Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, bas, haut
Passage en noir et blanc
passerelle entre deux mondes
rive droite rive gauche
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, bas, haut
Passage en noir et blanc
passerelle entre deux mondes
rive droite rive gauche
Très beau… j’aime cette quiétude… belle nuit
***
Un silence d’eau
Sous la passerelle
Le temps se déplie
***
La voiE brouillant les pistes
La lumière éblouissant
Le noir et le blanc
Et toutes les couleurs tourmentées
S’en reviendront habiter
Les ombres animées, fugitives
« La lumière m’éblouit,fermez les huis. »
Pas de huit
et pourtant d’une rive à l’autre tout est bouclé
il y a presque comme un sépia léger
à l’heure où la campagne blanchit
sur ces quelques planches on franchit
une limite, un territoire
et tout change déjà
l’envers du décor
le début de l’espoir
la fin d’un monde
le commencement d’un autre
perspective et promontoire
l’histoire continue
Ici m’aime
Passerelle des Arts
j’y serai le premier
à midi
http://home.nordnet.fr/~aporet/250bas.jpg
[Drôle Doisneau!]
Rive gauche
Pont des arts
Adieu mon pays
Entre deux rives
de lui à elle main tendue
un pont jeté
Docteur, je ne vois plus les couleurs…
Est-ce normal ?
Pas sage la trace sans age passe
Noir et blanc hachés de nos grisailles
Passerelle au passage de nos pas fracasse
Entre deux mondes s’offrent à nos semailles
Rives droite monochrome couleurs s’enlacent
Rive gauche les courbes fugitives se chamaillent
Un moment grand
Tout en couleurs
D’automne
Sur la passerelle du temps
Qui traverse le tant
Je t’aime
Tout simplement
Ah! Ton pays…
Pour moi, « Salade »…
http://fr.youtube.com/watch?v=gusUvTunm0c
Ombres fugitives
Le noir au fil du trait
Langage dans l’obscur
Du corps gesticulant dans l’espace
Il crée, s’anime et se déplace.
Ombres fugitives en noir et blanc
Chasser les ombres
Et le bruit claque
Sur les dessins, nos esprits éteints
Les roseaux s’animent et se meuvent
Dans la laideur des poutrelles d’acier
Le bruit se fait art
Formes mouvantes immaculées
Silence,
Rond de lumière
Lumière cisaillée
Le corps apparaît, disparaît
Du noir surgit une lune mobile
L’instrument se tord, il surprend
Agace, dérange, ennuie comment?
Comment l’écouter sans le fuir
Ce saxophone qui bouscule?
Les ombres fugitives apparaissent
Elles fuient le noir, coursent le blanc
Le discours se fait hermétique
Furtivement, le papier crisse
Les corps bougent et se font l’écho
De nos lectures du laid, du beau
Grondent les ombres furtives
Derrière le clair obscur
Des enfances murées dans l’adulte
Le noir au fil du trait
Des corps gesticulent dans l’espace
Le sucre fond et de l’amer
Du contemporain épuré
On attrape ce qui échappe
Des histoires
Des rencontres
Des chemins
De l’ ailleurs.
Sur un fil tangent, hypnotique
De nos regards heureux d’amants
Elles fuient le noir, coursent le blanc
Tout un MONDE entre lui et moi
Miroir, miroir, tu me le dis
Tu l’as conté à son esprit.
Sur la passerelle des AMOURS
Nos âmes se cherchent, en équilibre
L’eau s’écoule, l’ombre s’est posée
En gris anthracite et le vent
Ocille en vaguelettes nos corps…sur la passerelle.
Au suivant!
Oscille mes doigts sur l’herbe rousse
Oscille mon corps entre ses bras
Oscillent mes musiques dans mon coeur
Oscillons, Ossiannement
Oscillez aux couleurs d’antan
Un peu de noir, une touche de blanc
Un liseré, pont des soupirs
Pont, deux esprits
Course mon blanc, je hais ton noir.
OOooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Elle est belle et elle a du talent Madame l’artiste hein?
http://www.youtube.com/watch?v=flmoa2dVOSU
Les calames de rose eaux tracent nos mots en formes mouvantes d’ immaculées passerelles au frémissement du vent entre ton monde et le mien nos rives attrapent ce qui nous échappe. Mes doigts et mon roseau se tendent vers toi.
Y a pas de raison que je pense pas comme tout l’monde hein!
