Lecture du Haïku Calligramme: gauche, centre, haut
D’amont en aval
de sillages en cascades
passage en chute
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, centre, haut
D’amont en aval
de sillages en cascades
passage en chute
Un lit de mousse
Une rivière chante
Mon coeur est en joie
Autant de photos !! Mais c’est canal plus. J’ai reconnu deux Nizauds derrière un bosquet…
Un petit canal
Qui chante sa mouousse
Ses oOOodes de joies
En gouttelettes fraiaiches
L’oeil suit son parcours
Se déléecte
Il marche son cours
Bidon à l’avant
Sac à dos derrièère
Tout en sifflotant
Tant d’amour dedananans
Et il papillonononee
Se fol batifooolle
Un petit canal
Qui sent liberté
Ennivre si fooort
En bels liens de liéesse
Sur le chemin de viieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeE
D’amont en aval…couleurs en décalage…temps d’hier pour un ciel « caravage »…de cascades en sillage…le coeur et les essuie-glaces sans les battements de rage… rouler au pas sur un ciel d’orage..chutes de larmes en passage….D’amont en aval…horaire en décalage…pour un été d’hiver…temps d’hier sur des éclats de vert…des bris de lumière…un coeur qu’on enlace sur un lit de fougères..pour quelques mots sur un simple écran de verre..
Une pensée pour Ossiane..Bourrache..Alix..Johal…Bernard..et d’autres qui se font rares..et pour vous tous et toutes..
L’eau disciplinée
un rêve d’hydraulique
plus loin reprend sa chute
Une bien jolie manière de commencer la journée Ossiane. Moi aussi,
je me laisse porter par le courant,
qui me mène droit,
à me brosser les dents.
Passe une bonne journée.
Sur les berges du canal
le temps est suspendu
Et les roseaux méditent
quelle joie de te lire pierreb et pierre et anne et hélène et bonbonze…BELLE JOURNEE pour chacun, et bourrache alix johal bernard lily et ….Ossiane…….
canalisée, canal irisé, goutelettes brumisée
plus douce…sera la chute
La vie dedans ses rails
L’eau coule son pas tel
Des chûtes sur le chemin
Petites et même grandes
La liberté hors rails
Ou dedans le canal
La vie se marche son pas
Comme elle marche la vie
A sa cadence lente
En force de vie envie
Dans le désir constant
De se sentir Humain
Bel d’amour à donner
Et tant pis si certains
Se servent de l’innocence
Pour se servir tout le temps
Un jour le cours s’en va
Se creuse un autre lit
Pour s’écouler en Paix
Douce sérénité
Sans plus être agressé
Par le mal sur la terre
En conscience si grande
D’avoir aimé longtemps
Quand le canal est tôt éclairé
il dresse un si beau tableau
sur notre rétine revigorée
la berge, que le temps à embelli
s’étonnent de ce voir si belles en ce miroir;
mais elle s’offusque t’endentre les chuchotements
de ce gougat qui ne fait que passé devant elle.
belle journée à chacun
sourire Marc,
Et la berge tendresse
Se repoudre le bout du nez
Se mouche délcatement
Son oeil doux se clignote
L’eau en ondulations
Ne la laisse pas indifférente
Et déjà l’arbre s’abreuve
Les fougères se lessivent
Le roseau plie si bel
La berge cette froufroutante
Qui aime la vie dans ses beautés
Amis du soir,
Bonsoir !
Et…. cette série me fait penser à la Rigole, qui alimente le Canal du Midi, et voici ce qu’elle m’inspire :
L’eau coule…
Elle s’en va
Suivant son cours
Calmement,
Tranquillement,
En petits sauts joyeux
Elle se coule dans son lit
Et suit la pente douce,
L’eau coule…
Petite Rigole,
Bientôt alimentera
Le Grand Canal !
Au point de partage des eaux,
Elle seule décidera
Vers quelle rivage
Elle se dirigera !
Tourner à droite :
C’est l’Atlantique !
Tourner à gauche :
C’est la Méditerranée !
Quel dilemme !
Tirage au sort
Pour l’eau :
Moitié Est ?
Moitié Ouest ?
Suivant la pente,
L’eau coule,
Imperturbablement….
Une seule chose est sûre :
Elle se perdra tôt ou tard
Dans un Océan…
D’EAU SALEE !!!
