Voeu

Voeu

Petite fille de l'air, elle file comme une flèche, les ailes du désir

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, centre

Petite fille de l’air
elle file comme une flèche
les ailes du désir

82 réflexions sur « Voeu »

  1. « petite fille »
    entre cette audace
    d’être à la proue du navire
    et le détournement des rires
    pour fuir l’enfance
    passe une crainte
    …volupté de se sentir partir
    de se sentir grandir
    et de se vouloir être
    dans le devenir…
    « petite fille »
    à la proue du navire

  2. les yeux dans la mer immense,
    le corps épousant son mouvement
    qui résonne en moi souplement par le bateau,
    délicieusement perdue
    je m’avance avec elle et en elle,
    appuyée sur la présence de Papa dans mon dos

  3. A un Grossissement de 10.000 fois, on distingue parfaitement, au microscope électronique, le microbe qui se crampone au bout de la seringue.

  4. Mince , mon message est parti tout seul ;-)) Il y a des ondes ? :-)) je disais donc : euh , je ne sais plus …. l’air et les songes …

    Bises Ossiane

  5. ___

    Monde à conquérir
    Enfant-proue aux yeux rivés
    Espoir en demain
    _

    Je n’en crois pas mes yeux. Ici, dans mon ciel, il y a une boule jaune. En grattant dans mes souvenirs, je crois qu’on appelle ça le soleil…

    Sourire, biz et bonne journée à tous.
    ___

  6. Et ici, le soleil est présent aussi, bourrache. Bises.

    Tendre confiance
    Vers devant
    Qui creuse
    Son microsillon
    Sur le disque
    De sa vie

  7. avec une beauté naturelle
    le monde l’ enveloppe
    de sa liberté

    annick j’aime bien tes mots

    belle journée

  8. ___

    En mer de France
    Jonque fendant la vague
    Enfant sans nattes
    _

    Annick : soleil, café, bougie, biz et courage pour le grand chambardement.
    ___

  9. merci Marc, tu es rayon de soleil, j’ai bien fait de repasser avant d’en finir avec des paperasses, et puis la poste et le reste..
    ils sont beaux aussi tes mots, si délicats, et tendres, ils sont beaux.

    et je souris avec les mots de feuroméo que je découvre..

    cette photo est apaisante, un peu de trucmuche dans la petite poitrine ce matin, c’est pas un rien de tout, fait de tout et de rien, un changement de région, un peu de gigotailles au réveil, surtout car l’envie d’arriver à port, et de se poser enfin, le voyage fut si long….

  10. Figure de proue étonnante
    jambes ballantes
    regard fixé

    mais aspe a dit l’essentiel

    >ossiane: très belle photo que voilà pour prolonger d’un trait les précédentes
    car l’enfant est la fléche. Belles membrures et ces grands arceaux pas comme cerceaux qui arrondissent la vue là où la pointe effilée tranche la mer.

  11. Objets épars sur notre table,
    Livres serrés sur l’étagère,
    Immobiles et constants supports
    D’une pensée inquiète, incertaine.

    Nos mots n’ont point de mélodie.
    Nos gestes manquent, eux, de grâce.
    Vaine question aux oiseaux dehors :
    Pourquoi voler à tire-d’aile ?

    Seulement lorsque le corps sommeille,
    La paix nocturne éveille les rimes :
    De l’air léger qui muse en lui,

    Du sel marin que chante le sang.
    Le rêve enfin nous ouvre-t-il
    A l’appel du ciel et de la mer ?

  12. la proue
    debout ou assise
    l’ivresse de fendre l’onde
    sans laisser de traces
    mais avec des mots
    ça me met en joie
    Samothrace

  13. Nous faisions tout à l’heure clairement référence, sans nous en apercevoir, à l’idée de nous trouver l’un comme l’autre nus, dans tous les sens du terme. Mais malgré tout ça devait continuer, elle devait continuer d’être Clémentine et moi Dilgo, président. Toutes sortes de fantasmagories nouvelles me venaient, j’imaginais d’abord qu’elle songeait à une issue de secours, car la destination semblait s’éloigner, dans cette espèce de container fermé, étouffé par les fumées des cigares de Jack, qui n’en pouvait plus. Et puis – et tout ça c’est à cause de Clémentine, hein, j’en suis sûr, je le veux, il fallait autre choses dans les ailes du rouge, pas du jaune, le jeu possible du vert, savoir compter algébriquement et boire de la chanvrette – j’ai eu l’idée de ce troisième passager, justement, un passionné de langues anciennes faisant fréquemment référence à Tombouctou.