Bein quoi…c’est une parodie! allez je me calme c’est par où la sortie?????????????
http://www.youtube.com/watch?v=aag4LLGXECs
Le noir
Le blanc
Se mêlent
Le gris
Rive gauche
Rive droite
le même cours d’eau
Toi
Moi
entre nous
une passerelle :
notre amour…
Coucou !
COULEURS EN NOIR ET BLANC !
Ce matin Ossiane
Attablée à son poste de travail
Avait étalé devant elle
Tout son arsenal
De crayons de couleurs
Pour nous ouvrir la voie
D’une nouvelle note
Aux couleurs Automnales !
Saisissant le crayon vert
Vous savez, celui qu’elle a beaucoup utilisé
Pour colorier les arbres,
Les mousses
Les berges du canal…
Ce crayon, disais-je
Lui parut soudain
Vraiment trop petit
A force d’avoir trop servi !
Et au premier essai….
Plus de mine !
Qu’à cela ne tienne !
Elle alla voir le jaune et le bleu,
Histoire de les mélanger un peu !
Crackkk !
Mines cassées, plus rien pour colorier !
Et le taille crayon, me diriez vous,
Il pourrait peut-être venir à son secours !
Peine perdue….
Le taille crayon a disparu !!!
En désespoir de cause,
Un crayon à papier,
A la mine réjouie
Lui fit un clin d’œil :
« Au Diable le Vert !
A moi tout seul,
Je peux remplacer
Toutes les couleurs
De la Terre » !
Le crayon fut aussitôt
Adopté à l’unanimité,
Et d’un trait décidé,
Elle relia la rive droite
A la rive gauche :
Un petit pont
En trait d’union
Et vit que c’était…
BON !
Biseeeeeeeeeeeees multicoloreeeeeeeeees
Trois couleurs : vert
le couru d’avance
co-lueur collective
coulure noir et blanc
« Sur la passerelle des AMOURS
Nos âmes se cherchent, en équilibre
L’eau s’écoule, l’ombre s’est posée
En gris anthracite et le vent
Ocille en vaguelettes nos corps…sur la passerelle. »
Comme les passereaux et les pastoureaux
resserrer de l’escarcelle la ficelle de celle qui nous tient…à coeur
nos souffles se mêlent, nos bouches se cherchent, nos oreilles se chuchotent
les lattes du ponteau (pas le pontet, ça fait canet) s’anime au fil des hellos
l’ombre chinoise quelque lumière grivoise
et la grisaille qui tressaille nous fait souhaiter des victuailles
Ocelle elle est qui sans ciller à vaciller
au bord du poulailler
quand aux vagues laides
il faut les embellir
le noir maigrit
le blanc éclaire
l’espoir déchire
« le noir maigrit
le blanc éclaire
l’espoir déchire »
Noir et blanc comment dit-on?
Eh bien nuances de gris!
Gris taupe, fer ou souris
Gris perle ou gris foncé
Gris ardoise et anthracite
gris clair ou tout fumée
J’efface! Un coeur abîmé…allumez les couleurs!!!!!!!
Au suivant…
Je trouve vos photographies vraiment magnifiques. J’aime beaucoup votre univers. Je suis vraiment content d’être tombé sur cette page web.
De sincère félicitations.
Bonnne continuation.
pareil aux hommes
le ciel, la terre, la nature se parent d’une multitude de couleurs
pour attirer l’oeil sur leurs habits chatoyants
et camoufler ainsi, à notre regard,
les secrets les plus intimes;
l’artiste par son regard, les met à nu
pour mieux extraire leurs substances
Sourire … tu te lances dans le N & B maintenant ?
En tout cas superbe résultat
Une passerelle vers l’éternel
A la marcher de son vivant
Délicieux passage en amour
Si pur désir sans ritournelle
Toute lenteur il prend son temps
Dans le céleste son jour au jour
Pas douée pour la poésie je ne dirais qu’une seule chose pour cette série de clichés : MAGNIFIQUE ! quelle sérénité se dégage…
L’eau tel une peau que nul ne peut blesser
Palette grise de nuances déployées
La nuit rêves colorées le gris de son palais
Je suis sous le charme de la beauté artistique, avec des impressions de fraîcheur, de fondu, de pureté, c’est délicieusement beau, gracieux et de bon goût. Tout est nuancé et la matière devient précieuse, presque fragile…j’aime.
