Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Je glisse j’ondule
la vague me submerge
les idées claires
◊ Le torrent du Fango … Voir la Carte de Corse …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Je glisse j’ondule
la vague me submerge
les idées claires
◊ Le torrent du Fango … Voir la Carte de Corse …
………………………………………….
blanc plumage de cygne
de l’eau dans son regard fixe
corps mort de l’oiseau
………………………………………….
andrée wizem
au vortex agi
le crépucule de la raison
ensemence nos vertiges
Pour écrire l’histoire des nymphes aux trois mille fleuves
Mes pinceaux ondulent en gouttes de larmes
Et si gît ma conscience de mon âme grisée
Elle est belle ta dernière photo !
Bises Ossiane
l’aurore glace le vertige des crépuscules
pluie en soleil de vents
tempête d’azur et d’ombres…et tu passes dans le bruissement du matin, eau pure du jour….
… » »Je glisse j’ondule
la vague me submerge
les idées claires » »…
lumineuse dans l’étreinte qui nous parcoure
et tu effaces les « doutes »
vague
grandissante de clarté…
BRUNO VIENT DE DIRE ; « Elle est belle ta dernière photo ! »
Bruno, elles sont toutes magiques et fabuleuses, fulgurantes et lumineuses, flamboyantes et pleines d’émotions, au delà et en deçà même de la beauté simple et nue, regard de l’oeil ouvert avec le cœur…Lignes posées comme des cordes d’étoiles dans les eaux des torrents, rayons de vie à la cascade bruyante d’éclats de gouttes sur la mousse fraîche d’un sous bois dans la forêt de « ANTIQUA
SYLVA »…
http://philevr.club.fr/blocadonf/Littoral%20Corse/Pages_html/Littoral_corse_P2.php
Les idées en moires
un kaléidoscope
creuset des songes
Pour ma part, c’est la première image que je trouve sublime.
Bises.
« Artère de la terre »
sans aucun doute, avec entrain
avec pleins et déliés
l’eau sauvage
dans le tourbillon vital
coule douce
en remous de clarté
Folle de bas sang
drape,couve de nacre
lit en rivière
Peintures vivantes
A l’état brut
L’eau vague à l’âme
La pierre dure
Qui se laisse frissonner
D’amour en perles
Et se polit sous leurs caresses
Que le cours éternel
Glisse et se clapotine
Douceurs magiques
De l’eau qui fait vibrer
En notes de musique
Le coeur du roc
D’un je t’aime délicat
Frais et si romantique
Splendeurs des yeux
Que l’eau qui miroire
La pierre sans cesse
Renouvelée propre
Etincelante si belle
Pour la main douce
Qui tente de se saisir
Une petite perle douce
Dans le creux de la main
Sans l’abondance du courant
Juste une goutte d’eau
Bijou d’amour si bel
en pente douce
coulis menthe fruits rouges
nos corps frétillent
Le brouillard fuit l’aube blème
Le regard nu dans l’écume
Ri le rouleau la rivière
L’esprit s’aspire s’égare
Cascades et cataractes
Bouillonnent belles et brutes
Le brouillent puis l’eau l’emmène
Chaos chaos
sur les pierres sur mon torse sur mes mains
dans la violence de l’eau
dans sa déchirure d’onde
vie
Chaos chaos
arabesques éblouies
décoiffées de transparence
bousculé le regard fixe des rocs
coulant des hauteurs des temps
vie
___
Mariage tout en blanc
Et froufrous.
L’eau,
En courant,
Glisse
Tendrement
Son alliance
A la pierre.
_
Bonne journée à tous.
___
Parole de Epsilon
**************************************************************
Crinière de lionne,
Regard de panthère,
Fourrure de guéparde,
Le miel de sa voix.
Le doute ronge comme le courant
on le redoute et s’en protége
il dérange et trouble la confiance
Pas de doute, 21 ans d’autisme derrière, ne sont plus à parcourir, alors c’est un Grandjour, que ce Présent du temps. ( mots déposés dans http://20six.fr/lejustesimplevivre20 )
Pas de doute, l’air lui parle d’amour.