Biseeeeeeeeeeees saléeeeeeeeeees
PS : Je vois qu’Annick a très bien rattrapé les eeeee qui s’étaient échappés ce matin de mon panier : c’est très bien !
ils sont bons tes eeeeeee, christineeeeee, merci de tes eeeeee!
Une penséeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee vers vous tous et particulièrement à pierre b qui revient sur le pont pour un été d’hiver enchanteur;-)
>petit coucou moussu maria;-)
>super bonbonze; la grande forme;-)
>Bises à Annick qui chante et batifole gaiement;-) Où vois-tu lilly?
>Bien vu Pierre! C’est vrai, la nature mâitrisée mais belle quand même;-)
>Blogueuse matinale, tu ne perds pas de temps Anne, bises:-)
>hélène, un endroit très serein dans lequel je voulais revenir cet automne mais je me suis rendue compte que c’était fermé depuis fin septembre;-(
>thierry, se laisser glisser dans le courant;-)
>marc, un endroit très insolite, c’est vrai;-)
>christine, je la connais bien cette rigole;-) Merci et bises.
Tout plein de « eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee » à tout le monde!
Bonne soiréeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
.
Ossianeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
.
Dans le lit de l’eau claire l’amour au rendez-vous
surprend dans la lumière des goujats de passage
des reflets d’arbres fiers et des mousiques saouls
Flots rapides et légers ondulant parfilage
Pourquoi chariez-vous plutôt que des goujons
Des muffles dans vos sillages
Bisou à toi Ossiane, l’eau entraîne tellement de eeeeeee au passage que c’est un plaisir de passer par là.
Love
Pardon pour « charier » qui devrait tirer avec lui un r de plus
Elle se tendre de lui
Doucement son rivage
Sa nuque dans son cou
Si doux pélerinage
L’air est d’un si bel doux
Qui bise son visage
Qu’elle tourne vers celui
juste que les mots de lily, j’aime tant, et ils manquent, quand des mots de chacun se font entendre, ensuite leur jolie musique en silence manque…
Moi, je vois canal et je ne peux pas m’empêcher de penser à Brel ( le plat pays), mais son canal est si tristement évoqué, qu’il vaut mieux rester dans ce joli espace ci.
Quoique… Ossiane, je relis mon texte plus haut et ne peux m’empêcher de rire en pensant à ton étonnement ! Mes talents bonbonziens sont bien limités, j’aurais dû ajouter clins d’oeils et sourires à Marc que je voulais faire sourire.
Une bergère, aux moutons chantait une cantilène
Quand soudain sur la berge du canal glissant
Un jeune homme en cascade tournoyait ses bras longs
Pour suivre le cours de l’eau au château de Vincennes.
Les troncs couleur corinthe, les racines pleurant
Des larmes en gouttes douces au canal glissant
Les méandres du coeur et l’amour renaissant
A la bohême citaient des poèmes en cascades
Le canal gémissant aux bords de la déroute
Avec des feuilles mortes gisant au détour d’une fougère
Là s’est caché, bonheur, le coeur frémissant
A la crue, un halage des orages vers le vent
Des rêves infinis apaisant nos regards arrosaient de lumière
Les reflets de nous-mêmes sur la surface claire
La beauté est nouvelle, la laine en boucle traîne
Sur un rameau de vigne (C’est tiré par les cheveux mais bon!!!)
Obscure recoin au coeur de nos mélancolies.
Bonsoir équipage! Coucou Ossiane!
