Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, droite
Vapeur marine
Goutelettes d’écume
la vague m’emporte
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, droite
Vapeur marine
Goutelettes d’écume
la vague m’emporte
Wow Ossiane, On se laisse volontiers emporter par toi et cette vague. Quel plaisir !
__ __ __
Plein de force lactée le nuage éclabousse
Le rêve de la nuit Sa blancheur exaltée
Et ses embruns délectent le sommeil écourté
Mer et ciel enchantés par la vague qui mousse
Ont humé l’air marin et n’ont pas résisté
A la douce secousse qui enfanta Vénus
L’océan déroulait du ciel son cumulus
A battre et rebattre
une tâche sisyphe
eau violente
L’eau fuse et diffuse
sur le flanc sur la côte bat
s’éclate la bulle
Le bleu le blanc
en neige fouettés
s’enfle la vague
Mon banquier m’a proposé le même, un embrun à 5% garanti…
En mousse, en créme, en aérosol, en nébulisat
fouette la vague et rebondit l’orgeat
le diphasique n’est pas aphasique
entre écume écrue de brûme
et souffle humide mais pas torride
ce contact avant l’heure porte bonheur
pas de baptème ni de caréme
juste une onction pour la jonction
de la terre à la mer, de l’amer aussi
l’iode perce par tous les pores
ce n’est pas que l’avant port
et ces rochers timoniers
qui affrontent le flot pas timoré
ne nous laissent pas ignorer
plus longtemps les plaisirs salins
qui nous attendrissent l’oeil calin
une gorgée pour la route
une lampée avant la déroute
une bouffée en guise d’écoute
ça débouche bien et pas que les esgourdes
>plaisir de mer, merci Ossiane c’est vivifiant, revigorant
bonne journée à tous
L’écume fracassant nos pensées ou la vague m’emporte dans mes rêves éphémères…
___
Je regarde la mer qui toujours nous étonne
Parce que, si méchante, elle rampe si court.
Et nous lèche les pieds comme prise d’amour
Et d’une moire en lait sa bordure festonne.
Lorsque j’y veux plonger, son champagne m’étouffe;
Mes membres sot tenus par un vivant métal;
Tu sembles retourner à ton pays natal
Car Vénus en sortit sa fabuleuse touffe.
Ce poison qui me glace est un vin qui t’enivre.
Quand je te vois baigner je suis sûr que tu mens;
Le sommeil et la mer sont tes vrais éléments!
Hélas! Tu le sais trop, je ne peux pas t’y suivre.
JEAN COCTEAU / Plain- chant.
____
Merci pour tes appréciations Ossiane( cela me permet aussi de découvrir de nouveaux textes et de les partager!)
A bientôt
Magnifiques photos!!
Mer vaporeuse
En ruades échevelées
Flots en délire
Merci également, Ossiane, pour ton commentaire..
Belle journée à tous..
–
La mer a tant
De creux
Que l’écume festonnent
Des rochers en granit
Qui défont
Les marées
Comme si de rien n’était.
Si pressé est le vent
Qui compte
Les grains de sable
S’accordant une tempête
Qu’il s’enroule bercé
D’être à lui seul
Le chant
Désaltéré qu’entendent
Les marins.
Et sur les vagues
D’autres échos lointains
Attendent patiemment
Que le ciel innocent
Se noie.
–
Belle journée Ossiane 🙂
Va petit mousse
Et que la vague te porte !
Notre petit Mousse
Bien arrivé au port
A quitté sa gabarre
Et trouvé le voilier
Qu’il rêvait de rencontrer.
Prendre son essor enfin !
Et naviguer sur la crête des vagues
Humidifié par les embruns,
En mille gouttelettes aspergé,
Il a troqué le calme de la rivière
Pour le grand large, sans rives à surveiller !
Va petit mousse
Et que la vague te porte !