___
Peu à peu la couleur s’éteint
Passage vers l’intime
Le vrai en profondeur
Plus d’artifice, la pensée occupe l’espace
la rivière n’est plus rivière
Le pont de bois devient passage obligé
Et chaque rive a son histoire
Flash back en noir et blanc
Le ton est donné
Une autre façon de voir
Une autre façon de sentir
Une autre façon d’interpréter
Au delà de la couleur.
___
En Noir et blanc , en black and white, en R&B
rien ne s’affadit, tout se prolonge
les nuances subtiles qui s’allongent
Passerelle entre deux mondes…de la réalité au rêve…les couleurs qui passent…le coeur qui se déplace…suivre les pleins et les délier…ne garder que le trait…Le vert..le jaune…le rouge..on oublie…on les déverse…sur un nain jaune…et son rouge-gorge….et coule l’encre noire et …l’étang blanc… Passage sur une page…une ombre dans le vent…les feuilles qui se détachent…le noir qui passe….esquisse sur un reflet…Le vert..le bleu…le orange ..on oublie…on les déverse..sur le bleu de l’âme…et la fleur d’orange…et coule l’encre blanche et..les temps noirs…Rive droite sur une maison gauche…du rêve au délire…doucement délier les traits…le coeur enfin ouvert…Les humeurs…les douleurs…les couleurs ..on oublie…on les déverse dans le vent…les ombres qui se détachent…la douceur qui passe…exquise et …tendre secret…
_
Oh … Pierre b. (… … …)
T’as même fait revenir Bernard …
_
Ces photos me rappellent ceci :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/guy%2Bbeart/video/x58sr1_guy-beart-couleurs-du-temps_music
Un arbre romantique
Sur un voile tout blanc
Se naît de ses racines
Pour s’envoler son ciel
En se mirant dans l’eau
De pures gouttes d’oOO
mmhhhh, pierreb et bernard….mmmh, j apprécie!
Une passerelle
Un c’temps parfois
Pour se trouver se retrouver
Un chaque jour
Blesse bien trop
Et la rareté reste une offrande
A se savourer en caresses
Dans le bel temps qui passe
Quand il se donne
Offre son meilleur
C’est tellement aimer
Se donner
L’arbre dressé
Laisse passer
L’OOoo
Son cours d’eau
La passerelle
Elle fait passer
Les ooOoO de là
Douces caresses
Le temps présent
Il serre vraiment
Tout oOoo amant
Gouttes de vie
Annick, t’as l’air en forme, bel temps d’hiver naissant!!
Je vais chercher mes couleurs, un artiste me les a volées.
___
Chaque soir, j’allume une ou des bougies.
Allez savoir pourquoi,
Il flotte, à chaque fois,
Une douce odeur…
… d’Annick.
___
Oui, je me sens en forme, Leila,
alors juste une bougie ce soir, Bourache, sourire ému, sinon, je vais bien trop remplir la pièce, et juste un petit coin d’air me suffit pour me partager vivre, juste en petit être sur terre, si petit de petit..je suis touchée, Bourrache, mon petit coeur si…rien que lui…
Le printemps sur le sol
Et les feuilles sont blanches
Il sent bon cet automne
Si plein d’amour dedans
Gravures sur cristal
Esquisse en encre de Chine
Ombres en lavis
L’hiver souffle,aux tisons
L’automne s’en va devant
Il a pris les rousseurs tous mes points éphélides
Croqués en noir et blanc sur des pavés glissants.
J’ai taillé, Ossiane, tes crayons de couleurs
Je redouble d’efforts, crayon noir, crayon blanc
L’un jeté sur la rive, l’autre à cheval sur l’eau
La pointe s’équilibrant sur le bord du ruisseau.
Un pas sur la rive droite, je rattrape un pinceau
Qui se balance pour nous et pour toutes les eaux
Qui « flaquottent » dans mes yeux.
Je peins la rive gauche avec une pointe de miel
Je peins avec du bleu des cieux sans moindre blanc
Je peins avec du vert des forêts, des buissons
Je peins avec le rouge toutes les folles passions
Enlacées dans un feu pour façonner le verre.
Jaillissaient des faisceaux derrière les arbres penchants
C’était la lune rousse qui éclairait le vent
Comme si le vent savait que les cieux sont tout bleus!
Comme si l’arbre adorait qu’on y grave quelques cœurs!