Pas de doute, la bise du ciel la serre tendre, et lui parle de toi, son bel amour qui traverse le tant.
Pas de doute, la main caresse l’eau, dégouline le trop, et se mouille tes tèvres d’un baiser délicat.
« je »
lettres blanches
_______________________________insensées
>andrée :
L’eau est capable de produire tant de formes, merci pour ton beau cygne, bonne soirée.
>regard :
Tes mots tourbillonnent en beauté, bises à toi et merci.
>bruno :
J’aurais sans doute pu me passer de la deuxième, c’est vrai;-) Superbe morceau d’écriture tu as déposé ! Merci bruno, je t’embrasse et espère que tu n’es pas trop surchargé.
>aspe :
Tes mots ondulent aussi 😉 Touchée par tes mots 🙂 Sympa ton lien !
>pierre :
C’est bien il y en a pour tout le monde 😉 J’ai voulu introduire l’idée de mouvement en trois temps 😉 Superbes poèmes en reflets d’âme. J’aime aussi ton idée d’écriture à partir de cette eau rebelle. Merci pour la beauté de tes mots.
>feu roméo :
Il ne reste plus qu’à se laisser flotter après t’avoir lu 😉 Je t’embrasse.
>annick :
De jolis ressentis spontanés qui font jaillir des notes de musique. Et oui, la musique de l’eau ça existe 😉 Bises et courage ! Ton mois de juillet semble plus léger cette année.
>fred :
Vive l’été et ses plaisirs ! Merci pour ton bel haïku rafraîchissant.
>pascal :
Voilà un beau roulis de mots dans la cascade blanche. Il faut se laisser porter sans réfléchir. Merci pour la beauté de tes mots.
>johal :
Coucou johal 😉 Quelle belle plume tu as pour traduire cet élan de vie qui te parcourt ! Rien que de superbes images ! Merci, je t’embrasse.
>bourrache :
Cette eau vive expressive te revigorifie Bourrache ! Merci à toi !
>patricio :
Superbe ressenti au plus près des couleurs et de la matière ! Mais pourquoi Epsilon ? Merci patricio !
>thierry :
Bon retour parmi nous ! J’espère que Ré a été à la hauteur de tes espoirs 😉 Merci pour ton beau poème en questionnement.
>Bernard :
« tu »
lettres blanches
_______________________________inspirées
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Nouveaux Commentaires sur:
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« Je »
Ecrit au jus de citron,
Se laissant deviner
Insensé.
Une simple flamme
L’expose.
L’explose.
___
Le tu
De je
Se laisse
Aimer
En belle
Vérité
Lumineuse
Sans l’ombre
D’un doute
écoulement inexorable
peu de prise
turpitudes émulsionnées
Il y a des jours ou les mots se posent…vous effleurent…s’envolent…Il ne vous reste plus qu’un parfum…une caresse…un souvenir…un baiser..une couleur…quelques notes de musique…Et puis il y a des moments ou les mots…le mot…vous envahit…se fait pressant…devient votre deuxième peau…. »Je doute »…pas vraiment un scoop…pas nécessairement une mauvaise nouvelle..pas de quoi se laisser aller…Simplement la sensation de ne pas avoir les idées claires…de voir les frontières se gondoler…de flirter avec le vertige à la sortie d’une boîte de nuit…de laisser ses certitudes par les vagues submergées..de jouer la différence…de craindre l’indifférence…de glisser sur une plaque de verre…de souhaiter la transparence…Andrée..regard..bruno..aspe..pierre..feu roméo..annick..Fred..Pascal..Johal..Bourrache..Patricio..thierry..Bernard..Ossiane…. »Je doute »…Emporté par les élans du Fango…l’écume de rivière…les battements d’un coeur offert… vos mots… »Je vis »….
Dans un tourbillon
quelque part l’eau
quelque part la pierre
Se fondent les repères
Eveil au Swizerland
La terre tourne en silence
et quelqu’un vit
et marche
et doute
Des heures qui
dansent
et des fleurs
qui tombent
gravement
il joue à pile ou
face
seul
pâle
et déplacé
il joue au dés
les saisons
du hasard
par ennui
par paresse
il déplace
pour mieux voir
ce vide insensé
___
Un « tu »,
Un « je »,
Un « nous »….
