Lecture du Haïku Calligramme: droite, centre, gauche
Des livres ouverts
des pages qui s’écrivent
flammes vivantes
◊ Orléans by night…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: droite, centre, gauche
Des livres ouverts
des pages qui s’écrivent
flammes vivantes
◊ Orléans by night…
Dehors, dans la nuit, le regard tourné vers ces halos de lumière qui ne laissent rien voir et tout imaginer….
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La vie en dedans
L’intimité de l’écrit
Les pages tournées
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Nouveaux Commentaires sur:
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Pour continuer sur les pas de Monique
Dans la nuit noire les fenêtres fermées s’éclairent
et le monde intérieur des passants dans la rue
frémissant d’un désir languissant et accru
se laisse raconter comme un roman amer
chacun de ces regards levés vers la lumière
y lit dans la clarté le bonheur souhaité
le mal aimé perdu éploré et déçu
y invente les ébats des amants exaltés
le mendiant affamé pauvre hère éreinté
y rêve d’un festin dans un monde cossu
le poète égaré passionné et ardent
y entrevoit des muses Aragon et Verlaine
et vous qui êtes heureux vous passez tout devant
sans jeter un regard, et sans lever les yeux
sur les romans dressés aux façades du vent
Des mots de braise
pour éclairer la route
un roman s’écrit
Façades dans la nuit
jeux de couleurs et d’étoiles
la vie au dedans
échappés,
les mots du haïku cherchent
à structurer
un monde
lignes de fuite désorganisées
pour un monde individualisé
Gaîté partagée délivre
ouvert son message lumineux
à ne pas lever le nez
vers les façades on reste boîteux
mais si l’art du déchiffrage
n’a lui même pas d’age
il faut les codes de l’aréopage
bien mieux maîtriser
alors accéde t on lentement
à l’envers du décors
construction subtile et cachée
que notre obstination
verra bien enfin récompensée
au delà des apparences
comme une forme de délivrance
un message est passé
superbe lou
Bravo ossiane, orléans recélerai donc bien plus de charme que l’on n’a pu le dire !
bonne journée, bons chocolats à tous les visiteurs
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Taches illusoires
Contes pour enfants-passages
Eclairs dans la nuit
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au triptyque des candélabres
les griffes de lumière
évasent les sensations
des ouvertures gémellées
la nuit coupe-gorge
écarquille son savoir-faire
éteins
et te tais
un souffle passe
gardienne de la nuit
la lumière danse
la ville s’endort
___
Nous écrivons les yeux fermés
La matière de la nuit
Et les ombres se promènent
–
Nous inventons des mots premiers
Voie lactée sur la pierre
Et la patience des silences
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Bonne journée à tous
> Thierry, des charmes, jusqu’alors bien cachés… Connais-tu Orléans?
Merci pour les chocolats. On en fabrique de très bons à Orléans mais la spécialité (bien cachée, elle aussi), c’est le cotignac. Qu’est-ce que c’est? Je vous laisse deviner.
> Jeandler: J’ai bêtement provoqué, oui je connais un peu la ville et je ne trouve pas qu’elle manque de charme, mais je connais mieux le pithiviérain, le royaume de l’alouette (et des chevaux), la vallée de l’oeuf justement, le carrefour des huit routes, le canal de Briare et la forêt des loges.
Je me rappelle le musée des antiquités celtiques et tous ces scramasaxes.
Je donne ma langue, j’aurai du retenir ma plume.
Ne serait ce pas de la pate de coing ou un dérivé ?
j’en raffole, et le membrillo avec du manchego seco c’est divin !
Dans la revue d’archéologie de ce début d’année il y a un beau dossier sur les celtes dans la boucle de la loire , y voisinent turons, bituriges et carnutes , c’est édifiant !
Un mur
Des fenêtres
Et dedans
Des bouts de vie
Au présent
Qui recueille
Les offrandes du temps
Une vie
Derrière
Chaque fenêtre
bonne journée à chacun, je sors m aérer mon jour…
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Puisqu’on parle de bonbons, …. il y a ceux là aussi :
http://www.cadeau.com/idees-cadeaux/produit-region-berlingots-de-nantes.asp
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Je suis gourmande mais je me soigne!
–
J’ai apprécié les photos de ces jours-ci sans forcément contribuer à alimenter ce blog, notamment parce que j’ai un peu de mal à rentrer dans l’esprit que je présume être le sien: poésies impromptues sur partition photographique.
Il puis il faut une certaine diponibilité mentale, ce qui n’est pas actuellement le cas.
Mais aujourd’hui j’écris…en trichant un peu car les mots qui suivent ne sont pas de moi…sans même faire l’effort de chercher sur youtube si il n’y aurait pas une vidéo de cette chanson, ce qui aurait éviter de trop envahir l’espace…
Désolée…
Les fenêtres nous guettent
Quand notre coeur s’arrête
En croisant Louisette
Pour qui brûlent nos chairs
Les fenêtres rigolent
Quand elles voient la frivole
Qui offre sa corolle
A un clerc de notaire
Les fenêtres sanglotent
Quand à l’aube falote
Un enterrement cahote
Jusqu’au vieux cimetière
Mais les fenêtres froncent
Leurs corniches de bronze
Quand elles voient les ronces?
Envahir leur lumière
Les fenêtres murmurent
Quand tombent en chevelure
Les pluies de la froidure
Qui mouillent les adieux
Les fenêtres chantonnent
Quand se lève à l’automne
Le vent qui abandonne
Les rues aux amoureux
Les fenêtres se taisent
Quand l’hiver les apaise
Et que la neige épaisse
Vient leur fermer les yeux
Mais les fenêtres jacassent
Quand une femme passe
Qui habite l’impasse
Où passent les Messieurs
La fenêtre est un oeuf
Quand elle est oeil-de-boeuf
Qui attend comme un veuf
Au coin d’un escalier
La fenêtre bataille
Quand elle est soupirail
D’où le soldat mitraille
Avant de succomber
Les fenêtres musardent
Quand elles sont mansardes
Et abritent les hardes
D’un poète oublié
Mais les fenêtres gentilles
Se recouvrent de grilles
Si par malheur on crie
Vive la liberté
Les fenêtres surveillent
L’enfant qui s’émerveille
Dans un cercle de vieilles
A faire ses premiers pas
Les fenêtres sourient
Quand quinze ans trop jolis
Et quinze ans trop grandis
S’offrent un premier repas
Les fenêtres menacent
Les fenêtres grimacent
Quand parfois j’ai l’audace
D’appeler un chat un chat
Mais les fenêtres me suivent
Me suivent et me poursuivent
Jusqu’à ce que peur s’ensuive
Tout au fond de mes draps
Les fenêtres souvent
Traitent impunément
De voyous des enfants
Qui cherchent qui aimer
Les fenêtres souvent
Soupçonnent ces manants
Qui dorment sur les bancs
Et parlent l’étranger
Les fenêtres souvent
Se ferment en riant
Se ferment en criant
Quand on y va chanter
Ah! je n’ose pas penser
Qu’elles servent à voiler
Plus qu’à laisser entrer
La lumière de l’été
Non je préfère penser
Qu’une fenêtre fermée
Ça ne sert qu’à aider
Les amants à s’aimer…
Testament romanesque
On a cru pendant très longtemps
Que c’était moi le fou amant
Qui guettait caché, nuitamment
A tes fenêtres, quai d’Orléans
En fait il n’en était rien
Je le connais ce jeune vaurien
Qui bénéficiait de tes grâces
Et me plaçait dans la disgrâce
Jamais je ne n’ai rompu le secret
Et si aujourd’hui je le fais
C’est que tout s’en est loin allé
Maintenant, je suis le dernier
Il est vrai, j’avoue, j’ai aimé
Tes mots, tes poèmes récités
Peut-être même davantage
Mais je suis resté bien trop sage
Parmi d’autres dans tes salons
Je jouais les gentils garçons
Tu étais pour nous tous, Egérie,
Un seul d’entre nous a trahi
Combien, combien de temps encore
Vais-je porter comme un trésor
Notre histoire mal interrompue
Par le temps qui passe et qui tue
Peu, à en juger par mon âge
Voilà pourquoi je la partage
Ho ! Ce n’était pas Orléans
C’était ailleurs, il y a longtemps
Très beau, Phil Alba.