Biseeeeeeeeeeees vaporiséeeeeeeeeeeees
Quand la mousse caille on cherche la faisselle
mais quand le vent siffle on protége la vaisselle
le bullage provoque l’oxygénation forcée qui vivifie
cette écume de mer ne nous fait pas casser une pipe
bref ce poudrin de petit grain aux brisants est grisant
le vent qui nous souffle cette haleine blanchâtre
nous incite plus encore à la rêverie fôlatre
quand il cueille en haut de la vague l’acmé
de l’instant il nous transmet l’énergie du large
Envoûtante cette vague, superbe photo.
J’en profite pour te redire que j’ai été très heureuse de t’avoir rencontrée en « vrai » au salon.
Bizzzzzzzzz
Vapeurs de vague bleue
Délice en doux visage
Parfum d’ozone en gouttes
Ondes vivifiantes
En miracles de vie
La vague s’avance
Et se recule
Se fait si tendre désirée
Et le pas se presse de vent
Pour se la vivre
En plein de vrai
Goutelettes
Tombent sur moi,
Silencieusement,
Pluie d’écume
Salé et douce.
La vague
m’emporte doucement
Berçant mon âme,
Lumière et trêve,
Emportant mon coeur
vers mes rêves.
La vapeur marine
Misterieusement
Cache l’horizont.
Bonjour Ossiane, bonjour à tous,
Je surfe sur cette belle vague,
La houle m’emporte,
Dans tellement de r^ves.
Heureux que tu aies pu revoir Aurélie, AMichel, Pam et d’autres.
Mon jour viendra…
Bises à toi, Neyde, Annick et bcp d’autres,
OLIVIER
« rêves » écrit ainsi c’est mieux 😉
Après la sérénité crépusculaire, un renouveau ?
Mer nourricière,
Les vagues, les embruns…
La vie quoi !
Bizz, chère Ossiane.
quel bonheur de te lire Neyde, j ‘espère que tu te portes de mieux en mieux, bises,
bises pour toi aussi, mon cher Olivier, un jour viendra pour nous aussi…
BISES à chacun.
Une pensée vers toi
Et c’est une belle vague
Un vague à l’âme si tendre
Vaporeux et si bel
Mon tendre mon aimé
On se roule la vague
La mer elle nous berce
Dans ses bras tendres embruns
Et la mer nous frissonne
De ses perles de vie
En écumes si tendres
Je t’aime tout simplement
Le temps surfe sur sa vague
Délicatement si doucement
si calme et voluptueuse
si claire et lumineuse
la mer se métamorphose certains jours
sous l’effet du souffle divin
en un dragon à la crète d’écume
crachant avec véhémence son fiel sur la grève
ravinant les falaises de ses griffes acérées
poussant des cris assourdissant
résonnant sur les nuages d’acier .
pourtant à qui sait regarder sans crainte
tu fascines par la beauté de ton masque.
mais il faut se méfier et ne pas vouloir t’approcher
surtout ne pas te défier.
car, pas un instant tu n’hésiterais pas à dévorer
les plus grosses de nos embarcations.
comme un morceau de chocolat doux et onctueux .
>Lou :
C’est ce que je voulais, lou 😉 Je me suis dit que c’était bien pour commencer la semaine 😉 Merveilleux poème pleins d’embruns que tu as déposé ! Beaucoup de sensibilité dans tes mots. Bises salines.
>pierre :
Super, Pierre. Ton eau a une grande puissance comme la vague d’Hokusai 😉
>bonbonze :
Et tu l’as accepté ? ;-)) Merci de ton passage.
>Thierry :
Comme dirait Annick, ça vaporise et nébulise dans tous les sens 😉 Merci à toi.
>Bruno :
Un bel éclat de poésie iodée dans tes mots qui claquent ! Merci bruno, je t’embrasse.
>Mathilde :
Alors c’est parfait si partage il y a des deux côtés 😉 Un poème d’une grande force d’images et de mots ! Sa mer est bien vivante et possesive. Bises vers toi.
>Claudie :
Merci claudie, voilà un bel haïku fougeux qui dit tout. Merci pour la force de tes mots. Bises marines.
>alix :
Bonjour alix, quel talent pour évoquer la mer en furie ! Tu passes en élégance d’un élément à l’autre, du plus grand au plus petit pour aboutir à un paysage où tout se complète. C’est très beau, chère alix. Je t’embrasse.
