Doute

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Doute

Je glisse j'ondule, la vague me submerge, les idées claires

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut

Je glisse j’ondule
la vague me submerge
les idées claires

Le torrent du Fango … Voir la Carte de Corse

60 réflexions sur « Doute »

  1. ………………………………………….
    blanc plumage de cygne
    de l’eau dans son regard fixe
    corps mort de l’oiseau
    ………………………………………….
    andrée wizem

  2. Pour écrire l’histoire des nymphes aux trois mille fleuves
    Mes pinceaux ondulent en gouttes de larmes
    Et si gît ma conscience de mon âme grisée
    Elle est belle ta dernière photo !
    Bises Ossiane

  3. l’aurore glace le vertige des crépuscules
    pluie en soleil de vents
    tempête d’azur et d’ombres…et tu passes dans le bruissement du matin, eau pure du jour….
    … » »Je glisse j’ondule
    la vague me submerge
    les idées claires » »…
    lumineuse dans l’étreinte qui nous parcoure

  4. BRUNO VIENT DE DIRE ; « Elle est belle ta dernière photo ! »
    Bruno, elles sont toutes magiques et fabuleuses, fulgurantes et lumineuses, flamboyantes et pleines d’émotions, au delà et en deçà même de la beauté simple et nue, regard de l’oeil ouvert avec le cœur…Lignes posées comme des cordes d’étoiles dans les eaux des torrents, rayons de vie à la cascade bruyante d’éclats de gouttes sur la mousse fraîche d’un sous bois dans la forêt de « ANTIQUA
    SYLVA »…
    http://philevr.club.fr/blocadonf/Littoral%20Corse/Pages_html/Littoral_corse_P2.php

  5. « Artère de la terre »
    sans aucun doute, avec entrain
    avec pleins et déliés
    l’eau sauvage
    dans le tourbillon vital
    coule douce
    en remous de clarté

  6. Peintures vivantes
    A l’état brut
    L’eau vague à l’âme
    La pierre dure
    Qui se laisse frissonner
    D’amour en perles
    Et se polit sous leurs caresses
    Que le cours éternel
    Glisse et se clapotine
    Douceurs magiques
    De l’eau qui fait vibrer
    En notes de musique
    Le coeur du roc
    D’un je t’aime délicat
    Frais et si romantique

  7. Splendeurs des yeux
    Que l’eau qui miroire
    La pierre sans cesse
    Renouvelée propre
    Etincelante si belle
    Pour la main douce
    Qui tente de se saisir
    Une petite perle douce
    Dans le creux de la main
    Sans l’abondance du courant
    Juste une goutte d’eau
    Bijou d’amour si bel

  8. Le brouillard fuit l’aube blème
    Le regard nu dans l’écume
    Ri le rouleau la rivière
    L’esprit s’aspire s’égare
    Cascades et cataractes
    Bouillonnent belles et brutes
    Le brouillent puis l’eau l’emmène

  9. Chaos chaos
    sur les pierres sur mon torse sur mes mains
    dans la violence de l’eau
    dans sa déchirure d’onde
    vie
    Chaos chaos
    arabesques éblouies
    décoiffées de transparence
    bousculé le regard fixe des rocs
    coulant des hauteurs des temps
    vie

  10. ___
    Mariage tout en blanc
    Et froufrous.
    L’eau,
    En courant,
    Glisse
    Tendrement
    Son alliance
    A la pierre.
    _
    Bonne journée à tous.
    ___

  11. Parole de Epsilon
    **************************************************************
    Crinière de lionne,
    Regard de panthère,
    Fourrure de guéparde,
    Le miel de sa voix.

  12. Pas de doute, 21 ans d’autisme derrière, ne sont plus à parcourir, alors c’est un Grandjour, que ce Présent du temps. ( mots déposés dans http://20six.fr/lejustesimplevivre20 )
    Pas de doute, l’air lui parle d’amour.
    Pas de doute, la bise du ciel la serre tendre, et lui parle de toi, son bel amour qui traverse le tant.
    Pas de doute, la main caresse l’eau, dégouline le trop, et se mouille tes tèvres d’un baiser délicat.