_
Anna, j’ai pas trouvé « Les fenêtres » de Brel.
Par contre, j’ai retrouvé celle-là :
http://fr.youtube.com/watch?v=z_JJRN_GFd4&feature=related
Je la dépose en écho à « … » et surtout à Bernard.
Et à tous ceux qui ont bobo.
_
Belle journée à tous … belles lectures…
Je t’embrasse Ossiane
http://fr.youtube.com/watch?v=5z7J-EpdBhE
J’ai bien souvent fermé des livres
Le cœur brisé de vous laisser
Et titubant le cerveau ivre
Encore longtemps vous me hantez
Bien à l’abri dans ma mémoire
Je vous délivre au fil du temps
En y mélangeant les histoires
Pour en faire un nouveau roman
Et Maupassant parle à Christie
Molière dialogue avec Zola
Georges Sand parle de sa vie
Avec Madame Gavalda
Monsieur Parrot a l’œil qui brille
Car Dumas occupe le terrain
Gaston Leroux lance Rouletabille
Sur les traces d’un vieux malin
Et quand l’histoire est achevée
Le monde réel reprend ses droits
De votre substance vous nourrissez
Ma vie souvent bien à l’étroit
En lettres se tournent les pages pour éclairer la lumière des mots …
Bonjour Ossiane et tous,
Joyeux lundi de Pâques !
Annick, Michèle et moi, nous avons commencé un « roman » :
« Sophie, cadeau de la vie »
Mais j’ai eu les ailes coupées…
Ligne après lignes,
Mots après mots,
Lettres après lettres,
Découverte,
L’écriture,
Une renaissance !
Ossiane, même un jour férié, tu nous combles avec tes photos et tes mots.
Je t’embrasse,
OLIVIER
Ta photo me fait penser à un immense calendrier de l’Aven, que l’on suspend au mur pour les enfants, un mois avant Noël !
Derrière chaque fenêtre,
Un mystère à découvrir :
Les veilleurs ont allumés
Leurs mille bougies
Pour faire entrer la chaleur
Au sein de leurs abris.
Derrière les carreaux
Quels merveilleux cadeaux
Attendent les enfants sages
En feuilletant leurs livres d’images
Il y a ceux qui lisent seuls,
Les plus petits écoutent les plus grands
Chacun fait le plein d’histoires
Avant de s’endormir
Et quand une à une
Les lumières s’effacent,
Les livres refermés
Deviennent
Matière à rêver
Jusqu’au prochain
Matin
Biseeeees de Christineeeee
Ossiane :
Ai je bien lu ?
« des pages qui s’écrivent »
Comme tu le dessines si bien,
deviennent :
« des pages qui se tournent »
car tel est leur destin !
Dans la nuit de suie
Les âmes s’illuminent
Roman de la vie
***
Belle fin de journée et grand merci
Une maison
Respire
L’odeur de sa cuisine
Un livre
Transpire
Le foyer de son coeur
> Thierry, nous sommes alors quasiment du même terroir! J’aime beaucoup Pithviers et ses environs. Le pâté d’alouettes? d’abord, la chasse en est interdite (y-en-a-t-il encore, des alouettes: on ne les entends plus chanter?) et le « fameux pâté » , un paquet d’os!
Le cotignac dérive du coing et de sa gelée, bien sûr.
Merci pour la revue d’archéologie: je vais en faire mon profit.
Un roman s’ébauche
entre La Hyre et Jehanne
le soir à l’étape.
C’est joliment dit Annick, et pour reprendre les mots d’ Ossiane, j’ai toujours un livre entrouvert quelque part
des mots qui s ‘en échappent
et que j’égrène au fil
des pages…
–
Belle soirée à tous
Temps de giboulées
la lumière de tes mots
réchauffe les coeurs
Son et lumière
si Orléans m’était conté
un gros livre ouvert
Un petit bonjour de Champagne sous la neige aujourd’hui.
petites cases claires
sur le mur de la nuit ;
lumières allongées
évocatrices de longues tables
où s’entassent livres et papiers ;
un ilot de travail
au coeur du sommeil,
mais sous le candélabre
un couple se dit la beauté
Quand j’étais adolescent j’ai beaucoup aimé les romans de la matière
et de la vie écrits par albert Ducrocq journaliste scientifique qui faisait
alors autorité sur les ondes.
formidable rachel qui nous égréne tant d’auteurs, et belle évocation de christine
>jeandler: oui on est presque pays, pour les alouettes il ne reste que les miroirs
pour les chevaux il y a encore de beaux centres équestres avec tout ces chemins forestiers ( je pense à Ingrannes, sully la chapelle, vitry aux loges).
j’ai oublié le miel du gatinais et de délicieux moelleux au miel dont le nom m’échappe, et surtout les deux types de gâteaux de fêtes, la frangipane double ration et le glacé au sucre et à l’orange.
C’est vrai que la pucelle a bien connu toutes ces contrées et notamment jargeau
pas bien loin.
Aller je vous souhaite une très bonne soirée
Et moi, j’ai habité Malesherbes, a une encablure de Pithiviers, et à deux pas des rochers que j’ai ardemment arpentés pendant des journées entières !
Si vous avez vu beaucoup d’alouettes, je peux vous affirmer que les vanneaux font légion dans ce pays : ce sont aussi de jolis oiseaux !
Souvenirs, souvenirs….