>christineeeeee :
Bravo Christine, tu continues l’histoire 😉 C’est sans doute ça qui s’est passé ! Ce voyage marin est joliment exprimé et ressenti avec ce petit mousse. Bises d’écumeeeeeeeeeee.
>marie turpault :
Bonjour Marie, toi ici ;-)) Belle rencontre avec toi In Real Life, bien sûr;-) Grâce à Pam et à amichel…. un peu différente de celle des autres blogueurs puisqu’on n’avait jamais échangé directement sur les blogs auparavant 😉 J’espère que tu t’es bien remise de tes émotions artistiques. Je t’embrasse chaleureusement.
Pour ceux qui ne connaissent pas, faites un petit détour par le blog de Marie, la sculptrice http://mariesculpture.typepad.com/
>Annick :
Que de jolie choses délicates aujourd’hui pour exprimer ce voile de gouttelettes brumisé! Tu n’as pas ton pareil Annick ! Bises vers toi.
>Neyde :
Coucou Neyde, comment vas-tu ? Tu te fais un peu fugitive mais je sens que tu n’es pas bien loin 😉 Ton poème est doux, délicat, silencieux, je te sens en pleine réflexion. Bises chaleureuses vers Sao Paulo.
>Olivier :
Bonjour Olivier, Voilà c’est fait, je voulais que cette vague vous fasse rêver 😉 Ton jour viendra sûrement. Des hasards, des opportunités, des coincidences changent parfois le cours des choses sans qu’on s’y attende. Je t’embrasse.
>Fugitive :
Tu me psychanalyses, Fugitive ;-)) Peut-être un renouveau mais toujours dans la sérénité que j’essaie de garder au fond de moi coûte que coûte. Voilà tu sais tout… enfin presque;-))
>UU :
Ah cher UU, bienvenue à toi, c’est donc le grand retour en sérénité sur les ondes blogophiles ;-)) Tu nous manquais, tu sais 😉 Se laisser porter et flotter fait parfois beaucoup de bien. Je t’embrasse chaleureusement.
>marc :
Grande beauté et richesse de vos mots à tous pour évoquer cette vague ! Elle semble vous donner beaucoup de bonheur et d’inspiration. Merci pour ta belle écriture sincère.
en brun tu étais déjà bien
en brune tu n’étais pas commune…
Postillons soufflés avant la jetée
drôle de ventilateur ainsi aspiré
vive le quai là où on les embrume
Alerte !
Drôles d’embruns signalés
Entre la bouche et le nez
Chez les enrhumés….
Postillons par milliers
sortez vos mouchoirs !
Oui, bon….
Y a t il encore des grippés ?
Sur le mouvement de
l’onde s’arcboute la sève
légère et multiple des océans.
Le marin goûte la passion redoutée
la femme sent la peine des absences
et l’enfant, insouciant, lance ses trilles d’été.
– peu importe –
Dans l’antre des grands loups,
les vents glissent et s’amusent
sur le dos jaboté des flots
offrant aux terres les éternelles gerbes
des profondes sources.
Belle soirée à tous 🙂
Si les finales des mots
Venaient à disparaître
Dans quel imbroglio
Verrions nous se dépaître
Les amuseurs de rimes
Que nous sommes à nos heures
Si nous devions en prime
Rattraper les erreurs
D’une Ossiane étourdie
Et fatiguée ma foi
De sommeil envahi
Et s’emmêlant les doigts
Vape mari, goutte des cu
m’enfin un peu de tenue
Vape mari, goutte des cu
Là s’en est trop je n’en puis plus
Elle déferle cette vague
submerge
irrigue
illumine
et sur la pointe des pieds
se retire
laissant l’étoile
sur le sable.
La prochaine viendra
et la reprendra.
Viens, regardons-nous, ne me lâche pas des yeux. Nous allons entrer dans les vagues. Je connais un passage de sable blanc où tu ne te blesseras pas, où tu n’auras qu’à te laisser aller. Rappelle-toi que la mer est bonne si tu ne la crains pas. Elle ne veut que te lécher, te caresser, te porter, te bercer, permets lui de le faire et elle te plaira encore. Sinon, elle te fera peur.