Comme si la mouche volait pour nous bercer l’été!
Comme ça on écrivit pour mieux panser des plaies
Comme si on étalait, plaies en couches successives
En voilà des amours à la pêle-mêle la vie!
En voilà des ruisseaux pour charrier toutes vos boues
En voilà du feuillage pour faire rêver les filles
En voilà des messages et des caresses aussi
Écrivez-les en prose, en morse, en poésies.
La palette est cassée, mélangez vos couleurs
Sur un tapis de rêve, j’ai suspendu le temps
Une aurore hivernale viendra à chaque instant
Quand du noir cherchera à déposer sa suie.
Trop de rouge… vert et bleu épouseraient-ils l’enfer?
Oui la lumière est morte, allumez des torchères
Il y a des hordes au loin, s’ouvre l’oeil de mes mains
Jaillit ce qui éblouit, j’ai caché mon visage pour ne pas m’aveugler.
J’ai pris un grand compas tracé au sol, de craie
L’ai découpé en croix, j’ai tracé quatre quartiers
L’un feu, l’autre forêt l’ un pourpre, l’autre guéret
J’ai tournoyée debout (quel pléonasme!)) comme l’axe d’une toupie
Miracle! le mélange des couleurs a fait naître TOI et MOI.
Tourne manège triste tourne en peinture verte
Avec l’estampille rouge jaillira le soleil
Tourne manège heureux il pleut des amours mortes
Dans l’alcôve où se lit l’histoire abandonnée.
Je vous tends mes couleurs, pour un dessin d’enfant
Un soleil, l’arc-en-ciel, et des mots doux souvent
Sur la table, des esquisses, quelques photos jaunies
Il y a une trousse ouverte avec des crayons blancs
Et l’encre noire du teeeeeeeeeeeeeeeeeeeeemps.
Au suivant!
Je t’ai lu hier soir et je te relis, avec émotions, encore ce matin, Leila..
Belle journée pour chacun.
Bonjour lêïla , bonjour à toutes et tous
grand bonjour à Ossiane qui une fois de plus nous fait exprimer tant de choses
Une version colorisée en esthète avisée (pas nocturne)
ce n’est pas se polariser mais juste utilier
des filtres qui comme philtres révêlent l’amour
du dessin pas seulement bistré
et dans les petits matins gris
pluviotant et déjà épris
ma palette pas nette
n’arrive guère à fixer
des horizons saturés
mais entre douceur
et tristesse
toute la vitesse
du flot laveur
qui évacue les couleurs
jette des ombres
et des pinceaux
et nous met des cernes haut
trop de kohol pour effacer
les rigueurs d’une nuit
qui déjà d’enfuie
ménage des soupirs
sans déplaisirs
donne un peu de vivacité
sans trop d’acidité
et toujours sur nos deux pieds
nous permet d’osciller
ça fait avancer
sans par la vitesse
se laisser griser
le temps suspendu
le silence lutine
avec la lumière
Délice du noir et blanc entre deux mondes proches et si différents à la fois … touche plus » dur » que la couleur … mais que tes photographies sont belles . Souvent je passe sans rien dire mais …j’aime la pureté de tes notes
Bises Ossiane
___
Réminiscences
///
Blanche, Notre-Dame
Sur fond de ciel bleu.
Comme amoureux,
Un couple de pigeons.
En guise de soleil,
Quelques roses.
Et dans un coin, écrit
« Paris ».
Sur l’envers
22 H 00 … il m’attend
A l’angle de la rue Danton
Et de la rue Hautefeuille
A quelques pas du caveau de la Huchette.
///
_
Je me réveille ce matin
Cherchant passerelle
Entre les pièges colorés
Des rêves de ma nuit
Et le gris d’une triste réalité.
Carte postale
Pour rendez-vous manqué.
Dans la boîte aux lettres,
Aucun courrier.
___
Magnifique Bourrache.
Aux Halles, une autre femme sur fond de ciel gris, blanc
Un homme est amoureux deux coeurs se cherchent anxieux
Les pigeons dansent en rond becquetant pain de mie
Et le temps en sursis vacille entre oui et non.
Dans un coin de Paris la foule est souterraine
La folie souveraine le temps d’un rendez-vous.
Aucun nom mentionné sur la carte sépia
C’était un chevalet esquissé au fusain
C’est au petit matin que le regard est triste
Là-bas il y a ruisseau où coule ma poésie
Là-bas il y a mes yeux et tout mon être épris.