Christineeeeeeee
De ce vieux livre ouvert
Ou défilent des vies
Les amoureux s’enserrent
En éloignant le gris
Et ces flammes vivantes
Ravivent les couleurs
Comblent les plaies béantes
Cicatrisent mon coeur
Dans ce vieux livre ouvert
Qui me guérit l’esprit
Je redeviens solaire
Dans mes yeux éblouis
J’espère que ce lundi de Pâques a été bénéfique à chacun. Merci à Thierry pour ces gentilles commentaires. Annick, tes dernières lignes sont pleines de vie. On sent déjà les arômes des plats qui mijotent. Christineeeeee a raison pour la photo d’Ossiane. Cela rappelle un calendrier de l’avent. Pour ma part j’ai découvert une chose qui m’effraie parfois. Plus on écrit et plus on a envie d’écrire. Du moins c’est le cas en ce moment. Cela ressemble à une thérapie peut être ou à un véritable amour des mots longtemps refoulé. Je suis bien consciente que certains textes ne sont pas extraordianires mais tant pis cela fait du bien. (à moi en tout cas et désolé pour les autres. vous pouvez zapper c’est déjà ça)
Bonne soirée à tous et à toutes
en me relisant cela ne veut pas dire que les autres textes sont extraordinaires. Non mais je trouve certains mieux que d’autres. voilà petite rectification nécessaire. j’avais l’impression de me prendre au sérieux. quel horreur !
merci Alix,
coucou Olivier et comme chaque mot qui est moi, est heureux de partager sa vie au roman tout de bel,
Une lumière s’allume
L’oeil est capté
Derrière la vivre, se vit
La vie
Une page se tourne
L’âme est saisie
Elle se vit, de vie
En vie
Un roman de lumières
Au plus près de la vie
Se lit d’encres invisibles
De vie
Un livre ouvert
Et que vive son âme
Dans les veines
De son coeur
Palpite de son corps
Bonsoir à tous dans le froid du printemps où la lecture au coin du feu a l’avantage sur la chasse aux papillons
__
Un mur de nuit bleue
Où scintillent les étoiles
A livre ouvert
Façade du soir
Au noir extérieur du monde
Le voile de la nuit
Petits tabernacles
Arche d’alliance du savoir
L’esprit en éveil
Au regard de cette façade assombrie par la nuit, l’envie de pénétrer est grande, La vie est au dedans. De chaque fenêtre se dégage une atmosphère studieuse, qui me laisse penser à une grande ruche où s’activent en silence, des dizaines de petites abeilles penchées sur leurs livres ouverts.
Rachel, comme toi je déguste ce plaisir de l’écriture et chaque mot est un légo de l’édifice à construire, thérapie peut-être ou simplement une belle histoire d’amour avec notre langue, les idées et les émotions qu’ils véhiculent, certains jours en carrosse, d’autres en charrette, « carrus » de toute façon.
Recroquevillé sur mon siège, appuyé contre la fenêtre de ce train que je connais par cœur, enfouis, presque caché sous ma couette de souvenirs, bercé dans ce vieux fauteuil en cuir en marron, ivre de sensations et d’ailleurs, j’en ai composé des romans. Des romans amoureux, d’autres héroïques ou épistolaires. Je ne les ai pas vraiment vécu, c’était un autre moi qui y était. Un moi victorieux, entreprenant, passionné et combatif. La musique m’y a beaucoup aidé, c’est elle qui m’y a emporté dans ces lointains endroits. Parfois, je crois réaliser que la musique est mon guide, elle peut décider de tout, de mon état d’esprit, de mes joies comme de mes peines. Alors, je comprends la fragilité de l’être humain. Pourquoi généraliser d’ailleurs ? Lâche ! Tu n’oses même pas reconnaître ce que tu es ! Oui, je le reconnais, je suis lâche car il est plus aisé de se complaire dans la vie d’autre et de se persuader que sa propre vie peut si facilement prendre le tournant de celle de mes héros. Un rien leur suffit pour faire de leur vie un enchantement. Ou un désastre d’ailleurs. Mais ce désastre est voulu, assumé. Qu’ils soient enfermés en hôpital psychiatrique ou bien voleur en cavale, mes héros s’en sortent toujours. Comme cette fois, hum, c’était il y a longtemps, cette fois où il s’est échappé par la fenêtre de sa chambre d’hôtel ! Grandiose ! Je m’en réjouis encore. Celui-là était vraiment une belle création ! Il m’arrive de m’émouvoir de ce que je crée, d’atteindre un état de détachement de moi que j’en oublie tout ce que je sais pour atteindre un état d’abandon total des conventions, des clichés. Alors, c’est le vrai moi qui parle. Celui qui n’a rien appris, qui n’a lu aucun roman, aucune poésie, celui qui n’a pas vraiment vécu encore pour que l’innocence la plus pure surgisse spontanément. Alors je vis, je souffre avec mes personnages. Je ne suis plus vraiment moi à ce moment là. D’ailleurs qui suis-je sans eux ?
Quand vient le soir, je pars avec eux, ils m’accompagnent, ils sont comme une petite étoile sur mon épaule. La journée, je les porte en bandoulière comme de fidèles alliés. « Et je me couche, fier d’avoir vécu et souffert dans d’autres que moi-même »*.
Pas une seule ligne ne s’est écrite, pas un mot n’est sorti de ce méandre tumultueux qu’est mon imagination, seulement des images, les plus simples qui soient, et ce sont elles qui m’aident quotidiennement.
* « Les Fenêtres » C.Baudelaire
J’ouvre une page
Encore une
Et cette autre
Pour te trouver encore
Je t’ai cherché longtemps
Mon livre de ma vie
Avant d’aller dormir, quelques mots de Paul Eluard
« La nuit n’est jamais complète,
Il y a toujours, puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin,
Une fenêtre ouverte,
Une fenêtre éclairée,
Il y a toujours un rêve qui veille.
Désir à combler,
Faim à satisfaire,
Un coeur généreux,
Une main tendue,
Une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie,
La vie à se partager. »
Paul Eluard
Fenêtres éclairées sur autant de vies anonymes dont on ne saura jamais rien, à part qu’elles existent. Une belle idée ta photo. Bonne soirée Ossiane.
le dernier mot
est une déchirure
il faut tourner la page
de cette histoire
et le vide s’installe
les noms se bousculent
ils étaient si familiers
intimes
je revois encore les paysages que l’on à arpentés
tous ces moments à déjeuner à boire
à pleurer ou bien à rire
à rêver, àvoyager
à aimé
après
je me suis endormi…
le livre à la main…
les mots dansent se bousculent
ils m’accompagnes
jamais très loin
je sais qu’il ne m’ont pas abandonnés
que je peux à tous moments
les retrouver
offert à tout jamais..
le dernier mot est une déchirure
la fin du roman
la vie parfois est bien autrement…
c’est une note bien émouvante et riche
qui se cache derrière la fenêtre?
la nuit
un frisson
de vie, dans un grand lit,
bonne nuit les petits
>Monique :
Quel beau poème que celui d’Eluard ! La nuit éclairée ! Merci Monique pour tous tes beaux haïkus inspirés, bonne nuit.
>lou :
Tu écris bien, Lou ! Un beau rebond poétique sur les traces de Monique. Un grand merci de participer.
>Pierre :
Beaux poèmes, Pierre ! Fenêtre orléanaises inspirantes 😉 Bises.
>Martine :
Merci pour la psychanalyse audacieuse de mon calligrame 😉 Le monde part dans tous les sens, help ! Bonne fin de soirée.
