Regarder

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Lumières de vitrail, mosaïque de miroirs, transparences

Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, bas

Lumières de vitrail
mosaïque de miroirs
transparences

Lumières dans le château d’Azay-le-Rideau

81 réflexions sur « Regarder »

  1. Magnifique … j’aime beaucoup en particulier la toute dernière image… merci

    ***

    En verre soufflé
    La lumière céleste
    Se brise d’ambre

    ***

    Belle et douce nuit

  2. .
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    Nouveaux commentaires de Camille, Neyde et Aspe sur:
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    Camille est revenue vous remercier de votre soutien sur:
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  3. que l’avance du jour
    glisse
    sur la clarté
    derrière sa fenêtre
    l’ombre pénètre
    et doucement
    caresse
    la transparence
    de ses reflets

  4. je trouve tes photos fantastiques, et elles inspirent…
    Même si tes images sont trés diffèrentes, Ossiane ;
    … Je ne peux m’empêcher de penser à ses femmes prisonnières dans des harems, et qui ne voyaient que les jardins, cachées derrières leur fenêtres…

  5. par volets,
    par résille de plomb,
    le monde voisin et extérieur
    a été mis en morceau –
    tentative pour l’organiser,
    en changer le dessin,
    qui le rend plus présent –
    et le jardin glisse son unité
    sous la géométrie appliquée,
    recentré pourtant, par elle,
    sur des détails qui en sont glorifiés

  6. aucun regard sur l’intérieur
    aucun miroir;
    je me suis mis en retrait de la vie
    prostré derrière le silence.
    la lumière comme seule lien sur l’extérieur.
    elle révèle les couleurs du jardin intemporel.
    seules, les saisons modifient ce paysage
    et laissent présager du temps qui passe…

  7. Cour sans fond silencieuse
    Kiosque étroit inoccupé
    Intermittents bruits de battoirs sur les linges
    Intermittents coups de vent
    Interminable nuit :
    l’homme en éveil
    Contrepoints de bruits terrestres et de rayons lunaires
    sur l’ombre des croisées

  8. trois regards plus un

    le premier regard
    le regard vers le haut
    évalue le tamis
    qui nous sépare du ciel
    par lequel les poussières d’astres
    offre la lumière sans fard
    lumière qui dans sa chute
    géométrise notre tentative
    à saisir l’immensité
    avec nos grilles de lecture en losanges
    avec le langage des anges

    le deuxième regard
    le regard vers le bas
    se plonge dans les douves
    emplies d’eau calme
    où creuser
    par delà la trappe de l’inconscient
    le fond de notre être
    et laisser émerger
    les diverticules
    de nos errances reptiliennes
    captées alors
    par les réticules amoindries
    du viseur de notre raison

    le troisième regard
    la voie du milieu
    vise les constructions humaines
    ces châteaux de sable
    élevés par la petite fille au seau vert
    que l’on risque d’apercevoir
    par la fenêtre
    focalisée
    puis de la voir courir
    dans les jardins à la française
    un double cerceau
    au bout de sa baguette de fée

    le regard « plus un »
    incandescent en ses ardeurs
    signe
    de sa pâmoison moirée
    la danse des flammèches
    toute pleine
    des animalcules
    qu’on appelle des lettres
    mouches endimanchées
    qui de leurs chiures délicates
    postulent à la reconnaissance
    du clan de l’oeil ouvert
    du phoénix de ces lieus

  9. Ouvrir
    Son petit volet
    En soi de bel
    Et regarder
    La vie qui s’offre
    Dans la mosaïque
    Du temps qui passe
    Et donne ses petits moments
    Intensemment
    D’amour dedans

  10. Merveilleux ces petits volets de bois , paupières de la fenêtre et ces entrelacs de plomb qui reconstruisent une monde imaginaire.

    Pour tout dire ….. j’ai une vrai passion pour les fenêtres et collectionne des aquarelles…. de fenêtres !

  11. Que l’ on pense aux femmes des haremms ,mais elles profitaient un MAX des jardins.Ne pas tjs croire ce que l’ on voit et ce que l’ on entend.L’ esclavage et souvent ailleurs .Ne jamais se fier aux apparences.Je sais au XXie il n’ ya que cela et la TV.IL fait beau et je suis de bonne humeurBonne journée aOssiane ,Maria,Annick,Thierry et les autres .Noisette.

  12. Ossiane

    Aujourd’hui, « regarder » est un enchantement!

    Vitraux étoilés
    Filtre le soleil divin
    En éclats moirés

    Belle journée…de pluie, ici, dans le midi

  13. > Coucou, Alix

    J’ai des difficultés à venir te retrouver sur ton blog…as-tu reçu mon com? Si non, pourrais-tu m’indiquer la procédure? Car je me suis noyée…..dans les « identifiants ».
    Merci.

    Une éclairicie cet après-midi..le soleil est revenu!