Coucou les filles:-)
Quand j’évoque un canal, je pense au Grand canal de Venise. C’est plus gai, non? Mais tu as bien le droit d’être triste avec Brel et rigolote avec les goujats, mufles et moustiques;-)
sourire…Lou
C’est le grand voyage… on en parle depuis des jours… un siècle… enfin c’est pas trop tôt… on y va cette après midi… quelques minutes à pied jusqu’à la gare… le train… le métro… encore la marche à pied… puis parait qu’on arrive… je m’suis levé très tôt… mais maman à dit qu’il fallait me recoucher sinon je serais fatigué… moi je suis reparti dans mon lit mais j’ai pas dormi… maman avait dit me recoucher… ce que j’ai fait… je l’ai bien écouté… j’essayais de m’imaginer à quoi devait bien ressembler le métro… maman m’a dit c’est comme un train mais qui plonge sous terre… comme les mineurs… tu te rappelles des mineurs…je t’avais montré des photographies de papy avec son casque ses lunettes et sa lumière devant… alors moi je m’imaginais le métro avec son casque, ses lunettes et sa grande lumière… cela me faisait un peu peur de descendre sous la terre comme les vers de terre… je me demandais si on en voyait beaucoup dans les couloirs du métro… et les lapins ils n’avaient pas trop peurs des gens j’espère…ce devait être merveilleux …j’avais hâte de partir…pour passer le temps j’ai préparé mon sac avec ma petite bouteille d’eau, mon goûter…maman m’a acheté ceux que je préfère…mes « granola »
A dix heures tout était prêt…j’ai mon manteau …mes chaussures…et j’ai attendu…attendu…mais maman quand elle m’a vu elle m’a dit mais toto…c’est pas mon nom je m’appelle Antoine…Toto c’est mon surnom…mais j’vous rassure je fais pas autant de bêtise que lui…enfin je crois…Pour m’occuper elle m’a donné les chaussettes a trier..
C’est rigolo de trier les chaussettes… moi je les mets aux bouts des doigts et avec je fais des marionnettes…enfin quand j’ai tout fini nous sommes partis…quelle expédition…mais je n’ai pas vu d’animaux dans le métro ..j’étais un peu déçu.. Mais maman m’a dit qu’ils sortaient surtout quand il n’y avait plus personnes…en sortant du métro nous avons pris encore un autre train mais un miniature…un train comme il en existait il y mille ans…avec la fumée…le charbon …le bruit…un vrai voyage dans le passé… puis nous sommes rentrés dans le jardin
Et là nous sommes allés directement à la rivière enchantée…c’était le plus beau jour de ma vie…
J ai bien aimé Marc, j aime bien quand les enfants racontent…
alors…
Sa main au chaud dans celle de son papa, deux petits pas pour son pas, et puis, l’autre main se penche pour ramasser une plume blanche, et chatouille la main du papa, qui sourit, il est grand le papa, il marche son chemin, avec son enfant près de lui, et,
l’enfant lance la plume dans le cours du petit canal délicieux, dans le canal de vie, la plume se mouille, éternue, le petit se goutte tendresse pour sa plume, et puis, le courant monte, sa plume tangue, l’enfant se court, papa le suit, la plume nage contre courant, appelle l’enfant qui est fort loin, l’enfant transpire, court et court vite, papa se souffle, il fait si chaud, la bise se calme, l’eau va moins vite, la plume est là, entre deux racines, l’enfant se penche et la ramasse, sous les doux gazouillis des chûtes, il était temps de la saisir sa plume blanche pleine vive de vie. L’enfant sautille, il est heureux, papa sourit, il apprécie, le soir tombé, dessous sa couette, l’enfant, il rêve son oeil posé sur sa table de nuit avec sa plume blanche coquette duveteuse et si blanche, il l’a trouvée, il l’a sauvée, elle est à lui.
Aux ponts les amoureux! la gondole est dessous
Sur le canal chantant un rameur vénitien
Emporte certains comme vous
Dont l’amour va glissant entre deux rives, senestre
Et à droite un palais, si Byzance m’est conté
C’est derrière une porte, l’Orient s’y fait gothique
Renaissance fleurie sur fresques en polychromes.
Il vous fallait ô t chose m’dame?))
contée
Encore quelques brasse
Un peu la planche
Mon rire pour toi
Sur le canal de nous
Je me laisse flotter
En abondance
Tu es tant pour moi
Mon bel ciel
belle nuit!
Je vais promenant mes rêves
Sur les rives du canal
Et tremper mes souliers
Sur les berges mouillées
Je vais jusqu’au petit pont
Qui enjambe le ruban d’eau
Pour m’arrêter un instant
Ecouter buire la cascade
Un chant qui désaltère
Et vous laisse sous le charme
Musique cristalline
Eclaboussures tintinnabulantes
Et mon regard dans son sillage se perd
Vers cette grande courbe
Où les arbres se referment
Pour mieux l’étreindre
Sous une arche de fraîcheur
J’ai presque du mal à trouver les mots
Car cette promenade est tellement mienne
Partie intégrante de ma vie de chaque jour
Tellement silence intérieur et ressourcement
Je voudrais pouvoir m’en extraire
Pour faire de cette balade
Un poème accompli
A la manière de Senghor
Où couleraient les mots
Comme l’eau du canal,
De Ce canal entre Rhône et petit lac.