>Thierry :
Même le plus petit hameau du monde a du charme ; il suffit de chercher un peu pour le trouver 😉 Tout dépend de notre état d’esprit pour s’ouvrir sur la beauté extérieure à notre regard. Bonne nuit.
>Bourrache :
Ton approche poétique est originale ! Merci à toi.
>regard :
Le souffle est passé et je me tais devant la haute pointure de ton évvocation;-) Merci beaucoup pour ta belle écriture.
>marc :
Je me doutais que ces photos autour de l’écriture t’inspireraient 😉 Merci pour la beauté d etes mots. Bises.
>alix :
Le sens de l’écriture en abstraction à travers ton poème. Du grand style à la ALLLLLLix !!! Voilà , j’ai voulu faire dans le aiLLLé cette fois 😉 Je veux bien un berlingot 😉
>Annick :
Un joli condensé de vie dans tes deux premiers poèmes. Tes mots respirent et palpitent d’émotion, je t’embrasse.
>@nn@ :
Je voudrais te dire qu’il n’y a pas de règle d’expression établie sur le blog. Chacun est libre d’écrire comme il le sent par rapport à ce que je publie. Il se trouve que bon nombre de visiteurs sont fidèles aux « poésies impromptues sur partition photographique » mais ce n’est absolument pas obligatoire. Je souhaite que cet espace ne soit pas élitiste et reste accessible au plus grand nombre. Chacun a une capacité personnelle à rêver devant une photo. Voilà, j’espère t’avoir rassurée et éclairée 😉 Les pannes d’inspration arrivent à tout le monde, ne t’inquiète pas. Bravo en tout cas pour ton poème refaçonné à ta façon ; le trou d’air n’est pas si important 😉 Bonne nuit et merci.
>phil :
Merci Phil pour ta grande verve poétique qui apporte un ton original et nouveau au blog ! Bonne nuit et merci.
>maria :
Toujours ton art de trouver des vidéos parlantes pour illustrer mes photos 😉 Merci pour ton haîku entre ombre et lumière. Bises d’avant minuit.
>rachel :
C’est vrai rachel, ta plume se libère de plus en plus et en beauté sensible. Ecrire amène à écrire davantage. C’est formidable comme remède à la morosité. L’essentiel est que tu y trouves ton compte, que tu progresses en écriture. Sois sûre que pour ma part, j’ai grand plaisir à te lire. Je t’embrasse.
>bruno :
Tu as l’art de dire en peu de mots une impression très juste de mes photos. Bravo à toi !
>Olivier :
Bonjour Olivier, belle idée d’avoir entamé ce projet et dommage que tu te sois arrêté… et pourtant ton poème très vrai ne laisse pas entendre cela… J’aime mettre de la couleur dans la grisaille 😉 Merci, je t’embrasse.
>Christineeeee :
Jolie vision pleine de douceur à laquelle je n’avais pas pensé 😉 Bon esprit d’observation Christinneeee pour cette erreur impardonnable que je viens de corriger;-) Sans doute un lapsus à analyser 😉 Bises de nuit.
>chief gardener :
Bonsoir et merci pour le coucou neigeux à ne pas mettre le nez dehors un jour de printemps 😉
>brigetoun :
Superbe comme d’hab, Brigitte ! Tu décris les choses très précisément et de façon fort poétique. Bises d’après minuit.
>anne :
Les façades d’immeubles éclairés m’interpellent toujours beaucoup car elles font appel à l’imaginaire. Merci de ton passage et pardonne mon invisibilité momentanée 😉 Bonne nuit à toi.
>aspe :
Mignon tout plein ton poème 😉
>Guillaume le revenant 😉
Bonsoir Guillaume, toujours un plaisir d et’accueillir après une disparition passagère 😉 Je viens de découvrir où tu as atterri 😉 Beau pays à découvrir ! Merci pour ce très beau texte émouvant de Baudelaire sur les fenêtres. J’espère que la tienne s’ouvre sur un nouvel horizon que tu aimes. Je t’embrasse chaleureusement.
Livre, fenêtre ouverte sur le monde
Lire, accès à l’autre, au monde de l’autre
Ecrire, mise en mots de ma pensée, sortir du flou.
J’ai ouvert le volet livre et l’autre, le passant, a pu voir battre mon coeur et danser la lumière de mes émotions.
Passant, cheminant, par la fenêtre livre ouvert j’ai rencontré l’autre, un autre, deux autres…. j’ai senti battre son coeur et vu danser le feu de ses émotions.
Bonne semaine à tous
Ecrire des romans j’avais voulu mais un seul ça suffisait et chez moi au village, c’est pas comme ça comme dans les immeubles et j’ai fermé les volets pour pas qu’on me voit. Les curieux c’est pas méchants mais c’est curieux. Et à cette heure de la journée avant que j’aille bosser pour perdre ma vie j’allume toujours l’ordinateur pour voir si je suis le plus beau, et je me vois, je ne suis pas jaune, non, plutôt pas car ça voudrait dire que j’ai bu la veille. Et ce matin justement j’ai mon cahier chinois tu sais bien Ossiane, celui de l’histoire de Clémentine qu’on a du mélanger au bleu pour faire ce vert un peu fluo. Je l’ai pas ouvert mais je sais. Et pour Clémentine je sais pas du tout, plus le temps passe plus je voudrais être riche pour être le papa de sa petite fille, oui, ça vient de sortir. Elle a une petite fille. C’est pas mal non comme idée? Elle dépose sa petite fille chez une communauté d’artistes peintres avant de partir à Tombouctou. C’est tout ce que je peux te donner comme nouvelle du roman ce matin.