    Bises à tous

  14. Première fenêtre –
    Le soleil pénétre dans la Maison
    Et nous séduit:
    Viens que c’est bon!

    *****************************
    Deuxième fenêtre –
    Nous écoutons son appel
    Et nous allons
    Regarder l e ciel

    Troisième fenêtre –
    Le puzzle est déjà monté
    Et se devoile
    A nos yeux enchantés

    Quatrième fenêtre –
    Pourquoi la peur,
    Pourquoi la tristesse
    Si la vie nous caresse?

  15. Choisissez une boîte,
    Que vous trouverez jolie,
    Assez longue
    Et plutôt ronde….

    Attrapez, si vous le pouvez,
    Quelques rayons de soleil.
    Sans les laisser s’échapper,
    Placez-les dans la boîte.

    Ajoutez ensuite
    Une poignée de morceaux
    De verre
    Bien découpés :
    Les choisir très colorés,
    Secret d’une recette réussie.

    Bien mélanger.
    Tournez et retournez,
    Un soupçon de hasard,
    Et trois brins de magie…

    Laisser reposer
    Quelques instants
    Le mélange doit apprendre
    A cohabiter sereinement.

    Placez vous devant une claire fenêtre
    Par beau temps, de préférence
    Pour un bon résultat,
    Comme le dit la recette.

    Saisissez l’objet
    Avec mille précautions
    Délicatement
    Œil droit ou Œil gauche
    Indifféremment,
    Admirez le résultat
    De votre préparation….

    Tourne,
    Tourne,
    Tourne,
    Le Kaléidoscope
    Comme tourne la vie
    En Cinémascope
    Petits bouts de verre
    Qui s’entrechoquent
    Transforment à chaque instant
    L’image du présent.

    Et l’œil collé à la lorgnette
    Vous verrez défiler
    Tous les reflets,
    Morceaux de soleil,
    Morceaux de vie
    Multipliés à l’infini !

    Biseeeees coloréeeeeeees

  16. Pour Alix :

    Spécialement pour toi,
    Voici la météo du jour !

    3 noeuds de vent d’ouest
    10°C
    68 % d’humidité
    1017 hPa
    Tendance à la hausse….
    Mais….
    Mais de gros nuages courent dans le ciel
    Se délestent quelquefois
    et les gouttes emportées
    par le vent d’ouest
    vont continuer à inonder
    notre pauvre carrière !

    Chevaux, ce ne sont plus
    des fers qu’il vous faut,
    mais des palmes !

    Sur ces bonnes paroles
    m’en vais patauger
    encore une fois,
    mais les bains de boue
    c’est bon pour la santé !

    biseeeeeees cavalièreeeeeees
    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeee

  17. la vie est un vitrail
    par lequel on entrevoit
    une infime partie de la vérité.
    la plus grande part est voilée par les volets de notre inconscence
    et le voilage de notre conscience
    les couleurs, les sons, les odeurs,
    tout nos sens sont filtrés par un verre invisible
    qui transforment notre perception.
    Et le cadre de notre éducation rend opaque certains
    pans de cette vérité….

    merci a Ossiane pour ces merveilleuses images

  18. REGARDER VOIR

    Regarder n’est pas voir
    Tout comme voir n’a rien à voir
    Avec un regard
    Quoi que si
    Quand même
    Voir consiste d’abord
    A reconnaître la cécité
    Pour laisser transparaître
    L’invisible pellicule
    Du regard

  19. Penser que le verre poli perce du monde
    quelques secrets ourdis dans une encoignure
    Parcourir du regard les contours des fermetures
    morceler sa vision, penser en queue d’aronde
    suivre les courbes languides d’un paysage éclaté
    retrouver par une savante construction à volonté
    les morceaux épars et du puzzle reconstituer
    l’aspect natif par delà le verre fléché pas ébréché
    structurer les arcanes de la pensée en mille lieux
    sans souiller le panorama, ébaubi et sourcilleux
    lever le regard au loin dans la clarté diaphane
    là où on voudrait qu’il se damne pour une diane

  20. Je la regarde, je l’observe à la dérobée.
    Mais je ne vois que ce qu’elle veut me montrer.
    Pourtant je vois des choses qu’elle veut cacher.
    J’apprends à la connaître quand elle parle trop
    Où quand elle se cache derrière des mots
    Je la regarde et je l’observe
    La connaîtrais je un jour vraiment ?
    Sans doute jamais complètement
    C’est mieux ainsi.
    Mais nous connaissons- nous déjà nous même ?
    Je la regarde,
    elle pose sa tête sur mon épaule
    Et mes lèvres doucement la frôle

  21. croisillons, cabochons, brimborions
    parures géométriques
    gemmes faméliques
    petits bouts de rien
    la vie est faite ainsi

  22. >Maria :
    Merci pour ton haîku transparent et fragile ainsi que pour les belles vidéos. J’ai préféré le livre mais le film comporte de très beaux élairages et de véritables compositions de tableaux. Bises vers toi.