Accroche-toi à la mousse. Tu sens sous tes pieds le sable qui file avec les vagues ? File avec lui ! Maintenant laisse le courant prendre ton dos… Plonge ! Plonge ! Laisse-toi masser par l’eau. Une fois les vagues traversées, nous allons nager vers le large. Je t’en prie, ne me quitte pas des yeux…
… Nous remonterons doucement vers le plateau mercure de la surface. De nos bras, de nos jambes, de nos lèvres sortiront des bulles de joie qui grimperont en grappe, plus vite que nous, pour prévenir les rochers, la plage et le ciel de notre apparition.
… Tais-toi, ne parle pas, la mer n’aime pas que l’on se distrait d’elle…
In « Les mots pour le dire » Marie Cardinale
ils sont magnifiques « les mots pour dire », phil alba…
Longtemps longtemps
La mer elle attendait
Son jour
Chaque jour
Puis un jour
En désir plus en vagues
La mer la mer la mer
Elle attendait son cours
Doucement
Toute bleue
Vague à l’âme
Toute lente toute vive
Toute crue toute douce
En vie
Cette mer infinie
Attendait
En patience patience
Le temps avance
Sa révérence
En pas de vagues
Si belles si douces
Si tendrement uniques
Que la mer attendait patiente
Tour à tour dévorée
Par l’écume de jours
Tousjours l’éternelle amoureuse
La mer la mer la mer
Si douce si tendre la mer
Sur cette terre en jachère
Elle se danse
Sa pointe ballerine chaussée
D’une étoile de mer
Habillée d’algues vertes
Et coiffée d’un beau ciel
La mer la mer la mer
Elle se court si vite
Et enfin vient serrer
Le sable tout de chaud
Avec ses bras de miel
Et son sourire soleil
Dans un bel rêve de vie
A la lune se vit
……………………………………………
mousse amère aux lèvres
gifle d’un revers de la main
quand la coupe est pleine
le verre givré et glacé
curraçao frappé
…………………………………………….
andrée wizem
Eh, Madame, madame, je te souhaite, en doux murmures répétés comme la vaguelette cent fois renouvelée qui vient toucher le sable, alors que tout est serein, une bonne et douce nuit.
Le vent
Il fait tourbillonner
La mer
Et la rend folle
Elle se vaporise des embruns
Si fort
Que le livre posé
Sur ses genoux
Au sable tout assis
Se trouve vaporisé
Alors le book
Il lit la goutte
De mer
Il regarde le ciel
Et il écrit
Tout attendri
La mer toute douce
D’une vague se froufroutte
Et le soleil se rit
Dans la douceur nocturne
murmure la vague tiède
déferlements de vie
le sable touché rit
Amusant Annick, le book qui écrit et la mer qui se vaporise…
bises à tous
et merci pour la belle série de bateaux à voiles. Ils donnent envie de partir…
d’abord bonbonze : « Mon banquier m’a proposé le même, un embrun à 5% garanti… »
:-)))
Et puis j’aurai pu parler de cette ballade faite il y a peu par gros temps autour de la réserve des îles en Bretagne…génial
Mais non ce sont des paroles d’Anne Sylvestre qui me sont d’abord venues à l’esprit. Mais celles de « rien qu’une fois faire des vagues » tirées de… « j’ai de bonnes nouvelles » 🙂 ne sont hélas pas sur le net
Alors juste des extraits des refrains avec leurs variantes
« rien qu’une fois
mais qu’une fois faire des vagues
et tout casser rien qu’une fois
dire que je pleure et que vous ne voyez pas
dire que je coule et je me noie pour vous
dire que je meurs et que vous restez là
dire je sombre et vous parler de tout
rien qu’une fois »
…en n’oubliant surtout pas que sur le même CD il y a ce « lâchez-moi! » sur les envahisssants pleureurs et pleureuses en tout genre qu’elle conclut par un magistral « lâchez-moi, laissez moi souffler, je ne suis pas votre bouée, apprenez plutôt à nager… »
J’ai reçu aussi la belle série de bateaux à voiles.