A chacun et à chacune …sa fenêtre et sa lumière….c’est une suite de livres ouverts…sur un bureau à découvert….allongé sur la terre….dans un canapé « british » au passé vert….enfoui dans un fauteuil voltaire…Romans à l’eau de rose…poésie ou « simple » prose…livres d’aventure ou devenu héros on ose…suite de nouvelles ou leçon de choses…on savoure …doucement ..à petites doses…
A chacun et à chacune…son aventure…son instant d’intimité..ses instants de bonheur…ses angoisses et ses pleurs…sa vie éclatée…ses choix d’écriture…Flammes …orangées pour un déjeuner de soleil…rouges pour des lèvres couleur vermeil…blanches pour une nuit sans sommeil….vertes pour une sieste sous une treille…
A chacun et à chacune….je bois vos mots…je les cajole…je les emporte… J’aime sur ce Blog ces pages qui s’écrivent…elles sont tendres ..drôles…touchantes..elles vivent…merci…
fenêtres ouvertes
j’assiste à la déconvenue
du vent
un sable gris-blanc froisse
mes doigts d’un regard étonné
humide
tu passes, nostalgie
une feuille morte
aux nervures du temps
somptueuse
et langoureuse
derrière ta fenêtre
lueur
douceur blessure
songe
à la nuit de nos souvenirs
(1979)
la similitude des errances
renvoie au songe le plus parfait…
la navigation des éphémères transforme mon coeur
en un voilier d’instants méduses…
(dans grands mystères volontaires)
« »Des livres ouverts
des pages qui s’écrivent
flammes vivantes » »
◊ Orléans by night…
Ossiane, et les autres, tous les autres, les petits et les grands, les femmes, et les hommes, les couleurs et les douceurs, d’Orléans et de Loire ou comme moi du milieu, des jungles aux boulevards, des quais aux entrepôts,…,Noisette et son âge tendre au coin du feu de sa langueur, dans sa Normandie qui se « vente » du haut des falaises bleues, et les Flandres des Belgitudes translucides dans les froidures des neiges de mars, Pyrénées d’attentes au Brésil de l’inconnue, et l’Azur des côtes, train bleu des méditerranée de charmes…
Charmeuse, oh charmes, charmes de tes yeux Ossiane qui prend et glisse tes photographies au coeur de nos mots, de nos murmures, étranges inconnues, nues dans les couleurs de nos songes…
je pourchasse la nuit des insolations de lumières
à contre vent de ma volonté
dureté aigue d’une couleur
mystère de l’azur
amertume des songes arc en ciel tournant
des insolations de lumières
comme dans une grande batisse
dans la nuit des villes
sur une place oubliée
cela pourrait être à Orléans
si tu y passes
tu regarderas
les astres flamboyants levés le long des quais
dans les matins de brumes
et de frimas
morsures au visage
de nos pas
J’aime tout
ces gifles qui claquent
ces fenêtres
qui se referment
sur l’ennui
ce désir de rien
ce sentiment de trop
ce refrain
ce chagrin
noyé de pluie
ce cœur à l’abandon
son reflet dans l’eau
cet espace sec
qui s’ouvrent
entre les mots
hier lundi de Pâques, enfin une bonne nouvelle, avant de partir en Chine battre des records …ViVe le SpOrT…
Jacques Prévert : Le Pape est mort.
Le Pape est mort, un nouveau Pape est appelé à régner. Araignée ! quel drôle de nom, pourquoi pas libellule ou papillon ? Vous n’avez pas bien compris, je recommence.
Le Pape est mort, un nouveau Pape est appelé à régner. Araignée ! quel drôle de nom, pourquoi pas libellule ou papillon ? Vous n’avez pas bien compris, je recommence.
Le Pape est mort, un nouveau Pape est appelé à régner. Araignée ! quel drôle de nom, pourquoi pas libellule ou papillon ?
Jacques Prévert : Le Pape est mort.
ET PUIS IL Y A UN APPEL…j’ai coupé exprès…
« Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des A… qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des A… qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui… »
Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu …
petit chinois, grand chinois, comme moi, tu ne sais pas tout…
pOUR CELLES ET CEUX QUI ONT ENCORE FROId
Un poème de CHARLES D’ORLEANS
( texte récupéré sur POESIE WEBNET)
Le temps a laissié son manteau
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s’est vestu de brouderie,
De soleil luyant, cler et beau.
Il n’y a beste, ne oyseau,
Qu’en son jargon ne chante ou crie
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye.
Riviere, fontaine et ruisseau
Portent, en livree jolie,
Gouttes d’argent, d’orfaverie ;
Chascun s’abille de nouveau
Le temps a laissié son manteau.
Ben, dis donc, Aspe : c’est la big forme ou c’est le big bang ?
Un des rare textes écrit avant l’œil ouvert
En ce moment de la vie
Je regarde par la fenêtre du passé
Me penchant dangereusement
A en avoir le vertige.
J’observe dans le lointain
Par delà l’horizon.
J’entrevoie ces visages
Et ses paysages.
Que le la lumière éclaire
Révélant l’éclat de la vie.
Ses couleurs, ses nuances, ces contrastes,
Comme autant de fragments indissociables.
Mais la pénombre du soir enveloppe ces êtres
D’un ton gris, uniforme.
Et l’ombre s’installe.
La nuit peu à peu enveloppe ce passé de sa noirceur.
Ne laissant que quelques halos à peine perceptible.
Je regarde par la fenêtre du présent
Et n’y vois que l’ombre des ténèbres
Recouvrant de sa noirceur les jours qui s ’enfuient
Emmenant à jamais tous ceux que l’on aime.
Je regarde par la fenêtre du futur
Et j’aperçois mon propre reflet
Qui s’obscurci jusqu’à ne plus apparaître
L’Ombre succède à la lumière
Dans un incessant balais
Estompant les êtres et les souvenirs.
–
Derrière le mot fin
L’anagramme déposée
D’une syllabe magnétique
–
De ce lointain voyage
Affamé de métrique
Reste une danse profane
–
Fenêtres sur la nuit
nous sauvent in extremis
de notre ignorance
___
L’AU REVOIR D’UN ÉCRIVAIN DE GÉNIE
“Si pour un moment Dieu pouvait oublier que je suis une marionnette de chiffon et me donner en cadeau une parcelle de vie, j’en profiterais le plus possible.
Je ne dirais probablement pas tout ce que je pense mais sûrement je penserais tout ce que je dis.
Je dormirais peu, je rêverais davantage, sachant que pour chaque minute pendant laquelle nous fermons les yeux nous perdons soixante secondes de lumière.
Je marcherais alors que les autres s’arrêtent ; je me réveillerais quand les autres s’endorment.
Aux hommes je leur prouverais combien ils se trompent en pensant qu’ils cessent d’être amoureux en vieillissant, sans savoir qu’ils vieillissent quand ils cessent d’être amoureux.
À un enfant je lui donnerais des ailes, mais je le laisserais apprendre à voler tout seul.
J’ai tant appris de vous, les hommes…, j’ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne sans savoir que le vrai bonheur est dans la manière de l’escalader.
J’ai appris que lorsqu’un nouveau-né serre pour la première fois dans sa petite main le doigt de son père, il le garde attrapé pour toujours.
Il y a tant de choses que j’ai pu apprendre de vous ! Mais réellement peu me serviront parce que quand elles seront rangées dans cette valise malheureusement je serai en train de mourir.
Dis toujours ce que tu ressens et fais ce que tu penses.
Si je savais que ce sont les dernières minutes que je te vois, je te dirais “Je t’aime” et j’ignorerais, honteusement, que tu le sais déjà.
Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une autre opportunité de faire les choses bien; mais si je me trompe et que ce jour-ci est le seul qui nous reste, j’aimerais te dire combien je t’aime et que je ne t’oublierai jamais.
Le lendemain n’est assuré pour personne, jeune ou vieux. Aujourd’hui, ce peut être la dernière fois que tu vois ceux que tu aimes. N’attends donc pas davantage, agis aujourd’hui parce que demain n’arrivera peut-être jamais et que sûrement tu regretteras le jour où tu n’as pas pris le temps d’un ”sourire, d’une étreinte, d’un baiser” et où tu as été trop occupé pour leur adresser un ultime souhait.
Garde auprès de toi ceux que tu aimes; dis-leur à l’oreille que tu as besoin d’eux; aime-les et soigne-les bien; prends le temps de leur dire “je te comprends”, “pardonne-moi”, “s’il te plaît”, “merci” et tous les autres mots d’amour que tu connais.
Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande au Seigneur la force et la sagesse de les exprimer.
Démontre à tes amis et êtres chers combien ils comptent pour toi.