    >aspe :
    Que ta plume est fluide et coulante dans ce poème, comme la lumière qui se faufile…
    Tu as le droit de tout imaginer à partir des photos bien sûr 😉 Toutes ces lignes peuvent bien sûr évoquer cet emprisonnement. Je suis ravie qu’elles vous inspirent autant. Bien à toi.

    >brigetoun :
    Grande richesse de ta vision au travers de cette fenêtre découpée en morceaux. Tu as des talents d’architecte 😉 Merci beaucoup !

    >bonbonze :
    Chiche, je t’engage pour les nettoyer; c’est bien payé 😉

    >marc :
    Belle idée Marc d’évoquer ce retrait du monde et ce fil de lumière !
    Quant à ton beau vitrail, il invite à découvrir et voir de plus près cette invisible vérité qui fait le sel de la vie. Merci pour ta belle plume. Bonne soirée !

    >MioModus :
    Tu as sans doute écrit ce poème étrange et mystérieux à partir du calligramme 😉 Ambiance inquiétante de nuit avec ces sons et ces rayons de lune. Originalité de ton côté une fois de plus 😉 Merci, bonne soirée.

    >Regard :
    Impressionnants tous ces regards 😉 Tu en sais quelque chose 😉 Belle écriture tout au long de la psychanalyse de ces fenêtres 🙂 Tu as osé transformer la réalité de ces objets pour en faire autre chose, une lecture intime de l’inconscient. Le petit seau vert a marqué les esprits 😉 Merci beaucoup, je te souhiate une bonne soirée !

    >Annick :
    L’ouverture des volets a également changé pour toi depuis peu 😉 Merci pour ton beau poème rempli d’amour. Bises à la liguérienne 😉

    >MTO :
    Pas possible, une collectionneuse d’aquarelles de fenêtres !!! En tout cas, tu en parles merveilleusement bien 😉 Merci, je t’embrasse par ma fenêtre 😉

    >Noisette :
    Je t’écoute avec attention Noisette 😉 Tu sembles bien connaître ces endroits-là 😉 Bises à toi de bonne humeur aussi pour moi 😉 Bonne soirée sans TV 😉

    >Claudie ;
    Coucou Claudie, j’espère que cette note t’inspirera davantage, poétesse de la lumière 😉 Ton bel haïku en témoigne 😉 Bises du soir, espoir.

    >Alix :
    Bonjour Alix, quel beau site, quels grands artistes et quels beaux vitraux contemporains !!! J’ai vu des choses un peu similaires dans la petite église d’Agde qui est nimbée d’une superbe lumière colorée. Merci pour ton beau poème qui interpelle. Je t’embrasse.

    >Neyde :
    Coucou Neyde, te voilà revenue en beauté 😉 Comme regard, tu multiplies tes regards en quatre temps avec au bout le puzzle de la vie qui s’offre à nous sauf dans la dernière photo que tu perçois moins sereine;-) J’ai voulu aller en deça de la réalité sans pour autant vous attrister. Il faut ouvrir la fenêtre et regarder jusqu’à plus soif 😉 Bises chaleureuses sur un air de samba vers ton Sao Paulo coloré.

    >Christine :
    C’est fou on te t’arrête plus ;-)) Tu es une sacrée marchande de rayons de soleil et de lune qui nous donne le moral 😉 Merci pour ton poème survitaminé plein de pétulance ! Bises aux deux cavalièreeeees qui se sont retrouvées 😉

    >Salade :
    Bien vu ;-))

    >gmc :
    Et oui, on peut en effet se poser la question entre Voir et regarder. Voir, c’est percevoir des images par les yeux. Regarder suppose une attention plus soutenue, une observation, un décodage du sens perçu. Merci pour ta réflexion qui interpelle. Bonne soirée.

    >Thierry :
    Effectivement, vision, déconstruction, reconstruction d’un puzzle à s’approprier. Merci pour tes deux poèmes morcelés 😉

    >rachel :
    Une évocation douce et très personnelle sur le regard qu’on pose sur l’autre, sur ce qu’on peut en discerner et deviner. Voilà une intéressante approche ; j’aime beaucoup tes trois derniers vers qui indiquent qu’il faut se contenter de ce qu’on a cru puisqu’on aime. Merci pour ta belle plume, bonne soirée à toi.

  23. merci pour les talents d’architecte – je l’ai cru il y a forces années jusqu’à ce que je sois obligée d’arrêter mes études. Me suis vengée en m’occupant des concierges et des vide-ordures, entre autres..

