
Le bel automne
Le grain mûr chante
Et la main
Les doigts s’ouvrent
Et serrent le doux grain
Croquinant ivre de vie
De belle dedans
Elle attend dans le champ de vigne
Un souffle de bise du vent
Pour lui conter ses mots à lui
Et elle ferme ses yeux tendrement
Elle ressent sa présence Ô temps
Et désire le serrer vivant
___
Je ne raconterai
Rien. Ni la treille
Ni mon demain.
Vos mains posées
Bouchon
Sur ma bouteille.
Un jour … j’exploserai.
____
Ossiane, sans doute chargée de planter un rosier devant chaque rangée de la vigne comme c’est la coutume pour en prévenir les maladies, a dû se laisser aller et planter les rosiers un peu partout au gré de sa fantaisie!
Ah, les poètes!
Ah! vous compterais-je les roses pour mieux sentir, me parfumer?
Ah! vous conterais-je la rose à qui je raconte mon aimé?
Je ne raconterai rien, ni l’éveil de sa corolle dans mon cœur
Ni mon passé à la humer puis à deviner ses senteurs
Mes mains posées sur ses pétales à deviner son gynécée
Et les étamines dressés au puits d’amour terrassé.
Une rose au pied de vigne, une épine sous ma plume
Parfum lointain derrière l’abîme d’un néant d’odeurs
Ah! vous conterais-je les roses, les plus belles et les effeuillées
Ainsi, à mon bonheur est né un parfum deviné,à aimer.
La rose est mon amour au cœur, elle écarte toutes les peines
Au gré du poète, la rose, essaime partout son doux parfum
La vigne est mûre, aux caves l’envie, d’un travail accompli.
qu’est ce que c’est joli, Leila, bel dimanche à chacun, Nantes accueillante en ce ciel de bruine d’automne, bon dimanche…
un rameau de vigne
sombre recoin mélancolique
au cœur domino
si prenant aux doigts
les six faces d’un domino
pépins d’un raisin
Au cœur dominé
Des rameaux de signes
Mélancolie des bords ivoire
Preuves d’amour absentes.
Voltaire disait, » je ne connais de sérieux ici bas que la culture de la vigne.
pressoir et giclées
s’écrase pulpe et chair en vie
derrière ce domino
des roses de lumière
notre reflet sur surface claire
nous fûmes dominos
sourires cramoisis
tragédies de roses fanées
domino d’oubli
vin et râles sur table
claquement de domino
les fesses déjà rouges
domino d’exil
au sein du raisin allié
jus d’un autre asile
En ce moment les vignes c’est beau gelées!
bonne journée a chacun
d’un père vigneron, une mère couturière
terre féconde
greffer planter tailler vendanger et contempler
par tout les temps
merveilleuse est la vigne de mon enfance
en solitaire sentir l’immensité
âme vigneron
parcourir les sillons
un charme à chaque saison
marque le caractère
sur l’air vif de l’hiver
marcher glisser sur des flaques verglacées
entendre craquer résonner sous le pas
écho du silence, des rires et des voix
champ ouvert
se réchauffer
fagot de sarment brûle dans la cheminée
tartine et pain grillé au petit déjeuné
feu crépite toute la journée
miel caramel
à taille de printemps
chaque cep est ausculté
un instant un privilège
culture ou sculpture
une oeuvre en continue
en été, traverser les champs les vignes et les blés
le soleil se donne
le raisin se gorge
les blés sont murs
des moineaux font la fête, alouette
vendanges
de la vigne au pressoir
pur jus du vrai bonheur
voyage les bulles
pétille le grand cru
le vieux cep est devenu
une lampe de chevet
des jeux de société
du vin chaud à la veillée
ne manque pas esprit de fête et convivialité
C’est tendre, Véronique, merci…cela me donne envie de planter un cep de vigne, j’y ai pensé, il me faut agir…
La piste est bien tracée et le voyage voulu
On glisse comme dans la neige en humant l’air du jour
La chaleur savourée se ramasse dans les seaux
Des feuilles tombent les nuages en gouttes dans le gosier
On ferme fort les yeux
Le jus sucré remplit le billet aller simple
Les voyageurs, les grains se pressent dans la danse
Dans le vin couleront les désirs refoulés
Et les mots seront saouls
coucou Lou,
Seul de tout seul
Il lui reste son grain
Son vin de tendre précieux
Pour la chanter la vie
Bien plus que la pleurer
Quand en solitaire triste
C’est froid d’envies de chauds
Alors le raisin de l’été
Qui remplit la bouteille
Apporte confort ivresse
Le feu aux joues
Et le goulot mange le seul
De bien trop vide
Et le pétille et le sautille
C’est un anti déprime
qui va pailler les pieds avant que de ripailler
qui va riper les galoches avant que de pinailler
qui va sulfater les rangs plutôt que de les étripailler
qui va bouter le feux aux braseros pour éviter la gelée
qui va caresser le raisin plutôt que bassiner la voisine
qui va élaguer comme hécate et ses chiens sans blaguer
qui va se comporter et transbahuter avant que de décharger
qui va visser sans faim après avoir trié et presser assez le moût
qui va décanter et filtrer, renifler et attendre pour assouplir l’échine
qui va enfin déguster et sans hâte étaler sur le palais les effluves mutines
Mon amour
Si belle mélancolie
D’automne
J’erre seule dans les allées
En remplissant ma hotte
De bels grains mûrs
Il est fort temps
Ton souffle me bise
Et ta présence me serre
Je t’embrasse
Mon amour
Posés les rayons de vin
Roucoulent doucement
Alignés main dans la main
Et elle ose le pas de côté
En prenant ce chemin de virage
Qui semble délicat passage
Et pourtant si certaine
Que le bel n’est pas dans le plus simple
Et que parfois la rudesse
La folie, la légèreté d’un chemin
En saoûleries de vie
Gardent en vie
Alors elle se sourit sa vie
Ne regarde pas derrière
Et s’envole son ciel
Qui guide son chemin de terre
Ondulé, pas sage, mais au plus près
De ses ailes
Vin, sang d’ivresse
Vin sang de terre
Vin sang de vigne
Vint sans parfum
L’amour, déposer une rose
Au pied de vigne, mon seuil sans nom.