(Texte de Gabriel García Marquez traduit de l’Espagnol)
___
après la chanson de Brel envoyée par @ann@ un extrait d’une de Mylene Farmer :
»
Derrière les fenêtres
Des vies, longtemps, se perdent
Derrière les fenêtres
J’envie des mondes
Qui ressemblent aux songes
Derrière les carreaux
Tombent en lambeaux des êtres
Derrières les pâleurs, on sait qu’un
Coeur va naître ou disparaître
«
je suis en accord avec le texte de G. Garcia Marquez, que je découvreet apprécie. Merci Bourrache.
La vie
C’est dire
Je t’aime
Dès que c’est possible
Car la vérité
Si belle à dire
Ne peut se taire
Elle brille son cristal
Sur chaque page
D’un beau livre d’amour
et j’aime beaucoup aussi les mots de M.Farmer. Merci amichel….
et aussi ceux de chacun, en plume de vie, en palpite de coeur, j’aime lire chacun, oui, mon fil de vie.
Tout au plus
Quelqu’un peut être
Agacé
D’entendre quelqu’un
Qui l’aime
Le clamer le redire
Tout au plus
Quelqu’un peut être
Attendri
De ressentir quelqu’un
Qui l’aime
Le murmurer l’écrire
Tout au plus
Alors c’est bon de dire
Avant de peut-être déposer quelques mots qui soient miens, je voudrais dire merci à Bourrache pour ces mots émouvants du grand Gabriel Garcia Marquez.
Ils m’ont ramenés à cette petite phrase de Milan Kundera dont je voulais déposer quelques citations aujourd’hui :
« C’est au moment de la fin (fin d’un amour, fin d’une vie, fin d’une époque) que le temps passé se révèle soudain comme un tout et revêt une forme lumineuse »
Et puisqu’il est question aujourd’hui d’écriture et plus particulièrement de romans, voici les quelques citations dont je vous parlais :
« La raison d’être du ROMAN est de tenir « le monde de la vie » sous un éclairage perpétuel et de nous protéger contre « l’oubli de l’être »
« le romancier n’est ni un historien, ni un prophète, il est un explorateur de l’existence »
« Tous les romans de tous les temps se penchent sur l’énigme du moi »
« Roman, la grande forme de la prose où l’auteur à travers les ego expérimentaux (personnages) examine jusqu’au bout quelques grands thèmes de l’existence »
.Ces quelques phrases sont extirpées de ce livre merveilleux de Milan Kundera, L’ART du ROMAN
Je dis extirpées volontairement car il est toujours dommage de sortir de leur contexte des mots si forts d’un auteur comme Kundera.
Il n’y a là rien de triste, bien au contraire, il est rare d’avoir une vision réaliste et de comprendre le sens du voyage quel qu’il soit, que ce soit au travers d’un roman, d’un essai, d’une poésie, d’une chanson …dans ce livre il est aussi beaucoup question de tendresse et de beauté.
__
Naissance d’une oeuvre
A la lueur d’une vie
La valeur des mots
___
le roman n’est rien,
l’art n’est rien, la vie est puissance, la poésie essentielle, c’est du sang qui coule dans ses veines…
oSSONS plaiSSANTER
littérature…vertige,…,
littérales ratures
L’écriture = la lecture. Il y a un ou 2 mois, j’ai écrit ce texte un peu délirant …
Bises
DES LIVRES DELIVRENT – DES MOTS D’AILES?
Paraît qu’y faut lire beaucoup pour être grand …
Y’en a qui m’ font vraiment marrer à raconter qu’y s’avalent des tas de bouquins bizarres. Ca fait bien, surtout quand on sait en parler.
Moi, souvent j’ comprend rien à ce charabia barbare. On croirait bien qu’y faut qu’ personne rentre dedans l’histoire, juste quelques espèces rares ….
Mais j’ai toujours voulu comprendre, et je d’ vinais quand même qu’y avait des choses derrière les mots. Alors plutôt que de r’ noncer à aller à la rencontre de l’écrit, j’ai trouvé une combine… Comme j’ai pas beaucoup de temps, alors je grignote juste quelques mots, une phrase parfois, je me l’approprie en écoutant ce que m’ dit c’ mot. Je le fais mien. Tu comprends ?
En fait, tu t’apercevras que parfois, le mot que tu remarques, il est pas là par hasard. C’est comme un sourire, ça peut te faire valser …
Parfois je bataille : Putain de merde, y’a quand même un putain d’ sens dans c’ te putain de chapitre. J’sens bien, que là on m’ parle aussi d’ moi aussi…Ouais de moi et de mois aussi, toujours du temps qui passe et que je cherche à retenir pour Etre, un peu plus…
En fait, parfois j’ai pas envie de continuer à en lire des livres….Parfois ils m’emmerdent les livres : un caractère banal près d’un autre, écrit de la même façon … Mais putain de merde, on peut écrire des mots de différentes façons, et y’a des couleurs aussi, y en a qui dessinent aussi …qui peignent, qui donnent aussi à rêver autrement. Ce serait tellement plus agréable de lire plus de vivant…
Un auteur et un illustrateur, paraît qu’y a qu’ les enfants pour aimer ça ! On s ‘demande encore qui a inventé ça !Ca agrandit une vision du monde ça ! Ca s’appelle essayer d’avancer ensemble.
Ensemble…. Un mot qui semble souvent dehors, enfin j veux dire inaccessible … Comme moi, j cherche à rentrer dedans et j’arrive pas …
Faut pas trop s’ mélanger qu’y disent. A chacun son boulot. Faut ménager les susceptibilités.
Moi j’ dis qu’ sûrement ça rapporte pas ! Faut pas trop favoriser les rencontres, croiser les regards … A chacun sa place…
Dis, elle est où ma place ? Tu crois qu’on peut trouver dans cet univers cloisonné ?
Parfois, j’arrive pas à tout lire. Alors, je ferme le livre. Et je le r’ouvre, comme ça au hasard. Y a bien un mot qui va sortir et me faire un frisson ?.
Parfois j’ trouve.
Parfois rien.
Mais j’ sais qu’ ça va rev’ nir. Y a qu’à encore essayer. Y’a sûrement un mot qui va briller par là ou plus loin ?
Et puis, tu sais, parfois j’ lis l’ livre dans n’importe quel sens, enfin j’ veux dire n’importe quel chapitre. J’regarde les titres de ceux qui résonnent dans l’ dedans de moi, puis parfois je r’ viens à un autre. Pas le temps de tout lire, trop d’ choses à faire …Faut savoir s’en sortir …L’essentiel, c’est simplement de bien choisir…
Moi, ça m’ rapporte à moi, cette exploration. Y’a juste que j’arrive pas à parler de tout ça… Comment dire ça, ? Comment dire des mots sensations du fond d’ soi ?