Ils ont rraversé les océans et sont venus au Brèsil.
Merci Ossiane.
Merci Christineeeeeee
Nous allons tous voyager.
Alors voyageons déjà, pour cette nuit, dans notre beau bâteau de rêves.
Belle nuit pour chacun, bonne nuit Neyde.
Cette armada si grande si nombreuse donne envie de partir en voyage si bel…..
C’est le matin !
Pour ceux qui sont loin de la mer,
Qui restent en ville, au bureau,
A bosser, à trimer,
Ou même à travailler,
Pour effacer vos soucis,
Une seule solution :
Eau de mer
En bouteille
A vaporiser
Dès le matin :
Embruns marins
Pour citadins !
Pschitttttttt Pschitttttt !
Ça réveille !
Je vous pschittttteeeeeeeeeee donc
Des biseeeeeeeeeeeeeeeeeees Tonifianteeeeeeeeeeeeeeeeees !
Ossiane, Christine,
je fus également de la croisière.
Le vent
dans les voiles
pousse les beaux navires.
Bonjour à toi, Neyde
Fidèle sur le pont
en vigie.
Merci
Vent de terre
Vent de mer
Sable ou eau de sel
Les yeux embués.
La vague roule son rouleau
Son rouleau de tendresse
Tendresse à fleur de grain
Grain de sable si doux
Doux remous improvisés
Improvisés perles de beautés
Beautés de la vague aimante
Même a terreon pense tjs aux vieux grémént s qui seront dans le port cet été.
La foule des grands rassemblement sera là
Mais pour les voir ce sera une fois de plus a terre sur leur passage avent qu’ ils gagnent l’ estuaire et de savoir cela nous en vivons longtemps a l’ avance .
Merveiles ils sont sources de réves ,de lointains impossibles .
Une pensée particuliére pourChris avec une brassée de réves.Noisette
La vague s’est brisée
L’explosion est violente
L’éclat fulgurant
Venue de très loin
La lame spectaculaire
A frappé la surface de l’eau
La mer a craché
Sa vague de colère
Frôlant l’hystérie
L’action est brutale
Vive et trompeuse
Dans son autorité abusive
Aussi vite engloutie
Elle reviendra sans doute
Tant que la haine
Gronde dans ses entrailles
Inlassablement, cycliquement
Elle roule et s’enroule
Ondule et avance
S’agite, explosera encore
Dans l’audace de sa force.
——————————-
Au creux de la vague
J’essuie sur mon visage
Les embruns de ma peine.
Embrun, ouverture vers le Queyras , la Durance puis le Guil
une sacrée rando, un paysage mi champêtre, mi montagne en route vers le Viso
quand on vise haut, on léve la tête et la beauté nous saute aux yeux
avec les torrents c’est encore l’écume des jours.
La vague vient de loin
De tout au loin sa mer
Et a choisi ici
S’échouer son visage
Elle pleure de belle joie
La vague de son bleu
Elle vient de l’horizon
Et a marché sa mer
Pour rejoindre son sable
Ses beaux grains tous dorés
De miel bel et profond
Ruché dans ce bel port
Sur cette berge douce
La vague se laisse aller
Le sable la tient serrée
Embrun
Mon doux embrun
Tu me vaporises tendre
Je t’aime de bel amour
Qui me donne force vive
Ton toi est si bel grand
Que je suis à genoux
La tête dans le vague
Dans le si bel de nous
merci christineeeeeeeee pour l’armadaQuand la mer s’emballe
que la vague cavale
se dispersent au vent
gouttelettes d’argent
flocons d’eau qui s’irisent
et sur les rocs se brisent
dans l’éblouissement
des éclaboussements
ses embruns éclatant
dans un grand rire d’océan
nébulisant dans l’air
des bulles de ciel clair
d’iode d’écume ensoleillée
et de sable mouillé
qui sur la peau se pose
la fouette et aussi la repose
de fraîcheur vivifiante
tonique exaltante
le sang dans les corps fatigués
renaît d’être ainsi irrigué
merci christineeeeeeeee pour l’armada
————-
Quand la mer s’emballe
que la vague cavale
se dispersent au vent
gouttelettes d’argent
flocons d’eau qui s’irisent
et sur les rocs se brisent
dans l’éblouissement
des éclaboussements
ses embruns éclatant
dans un grand rire d’océan
nébulisant dans l’air
des bulles de ciel clair
d’iode d’écume ensoleillée
et de sable mouillé
qui sur la peau se pose
la fouette et aussi la repose
de fraîcheur vivifiante
tonique exaltante
le sang dans les corps fatigués
renaît d’être ainsi irrigué
Et celui-là, il n’avait pas vu la vague arriver, vous savez, celle de Monique, celle qui explose tout sur son passage !