Si le paradis existait Ossiane, il aurait sans doute l’aspect de ces images que tu nous offres, on s’y promène avec un plaisir immense, qu’importe où est ce lieu, il est et tu nous y conduis, merci, bonne nuit, je t’embrasse.
Là au long du canal les bouches d’un riff de cuivres sourires
Nos cœurs emmêlés s’y sont halés aux sons de nos soupirs
L’écluse s’est ouverte pleine en déversant sa péniche
Nous avons entrevue l’endroit où nos peines se nichent
Monique, c’est très très beau ce que tu écris, je suis sous le charme de ta ballade.
Il n’y a plus rien qui reste
entre mes dix doigts
Une ombre qui s’efface
Au centre
un bruit de pas
Il faut étouffer la voix qui monte trop
Celle qui gémissait et qui ne mourait pas
Celle qui allait plus vite
C’est vous qui arrêtiez ce magnifique élan
L’espoir et mon orgueil
qui passaient dans le vent
Les feuilles sont tombées
pendant que les oiseaux comptaient
les gouttes d’eau
Les lampes s’éteignaient derrière les rideaux
Il ne faut pas aller trop vite
Crainte de tout casser en faisant trop de bruit
Pierre Reverdy, Sources du vent,
Hélène, quel régal de commencer la journée en lisant un poème de Reverdy, sa poésie est douce et limpide et donne le tempo . merci
merci aussi Annick et bonne journée, le temps permettra-t-il aujourd’hui la promenade avec , les petits en vacances ? j’espère.
elles sont jolies ces photos, Ossiane, elles invitent à la ballade de l’esprit en voyage à travers le temps, il apprécie, se marche doucement, amoureusement, tout est si beau, en clapotes d el’eau qui accompagne sur son clavier, la mélodie du temps…
Comme il s’écoule tendre, le poème, de Reverdy, merci Hélène,
j espère de tout coeur la ballade avec les petits,
ici, il fait soleil magnifique, et encore aujourd hui, je remercie la vie de m’avoir offert ce pays d’ouest où la campagne est si vivante, et le soleil plus généreux que dans le nord, le ciel est bleu, un peu frais, mais c’est splendide de tant!
à 23 H 51, mes brasses ont oublié un s, désolée…
Et je me brasse
T’embrasse
Le bel pays de toi
Tu es cette Nature
Dans chaque isntant si haut
Qui m’émerveille de vie
Me danse et puis me chante
Tu es celui mon rêve
Celui qui me garde en vie
(un ancien com mais sur le canal du midi)
Le bateau vivre
——————
Comme je glissais sur le canal paisible
Je regardais la rive et les vergers en fleurs
Les platanes formaient une garde impassible
Que passait en revue la péniche à moteur
Les bœufs ont déserté les chemins de halage
Etroits et silencieux que le soleil inonde
Peu à peu envahis par une herbe sauvage
Où les cœurs solitaires en rêvant vagabondent
Dans les clapotements légers de l’eau courante
Revit le souvenir des chalands des gabarres
Reliant les deux mers dans une course lente
Tandis que je somnole appuyé sur la barre
Marinier d’aujourd’hui l’eau verte du canal
A l’ombre des grands arbres à la voûte apaisante
M’emporte doucement loin du bruit infernal
Passant près de villages à la paix reposante
En suivant la Garonne au long cours sinueux
En passant sous les ponts de vieilles pierres blondes
La vie soudain retrouve un trésor précieux
Les écluses du temps s’ouvrant au fil de l’onde
‘et cet autre ancien retrouvé aussi en parcourant l’album d’ossiane )
Mirages
Le reflet des arbres dans le canal paisible
Nous ouvre les portes
D’un monde magique
Le pays des ondines
Et des nymphes languides
Ophélie s’y promène le soir
Quand la lune dérive
Narcisse pleure sur ses bords
Son amour impossible
Trahi par la plainte d’Echo
Les carpes centenaires
Y racontent
Les légendes des eaux
Aux grenouilles craintives
Au crépuscule
Les étoiles s’y baignent
Dès l’aube
Le rêveur se perd entre deux mondes
A midi
Le soleil jaloux
En dissous les mirages
De ses rayons lasers
L’aqueduc joue à saute-mouton
Avec le fleuve pour complice
Le temps respire et s’étire
L’air a un goût d’herbes humides
Et de fougères aux frondes vives
La mémoire de l’eau
Murmure un poème de liturgie antique
La vie est lente
Les grillons accordent leurs élytres
—————————–
le long du canal
enfants de Don Quichotte
chute en cascade
Tu souriais
Le long de ce canal
Quand je t’ai enlacèe
Tu souris dans le lit de l’eau ; ô se mirait ma joie
Toi mon autre, mon ami, derrière un vers poli
Dans la laie de l’oubli mon coeur lié à toi.