Un homme là-bas m’a dit: Sur la rive droite, Leïla
Il y a tout un bazar, des marchands dans mes rêves
Viens! Il n’est pas trop tard, drapiers et tisserands
Sous des arcades mortes tissent encore robe blanche
Pour ma nuit avec toi.Des fleurs parfument les huis
Qui mènent vers ton regard.
Près du marché couvert, je marche à découvert
Je frissonne, quelques pas, s’y trouve-t-elle?Est-il là?
Beau bourg se dit mon coeur, il y a encore couleurs
Et odeurs de pains bis! il y a des peintres assis et des toiles sur le sol.
Au pavillon des coeurs, un pleureur est assis
Avec les bras balant et le coeur en chamade
La pleureuse a du bois pris quelques airs nomades
Et de sa plume véloce remis du blanc sur gris.
Plutôt du noir sur blanc encore du blanc sur noir
Entre la vie et la mort, comme les Halles exister
Ou bien avoir été marché ou cimetière
Pour pinardier et fief de drapiers aux couleurs.
J’aurais quelques lumières dans le noir de la bouche
Le métro sera note sous des arcades majeurs
J’en oublierais le bruit et quelque puanteur pour
Qu’un forum de Rome soit un lieu de bonheur
Avec de la lumière inondant nos visages
De l’air frais ondulant autour de nos baisers
Des étoiles scintillant en spirales aux portiques
Des oiseaux qui gazouillent sur nos couleurs sépia
Becquetant sur les planches d’une fragile passerelle
Trop lourds tout les deux, elle casse, on tombe dans le ruisseau d’Ossiane
Hi, hi! hi! Réveil!
Au suivant!….)
Merci, Rachel.
Fameux rebond, Leïla.
A tous, bonne fin de semaine. Moi, j’m’en vais m’ioder à ma mer du Nord.
Vous rapporterai une bouteille d’air frais…
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Petit coucou frigorifié de mon ouest;-)
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Un grand merci d’avoir si bien joué le jeu dans ce passage au noir et blanc! Je craignais la fuite des visiteurs 😉 … un peu comme lorsqu’un film N et B passe à la télé en prime time, l’audience tombe à 1% 😉 Je pense qu’il y a de quoi dire et écrire autour de ce thème. J’ai envie d’expérimenter plein de choses en ce moment. J’aime beaucoup les photos noir et blanc notamment celles de Bruno et des grands photographes de l’argentique qui ont marqué toute une époque;-) Je trouvais que ces photos se prétaient bien à ce passage car elles sont assez graphiques. Le noir et blanc permet de mieux mettre en valeur certaines formes. Ca me fait vraiment plaisir que vous soyez toujours là;-) Bruno, penses-tu en noir et blanc quand tu photographies avec tes appareils argentiques et numériques ?
Alors bravo à tous pour la belle inspiration en rebonds. Clap clap spécial à leila qui s’est fait happer par le noir et blanc et même par Bruni Sarkozy ;-)) (oui je sais, c’est de l’humour et de la parodie, enfin j’espère 😉 Un bravo à Bourrache qui émeut avec ses mots et qui a fait revenir bernard en beauté et amitié. Merci à bruno qui me fait plaisir avec ses remarques de pro et à Tiago, le photographe digne de Géo que j’admire aussi;-) Merci à Vincent qui tient toujours bon la plume;-) Et puis à bonbonze qui me fait toujours rire, aux deux Pierre qui me touchent, à maria, neyde, annick, Christine, salade, marc, thierry, monique, fred qui déposent leurs mots avec toujours autant de talent et de sensibilité.
Bonjour et bienvenue à lusyamcoga et Thomas que je remercie et invite à revenir parmi nous.
Je m’absente jusqu’à vendredi soir. Je vais du côté de Blois pour le travail. J’ai programmé le sommaire d’octobre pour minuit ce soir. Je ne publierai la note suivante que vendredi soir car je n’ai pas eu assez de temps pour la finaliser.Toujours beaucoup de travail de mon côté mais que j’arrive à mieux aboutir car j’ai davantage de temps. Je me sens moins stressée. Je vous remercie de n’avoir pas pris la poudre d’escampette quand je ne me manifeste pas;-) Je suis toujours aux commandes et ne vous oublie pas 😉
De chaleureuses bises à vous tous.