  13. >andrée :
    L’eau est capable de produire tant de formes, merci pour ton beau cygne, bonne soirée.
    >regard :
    Tes mots tourbillonnent en beauté, bises à toi et merci.
    >bruno :
    J’aurais sans doute pu me passer de la deuxième, c’est vrai;-) Superbe morceau d’écriture tu as déposé ! Merci bruno, je t’embrasse et espère que tu n’es pas trop surchargé.
    >aspe :
    Tes mots ondulent aussi 😉 Touchée par tes mots 🙂 Sympa ton lien !
    >pierre :
    C’est bien il y en a pour tout le monde 😉 J’ai voulu introduire l’idée de mouvement en trois temps 😉 Superbes poèmes en reflets d’âme. J’aime aussi ton idée d’écriture à partir de cette eau rebelle. Merci pour la beauté de tes mots.
    >feu roméo :
    Il ne reste plus qu’à se laisser flotter après t’avoir lu 😉 Je t’embrasse.
    >annick :
    De jolis ressentis spontanés qui font jaillir des notes de musique. Et oui, la musique de l’eau ça existe 😉 Bises et courage ! Ton mois de juillet semble plus léger cette année.
    >fred :
    Vive l’été et ses plaisirs ! Merci pour ton bel haïku rafraîchissant.
    >pascal :
    Voilà un beau roulis de mots dans la cascade blanche. Il faut se laisser porter sans réfléchir. Merci pour la beauté de tes mots.
    >johal :
    Coucou johal 😉 Quelle belle plume tu as pour traduire cet élan de vie qui te parcourt ! Rien que de superbes images ! Merci, je t’embrasse.
    >bourrache :
    Cette eau vive expressive te revigorifie Bourrache ! Merci à toi !
    >patricio :
    Superbe ressenti au plus près des couleurs et de la matière ! Mais pourquoi Epsilon ? Merci patricio !
    >thierry :
    Bon retour parmi nous ! J’espère que Ré a été à la hauteur de tes espoirs 😉 Merci pour ton beau poème en questionnement.
    >Bernard :
    « tu »
    lettres blanches
    _______________________________inspirées

  14. ___
    « Je »
    Ecrit au jus de citron,
    Se laissant deviner
    Insensé.
    Une simple flamme
    L’expose.
    L’explose.
    ___

  15. Il y a des jours ou les mots se posent…vous effleurent…s’envolent…Il ne vous reste plus qu’un parfum…une caresse…un souvenir…un baiser..une couleur…quelques notes de musique…Et puis il y a des moments ou les mots…le mot…vous envahit…se fait pressant…devient votre deuxième peau…. »Je doute »…pas vraiment un scoop…pas nécessairement une mauvaise nouvelle..pas de quoi se laisser aller…Simplement la sensation de ne pas avoir les idées claires…de voir les frontières se gondoler…de flirter avec le vertige à la sortie d’une boîte de nuit…de laisser ses certitudes par les vagues submergées..de jouer la différence…de craindre l’indifférence…de glisser sur une plaque de verre…de souhaiter la transparence…Andrée..regard..bruno..aspe..pierre..feu roméo..annick..Fred..Pascal..Johal..Bourrache..Patricio..thierry..Bernard..Ossiane…. »Je doute »…Emporté par les élans du Fango…l’écume de rivière…les battements d’un coeur offert… vos mots… »Je vis »….

  16. Dans un tourbillon
    quelque part l’eau
    quelque part la pierre
    Se fondent les repères
    Eveil au Swizerland

  17. La terre tourne en silence
    et quelqu’un vit
    et marche
    et doute
    Des heures qui
    dansent
    et des fleurs
    qui tombent
    gravement
    il joue à pile ou
    face
    seul
    pâle
    et déplacé
    il joue au dés
    les saisons
    du hasard
    par ennui
    par paresse
    il déplace
    pour mieux voir
    ce vide insensé

  18. ___
    Un « tu »,
    Un « je »,
    Un « nous »….
    A genoux,
    J’ai tant souhaité,
    D’en faire un tout.
    ___

  19. L’eau est si pure, on est assis devant, tranquillement, je me lève, mes mains se plongent en bol d’ailes recueillent, pour toi, l’ami, des gouttes fraiches et tendres, délicatement serrées, elles s’approchent de toi, pour te donner à boire, le bel ami, de l’eau si cristalline, messagère de temps, et tu la bois me boit, mon regard te sourit, ils sont fort bels nos instants à nous deux, sur notre île perlée de cette eau si jolie.