  24. VOIR EN SPIRALE

    Voir n’est pas percevoir
    La vision est toujours double
    Elle est même double au carré
    Voir c’est poétiser
    Tout en ne faisant rien
    Sourire à la mer
    Qui déroule ses charmes
    Dans un effeuillage sans fin
    Et dans une panoplie de robes
    Toujours plus voluptueuses

  25. Regarder
    Sans un mot
    En un murmure
    Par le carreau
    Comment aurais-je pu
    Ne pas voir
    Les mots dans le jardin
    Tissant un poème
    De lumière et silence
    Un frémissement dans les branches
    Et les feuilles
    Se nouant les unes aux autres
    Dans l’intime
    De la phrase
    Et le secret
    Des mots
    Là …
    Derrière
    Le carreau
    Regarder
    Dans le silence
    Des mots

  26. Bonsoir,
    Nous restons dans le domaine du rêve dans ce superbe château d’Azay le Rideau, duquel, par ces splendides ouvertures joliement restaurées, nous pouvons voir et admirer, le parc et les reflets dans les eaux tranquilles de l’Indre.

    ___
    Ombres et lumières
    Joyau de la Renaissance
    Caprice des rois

    Au travers des vitraux
    Sur le grand navire du temps
    Ma douce campagne

    Regard nostalgique
    Doux pays de mon enfance
    Belle au bois Dormant

    __
    Balzac disait du château d’Azay le Rideau :
    « Diamant serti par l’Indre »

  27. Il nous faut regarder / J. Brel (1955)

    Derrière la saleté.
    S’étalant devant nous
    Derrière les yeux plissés
    Et les visages mous
    Au-delà de ces mains
    Ouvertes ou fermées
    Qui se tendent en vain
    Ou qui sont poings levés
    Plus loin que les frontières
    Qui sont de barbelés
    Plus loin que la misère
    Il nous faut regarder

    Il nous faut regarder
    Ce qu’il y a de beau
    Le ciel gris ou bleuté
    Les filles au bord de l’eau
    L’ami qu’on sait fidèle
    Le soleil de demain
    Le vol d’une hirondelle
    Le bateau qui revient
    L’ami qu’on sait fidèle
    Le soleil de demain
    Le vol d’une hirondelle
    Le bateau qui revient

    Par-delà le concert
    Des sanglots et des pleurs
    Et des cris de colère
    Des hommes qui ont peur
    Par-delà le vacarme
    Des rues et des chantiers
    Des sirènes d’alarme
    Des jurons de charretier
    Plus fort que les enfants
    Qui racontent les guerres
    Et plus fort que les grands
    Qui nous les ont fait faire

    Il nous faut écouter
    L’oiseau au fond des bois
    Le murmure de l’été
    Le sang qui monte en soi
    Les berceuses des mères
    Les prières des enfants
    Et le bruit de la terre
    Qui s’endort doucement.
    Les berceuses des mères
    Les prières des enfants
    Et le bruit de la terre
    Qui s’endort doucement.

  28. Magnifique texte de J. Brel, merci de le citer, Maria..
    comme notre naissance nous offre la vie, il nous faut regarder le beau, l amour, la sensualité pour se garder en vie…sa petite vie.

  29. Doucement
    Mon regard
    Approche
    La paroi
    Et te serre
    Ton regard
    Et on s’emporte
    En nous
    Sur le chemin
    De notre amour
    Je l’aime mon regard
    Qui t’aime toi au regard
    De notre rencontre

  30. et derrière mes fenêtres
    grillagées sur le vent
    j’attends depuis bien longtemps
    le temps
    de l’autre côté de sa vitre
    vitrail vitrine
    grillagées
    son âme
    prise dans les croisillons
    luciole
    des attentes
    s’impatiente

  31. Noisette, merci pour ton commentaire,
    de par mes voyages dans deux pays d’Afrique du nord, je sais, j’ai vu sur place et j’ai découvert que l’esclavage et souvent ailleurs…
    « Que l’on pense aux femmes des harems, mais elles profitaient un MAX des jardins. Ne pas tjs croire ce que l’on voit et ce que l’on entend. L’esclavage et souvent ailleurs .Ne jamais se fier aux apparences. Je sais au XXie il n’ y a que cela et la TV.IL fait beau et je suis de bonne humeur. Bonne journée à Ossiane, Maria , Annick,Thierry et les autres . Noisette. »

    « Mais… Je ne peux m’empêcher de penser à ses femmes prisonnières dans des harems (حريم [ḥarīm]), et qui ne voyaient que les jardins, cachées derrières leur fenêtres… »
    aspe…


  32. plutôt briser glaces et vitraux
    que de se tenir à carreaux
    ….
    regarder d’en haut le temps qui passe
    dans des jardins de fleurs vivaces
    … va plutôt où le vent t’enlace

    regarder le coeur aux volets
    les oiseaux au loin s’envoler
    …va plutôt vif et feu follet

    regarder sans jamais partir
    rêver son bonheur ses désirs
    …va plutôt vers ton avenir

    regarder amer aux fenêtres
    se tenir à l’écart des êtres
    …va plutôt au soleil paraître

    regarder dans un miroir
    la vie sans la voir
    …va plutôt en quête d’espoir


    plutôt briser glaces et vitraux
    que de se tenir à carreaux
    ….