A genoux,
J’ai tant souhaité,
D’en faire un tout.
___
yaouh, Bourrache…
monje
detu
ànous
sibel
deux
nous
letu
deje
L’eau est si pure, on est assis devant, tranquillement, je me lève, mes mains se plongent en bol d’ailes recueillent, pour toi, l’ami, des gouttes fraiches et tendres, délicatement serrées, elles s’approchent de toi, pour te donner à boire, le bel ami, de l’eau si cristalline, messagère de temps, et tu la bois me boit, mon regard te sourit, ils sont fort bels nos instants à nous deux, sur notre île perlée de cette eau si jolie.
Le présent…le futur..le passé…tout est au masculin…même le temps…heureusement l’imparfait…il reste juste ce « je » de mot qui « nous » lie à « elles »… insensées ou inspirées…je les désire blanches noires et belles…détachées ou minuscules…penchées..élancées…inventives..rêveuses…sensuelles..
Pierre b. : comme les touches d’un piano … ???
… féminines…
et envoûtantes …
http://fr.youtube.com/watch?v=OJ8NJLEH0_k&feature=related
_
Biz et bonne nuit à tous.
_
Pas d’idées très claires
A cette heure tardive…
et plein d’heures de route dans les pattes !!!
Biseeeees de la nuit… pas claire….
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Dans la neige de l’hiver tombent des flocons d’été
les mots douillets s’endorment et dans les luges glissent
La chaleur de leur ame fait fondre les couleurs
Et du noir dans le blanc en ronds carrés se grisent
Elle est douce la nuit blanche dans son calme retranchée
Bonne route Christineeeeeeee
merci pour ce partage de musique, Bpurrache, c’est superbe,
belle journée à chacun.
L’eau s’écoule tendresse
Fraiche et si douce
Dans le cou du rocher
Qui se laisse caresser
De murmures baisers
Comme une explosion de joie
Un tourbillon d’émoi
Un geyser en colère
Une chanson de Nino Ferrer
Les vagues me happent!
Ecume des songes
Dérive des rêves
Ma psyché s’évapore
Dans ces flots impétueux
Où je vogue avec délices
La confusion des sens
La passion du tumulte
Je doute, donc, je suis
Je suis une âme vagabonde
Je parsème ma vie d’illusions
L’utopie est ma religion
Ossiane
Tes photos ont le don de faire naviguer l’imaginaire
Bises
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Nouveau commentaire sur:
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Ecriture
sur la vague
en lumière
se propage
***
Superbes photos… j’aime particulièrement la première où l’on voit une calligraphie qui surfe sur la vague
Bise à toi chère Ossiane
Ondelettes, vaguelettes,
rondelettes, cordelettes
instant décalé et oscillant
filet lassé et mailles débridées
courant tassant et étirant
filaments phosphorescents
ondoiement, louvoiement
tumulte saisissant
écoulement tourbillonnant
proie sans lamproie
collé aux événements
lucidité dévastée
Aprés l’insoutenable légèreté
l’insaisisable beauté dans le mouvement
pas de fixité, flou des repères
Dans la main une libellule
Le chant de l’eau dans les oreilles
Et le clair de lune dans son regard
Le doute intègre l’eau
et le grelot du doute
fait grelotter le mot
en dansante arabesque
la vague en corps ondule
L’eau a tatoué la pierre
De sa signature indélébile
Et les gouttes continuent
Inlassablement le travail
Du temps qui avance
Les lettres blanches
Suspendues dans l’air
Des paroles noires
Inscrites dans la pierre
Le blanc et le noir
De la vie
Qui se roucoulent d’aises
Pour un temps arrêté
Modéré bien bon
Juste suffisant
De se laisser aller à vivre
>bourrache :
Et le jus d’orange ou le caramel, Bourrache 😉
Beau petit poème émouvant ton tout dernier. Bises.
>annick :
Et le toi et le moi, annick 😉
J’ai bien aimé tes tout derniers poèmes sur la pierre tatouée et gravée. Bises.