Dans la cascade murmure un oiseau qui picore
Mes gazouillis de bulles au matin de nos brumes
Se changent en pomme amère pour Blanche-Neige brune
Et l’amour va, s’en va, sur mes d’accords mineurs.
Elle ronfle en contrebas, la vaguelette d’air
Brumisée en fraîcheur au fil de nos balades
Sur le dos du hasard comme un mur d’escalade.
Gardez cet Oeil ouvert, et le coeur refermé
Sur une caresse de lune où perlent des lumières
Bluettes de fraîcheur pour vos cœurs mal-aimés.
L’eau valse pour vos joies, elle accorde ses notes
Sur des LA de fougères et des lentilles couchées
Parmi les nénuphars Ôoooooooooooooooooooooooooo))
Magnifique amichel, les textes que tu nous offres.
Ossiane, oui des associations positives et des airs de vacances dans le grand canal de Venise ! C’est bien mieux…
___ ___ ___
Sur les rives du canal, nous marchions silencieux
attendris par les lieux le pas lent éveillé
Les arbres dans les bois en cascades foliées
Jetaient dans les flots clairs des regards malicieux
Le soleil bien discret parfois clignait des yeux
Et les chemins herbeux s’empourpraient sous les feuilles
Bien joli aussi ton texte Leila! Bises et bonne journée l’équipage 😉
Un bonjour…. pluvieux ! (y’avait longtemps !)
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Reflets émeraude
Ondulent tranquillement ~~~~~~
Au gré du courant :
CaNal serpente calmement.
Miroir des arbres :
Images ondoyantes~~~~~~~~~~~~
Se déforment doucement,
S’assemblent paisiblement.
Il semble flotter ~~~~~~~~~~~~~~
Dans l’air limpide…..
Un frémissement ~~~~~~~~~~~
De VERT !
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Biseeeeeeeeeees verdoyanteeeeeeees
PS !
Ossiane…. ce CaNal… c’est où ??? (Si ce n’est pas la Rigole, du moins cela lui ressemble).
C’est le canal Colvert Christineeeeeeeeeeeeeeee!)
Avec dans les fougères des lutins, Ô mystères
Ils peignent sans chevalet des toiles dans les laies
Bel de tes écritures Annick, bel océan velours Lou
Vous me charmez tous.Bonne journée.
En tes courbes disciplinées de flots
S’enfile ma longue liquide de mots
Chemine en fluides de ruisseaux
Les rives en réseau de nos canaux
L’ onde sans fond de ta voix d’eau
En troupes burinées
Les escadrons de maux
S’empilent en longs cerceaux
Pneus des laves en derricks
Aux rives de nos peaux
Sillons de rides humides
Où serpente le ruisseau
Des passions vaines.
Et la cascade blanche
Invite sous les ombrelles
La fée des rives pleines
Aux herbes sifflotantes.
Un vent frais, un vent froid
Un sirocco de miel
Que ne donnerais-je pas
Bergère aux blancs moutons
Pour que dans un rayon
La lune m’appartienne?
Au suivant…
Des rivières nonchalantes
Aux franges bleues des cascades
Longues écharpes verdoyantes
Qui se faufilent entre les berges moussues
Entre roseaux, herbes et fougères
Filets de vie frémissants
Canaux ou rivières enfouis dans les sous bois
Qui se cachent et serpentent discrets
Autant de lieux charmants
A découvrir, à parcourir
Et qui sans cesse nous attirent
Et nous retiennent sur leurs rives
Paradis des oiseaux, des libellules, des papillons
Et nous autres promeneurs
Qui traînent sur ces chemins en rêvant.
Des rizières verdoyantes
Étrange yeux en arcades
Longues prunelles souriantes
Sous des chapeaux pointus.