  33. Cette petite église qu’on aurait dite échappée d’une toile de jeunesse de Maurice Utrillo, Dieu sait pourquoi ce souvenir lui revenait en mémoire tandis qu’elle avait cessé de parlé, blottie au fond de la petite école volante. Je ne connais pas cette église, j’en connais très peu, celle d’Azay-le-Ferron par exemple, comment savoir. Et elle aussi comment pourrait-elle savoir la vie de château, même pas Versailles. Tout simplement impossible. C’est cette petite église du Second Empire qui lui revenait en mémoire tandis qu’elle avait cessé de raconter des histoires et c’est Jack qui avait commencé à lui parler, de Sophie. Comme s’ils s’étaient lancés tous deux dans un concours effréné, tranquille, de transparence. La petite école, autour de l’église, le fossé creusé dans le caillou et dans le château voisin la seule ouverture dont il se souvenait, les autres l’ayant laissé indifférent, sans fenêtre pour arrêter le froid, seulement une barre de métal, la geôle.

  34. Heureusement que l’ on ne peut empécher personne de penser.La libertée de penser cela existe Aspe.Mais tu ne dois pas oublier qu’ il y a des moyens pour empecher de penser .Tu dois être d’ accord sur ce point.Je m’ en vais dormir.Noisette

  35. Coucou Ossiane,
    J’adore tes photos 1 et 3, félicitations !

    Je regarde,
    Je ne la vois pas,
    Malgré ce soleil,
    Ce jardin aux douces couleurs,
    Derrière la fenêtre de ce chateau,
    Je cherche au loin, au près,
    Personne dans ces longues allées,
    Je sens un souffle sur ma nuque,
    Elle est juste derrière moi,
    Pourtant je ne la vois toujours pas.

    Mes amitiés à toutes et à tous,
    Bisous chère Ossiane,
    OLIVIER

  36. La lumière, à genoux ;
    Les vitraux sont des prières…
    Sublime ou vérité ?
    Je choisis l’offrande des hommes.

  37. Rétrospective pour ma fille Justine
    Qui a près de onze ans

    Je te regarde si intensément
    Je t’attends si impatiemment
    Je t’imagine derrière ce voile rose
    Recroquevillé tanière close

    Je sais que tu entends ma voix
    Je sens au touché ton petit bras
    Toi mon petit enfant en devenir
    Tu va t’ immiscer vers l’avenir…
    ….
    La douleur se fait plus vive
    La frontière avec la vie est ténue
    Le sang accompagne ta venue
    Le bonheur me rend ivre

    quelques instants à attendre encore
    dans ce magma visqueux et rouge
    tu sorts enfin et doucement, tu bouge
    allongé sur la chaleur de ce corps

    le bonheur coule silencieusement.
    de mon âme; pudiquement .
    Je suis captivé, émerveillé
    De pouvoir enfin te regarder

    rien n’est plus beau que la vie
    qu’un jour à ton tours tu prolongera
    et naturellement tu continueras
    cet hymne universel et infini,

  38. CANICULE

    Château aux mille carreaux
    Lumières tamisées
    Fraîcheur intérieure
    D’un torride été

    Château aux mille fenêtres
    Lumières diffusées
    Tiédeur apaisante
    Moiteur de l’été

    Château aux mille vitrages
    Lumières voilées
    Chaleur extérieure
    Brûlure de l’été

    Château aux mille vitraux
    Lumières enluminées
    Atmosphère feutrée
    Ardeur d’un été

    Et lorsque tombe la nuit,
    De l’intérieur,
    Volets de bois
    Se ferment
    Sur nos coeurs

    Biseeeees chaleureuseeeeeeees

  39. .
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  40. >jeandler :
    Jolies images ce prisme et ces yeux du soleil. Elles sont pleines d’espoir et de joie.
    Voir n’est-il pas le premier survol à la surface des choses pour ensuite observer avec plus d’attention et de profondeur….

    >brigetoun :
    Je ne suis pas si mal tombée que cela alors 😉 Tu me fais rire avec ta vengeance ;-)) Je me demande vraiment ce que tu faisais…

    >gmc :
    Merci pour cette autre approche plus spontanée du Voir.

    >Anne-V :
    Belle lumière d’automne et de jour finissant à ce moment-là 😉 Bises.

    >Annick :
    L’amour, l’amour toujours Annick 😉

    >Maria-D :
    Comme cette note te va bien puisqu’elle fait référence au silence que tu aimes tant ! Silence dans lequel s’entremêlent en douceur le Voir et le Regarder. Merci pour ton délicat tissage de mots ainsi que pour le beau texte de Brel.