>thierry :
J’ai l’impression que ces images te donnent le bourdon, thierry 😉 Tes poèmes semblent en suspension dans le doute… Merci, je t’embrasse.
>pierre b :
Une drôle de sensation de vivre ce doute à mi-chemin entre deux mondes, se retenir ou se lâcher, that is the question…. Tu parles avec subtilité de cette sensation de crainte hésitante tout comme du masculin et du féminin. Le Fango a des vertus insoupçonnées pour laver les idées 😉 Merci à toi, je t’embrasse.
>phil :
Quelle bonne surprise inattendue cet éveil en Suisse 😉 Bises.
>alice :
Beau talent d’écriture et de sensibilité, Alice ! Que va-t-il lui arriver à cet homme en proie au doute ? Merci à toi.
>christineeeee :
Minuit passé, ce n’est pas dans tes habitudes ;-)J’espère que ton petit voyage équestre s’est bien passé et que tes écuyères ont brillé au firmament;-) Bises équineeeeeeeeeees
>lou :
Déjà l’hiver lou 😉 Comme ta poésie est douce dans sa blancheur !
Quant à ton doute, il devient trembler les mots en belle chorégraophie poétique. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>claudie :
Tant mieux, Claudie, ça me fait plaisir 😉
Voilà un superbe poème en jaillissements d’images et sensations multiples ! On imagine les gerbes d’écume exploser en particules. J’adhère à ce que tu dis à la fin. Merci Claudie, bonne soirée à toi.
>maria :
Un beau petit poème sur le mouvement et l’écriture ! Bises à toi, chère maria 😉
>pascal :
Superbe poème ! Toujours tes images fortes et sensibles à chaque vers, j’aime beaucoup. Merci pascal, bonne soirée !
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Nouveau commentaire de Nath sur:
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–
Ni ici ni là: par cette marge
de doute, où seuls circulent
mirages et lueurs
où le langage se renie,
je vais à la rencontre de moi-même.
J’entre dans un patio abandonné:
apparition d’un frêne.
Vertes exclamations
du vent dans les branches.
De l’autre côté: le vide.
Cour inachevée, que menacent
l’écriture et ses incertitudes…
–
Octavio Paz / De vive voix.
Belle soirée à tous
Comment faire glisser le doute avec tact en évitant le contact
se forger une carapace de certitude à l’épreuve justement
comment limiter ce taraud qui vous épuise comme un salaud
ce climat, cette suspiscion, ne pas frapper, toc, toc
pourtant à ne jamais questionner, bardé d’affirmations
on ne peut longtemps claironner, foin des sollicitations
il faut accepter d’oublier et la mémoire fugace
est un précieux allié qui sans celà vous ferait …fou..à lier!
eh oui alors qu’il s’insinue comme un serpent
eh oui alors qu’il contribue à ébranler la citadelle
eh oui alors qu’il s’évertue à gommer la moindre parcelle
il faut considérer certaines choses comme acquises et donc dépassées
pourtant les amnésiques ont en legs tant d’incertitudes
Le doute quand il est raisonnable est dit on profitable
mais à qui, mais pourquoi ?
Ah chers stoïciens, votre méthode m’interpelle
mais c’est comme un piqure de rappel.
je doute donc je suis, pourtant je doute d’être ce que certains prétendent
d’ailleurs sais je vraiment, au fond de moi, qui je suis
le doute me poursuis et m’habite…mais je ne suis pas au 21 mais au 33
Bonsoir rapide de Lamotte Beuvron !
Très occupéeeeeeeeeee…
Mais je ne DOUTE pas que tout le monde a été très inspiré par cette nouvelle note d’Ossiane.
Nos écuyères n’ont pas encore commencé les épreuves… Demain le grand jour pour l’une d’elle.
Venez les encourager sur mon blog ! (elles attendent les commentaires avec impatience !!!)