  20. Le présent…le futur..le passé…tout est au masculin…même le temps…heureusement l’imparfait…il reste juste ce « je » de mot qui « nous » lie à « elles »… insensées ou inspirées…je les désire blanches noires et belles…détachées ou minuscules…penchées..élancées…inventives..rêveuses…sensuelles..

  21. Pas d’idées très claires
    A cette heure tardive…
    et plein d’heures de route dans les pattes !!!
    Biseeeees de la nuit… pas claire….
    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  22. Dans la neige de l’hiver tombent des flocons d’été
    les mots douillets s’endorment et dans les luges glissent
    La chaleur de leur ame fait fondre les couleurs
    Et du noir dans le blanc en ronds carrés se grisent
    Elle est douce la nuit blanche dans son calme retranchée

  23. merci pour ce partage de musique, Bpurrache, c’est superbe,
    belle journée à chacun.
    L’eau s’écoule tendresse
    Fraiche et si douce
    Dans le cou du rocher
    Qui se laisse caresser
    De murmures baisers

  24. Comme une explosion de joie
    Un tourbillon d’émoi
    Un geyser en colère
    Une chanson de Nino Ferrer
    Les vagues me happent!
    Ecume des songes
    Dérive des rêves
    Ma psyché s’évapore
    Dans ces flots impétueux
    Où je vogue avec délices
    La confusion des sens
    La passion du tumulte
    Je doute, donc, je suis
    Je suis une âme vagabonde
    Je parsème ma vie d’illusions
    L’utopie est ma religion
    Ossiane
    Tes photos ont le don de faire naviguer l’imaginaire
    Bises

  25. Ecriture
    sur la vague
    en lumière
    se propage
    ***
    Superbes photos… j’aime particulièrement la première où l’on voit une calligraphie qui surfe sur la vague
    Bise à toi chère Ossiane

  26. Ondelettes, vaguelettes,
    rondelettes, cordelettes
    instant décalé et oscillant
    filet lassé et mailles débridées
    courant tassant et étirant
    filaments phosphorescents
    ondoiement, louvoiement
    tumulte saisissant
    écoulement tourbillonnant
    proie sans lamproie
    collé aux événements
    lucidité dévastée

  27. Aprés l’insoutenable légèreté
    l’insaisisable beauté dans le mouvement
    pas de fixité, flou des repères

  28. Le doute intègre l’eau
    et le grelot du doute
    fait grelotter le mot
    en dansante arabesque
    la vague en corps ondule

  29. Les lettres blanches
    Suspendues dans l’air
    Des paroles noires
    Inscrites dans la pierre
    Le blanc et le noir
    De la vie
    Qui se roucoulent d’aises
    Pour un temps arrêté
    Modéré bien bon
    Juste suffisant
    De se laisser aller à vivre