Je m’en vais affronter les routes verglacées;-)
A demain!
Ossiane
.
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Et comme le ruisseau
D’Ossiane
Terre promise
Lui et elle
Se brassent
Dans le même courant
Ils sortent de cette eau
Tout de oOOooOO
Sur leur berge
Dans l’instant fait pour eux
Leur rendez vous a lieu
bonjour, belle journée Ossiane, et bon déplacement,
impossible de quitter ce lieu où Ossiane se vit par cet album géant rempli de tant et tant, sois rassurée, Ossiane, tant de vies….
c’est vrai que j aime la couleur, mais j aime aussi la couleur du noir et blanc, c’est la couleur de la vie…
et Bourrache, n’oublie pas tes bougies…….et dans un geste symbolique, ma main envoie des nuéees de petites bougies pour éclairer la mer du Nord…merci fort de fort Bourrache de ta présence, je suis flattée que ta bougie…..merci…
A quand la photo en noir et blanc de nous tous, Ossiane…sourire…ET BISES.
Décalage dans le temps
Mélange des saisons
Les feuilles s’accrochent
Et le vert résiste
L’absence de soleil
Et le ciel en couette blanche
Ici et là quelques flocons de neige
Aurait-on là haut
Laissé les frigos ouverts ?
La campagne joue le gris
Dans le bois de pins
Les troncs sont habillés de noir
Tout au long du chemin
De grandes flaques d’eau
Miroitent le ciel
Mais qu’on s’avance plus avant
Une haie s’est colorée de jaune
Ne cherchez plus le soleil
Il est tout entier dans son feuillage
Le carmin des feuilles de vigne
Terne en l’absence de lumière
Prend une couleur de bauxite
Et de terre mouillée
Il manque l’éclat, la brillance de l’automne
Il manque le bleu du ciel, la chaleur de l’été
Il manque le chant des oiseaux, les fleurs du printemps
Il manque les arbres dénudés, la rigueur de l’hiver
Il reste ce rendez-vous immanquable
Avec l’aventure et les découvertes
Aux mille couleurs de la nature
Inscrit dans le calendrier de nos coeurs.
Bonjour,
Je ne passe pas très régulièrement mais j’aime à lire tes haïkus et admirer les photographies sur ton blog. Je t’ai donc décerné un prix.
Plus de détails sur mon blog.
Bonne continuation !
c’est splendide, Monique.
La passerelle est telle grise
Quand on passe du noir au blanc
Dis
Dis le moi
Dis
Ou est elle arc en ciel
Qui bulle ses oOooOOo tendres
Hein
Dis moi
Et puis qu’importe si au final
C’est le bel blanc
On se sent envie
Et le dernier effort à faire
Donne moi la main
Dis
Serre la fort
Bel blanc, bel horizon
Tous dehors, noir et blanc
Dans la boîte à chaussures
Avec de vieux rubans
Des pellicules marrons
Des écritures d’antan
Un presbytère austère
Avec de beaux enfants
En choeur jusqu’à quinze ans
La plantureuse Jeannette
Roule son tablier blanc
Pour essuyer ma tête
J’ai sauté sous la pluie
Elle me gronde et me dit:
Sur la photo jaunie, s’entendra pas
Le bruit de ma voix qui rouspète.)
Nous sommes de trop.
Ici ou n’importe où:
quelque part nous sommes de trop
Nous sommes l’excédent
de quzlque pierre transversale du destin.
La musique est faite
des foulées d’un adroit animal
qui s’approche et soudain disparaît.
Les paroles sont des spasmes minuscules
d’une herbe menue
qui a trop hâte de pousser
et ne trouve pas son propre soleil , sa propre pluie
Les amours ou personne
les amours avec personne
ou personne avec ses amours
sont des orphelins qui têtent
à un sein depuids longtemps épuisés
Non, il n’y a pas que nous seulement :
tout est de trop.
Ici ou ailleurs.
–
Roberto Juarroz /Poésie verticale.
–
Je dédie ce poème à mon amie Johal.
Bonsoir à tous
Bien sûr que j’y serai!
M’aime par temps de chien,
pourquoi pas Noir et Blanc?
J’aurai rongé ma laisse,
Et comme un vieux renard, sorti de son terrier,
je chercherai la poule,peut-être le chapon,
mais pas pour les plumer.
http://images.artnet.com/artwork_images_185165_424888_robert-doisneau.jpg
P.S.: pour cygne distinctif, une main blanche à gauche, à droite la main noire.