Mais pour sûr, il en a l’habitude !
___
http://www.blog-doubleclix.com/images/baba.gif
___
Biseeeeeeeees de Christineeeeeeee
Elle regarde la photo, et déjà elle ressent, elle sent tous ses embruns en délice de sa vague, qui la vaporise tendre, elle se ferme les yeux, tend son petit minois, se fait un bain de vapeurs de belles bulles de gouttes, et se mains se trempouillent, se tamponnent d’odeurs, elle est belle cette image, elle s’en sort si vivante.
et tu me fais rire, christineeeee, bon après midi.
Les embruns ce dont on se souvient le plus quand on se trouve un peu éloigné de la mer.Cette mémoire des vapeurs qui font tant de bien quand le soleil nous cuit un peu trop.La mémoire de ces manifestations qui drainent tant de monde ,cette attirance par ces boites a reves,pour ces histoires incroyables que l’ on écoute enfant sur les genoux d’ un ancien enfin d’ un qui a » bourlingué » dans cette chaleur de l’ intérieur Puis avec le temps qui passe le repas qui n’ en fini pas!Pas vraiment endormie mais confortable en trouvant le lit qui nous récupérais en promettant de dormir mais dans ces moments on promettais tout ce que l’ on nous demandais ,ne pas perdre une minute de ces évasions ou nous étions tous grands tous forts.Et les cornes de brumes étaient cloches de fêtes .La mêmoire de nos jeunes années Les années de rêves et de tous les possible.Ne jamais revenir dans ces villes de l’ Enfance.Notre terre promise et si loin en allées Je dors.Noisette.
C’est la toile écrue que l’on ferle
c’est la vague pointue qui déferle
c’est une myriade de jolies perles
A toutes et tous…
Contente que le diaporama vous ait plu !
…
et merci à Ossiane pour avoir aiguillé les mails avec dextérité !
Biseeeees de soiréeeeeeee
Christineeeeeeeeeeeeeee
Bonjour à tous !
J’ai deux visites incontournables à vous proposer aujourd’hui !
Après une longue absence, c’est avec joie que je vous invite à découvrir le nouveau blog d’Aurélie de la Selle « la mer n’est plus… ». Il sera composé de ses dessins aquarellés et de ses haïkus. http://lamernestplus.blogspot.com/
Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, voici deux autres liens.
https://blog.ossiane.photo/category/aurelie-de-la-selle-et-son-livre/
http://www.aureliedelaselle.com/
Je vous propose une autre visite chez quelqu’un que vous connaissez bien puisqu’il s’agit de Johal qui est parmi nous depuis longtemps maintenant. Un détour s’impose par son tout nouveau blog poétique intitulé « Le Vent des Fous ». Bon vent à tous !
http://ventdesfous.blog2b.net/
Si vous voulez retrouver leurs liens, allez dans ma colonne de gauche rubrique Poésie.
>Rachel :
Sacrée Rachel !!! Tu me fais rire avec tes dérivations et jeux de mots autour de embruns ;-)) Pourquoi suis-je si étourdie 😉 Je n’en puis plus non plus 😉
>Thierry :
Je sens que les embruns dérivent 😉
>Christineeee :
Et voilà que tu prends le relais 😉 Moi pas grippée du tout 😉
Parfum de mer, j’achète tout de suite 😉 Combien ?