Biseeeeeees à vous toutes et tous
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
La fronde en bandoulière
vertige vertige
il arpente le ciel
vitesse neuronale
l’immensité l’appelle
circuits en parallèle
vertige vertige
la fronde en bandoulière
vitesse neuronale
circuits en parallèle
vertige vertige
la fronde en bandoulière
J’ai percé les falaises caves
libéré la vie du cœur de la terre
Je suis celle qui chante
en dévalant les pierres
Je vais par-delà les montagnes
et fredonne mon chant jour et nuit
De la vie j’ai fait ma compagne
Eau souveraine je suis
Je serpente entre les roches brunes
et me noie dans les gouffres obscurs
de ma conscience qui doute dur
aux caveaux de mes pensées pures
>Alix :
Coucou alix, j’espère que tu vas bien 😉
Quel beau poème tu as choisi ; il colle pile poil à ces photos ! Belles vertus du doute. L’inachevé est à construire dans la découverte de soi. Merci de ton passage en amazone, je t’embrasse.
>thierry :
Tu as tout compris semble-t-il. C’est vrai le doute peut être épuisant mais il apporte de la richesse intérieure. Il faut apprendre à cohabiter avec lui 😉 Pourquoi le 33 ?
>christine :
Merci pour ce coucou beuvronnais 😉 Je croyais que tu étais revenue chez toi 😉 j evais passer encourager le troupes, bonne nuit, christineeeeee !
>feu roméo :
Je te sens très à l’aise dans cet élément vertigineux 😉 Quelle approche originale ! Merci roméo !
>maria :
C’est très beau ce que tu as écrit. Ta plume vagabonde en gaieté et liberté sur la crête de la vague. Bises Maria !
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Bonne nuit Ossiane
j’ai du mal à décrocher du net
sevrage rhétais oblige ;)))
je ne sais pas trop ce que j’ai compris si ce n’est que j’ai essayé d’exprimer mon trouble face au doute, je vois double et je clignote ;)))
ça me paraît plus positif de se demander si on a fait ce qu’il fallait faire dans telle ou telle situation, plutôt que de penser que ce sont les autres qui ont tort ou sont responsables, l’humilité et la modestie sont mal conjuguées avec la testostérone, mais avec un peu de buffering (pardon tampon) on arrive à adoucir les transitions.
Pour le 33, c’est un souvenir (le 21) d’un vieux film français , peut être de Franju
je ne sais plus mais avec Fresnais je crois « l’assassin habite au 21 » et il s’agissait de tuer le doute en moi ;))) en fait j’habite bien au trente trois avec une jolie faience de Ré qui représente des roses trémiéres.
Allez il se fait tard
à demain
à tous ohé
j’avance
tiédeur de cette fin d’après midi
soleil scintillant de lune à venir
parfaite au paraître de toi même unique lumineuse rieuse volontaire
dans mon coeur d’homme-enfant
doute dans mes mains tièdes de cette fin d’après midi
timide dans mes songes
doute parfait
quand sur mes lèvres
son baiser
C’est joli, aspe.
Coucou Ossiane , oui je vais bien , des choses à faire et à vivre me retiennent ailleurs, mais de temps en temps je viens déposer quelques mots.
Pour l’extrait que tu as apprécié (et moi aussi ) , il est inscrit dans un livre d’entretiens sur et avec Octavio Paz » De vive voix « , ( Arcades / Gallimard ) un passage obligé pour qui veut mieux connaître les textes de cet auteur (qui fut aussi essayiste ) et par extension de capter , à travers son regard et sa sensibilité , l’essence de la poésie en langue espagnole . Un très beau livre .
Je t’embrasse en te souhaitant une belle journée (je prendrai le temps de t’écrire chez toi , à bientôt )
Avec un peu de retard:
Souvenirs faméliques
Une grande armée de souvenirs faméliques,
Veille avec vigilance aux accès interdits.
L’artillerie pilonne les zygomatiques,
De peurs enfantines, et d’ineffables soucis.
D’aimables fantassins, à la tête d’assassins,
Poursuivent sans relâche les idées de demain,
Avec des grenades farcies de noirs desseins,
Ou de napalm à brûler les futurs destins.
Ces affreux cauchemars qui nous tirent en arrière,
Qui poignardent une à une nos plus belles chimères,
Et que dire de l’ombre meurtrière et sagace,
Qui enveloppe de brouillards nos rêves fugaces ?
Des combats, une guerre pour défendre naguère,
De laquelle sortira un vainqueur éphémère.