Derrière la vitre
la lumière vacille
s’affaisse sur l’horizon incertain
dehors la nature prend des couleurs anthracites
la pluie tambourine à la porte
Je l’ignore;
j’allume quelques bougies( clin d’œil Annick et Bourrache)
tu es assise sur le canapé,
Je mets un disque;
des notes noires ou blanches
S’évadent dans la lumière oscillante;
Elles entraînent dans leurs rondes nos cœurs froissés,
nos cœurs de papiers marchés
Qui se crochent et s’accrochent;
des silences s’intercalent…
derrière la vitre,
la lumière s’est éteinte
elle à cédé la place au charbon noir
la pluie gratte encore par instant
le silence enveloppe la pièce
une mélodie connue se joue discrètement
répété depuis la nuit des temps
j aime bien, Marc…
La chaudière ronronne son ventre à gaz
Le volet derrière est fermé
Celui de devant est ouvert
Son store à lamelles filtre le réverbère
Il ne pleut pas ou pas encore
Tout est calme si doux
Et le désir de regarder le souffle
De l’air habité par ta présence Ô temps
L’oeil posé devant une bougie
Se vit en douce complicité
La flamme se danse
Devant celui qui cligne tendre
La robe de la demoiselle
Se froufroutte et se tombe sa cire
L’oeil attendri se respire
Bien douce soirée devant
Le coeur d’une bougie en palpites
Que l’oeil frémit invite et serre
BONSOIR !
Pendant que j’ai un oeil encore (difficilement) ouvert :
Décidément,
Ce Noir et Blanc
M’en fait voir
De toutes les
COULEURS !
Et j’admire la symphonie
Des vers et des rimes
Qui coulent si limpides
Lettres noires sur fond blanc
Bravo à Leïla, Monique,
Annick, Bourrache, Marc, Bernard, Alix… et les autres nouveaux ou anciens !
Bon sang… comment faites vous ?
Biseeeeeeeeeees complèment endormieeeeeeees !
bel dodo, christineeeeee, j’y vais sous ma couette aussi…je souffle la bougie sinon c’est l’incendie…
La nuit couvre de ses feuilles un sourire de passage
Dont les couleurs d’automne brulent le matin pâle
La vie s’emplit les yeux de poèmes paysages
Que le temps chante encore pour charmer les cigales
Qu’importe la saison vos regards irisés absorbent les aurores
Et peignent en musique les mots et leur histoire
Quand noir et blanc s’avancent au delà des accords
L’amour souffle alors et s’arrête pour y boire
Les passerelles recréent au dessus de la glace
Une blancheur divine aux reflets émouvants
De ses ailes éperdues bouleversant l’espace
Un albatros ondoie et éclaire le … suivant
De bien jolis vers Lou , d’une grande douceur, j’ai eu envie de les relire tant cela me plaît. Bonsoir, ici la journée commence grise.
Nous sommes de trop et tu me manques…Le silence..la folie..les couleurs…la tendresse..je ne sais pas ou les poser…Plus de place sur le soleil…plus d’espace entre les mots…plus de paroles entre ses lèvres…juste le souvenir d’une voile blessée….Nous sommes de trop et le soir passe…La lumière..les souvenirs…la douceur…les rêves…je ne sais pas ou les poser…juste l’illusion d’une soie froissée…d’une page que l’on effleure…que l’on griffe avec son coeur…Je suis de trop et elles me manquent…
J’offre ces quelques mots à Alix et Johal…
Le silence plein, mais je sens ta main, qui s’approche le nez de la passerelle, j’allonge le bras et te serre fort, me laisse porter par le petit pont, tu me portes et puis tu m’emmènes, je suis ce corps de tant de temps qui a marché son âme son jour, et le coeur se palpite, je ne suis pas seule, tu me serres fort, je n’ai plus froid, je me serre toute contre toi, je suis là, j’ai toujours été là tout contre toi dans l’ombre te regarder t’enlacer te serrer dans le voyage du temps avec mes peines et mes joies….
le ciel noir de la nuit, la pluie froide incessante et le silence du dehors
Absence de couleur, absence d’odeur, la musique tendre et présente
Atmosphère silencieuse, les pensées stagnent dans cet espace nu
La lampe éclaire les mots qui se forment, l’écran les absorbe
Errance dans l’intemporel et le vague à l’âme assumé.