>Johal :
C’est magnifique !!! Quel talent pour décrire ces ambiances de mer et de marins. On dirait que tu as vécu là-bas 😉
>pierre :
Tu es aussi à l’aise sur la Loire que sur la mer 😉 Un vrai marin poète tu es 😉 j’aime beaucoup ton tout premier poème. Bises.
>phil :
De très beaux ressentis de la part de Maria Cardinale. Merci pour la belle découverte !
>Annick :
Inspirée sur cette note, tu es 😉 Quel poème, le premier ! Je crois que c’est la première fois que tu en écris un aussi long, non ? Tu es en plein bain de mots pour écrire ces douces sensations. Merci pour ces grains de beauté. Bises salines.
>andrée :
Voilà un poème bien frappé et bien trempé. Tes mots claquent comme un coup de fouet ! Tchin tchnin 😉
>lou :
Chaleur, douceur, joie, que du bien être sous la vague, merci beaucoup.
> @nn@ :
Merci pour ces extraits sensibles. Bien à vous.
>Neyde :
J’ai envoyé l’Armada de Christine à un maximum de visiteurs. Seuls Bonbonze et mathilde ne l’ont pas reçu car leur adresse email n’est pas bonne. Bon voyage, Neyde.
>Noisette :
Dans quel port vis-tu pour pouvoir voir cette Armada ? Et tous ces souvenirs de jeunesse que tu racontes avec émotion au fil de mes notes. Ca me touche beaucoup. Bises à toi.
>Monique :
Un beau poème douloureux et émouvant Monique qui reflète sans doute un petit peu de toi en ce moment. Que de haine et de colère au creux de cette vague qui va répandre ses larmes. Je t’embrasse affectueusement.
>amichel :
Ta poésie éclabousse de toutes parts !!! Je vois des myriades de gouttelettes argentées ; je crois que je vais plonger aussi;-)) Que de beauté, de rythme et de mouvement dans tes mots. Bises au poète de la nuit 😉
>Christine :
Ecoute, j’ai reçu des remerciements qui auraient dû aller vers toi. Je n’ai fait qu’envoyer un mail à tout le monde avec le diaporama. J’ai donné ton adresse à ceux qui voulaient te remercier. Je suis sûre que tu es ravie de voir débouler les poètes chez toi 😉
Si tu t’étais rappelé où tu avais trouvé ce diaporama, on aurait pu mettre un simple lien vers lui sur la page des commentaires mais ce n’est sans doute pas le cas 😉 Bonne soirée Reineeeeeeeee Christinneeeeee pleineeeeeeeee d’énergieeeeeeeee et de délicatesseeeeeeeeee 😉
merci à Christine et Ossiane pour le mail. ça donne envie de partir loin…….
Je le voulais .. »vapeur marine ».. »gouttelettes d’écume »…tout en douceur..tout en délicatesse…unique…Je l’imaginais avec des broderies rares..des vagues emportées..des plis en creux….Je le voyais glisser sur ses épaules nues…voyager le long de ses hanches..se perdre le long d’une rive…épouser les mouvements du vent et de la mer..
C’était un manteau de rêve..qu’elle portait avec infiniment de grace…Il était aérien…léger et soyeux…tissé avec des fils de nuages..Il allait et venait contre son corps..suivait le hasard de ses pas…s’envolait quand elle dansait…On le voyait vapeur marine…il avait la couleur de l’écume..
C’était un rêve..avec la saveur des embruns..la fraîcheur d’un soir d’été..et le soir qui vous emportait..
Grand merci Ossiane !
(et pour l’ambiance marine, c’est vrai, presque comme si j’y étais 🙂
De Rouen je crois avoir tout dit et je suis en route vers Le Havre ou sont quelques amours encore bien vivants .
Mais de Rouen je me souviens de cette nuit du 19/04./44 ou tout fut presque détruit 6000milles bombes en une heure=900 morts =2000sinistrés=j’ en garde un souvenir aussi vivant sue du temps de mes huit ans.La fin se termina vers le mois d’aout .La Libération pas nos alliés.