    Ton tout dernier poème sur le Voir et le Regarder m’interpelle. Je ne sais plus quoi penser par rapport à ton premier vers. Je t’approuve sur les deux derniers 😉

    >aspe :
    Comme c’est bien senti et touchant ce sentiment d’une âme grillagée en attente d’évasion improbable. Merci pour ton écriture sensible.

    >amichel :
    Tu aimes les jeux de mots, je ne me tiens plus à carreaux 😉 Une belle leçon de vie pour franchir les barrières, les doutes et les hésitations et enfin se réaliser. Regarder et réfléchir ne sont pas suffisants, il faut également agir pour s’accomplir. La bise au poète noctambule.

    >Thierry :
    Et oui, Thierry, toujours le rond qui ressurgit de temps à autre 😉

    >Bonbonze :
    Elle est très belle cette photo 😉

    >L’œil vagabond :
    Un poème très aérien dû à la concision de ta pensée. J’aime bien ce regard écarquillé qui exprime la curiosité. Bises vers toi.

    >Olivier :
    Coucou Olivier, 1 et 3 😉 Il y en a pour tout le monde 😉 J’ai voulu décomposer le mouvement d’approche vers une fenêtre pour s’approprier un paysage visuellement.
    Ton poème est doux et émouvant. C’est une belle idée d’avoir évoqué cette présence invisible. Bises chaleureuses vers toi.

    >Monique :
    Je ne vais pas vous faire une visite guidée et ne vous montrerai que des atmosphères ou des lumières de ce château 😉 En tout cas Azay te fait rêver en beauté et en nostalgie avec ces trois beaux haîkus. Quand la lumière est là, ces lieux sont magiques. Bonne fin de journée.

    >Corinne :
    J’aime cette idée de résille et de dentelle créée par l’ombre et la lumière. Merci pour la légèreté de ton poème.

    >Johal :
    Beaucoup de questionnements dans ton poème baigné de lumière. Un grand merci d’être là.

    >marc :
    Le poème que tu as écrit pour ta fille est superbe. Douceur, amour, envie de transmettre un regard confiant sur la vie. J’espère que tu vas le lui lire ; elle devrait être touchée. Bises d’après-midi.

    >Christineeeee :
    C’est beau Christine ! Tu as réussi à faire passer tout un tas de sensations diffuses autour de cette atmosphère d’été. C’est feutré et rassurant surtout avec le beau passage que tu as écrit sur les volets. Merci grande poétesse 😉

  41. Ossiane, de belles photos qui aspirent au mystère caché derrière:
    ___
    Quelques branches aux larges feuilles lisses s’agitent encore, remuent la cendre qui tombe et se fait charbonneuse. Lentement au fond du jardin s’ouvre l’espace secret d’une ronde, boules de cire tantôt froides tantôt brûlantes dans le plaqueminier; calmes lampions au batelier baissant une à une ses flammes jusqu’à s’allier la nuit.
    ___
    Nicolas Cendo / Perdue aux lèvres
    ___
    Bonne semaine

  42. L’explosion des corps

    à l’encre de la vie,

    en partage des sens

    sur l’irrésolue

    poussière de mon infini.

    Sonore, en vol de nuit

    l’irrationnel ascensionnel,

    étrange étrangeté

    d’un soi éclaté

    en une rime exhalée.

    La porte des anges

    en fêlure du temps,

    un vers au vent

    sur l’inconnu,

    épris en lettres nues.

    (emprunté à un poète que vous connaissez bien ici :
    MioModus)

  43. Cage transparence de la conscience!
    Une évidence!
    des barreaux qu’on se fabrique
    en acier inaltérable de l’éducation
    des peurs d’enfances
    des règles qu’on fait appliquer
    Comme son propre gardien.
    pour ne pas se confronter à l’existence
    on enferme les maux qui font mals
    Au fond de ces cellules.
    alors elles dérivent peu à peu vers l’inconscient
    et le silence s’installe…
    pourtant nous trouvons parfois les mots
    Pour apaiser ces souffrances..
    mais encore faut il oser les écrire
    pour enfin se séparer des chaînes
    qui nous lient comme un esclave au passé…

    malgré tout il restera toujours
    des secrets inconscients
    perdu dans les oubliettes de l’esprit…

    un jour tout disparaîtra…il ne restera que des ruines…

    un jour tout disparaitra…il ne restera que des ruines….

  44. Cela est souvent vrai ,mais je suis d’ un pays ou on ne baisse pas les bras ,un pays de « batisseurs  » et nous pensons constament Restauration Nous n’ avons que rarement l’ argent de nos R E V E S alors on s’ y met tous on fait chacun selon ses forces et ses moyens .Marc avec ces « riens  » on restaure.
    On restaure des batiments et on redonne vie a des humaisn .Bien a toi Marc.
    Noisette.