Vienne la nuit sombre m’envelopper doucement
Vienne le bruit de l’eau me bercer et me conduire jusqu’aux rives de mes rêves.
Bonne nuit Monique et merci pour tes mots 😉
Love et bises oranges de Halloween
Merci Ossiane c’est trop 🙂 Henri Cartier Bresson disait il faut apprendre à regarder regarder en noir et blanc
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Merci Monique, Annick, Alix, Bernard, marc, Bruno, pour vos jolis mots colorés;-)
Bienvenue à Pandore_a que je remercie pour son geste. Je suis très touchée.
Bonne fin de soirée.
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Un Automne de pluie, Jardin des Tuileries.
Ce matin de novembre où les feuillages roux vivent leurs derniers jours,
Fête de tous les Saints aux couronnes dorées.
Vénus silencieuse
Aux premiers pas venus
Signe la promenade aux visages de vent.
Les ombres de la Nuit
Mémoire carrousel
Emplissent les pensées,
Corps de femmes, sculptées.
Avec ces noms étranges, comme simples bagages,
Comment trouver son but
Autrement qu’en lisant
Aux lèvres inconnues
L’attente curieuse
De regards accueillants.
Passerelle des Arts
Où deux bras ne font qu’un
Où d’une rive à l’autre
Un rêve se traverse
Telle histoire d’amour
Que l’on ne s’écrit pas.
Midi!
A l’horloge savante
Répond le carillon.
Vous!
Pourquoi…
N’étiez-vous pas,
Au rendez-moi?
A voir sans être vu
Divine comédie
Le gant comme le masque
Effraie l’âme naïve
Fait le vide
L’absence
Noir démon de l’enfer
Aile grise du temps
Sous les planches luisantes
Les nuages s’écoulent…
Île
Où les eaux se séparent
Les arches ont des jambes
De géants de passage
Archanges aux mains blanches
Aux chants imaginaires
Je deviendrai muet
Pour mieux les écouter
Oh ! … Bernard … (comme à chacun de tes trop rares passages…)
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Dis, sur le damier, tu viendras ?
Quelques mots, juste là …
Pour que, tous ensemble, on ne s’oublie pas.
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Bernard, j’oubliais :
il y a des rendez-vous à ne pas manquer … même s’ils ne sont que réalité … virtuelle …
A Bourrache
Pour la viertuelle
A Bourrache et Bernard..
Content tout simplement de vous retrouver tous les deux sur le damier..même si ce n’est pas mon exercice favori..Peu importe le jeu..peu importe la case..peu importe la couleur…peu importe les règles..Juste pour le plaisir de vos passages sur ces pages..juste pour le plaisir du plaisir découvert..frissonnant..tendre…juste pour les sourires et les larmes de pluie…juste pour le talent et l’émoi…juste pour Ossiane..
J’espère que Alix et Johal et d’autres trouveront le chemin..
Pierre, je viens de découvrir tes mots. En ce moment naufragée volontaire, j’explore l’île, ses plages d’obscur et de clair.
Très touchée, vraiment, mais comment dire… la poésie, il me semble et je peux me tromper et je me trompe sans doute, est une affaire entre soi et soi avant toute chose. Elle devient parfois, par un charme que je ne m’explique pas, affaire entre soi et le reste du monde.
En ce moment, soi et soi, en douceur, en fureur, en incompréhension…
Voilà le pourquoi de la pause : silence, on explore 🙂
Belle journée à toi, Ossiane et tous. Et merci, vraiment de tout coeur.
Pierre.b … un grand mystère … comment as-tu fait pour deviner ce que j’avais écrit sur mon lopin de damier ??? aurais-tu soudoyé Ossiane ? ou bien …
et mon petit doigt me dit que pierreb, bernard, alix, johal, amichel, pam, et tous les autres, un sacré bel damier en récompense du temps…
Merci Pierreb , Johal et Ossiane pour ce que tu as écrit ici et ailleurs … Je suis profondément et très sincèrement touchée par tes mots … Une pensée pour Bernard et ses mots ciselés… Bourrache, son humour , Annick et ce bel don d’amour qu’elle donne à chacun… à bientôt
Beau week end
Alix et Johal, vous avez l’Oeil; je me suis trompée de billet pour vous répondre;-)
A tout bientôt, amazones A et J, merci pour tout; belle route devant vous, j’y crois profondément!