  14. les bruits du passé
    les rêves brisés
    et l’infini sans cesse renouvelé

    cherchant le sens
    gouttant l’essence
    Ecoutant précieusement nos sens

    nous voguons sur l’océan
    comparable au vent
    esclaves du temps

    ne restons pas sourds
    au monde qui nous entoure
    Et respirons l’odeur des jours.

    La mort ! Simple dérision !
    La vie ! une grande illusion
    Explorons l’ivresse des sensations.

    livré en partie au destin
    des pouvoir incertains et lointains.
    nous ne sommes que des pauvres magiciens

    seul Une force nous guide vers l’avenir
    nue, arborant son sourire
    l’amour irrésistible nous attire,

    Qu’inexorable on transmet
    Comme une source de liberté !
    Dans l’alcôve des secrets.

  15. j’ai mis deux bouées
    en guise de boucles d’oreilles
    et puis deux anses
    pour me tenir bien droite

    et vogue la galère
    la petite fille
    en moi
    en proue

    et la grande bleue
    comme immensité
    où inscrire
    mon météorite

    ce que je mérite
    ce que j’ai été
    ce que j’y mets
    ce que j’ose

    en observance
    de mes qualités à venir
    en intention
    de mon désir d’unité

  16. Abandonnées les pelles
    Délaissés les seaux,
    Retrouvons notre Belle
    Evadée du château…

    Elle survole la mer
    Les pieds au ras de l’eau
    Le nez au vent du large
    Figure de proue à l’abordage

    Larguées les amarres,
    Elle prend le large
    Chevauchant, cheveux au vent,
    Son espadon géant !

    ****

    La ressemblance est vraiment frappante !
    http://www.troisiemevoie.com/troisiemevoie/Espadon.jpg

    ***

    Belle,
    Ne te pique pas le doigt
    Mais regarde bien en face
    La cible du destin !

    ***
    Bises marineeeeees

  17. C’est décidé, aujourd’hui, je prends le large…. j’ai hissé les voiles pour un long voyage…. l’écume scintille à fleur des vagues et fouette mon visage…. à perte de vue, la mer, pour seul paysage… un petit pincement au coeur, et si l’embarcation faisait naufrage!… mine de rien, je n’en mêne pas large… la mer me pousse irrésistiblement vers d’autres rivages…. je pense à ma mère et j’entrevois des cordages…. je respire à fond, la liberté m’exalte…. alors, plus d’hésitation, je suis moussaillon et à l’horizon, pas de pirates…. la mer me berce en de douces turbulences…. je tourne résolument le dos à l’enfance… me voilà capitaine à bord sur mon bateau…. petit bateau va sur l’eau….et je m’encanaille avec les flots.

  18. Y’a des couleurs qu’on n’oublie pas
    Le coeur, quelle drôle de caméra
    Y’a des souvenirs qui nous tiennent chaud, là…

    Y’a des détails qu’on n’oublie pas
    Dans la tête quel drôle de cinéma
    Y’a des petites phrases qui nous tiennent chaud, là…

    Comme, comme, bébé comme la vie
    Passe vite avec ses amis
    C’est l’heure de dire bonjour
    Comment ça va
    Et c’est fini déjà
    Comme, comme, bébé comme la vie
    Passe vite avant qu’on ait compris
    C’est l’heure de dire où suis-je
    Quel est ce monde là
    Et adieu déjà, adieu déjà

    Calme calme calme toi
    toi tu as plus de temps que moi
    C’est beau la neige tu verras
    Et comme c’est beau le Sahara
    Mais qui a inventé tout ça ?

    Y’a des moment où l’on s’abime
    où le hasard nous assassine
    Y’a des moments où ça fait mal, là…
    Et toi qui es un peu de moi
    Mon histoire, tu la continueras
    Ce s’a plus facile de tout laisser, là…

    Comme, comme bébé comme la vie

    Michel BERGER

  19. >aspe :
    Prem’s ! Très belle évocation entre présent, futur et passé à venir ! Ton poème à la forme d’un bateau avec ces deux « petite fille » accorchées à chaque extrémité. Audace et ivresse sont bien les sensations incarnées par cet enfant. Merci pour ton beau ressenti, je t’embrasse.

    >Brigetoun :
    Quel flair ! Tu es devin pour le papa qu’on ne voit pas 😉 En te lisant , je me dis que tu te projettes complètement dans cette petite fille. Tes mots sont superbes !

    >bonbonze :
    Microbe … adorable microbe, non 😉 Tu es dur, Bonbonze ;-)) Bises du week-end.

    >Bruno :
    Voilà ce qui arrive aux trop pressés 😉 J’ai réuni le tout et je n’ai pas compris mais j’imagine 😉 Je t’embrasse.

    >Bourrache :
    Le soleil est de retour et ta poésie s’envole 😉 J’aime bien ton enfant-proue ! Merci à toi.