  30. >bourrache :
    Et le jus d’orange ou le caramel, Bourrache 😉
    Beau petit poème émouvant ton tout dernier. Bises.
    >annick :
    Et le toi et le moi, annick 😉
    J’ai bien aimé tes tout derniers poèmes sur la pierre tatouée et gravée. Bises.
    >thierry :
    J’ai l’impression que ces images te donnent le bourdon, thierry 😉 Tes poèmes semblent en suspension dans le doute… Merci, je t’embrasse.
    >pierre b :
    Une drôle de sensation de vivre ce doute à mi-chemin entre deux mondes, se retenir ou se lâcher, that is the question…. Tu parles avec subtilité de cette sensation de crainte hésitante tout comme du masculin et du féminin. Le Fango a des vertus insoupçonnées pour laver les idées 😉 Merci à toi, je t’embrasse.
    >phil :
    Quelle bonne surprise inattendue cet éveil en Suisse 😉 Bises.
    >alice :
    Beau talent d’écriture et de sensibilité, Alice ! Que va-t-il lui arriver à cet homme en proie au doute ? Merci à toi.
    >christineeeee :
    Minuit passé, ce n’est pas dans tes habitudes ;-)J’espère que ton petit voyage équestre s’est bien passé et que tes écuyères ont brillé au firmament;-) Bises équineeeeeeeeeees
    >lou :
    Déjà l’hiver lou 😉 Comme ta poésie est douce dans sa blancheur !
    Quant à ton doute, il devient trembler les mots en belle chorégraophie poétique. Merci beaucoup, je t’embrasse.
    >claudie :
    Tant mieux, Claudie, ça me fait plaisir 😉
    Voilà un superbe poème en jaillissements d’images et sensations multiples ! On imagine les gerbes d’écume exploser en particules. J’adhère à ce que tu dis à la fin. Merci Claudie, bonne soirée à toi.
    >maria :
    Un beau petit poème sur le mouvement et l’écriture ! Bises à toi, chère maria 😉
    >pascal :
    Superbe poème ! Toujours tes images fortes et sensibles à chaque vers, j’aime beaucoup. Merci pascal, bonne soirée !


  31. Ni ici ni là: par cette marge
    de doute, où seuls circulent
    mirages et lueurs
    où le langage se renie,
    je vais à la rencontre de moi-même.
    J’entre dans un patio abandonné:
    apparition d’un frêne.
    Vertes exclamations
    du vent dans les branches.
    De l’autre côté: le vide.
    Cour inachevée, que menacent
    l’écriture et ses incertitudes…

    Octavio Paz / De vive voix.
    Belle soirée à tous

  32. Comment faire glisser le doute avec tact en évitant le contact
    se forger une carapace de certitude à l’épreuve justement
    comment limiter ce taraud qui vous épuise comme un salaud
    ce climat, cette suspiscion, ne pas frapper, toc, toc
    pourtant à ne jamais questionner, bardé d’affirmations
    on ne peut longtemps claironner, foin des sollicitations
    il faut accepter d’oublier et la mémoire fugace
    est un précieux allié qui sans celà vous ferait …fou..à lier!
    eh oui alors qu’il s’insinue comme un serpent
    eh oui alors qu’il contribue à ébranler la citadelle
    eh oui alors qu’il s’évertue à gommer la moindre parcelle
    il faut considérer certaines choses comme acquises et donc dépassées
    pourtant les amnésiques ont en legs tant d’incertitudes
    Le doute quand il est raisonnable est dit on profitable
    mais à qui, mais pourquoi ?
    Ah chers stoïciens, votre méthode m’interpelle
    mais c’est comme un piqure de rappel.
    je doute donc je suis, pourtant je doute d’être ce que certains prétendent
    d’ailleurs sais je vraiment, au fond de moi, qui je suis
    le doute me poursuis et m’habite…mais je ne suis pas au 21 mais au 33

  33. Bonsoir rapide de Lamotte Beuvron !
    Très occupéeeeeeeeeee…
    Mais je ne DOUTE pas que tout le monde a été très inspiré par cette nouvelle note d’Ossiane.
    Nos écuyères n’ont pas encore commencé les épreuves… Demain le grand jour pour l’une d’elle.
    Venez les encourager sur mon blog ! (elles attendent les commentaires avec impatience !!!)
    Biseeeeeees à vous toutes et tous
    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  34. La fronde en bandoulière
    vertige vertige
    il arpente le ciel
    vitesse neuronale
    l’immensité l’appelle
    circuits en parallèle
    vertige vertige
    la fronde en bandoulière
    vitesse neuronale
    circuits en parallèle
    vertige vertige
    la fronde en bandoulière

  35. J’ai percé les falaises caves
    libéré la vie du cœur de la terre
    Je suis celle qui chante
    en dévalant les pierres
    Je vais par-delà les montagnes
    et fredonne mon chant jour et nuit
    De la vie j’ai fait ma compagne
    Eau souveraine je suis
    Je serpente entre les roches brunes
    et me noie dans les gouffres obscurs
    de ma conscience qui doute dur
    aux caveaux de mes pensées pures