Je sais pas les grandes phrases, les grands discours. Pas appris … Juste à me taire ou à me cacher derrière des bavards… toujours à chercher alors qu’y pensaient que j’ dormais … Banale qu’y pensaient …
En fait, j’ cherchais aussi c qui m plaisait. C’est pas qu’ j’avais rien à dire …
C’est parfois long cette route …On a l’impression d’être seul au milieu de rien qui nous ressemble. Tout semble pareil, parfois inconsistant, si peu changeant …
Faut aussi que j’ te dise : Souvent j’arrivais pas à prendre la parole, parce qu’il y a un mot ou un groupe de mots qui m’ rappelaient quelque-chose, qu’y m’emmenait ailleurs … Alors j m’ laissais glisser là bas.. Mais faut vite y rev’ nir pour pouvoir suivre c’ qui s’ dit. Sinon, on s’ perd …
Faut faire attention à pas trop se laisser emporter par le visage des mots, par leur histoire singulière. Sinon, on est encore dehors …du sens premier évidemment. On s’ dit qu’encore on comprend rien, qu’on est encore un moins que rien .. qu’on naît encore au milieu de rien …
C’est vrai, dans rien, tout est possible …Le pire comme l’ meilleur…
Tiens, dans ‘rien’, il y a ’nie’ justement. Ca m’ rappelle les mots qui tuent, qui sont sales, qui génèrent de l’anime mal. …Et là, on a mal au dedans d’ soi…
Soit on crie, soit on s’ tait, soit on pleure. Mais faut faire gaffe à pas trop déranger, car là l’ conflit y vont pas trop aimer …Y préfèrent l’ignorer ou mettre le doigt d’ sus pour davantage t’abîmer pour accéder à la facilité.
Y’en a qui plongent dans l’abîme. Moi, j’essaie d’ me raccrocher aux cimes.
Tout ça pour dire qu’on peut y arriver.
Il y a des livres qui font frissonner.
Il y a des livres qui font rêver.
Faut juste toujours y croire et chercher.
Faut juste trouver certaines clés.
Faut peut être aussi participer
J veux dire faut peut être prendre un stylo et du papier
Faut peut être écrire des mots et les crier
Faut peut être oser partager
J’sais pas. Faut chercher… Toujours.
Dans « rien » il y a absence or s’il y a seulement l’ombre d’un reflet, une image dans un miroir, une pensée élaborée, une émotion à partager, je ne comprends pas ASPE le sens de ton « rien », un roman peut relater la puissance d’une vie et comme la poésie atteindre le sensible et la beauté. Le Roman et l’Art au sens le plus large(dont la poésie fait partie d’ailleurs) sont de Grands Moyens d’Expression. Tu as peut-être voulu donner à ta mesure des degres de comparaisons, une échelle de valeurs pour toi et faire ressortir la puissance du mot Vie, la force des mots dans la Poésie.
D’amusants jeux de mots Nath, mais tu as raison, les livres, la lecture disons, ce n’est pas fait pour « se prendre la tête » mais pour y trouver du plaisir dans la découverte et même aussi parfois y trouver un peu de son moi, ce qui rassure en ce sens qu’on n’est plus un sujet « extra-ordinaire » mais quelqu’un qui pense et qui aime comme tout le monde, ni plus fou, ni moins fou.
et il faut savoir,
parfois,
tourner la page…….
au fil du temps, des pages et des pages, à tout jamais , au plus profond de nous s’inscrivent, quel beau roman que celui de la vie……
~
Des pages se tournent
Sur la fragilité des mots
En perles blanches et pleines
Qui se promènent
Forme ovale sur la tranche
animale dans la marge
Musicienne
Acoustique
La spirale gothique
A changé de couleur
Elle s’est changé en verbe
Erratique
Chimérique
Accordé variations
En points de suspensions
Une fileuse de vent
Sur la pointe d’un crayon
cherche encore le mot
FIN
~
Faire un baiser
Sur la page
Avant de la tourner
Et déposer ses lèvres
Sur la suivante
Pour la cueillir en beautés
Il pourrait se passer de drôles de choses derrière ces fenêtres.
Deux amants qui s’unissent
Envoûtés par le charme
Ignorants les prémices
De l’histoire et la trame
Car le mari s’immisce
En préparant les armes
Il veut se faire justice
A la place du gendarme
Moi qui suis en coulisse
J’épie ainsi le drame
Et ho hisse la saucisse
je surprend et désarme
le vieux mari qui glisse
et qui rend bientôt l’âme.
L’épilogue se tisse
Dans un vrai mélodrame
Une larme qui glisse
Sur les joues de la femme
Et ho hisse la saucisse
Le mari rendit l’âme.
Roman comme l’art où nos égo tiquent
Roman comme richard le névrotique
Roman comme polanski
qui se glisse dans nos mémoires
quand j’étais enfant le roman de renard bien illustré
m’a souvent oté le cafard et rendu le sourire
je ne suis pas un grand amateur et pourtant
je reconnais à la fiction bien des mérites
pas d’affliction, quelques frictions
une belle diction
Ce qui me trouble c’est l’imaginaire vagabond
ces ressauts de l’âme qui nous agitent
ces personnages qu’on envie
ces situations qu’on vit
enfin presque
car seule l’immersion est salutaire
plonger et puis se taire
ressentir et jouir
de ces mots
aller au bout
de soi
ne va pas de soi (bas de soie non plus)
parfois on se déçoit
on n’est que le héros du hic mais pas du nunc
L’aventure transcende tout
avec ses promesses
Conrad revient !
Gabriel Garcia Marquez….il est assez rare que le soir je tourne les pages de mon écran…Ce texte ici posé..a retenu… evidemment par hasard …(sourire)…mon attention.. Merci pour cette rencontre Bourrache…j’espère que tout va…bien…pierre
http://www.taharbenjelloun.org/
http://pagesperso-orange.fr/michel.butor/
collages – montages- trucages
pour en rire…
…à n’en pas douter, de ce goût pour la provocation. Comme son dernier ouvrage paru, Un roman …
Le refus de la description romanesque, comme des techniques traditionnelles du roman, conduit …lance dans d’intenses travaux stylistiques qui l’amènent à abandonner toute ponctuation visible pour libérer son expression.Érotisme et transgression sont les deux termes les plus communément attachés à son nom
où il occupe la fonction de « caïman », c’est-à-dire de directeur d’étude,
à n’en pas douter, de ce goût pour la provocation. Comme son dernier ouvrage paru, Un roman …
Rédigé par: MoniqueDans “rien” il y a absence or s’il y a seulement l’ombre d’un reflet, une image dans un miroir, une pensée élaborée, une émotion à partager, je ne comprends pas ASPE le sens de ton “rien”, un roman peut relater la puissance d’une vie et comme la poésie atteindre le sensible et la beauté. Le Roman et l’Art au sens le plus large(dont la poésie fait partie d’ailleurs) sont de Grands Moyens d’Expression. Tu as peut-être voulu donner à ta mesure des degres de comparaisons, une échelle de valeurs pour toi et faire ressortir la puissance du mot Vie, la force des mots dans la Poésie.
Rédigé par:
Monique
j’ai tout simplement voulu jouer…provoquer…pour faire réagir,…
merci Sabine, je pense exactement comme toi, et il faut savoir,
parfois,
tourner la page…….