    >feu roméo :
    Tu m’amuses et me désarçonnes souvent, Roméo 😉 Bises vers toi.

    >Annick :
    Beau poème, Annick ! Je crois comprendre que tu déménages ce week-end ? C’est un mauvais moment à passer mais de nouvelles pages vont s’ouvrir à toi, tu verras. Courage !

    >marc :
    Oui c’est cela Marc, le mot liberté me plait.
    Superbe poème sur le sens qu’on donne à la vie ! Merci pour ta elle plume pleine de délicatesse et de sensibilité. Je t’embrasse.

    >Pierre :
    C’est tout à fait ça, Pierre ! Une quête personnelle à mener. Bon week-end !

    >Thierry :
    Oui Thierry, c’est un petit bateau avec arceaux qu’on voit beaucoup sur le lac de Côme. Il m’a inspiré, la fluidité, la vitesse, l’air, la vie qui file et qu’on veut saisir. Merci à toi.

    >MioModus :
    Tu m’impressionnes avec tes rêveries si voyageuses qui font appel à l’écriture, aux sensations visuelles et sonores. Tu nous emmènes vraiment dans une autre dimension. Bravo à toi !

    >Claudie :
    Belles sonorités de fuite et de rapidité dans ton haîku ! Ca file !
    Petit clin d’œil sans doute à pierre b tous ces petits points 😉 Adorable petit bateau et moussaillon qui s’encanaille ! Un beau voyage de liberté tu nous offres ! J’aime tout particulièrement ta dernière partie avec ce désir de tourner dos à l’enfance. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >r : (vu mais je ne sais pas si j’ai le droit de le dire 😉 dis-moi…
    Un beau petit poème le premier qui joue avec la vitesse, le sens et les sons !
    Je n’avais pas pensé aux boucles d’oreille, je l’avoue 😉 Petite fille incarnée dans l’esquif qui file, c’est beau, c’est pur … comme une page d’écriture. Merci pour ta plume imagée, bon week-end !

    >Maria-D :
    Elle est forte et solide cette petite fille là ! Elle sait ce qu’elle veut. Merci pour ton bel haîku ! La bise du vendredi.

    >Dilgo :
    Tu es en train de nous écrire un vrai roman, non 😉

    >lil :
    Pas de souci, Lil, c’est gentil de te manifester de façon spontanée. Je te souhaite la bienvenue et te remercie 😉 Amitiés.

    >rachel :
    Le sort en est jeté ; puisse le ciel t’entendre si tu en as envie;-) Il est vrai que ça file vite. Savourer ces instants de vie quand ils se préentent, voilà ma devise 😉 Merci pour ces belles paroles de chanson. Bon week-end !

    >Christineeeeee :
    Un bel espadon et beaucoup de vent dans tes voiles virtuelles 😉 Très juste, elle s’est évadée les cheveux au vent vers un autre ailleurs 😉 Merci pour ta poésie pleine d’énergieeeeeeeeeee et de beeeeeeeeeauté! Bises.

  20. Quelques bribes d’une très jolie histoire:

    Il savait qu’il allait mourir. Et il se sentait prêt. Il n’avait pas envie d’injurier la lune ou la mer, le soleil ou le vent. Sa petite fée était là, à ses côtés, saine et sauve, merveilleusement vivante. Vieux Thomas était content.

    A la tombée du jour, il se leva péniblement et marcha lentement vers la mer. C’est là qu’il souhaitait disparaître, parmi les poissons aux écailles lumineuses et les coquillages enfouis.

    Un haute vague l’emporta bientôt. Au même moment, des centaines d’oiseaux de mer, goélands, mouettes, pluviers et cormorans, poussèrent un cri déchirant.

    La mer se retira peu à peu, oubliant sur la berge des cailloux multicolores, des rubans d’algues et des pépites nacrées.

    Sinon,la plage était déserte. La petite fille avait disparu.

    « Vieux Thomas et la petite fée/ Dominique Demers

    On peut en lire plus..ici :

    http://felix.cyberscol.qc.ca/LQ/auteurD/demers_d/oeuv_dd.html

  21. C’aurait pu être un homme
    Peut être bien une femme
    Tu aurais près de quarante ans
    Et tu me manque en vieillissant
    La vie ne t’a pas été donnée
    Il faut accepter cette fatalité
    Seul j’ai grandi avec mes parents
    Et je n’ai pas eu de sœur ni de frère
    Dont j’aurais pu être fier
    Arrimé à un sombre et triste navire
    Sur un océan au milieu du néant
    Avec ses quais désertés par la vie
    mon cœur solitaire qui chavirait,
    Sans jamais quitter le port de l’ennui.
    j’ai grandi au milieu du silence de la tété
    d’été en hiver, d’hiver en été
    et par la fenêtre tous les jours je regardais
    Comme on regarde du haut d’un mat
    Pour voir s’il existe au bout de l’horizon
    un morceau de terre, Une once d’existence,
    Aujourd’hui je ne suis plus seul
    Pourtant tu me manque
    Toi qui n’ai jamais venu
    Toi que je n’ai pas connu

  22. >Alix:
    Merci pour cette nouvelle découverte qui est finalement arrivée à bon port, je t’embrasse.