  45. Son petit coeur tout rouge
    Il pousse se volets
    Pour regarder amour
    La plus belle vue de la vie
    Celle qui donne bonheur
    Chagrin aussi
    Mais donne vie
    Car en aimant son petit jour
    On s’aime fort
    On se fait du bien
    On se vit de vie
    Tout simplement
    Et son petit coeur content
    Bat sereinement
    Tout tranquillement
    Car c’est si bon d’aimer
    Au plus profond d’aimer
    De pure vérité
    Et puis parfois
    L’horloge s’arrête
    Ou elle s’emballe
    Un tour d’amour
    Cela redémarre
    Un coeur aimant
    Se vit d’amour
    Tout simplement

  46. Avant d’aller dormir…
    ___

    Du matin au soir
    Effets d’ombres et de lumières
    L’histoire du temps

    Rayons indiscrets
    A travers les vîtres teintées
    Secret des alcoves

    Au fil des saisons
    Soleil visiteur des lieux
    Les couleurs changeantes
    ___

    Aux côtés de ces fenêtres somptueuses il y a d’autres ouvertures sur le monde

    Des fenêtres ouvertes sur la misère
    Un soleil noir qui traverse les vitres brisées
    Le jour qui filtre à peine
    L’atmosphère épaisse de la pauvreté
    Et de la déchéance.
    Ce n’est pas un violon désaccordé
    C’est un autre regard
    Sur un autre monde
    Et ce que l’on y voit
    N’est pas beau.
    ___
    « Il nous faut regarder ce qu’il y a de beau….. »
    Il nous faut aussi voir ce que l’on ne voudrait pas voir . Transparence .

  47. J’aime beaucoup tes mots Monique, j’écrivais ceux ci auj, dans Pensées en images…car si j aime la beauté, à aucun moment de mon jour, je ne peux oublier la misère humaine, dont la vie m’a épargnée, mais je suis impuissante, mais ne peux oublier qu’elle existe, et cela empêche de se faire mal, de perdre sa seconde, c’est une chance de vie, un berceau de naissance qui offre un toit, de la nourriture et une sécurité pour se construire.

    Chaque jour nait son jour
    Sans cesser de découvrir
    Encore et en corps
    La beauté est partout
    Pour qui veut la saisir
    Sans fermer les paupières
    Devant la misère de vie
    Mais en tentant chaque jour
    De happer le bel, le beau
    Le précieux, le vivant moment
    Plein de boOooOooOoOOo

  48. Ce soir je pense « aux mangeurs de pomme de terre  » de Van Gogh ils ne savaient pas qu’ ils étaient misereux pas plus que bourgeoise je le sais c’ est en me frottant aux autres que je l’ apprends .Les parents ne disent que rarement ce qu’ils sont mais l’ enfant a cet instinct il est vrai .Ces choses ne genent pas les enfantsJe précise ces choses a cause de mon age .Bonne nuit aux amis et habitués.Noisette.

  49. >Mathilde :
    Bonsoir Mathilde, au-delà du vitrail… l’extrait que tu as choisi est magnifique. Je ne connaissais pas cet auteur. Et je t’en remercie. Bonne fin de soirée à toi.

    >Bruno :
    Miroitement, intérieur, vibrations de l’âme, comme ça te va bien Bruno 😉 Je t’embrasse.

    >Haddon :
    Un superbe poème qui nous emporte au paradis ! Quel brillant poète ce MioModus ! Merci pour ce partage. Il risque d’être étonné de se retrouver sur cette page, non 😉 Bises à toi.

    >Manon/Véronique :
    C’est tout bon, ton essai a marché !!! Tu devrais réessayer de poster un commentaire cette fois 😉

    >marc :
    Je te retrouve tout entier dans ce poème puisque tu vas au bout de toi-même depuis le début. Bravo pour ton audace, ta grande sincérité et sensibilité. Toi qui craignais de ne pas savoir écrire au début, tu as franchi bien des obstacles depuis  Bises du soir.

    >Annick :
    Ton petit cœur tout rouge bat fort en ce moment important de ta vie. Il part, s’arrête et redémarre un peu comme ta toto adorée 😉 Merci pour ces mots d’amour.

    >Monique :
    Derrière le mystère radieux de ces vitraux somptueux, il existe un autre monde tout aussi rempli de beauté humaine mais dans la noirceur. Un monde simple, sensible qui souffre et subit. La beauté n’est pas heureusement pas l’apanage des nantis. Quand je parlais du vitrail, je pensais à des éclats de vie, propriétaires de personne et que chacun peut éprouver qu’on soit fortuné ou pas, éduqué ou pas. Tu as raison, il ne faut pas oublier ce qu’il y a derrière le miroir. Merci pour tes beaux écrits profonds. Bises vers toi.

    >Noisette
    Age ou pas, Noisette, tu as l’esprit vif 😉 Tu as raison, ce tableau reflète toute la misère du monde qui tombe dessus et à laquelle on ne peut échapper. Les enfants sont sensibles à ces choses si on leur explique. Bonne nuit à toi, je t’embrasse.