Elle se faufile agile
Les pieds dans des ornières
L’herbe balance offerte
Aux eaux près des chemins.
La flûte souffle des mots
En notes de riz blanc
Et des visages d’enfants
Traversent les prés humides.
Voilà à mon oreille la voix
De mon amant
Elle coule comme un ruban
Pour frôler mes yeux doux.
Allongé sur son lit
De pensées océan
Il coule dans mes draps blancs
Sur un Mékong de peineS.
Dans le lit de l’eau, là, je me suis mis,
sans couvertures ni draps
entouré d’effluves et de senteurs
je n’ai plus compté les heures
je me suis laissé aller au gré
des courants qui zébraient
ce matelas de feuille
et je n’ai pas fait mon deuil
Dans le lit d e l’eau, là, j’ai attendu
mais tu n’es jamais venu
le temps a glissé
ma peau s’est plissé
et finalement l’ombre
a recouvert un souvenir
Miroir charmant
reflet enivrant
douceur d’enfant
Après s’être reposé quelques instant
Dans le kiosque d’où résonne
Les menuets d’un temps désuet
Nous arrivons près d’un cours d’eau
Ou l’eau pousse la chansonnette !
Pour célébrer cette artiste iconoclaste ;
la nature s’amasse pour écouter
Cette voie limpide et divine ;
Par endroit une végétation compacte,
Formée d’arbuste arbre et de fleurs
forment une haie d’honneur
élégante et chatoyante,
Parée des plus beaux joyaux !
le canal défile d’un mouvement lent et régulier
tel un prince au fait de sa beauté
sans se détourner de ces obligations
animé d’une grâce royale
héritage de temps ancestraux…
belle soirée à chacun
Quand l’eau fait chut
on se prend à calmer son poul
écouter tout son saoul
comme elle coule brut
Quand l’eau se fait lutte
On courbe le dos
Et la vague debout
Rugit sans souffler
Nos peaux, de colère.
La suit le regard
Nous derrière, elle devant
Elle roule, se démoule
Jetée, fracas sauvage
Puis se cache en dessous
pour revenir debout
Alors on donne le dos
Et la vague debout rugit.
Mais emportée ma joie
Vers ton rivage de fée
Emportés mes châteaux
De sable dans tes yeux
Emportée ma raison
Et ses clairs horizons
Il faut tourner le dos
Et la vague en rouleaux
Se met encore debout
Entre crête et creux d’eau
Je surf sur la vague courbant le dos…
Qui reprend la vague?
Quand l’eau se fait luth
elle laisse couler une douce mélodie
de fol chanson d’amour qui file
mais elle abreuve les coeurs
autant que les âmes
nourrit de chastes paroles
de gentes dames
Quand l’eau se fait mur
elle ferme le silence
d’un rideau bien dense
qui trompe l’oeil
et moque les coquets
sans montrer les brochets
Quand l’eau se fait vague
et qu’elle vibre à l’unisson
arrive étrange le soliton
qui concentre l’attention
mais n’offre qu’une chance
pour entamer la danse
sur sa crête dépenaillée
Je songe au grondement des mers
aux feux du soir d’un ciel d’hiver
aux oiseaux fous de mes prières
ces amours nés dans les joies claires
Je rêve aussi je rêve encore
que les cieux des souvenances
les garde-fous de mon enfance
s’allègent du pids de mon corps
Que jouent les airs en son divin
les pianos , les clavecins
Tchaïkossky Mozart Chopin
enchaînant mon âme à leurs mains
Puis dans le silence profond
que mon char blanc n’ait qu’à passer
qui m’emporte heureux mais blessé
là où les peines se défont
Et qu’au matin de mes voyages
Je retrouve au havre du lit
Voilier fidèle à son mouillage
L’élan de ma mélancolie.
Patrick Derouard – Asphodèles
par niveaux, par gradins
plisse sa robe de satin
de velours sont ses hourds
mais quelle légéreté flutée
elle est si futée que partout
elle s’insinue et bientôt atténue
en ouate mordorée la luminosité
Par sauts et par degrés
on lui sait bien gré
d’entraîner au loin
nos passagéres illusions
de faciliter les ablutions
de permettre dans un coin
d’effacer des impressions
Marc, tu déambules avec grâce sur ce chemin qui borde le canal, mise en scène très cohérente et romantique, bien joli.
Matinale ? hum, ça devait être le changement d’heure Ossiane 😉