c’est notre sang qui chante
domino et frère de vin
c’est notre sang qui pleure
sang de la vigne rose
domino chasse la mémoire
vin de la veine noire
La rivière sortit de son lit, débordement de vains amours, de vin, sans, Nuit.
Ecrits
En rimes
Mots taillés,
Et vers alignés
Choix du cépage
Poèmes au cordeau
Roses à chaque rangée
Espoir de grand millésime
Rigueur et soins particuliers
Vignobles pensés et structurés
Des pieds de mots bien orchestrés
Récoltes de grains de raisin matures
Un bouquet de poésies tout en arômes
Serait-ce suffisant pour avoir un grand cru
S’il n’y a la chaleur du coeur et l’âme du poète
Sous la plume une piquette de mots sans saveur.
La rivière sortit de son lit, débordement de vains amours, de vin sans Nuit.
Bacchanales sans coupes, gouttes de rosé sur la feuille, gouttes de Bordeaux sur la main.
L’ombre s’éloigna, un thyrse orné de lierre tapait sur les pavés de la voie.
Sémélé attendait sur l’Olympe où elle contemplait le monde au dessus des nuages.Elle offrit à Bacchus une goutte de miel sur une feuille de figuier.
Ô mère! A toi mon raisin, le miel est dans la coupe.
…………………Ô………….
……………….ÔÔ…………..
……………BIEN…………….
…………….BEL…………….
…………..VIVANT………….
…………….BOIS……………
……………..LE……………..
……………………………….
…..RAI………….NOIR………
…..SIN…………BLANC…….
……………QUI………………
……………COU……………..
……………LE……………….
……………………………….
……..AH…………FLOT…….
……..DU…………TON……..
……………………NEAU……
HEU?, si ta plastique réussie si belle, Monique, ma grappe qui ne porte que le nom, est bizare de vue……
Annick, pas bizarre ta grappe de raisin, les grains sont si doux qu’un oiseau de passage s’est emparé de quelques grains pour un petit festin en bonne compagnie;
Bonsoir et bonne nuit à toi et à Leïla là haut sur le mont Olympe.
mmmhhhh, belle nuit Monique, la fatigue me saisit d’un coup, et je passais dire bonsoir, et je la saisis d’aises la fatigue pour m’endormir un bel grain de raisin dans la bouche, bonsoir Leila, c’est fort bel et cela remue….
Sur l’air de « Ah vous dirais-je Maman… »
Ah vous dirais-je maman
Ce qui cause mon ivresse
J’ai planté quelques sarments
J’ai glouglouté dans la liesse.
La nausée en m’endormant
L’esprit dans la brume épaisse
Ah vous dirais-je Maman, j’ai cuvé trois raisins blancs.
Oooooooooops! hic!!))
Ou je ris ou je me plie en quatre de chagrin, j’ai choisi de rire.Bonne nuit à tous, je ferme le bistrot et repars mon vélo sur l’épaule.
Faut que je dise quand même à Monique, Christine et tant d’autres que vous m’amusez beaucoup.J’aime votre humour.
Je vacille, le vélo est en équiliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiibre,comme mes lectures sur les « bel » d’Annick vais pas insister avec la serrure du voisin j’espère, hic!! Thierry et Marc vous écrivez super bien mais les filles sont plus fortes, hic!Et hop cellule de dégrisement!))
A flanc de coteau
Serpents de Solitude
travail de fourmi
◊ Terres de Champagne dans la Vallée de la Marne.
« »la terre sur le dos
l’effort en bandouillère
ouvrage titanesque » »
comme par le temps
vent léger des vignes
prises dans la mémoire
des paysans – vignerons
labeurs forconnés
des heures inquiètes
à voir murir les grappes
au firmament
des fascinantes élaborations
seul le nombre compte
à ras bord des dominos
l’ivresse sans le vin
—————————————————————-
.
Quelques mots pour la clôture de cette note qui vous a fait bien délirer;-)
J’ai vu de beaux coteaux de mots; bravo à Monique et thierry! Et puis de belles grappes de lettres, chapeau à Annick!
>Bonjour et bienvenue à Gérard Méry et à Voltaire qui savait vivre;-)
>Bonsoir et merci au Pierrot de sa visite 😉
>Enfin, un grand merci à vous tous de bien vouloir suivre avec autant d’enthousiasme et de talent mes caprices photographiques;-)
Je file car la vie me rattrape; à tout bientôt cher équipage de L’Oeil !
Ossiane
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Quelle magnifique évasion virtuelle au sein et à l ‘ intérieur de tes photos ou tu as su vraiment y enfermer la vie . Ton oeil et le miroir de ta senssibilité artistique , merci je passe de bon séjour gracieusement au sein de ton album miroir de ta vie .Que je suis bien avec toi par ce sentiments de délicatesse culturelle . Bisou tendre et artistique de http://www.alainlonget.com