Rédigé par: sabine
Désolée Aspe loin de moi l’idée de vouloir provoquer ou blesser, je suis la première contrariée de votre réaction, et je m’en veux d’avoir envoyé ce commentaire, mille excuses vraiment, j’ai un caractère très pacifique et ne désire froisser personne, je n’ai pas pris au second degré ce qui devait l’être, autant pour moi, pardon.
Monique, loin de moi l’idée de « froisser » , ou de contrarier, c’est tout le contraire de ma nature, …,
et je re-redis ce que j’ai envoyé un peu plus tôt,
j’ai tout simplement voulu jouer…provoquer…pour faire réagir,…
« merci Sabine, je pense exactement comme toi,
et il faut savoir,
parfois,
tourner la page…….
Rédigé par: sabine »
Monique,… je vous demande de bien vouloir accepter mes milles et mille excuses, confuses…
Je souhaiterai rendre hommage à tous les écrivains qui nous enrichissent, nous amènent à réfléchir, nous permettent de voyager, de connaître, d’apprendre, nous emmènent ailleurs. Je voudrais avoir une pensée particulière pour les écrivains qui manient l’humour, la dérision car on a parfois tendance à les oublier. Je pense particulièrement (mais il y en a d’autres très différents) à René Goscinny. C’est avec une émotion toute particulière que j’ai donné à ma fille les « petits Nicolas ». Je les relis, admirative, de son auteur. Je souhaitais avoir une pensée pour lui ce soir.
Romans, romances,…
…les chats…
cha-chagrins, pluriels, sont partis pour de bon,
…ils n’iront pas bien loin, tu habites rue « Paradis »
…Et puis un chat gris, ça ne se prend jamais
les pattes dans le tapis, ça se tapit contre ton coeur à toute heure, …
même quand tu pleures, même quand tu souris et les chats ils s’y connaissent
en souris…
…Et, je t’embrasse, et ça même les chats ne peuvent pas donner ta langue,
à ta place, pour rendre ces baisers au « Paradis », …
http://jazzaparis.canalblog.com/archives/agenda_radio/index.html
Bonsoir à l’équipage et merci pour ces photos, ces écrits, ces liens, ces références, ces textes enchanteurs, autant de fenêtres dans la nuit, dans ma nuit. Merci à Ossiane et à Thierry d’accueillir si gentiment le nouveau matelot que je me propose d’être et quel bonheur d’être là.
Lou
Roman…
Je n’arrive pas dans mon « fatras » à retrouver ce début de « roman » que j’avais commencé à écrire quand j’avais 17-18 ans dans le « Capitole », en faisant déjà mes allers-retours entre ma terre de coeur, et la capitale, où est passé ce foutu cahier, il avait des petits carreaux et une couverture « rouge et noir » . J’avais découpé des articles et des textes dans « Tel quel » qui devait « l’ Infini », fait des collages avec des articles du « monde » , et « du Fou » , il y avait des dessins de TOPOR,…, et puis l’exposition-conférence à TOULOUSE de Pierre C…U à Gourdon qui photographiait Michel B…R , il était parti chez lui à Nice, pour le rencontrer,… Pour moi c’est le non fini qui devient tel quel…Roman de la vie…Monique si tu retrouves ce « foutu » cahier, tu le reconnaîtras, les mots sont liés, les phrases vives, tu me le dis, hein, tu me le dis,…Grand soleil à toutes et à tous…
mmmmhh…grand soleil à lire chacun, avec attention. Bonne journée.
En fait, quand j’ai fait cette note, je pensais à la vie mode d’emploi de Pérec.
>candide :
Jolie réflexion libre et ouverte avec la relation à l’écriture et ce qu’elle fait passer. Bises vers toi.
>Dilgo :
Cette note est tout à fait pour toi 😉
>pierre b :
Un déroulé de pensées plein de tendresse et rempli de belles images de la vie 😉 Je crois que tu participes bien au climat qui règne sur le blog. Belle journée à toi.
>aspe :
Ta plume est très libérée sur cette note 😉 Bravo Aspe pour tes superbes évocations, ton écriture et inspiration sont flamboyantes !
>Sylvia :
Contente de revoir 😉 J’espère que tu vas bien. Ton poème laisse passer beaucoup d’émotion et de solitude. Bien à toi et à bientôt, j’espère.
>marc :
Déjà beaucoup de richesse d’inspiration, de langage et de l’émotion avant l’Oeil Ouvert 😉 Depuis les poèmes s’enchaînent à vive allure. Je suis très fière que cet espace permette cette libératon des mots. Bises vers toi.
>alix :
Quel beau souffle de magie tu fais passer ! Je me creuse la tête sur cet anagrame 😉 C’est grave ou pas Docteur Alix 😉
>Awen :
Bonjour et bienvenue, très bien vu et pensé ce haïku ! La lumière luit désormais grâce aux mots. Bien à toi et merci.
>Bourrache :
Merci pour ce partage émouvant de García Marquez. Une grande leçon de vie à méditer. Bises vers toi.
>amichel :
Merci Michel pour ce partage musical. Les mots reflètent bien ce qui se passe derrière ces fenêtres. Bises du matin !
>Annick :
La vie et ce qu’elle représente à nos yeux est un thème qui revient au détour de chaque note d’ou son importance. Annick, tu en es la belle ambassadrice.
>Monique :
Formidables citations sur le roman que tu as trouvées ! On en ressort riche, grandi et éclairé. Merci pour la richesse de tes commentaires toujours réfléchis qui interpellent. Je t’embrasse fort.
>Nath :
Bravo Nath pour ce beau texte de réflexion sur le sens des mots, des livres et de ce qu’ils véhiculent. Le texte est à ton image avec les doutes, les jeux de mots, la révolte, le désir de se trouver. Un grand merci pour la belle sincérité de ton écriture. Continue sur ta lancée. Je t’embrasse.
>sabine :
Un roman à construire et à ne pas oublier. Merci pour tes douces pensées.
>Salomé :
Superbe rebond sur la réflexion de Sabine ! Grande beauté de tes images et précision de tes mots à partir de ma photo ! Tu la dissèques avec grand art 😉 Un grand merci pour la générosité de tes mots.
>rachel :
De nombreuses grandes pointures poétiques sur le blog en ce moment 😉
Tu devrais te mettre réalisatrice de films 😉 Imagination débordante 😉 merci beaucoup.
>thierry :
Le roman dans tous ses états sous ta plume taquine 😉 Merci à toi.
>Lou :
Je pense que tu seras un bon matelot 😉 Alors bienvenue à toi !
Feu de la vie
Se prolonge dans la nuit
Fenêtre de l’être secrète
Des mots de mi-nuit
Sur du papier à musique s’écrivent
De belles symphonies
Contes des mille et une nuit
Inspirent des mains des génies
En présence et à l’écoute
Feu crépite
Souffle de vie ravive
Flammes jumelles
Lumière de vie du jour et la nuit
Art roman
Le soleil mène nos vies comme un cartomancien,
La passé l’avenir sont dans l’ombre, le jour presse.
La lame des couteaux, la lave des volcans anciens,
Le bruit des sources éclairent ces lieux si romanesques
Alain