Nous avons eut la chance de voir la premiére Armada pour l’ Anniversaire de la Révolution en 1989 .
Nous n’ étions déja plus a Rouen mais nous sommes encore a 25 km de la mer.Mais je ne sort plus bcp Je suis devenue casaniéreNous vivons entoutées d’ animaux et de quelques personnes amis .Les enfants sont les bien venusmais ils ont grandis
Bonne nuit et je vais dormir.J’ embrasse les amis Noisette.
je vous souhaite une nuit douce, Noisette et à chacun.
Merci à Christine , de bien beaux bâtiments en effet.
___
Un souffle du vent
Pour une fraiche caresse
La bise océane
Etincelles d’argent
A la crête de la vague
Des morceaux d’étoiles
La légèreté
De milliers de gouttelettes
Une ombre de soie.
___
Bonne soirée à tous
>Pierre b :
Effectivement comme une robe de tulle…. Tu es le seul à être allé dans cette direction sensuelle 😉 C’est très bien vu et exprimé. Délicatesse, grâce, légèreté comme ces embruns qui s’échappent en gouttelettes. Merci pour ta belle plume marine.
>Annick :
Je te redonne le lien pour lire le haïku que Sylvie a écrit. Bonne nuit à toi Annick
https://blog.ossiane.photo/2007/08/01/hirondelle/#comments
>Noisette :
Bonne nuit à toi aussi et merci pour tes informations;-)
>Monique :
La tempête est tombée et la vague s’est joliment adoucie dans ton évocation. La sérénité revient en beauté. Je t’embrasse Monique.
Merci Christine, pour ton idée de brumisseur d’eau salée c’est super pour le boulot, pshsht et on est à la mer. Cool ! Les seuls risques sont pour nos performances et nos visages qui risquent d’en pâtir … ) bises à tous
j’étais
debout sur le pont
force sept
perdu à jamais
vive la terre
« un marin c’est comme son sac ça ne tient debout que quand c’est plein »
vite je descends dans le carré
tire des bords
rendez-vous chez « Ti Beudeff » …
rêves océans
…An Oriant…
C’etait un très bon poème. J’aime les photos. Les mots que vous avez mis sur le photo sont très jolie. Est-ce que vous pouvez me crèer un poème qui est de moi??? ha ha ça va être trops gentil! Merci,
Halle Berry
Et toute déchaînée
La mer est amoureuse
A douze coups de baisers
Elle lève son rideua
Et se montre son nue
De bleu de coquillages
La mer avance si fort
Pulvérise son amour
Et puis elle se retire
Elle reprend quelques forces
Et aime encore plus fort
Dans un claquement doux
Qui étourdit le sable
Son amour tendre et doux
Les vagues sont fraîches avec leur effet écrasant
Passeront ces jours comme passent
tous les mauvais jours de la vie
S’apaiseront les vents qui te ravagent
se figera le sang de ta blessure
L’âme errante reviendra à son nid
Ce qu’hier fut perdu sera retrouvé
le soleil conçu sans tache
et naîtra à nouveau à ton flanc
Et tu diras face à la mer: comment ai-je pu
noyé sans boussole et perdu
arriver à bon port mes voiles déchirées ?
Et une voix te dira: ne le sais-tu pas
ce même vent qui rompit tes vaisseaux
est ce lui qui fait voler les mouettes.
Poète chilien / El doliente
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Les traits caractéristiques de ce mécanisme de défense sont donc la manipulation et le refus des envies et besoins de l’autre au profit des siens. La perversion sexuelle n’en est qu’une expression, alors pour éviter l’amalgame induit par le sens courant, on parle aussi de perversion morale.
Quelle originalité dans ce dernier commentaire ! Quelle poésie et quelle richesse dans ces mots ! L’auteur parle de sa mère avec une telle tendresse que j’en ai le coeur tout chamboulé.
Nous le regrettons bien amèrement mais, malgré tes qualités artistiques, nous ne souhaitons pas ta présence parmi nous. Nous savons bien évidemment tout ce que nous allons perdre mais tant pis ! nous prenons le risque.
Allez ! Adieu et sans regrets.