  50. dans l’attente
    qu’une fenêtre
    s’entrouvre
    je guète
    les rayons
    du soleil
    pour glisser
    ma main
    sous ton désir
    d’eau
    et de jardins

  51. >aspe:
    Une nouvelle fenêtre va bientôt s’ouvrir, aspe;-) Tu es certainement l’un des derniers à clore en poésie cette page. Merci pour la beauté de tes mots qui coulent. Bises à toi.

  52. Dans un interstice
    de silence
    je me glisse
    à pas de nuit
    pour guetter
    derrière
    ce verre soufflé
    l’arrivée de la lumière

    ****
    Bonne nuit Belle… j’ai répondu à ta question dans « mémoire du silence »
    Bise de nuit

  53. Au château

    – Regarder…
    « Lumières de vitrail
    mosaïque de miroirs
    transparences » Ossiane

    L’attente

    A travers les croisillons de la verrière, la saison était de printemps. Les volets de dedans négligemment repliés, la main les a oubliés, à l’instant où le regard s’est laissé porté par la lumière : le temps du vert.
    C’est aussi l’instant où le poumon se gonfle, de vert et de vie. Les massives frondaisons résonnent dans la verrière.
    C’est leur sève maintenant qui coule dans mes veines ! J’en suis enivrée ! J’en vacille ! Je voudrais… je voudrais être prise au coeur de la vitalité de l’arbre; que les racines, de mes pieds, s’élancent et se fondent dans la clarté du ciel; que ma tête soit l’opéra verdoyant des nuages. Je voudrais glisser sur le ciel émeraude comme sur une barque au fil d’une rivière, fraîche et poissonneuse.
    J’entends le rossignol. M’annonce-t-il un message ?
    Tout est trop calme. Le garde-chasse est parti tôt ce matin arpenter les bois et dénicher les pièges glacés des braconniers. J’en frissonne. La rosée du matin a séché depuis longtemps déjà. La petite maison du garde-chasse tremble dans le silence. Je la vois à travers la verrière qui estompe ses traits.
    Tout est trop calme. J’entends les instruments d’un orchestre qui virevolte. Je valse un instant aussi, je saisis le volet, je le déploie dans les rayons du couchant. Je m’illumine de son éclat brun chatoyant.
    J’entends le rossignol dans l’orchestre. Il chante pour moi, oh! Messager! Les lettres éparses de ton trille tournoient ! Sois l’Alchimiste de mes tourments ! Le Géomètre de la légèreté ! Je danse ! Dans la fauve transparence de mes pensées !
    Les derniers rayons ploient.
    Le soir est d’automne.
    J’ai presque oublié la couleur verte. Une pupille en luit encore dans la verrière, comme un mensonge de l’ocre sombre. Toute la nuit noire encore pour la quadrature du cercle.

    [ à suivre… Au château

    – Incognito…
    « Rideaux de velours
    inconnue de passage
    l’ombre d’un regard » Ossiane

  54. >Maria:
    Tes mots se faufilent en douceur dans la beauté de ce verre soufflé. Bises à toi.

    >Idelette:
    Bravo pour ce magnifique morceau de prose immergé dans le vert du jardin! Tu as su traverser la paroi de verre pour explorer cet autre univers avec ivresse et sensibilité. Ton écriture est riche et imagée. Un grand merci pour ce beau partage. Bonne fin de journée.

  55. Splendide cheminement du regard dans la lumière, ses reflets, ses illusions, ses ombres, ses couleurs.
    Merci pour toute cette beauté.

  56. >tubermamie:
    Bonjour et bienvenue sur L’Oeil Ouvert! Merci pour ton enthousiasme qui me touche;-) Encore beaucoup de choses à découvrir dans les profondeurs du blog, bonne visite et à bientôt.

  57. Ton regard parle

    Tu me dis que tu as aimé
    Ecrire et regarder.
    Tu me dis que dans le regard,
    Tu vois de la douceur et de la gravité.

    Tu me dis tes inquiétudes,
    Tu me dis une tristesse,
    Mais tu me dis que
    Tu es vivante.

    Tu me dis que tu cherches,
    Mais qu’il faut aussi te chercher.
    Ton sourire me dit aussi ton envie de vivre.
    Tu me dis aussi une douceur que tu cherches à cacher.

    Par ton souffle, tes étirements, Tu me dis que ta nuit a été courte.
    Tu me dis que dans une grande détermination, tu caches parfois des blessures.
    Ton souffle me dit ton inquiétude sur ce que j’écris.

    Parfois, tes yeux me renvoient à une tristesse que tu caches.
    Parfois, plutôt que t’en débarrasser, tu cherches à l’apprivoiser, juste t’en approcher, pour mieux la regarder, te l’approprier pour mieux la comprendre et la transformer.

    Novembre 2007

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