  36. >Alix :
    Coucou alix, j’espère que tu vas bien 😉
    Quel beau poème tu as choisi ; il colle pile poil à ces photos ! Belles vertus du doute. L’inachevé est à construire dans la découverte de soi. Merci de ton passage en amazone, je t’embrasse.
    >thierry :
    Tu as tout compris semble-t-il. C’est vrai le doute peut être épuisant mais il apporte de la richesse intérieure. Il faut apprendre à cohabiter avec lui 😉 Pourquoi le 33 ?
    >christine :
    Merci pour ce coucou beuvronnais 😉 Je croyais que tu étais revenue chez toi 😉 j evais passer encourager le troupes, bonne nuit, christineeeeee !
    >feu roméo :
    Je te sens très à l’aise dans cet élément vertigineux 😉 Quelle approche originale ! Merci roméo !
    >maria :
    C’est très beau ce que tu as écrit. Ta plume vagabonde en gaieté et liberté sur la crête de la vague. Bises Maria !

  37. Bonne nuit Ossiane
    j’ai du mal à décrocher du net
    sevrage rhétais oblige ;)))
    je ne sais pas trop ce que j’ai compris si ce n’est que j’ai essayé d’exprimer mon trouble face au doute, je vois double et je clignote ;)))
    ça me paraît plus positif de se demander si on a fait ce qu’il fallait faire dans telle ou telle situation, plutôt que de penser que ce sont les autres qui ont tort ou sont responsables, l’humilité et la modestie sont mal conjuguées avec la testostérone, mais avec un peu de buffering (pardon tampon) on arrive à adoucir les transitions.
    Pour le 33, c’est un souvenir (le 21) d’un vieux film français , peut être de Franju
    je ne sais plus mais avec Fresnais je crois « l’assassin habite au 21 » et il s’agissait de tuer le doute en moi ;))) en fait j’habite bien au trente trois avec une jolie faience de Ré qui représente des roses trémiéres.
    Allez il se fait tard
    à demain
    à tous ohé

  38. j’avance
    tiédeur de cette fin d’après midi
    soleil scintillant de lune à venir
    parfaite au paraître de toi même unique lumineuse rieuse volontaire
    dans mon coeur d’homme-enfant
    doute dans mes mains tièdes de cette fin d’après midi
    timide dans mes songes
    doute parfait
    quand sur mes lèvres
    son baiser

  39. Coucou Ossiane , oui je vais bien , des choses à faire et à vivre me retiennent ailleurs, mais de temps en temps je viens déposer quelques mots.
    Pour l’extrait que tu as apprécié (et moi aussi ) , il est inscrit dans un livre d’entretiens sur et avec Octavio Paz  » De vive voix « , ( Arcades / Gallimard ) un passage obligé pour qui veut mieux connaître les textes de cet auteur (qui fut aussi essayiste ) et par extension de capter , à travers son regard et sa sensibilité , l’essence de la poésie en langue espagnole . Un très beau livre .
    Je t’embrasse en te souhaitant une belle journée (je prendrai le temps de t’écrire chez toi , à bientôt )

  40. Avec un peu de retard:
    Souvenirs faméliques
    Une grande armée de souvenirs faméliques,
    Veille avec vigilance aux accès interdits.
    L’artillerie pilonne les zygomatiques,
    De peurs enfantines, et d’ineffables soucis.
    D’aimables fantassins, à la tête d’assassins,
    Poursuivent sans relâche les idées de demain,
    Avec des grenades farcies de noirs desseins,
    Ou de napalm à brûler les futurs destins.
    Ces affreux cauchemars qui nous tirent en arrière,
    Qui poignardent une à une nos plus belles chimères,
    Et que dire de l’ombre meurtrière et sagace,
    Qui enveloppe de brouillards nos rêves fugaces ?
    Des combats, une guerre pour défendre naguère,
    De laquelle sortira un vainqueur éphémère.

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