    >kirino:
    Belle image la sirène ! Merci pour ton beau haïku voyageur!

    >sabine:
    Ah comme c’est bon de se laisser flotter… cette petite fille aime la vie. Bonne fin de soirée!

    >Marc:
    Beaux , sensibles, émouvants ces souvenirs d’enfance liés à l’ennui et à la solitude et qui restent gravés pour toujours. Ils sont peut-être un tremplin vers autre chose pour plus tard… capacité à imaginer, lire, penser et à s’ouvrir aux autres. Merci pour tes poèmes pleins de profondeur. Bises.

  23. Juste avant d’aller dormir avec cette si douce image. Bonne nuit.
    ___
    Petite sirène
    A la proue de ses rêves
    portée par la mer.
    ___

  24. Petite fille
    Inlassablement
    Il avance
    Le bâteau de ta vie

    Belle journée à chacun.
    Et on se souhaite des petits rayons de soleil sur la laine de nos bonnets.

  25. Que dire de plus… cette photo comme tant d’autres est magnifique. Les mots lui vont si bien et les commentaires que tu reçoit reflètent la beauté de ton site…

  26. Sur les mers
    et les océans
    Je partirai
    Sur les écumes
    du vent
    et le souffle
    des vagues
    Je partirai
    Sur les fils
    d’argent
    et les mailles
    du temps
    Je partirai

    Belle journée à toi belle Océane et à vous tous

  27. Coucou Ossiane et tous mes Amis,
    J’aime ta série !

    Je fais le
    Voir un sourire sur chaque enfant,
    Ouvrir nos coeurs encore plus grands,
    Espérer une plus belle Humanité,
    Un jour, nous serons unifiés.

    Je vous embrasse surtout Ossiane,
    Que votre week-end soit beau !

    OLIVIER

  28. « Maman les p’tis bateaux
    Qui vont sur l’eau ont-il des jambes ? »

    Fine barque au nez pointu
    Deux petites pattes sont apparues

    « C’est pour mieux voguer
    Au fil de l’eau,
    C’est pour mieux filer
    Au gré des flots »

    Fine barque au nez effilé
    Deux petites jambes ont poussé

    « C’est pour mieux courir
    Le vaste monde,
    C’est pour mieux découvrir
    Que la terre est si ronde »

    Fine barque au nez allongé
    Deux petits pieds se sont développés

    « C’est pour mieux naviguer
    A contre courants,
    C’est pour mieux diriger
    Contre vents et portants »

    Fine barque au nez acéré
    Deux gambettes ont germé

    « C’est pour mieux courser
    Les poissons volants,
    C’est pour mieux sauter
    Sur les vagues de l’océan »

    Deux pattes au nez !
    Me direz vous !
    S’ils en avaient mille ?

    « … Mais oui mon gros bêta
    S’ils n’en avaient pas,
    Ils ne marcheraient pas !… »

    Drôle de barquette,
    Juste deux poils
    En guise de barbe !

    Et pour couronner le tout
    J’ose vous proposer
    Dessins, paroles et musique
    Que j’ai trouvé dans la boutique !

    http://video.google.fr/videoplay?docid=-274347063896337253&q=maman+les+petits+bateaux&total=21&start=10&num=10&so=0&type=search&plindex=4

    Bon week-end à chacun !
    Christineeeeeeeeeeeeeeee

  29. Etrave qui fend l’eau
    et ouvre du futur
    le péricarpe
    pour faire germer
    des bonnes idées
    la graine
    Auspices plus qu’hospice
    qui annoncent
    d’où vient le vent
    qui poussera
    la vie
    minces filets blancs
    qui filent le long
    coque sombre
    affutée
    qui reçoit les suppliques
    et toujours
    ce regard
    dans le lointain

  30. Une enfant guide le bateau
    A ses pieds
    L’étrave qui fend l’eau
    Frimousse gaie et rose aux joues
    Sirène mutine
    Sœur des vagues marines
    Avec l’océan elle joue
    Elle s’amuse du ciel bleu
    Et les dauphins la suivent heureux
    Elle est la princesse des mers
    Fragile et blonde
    Qui en se gardant des amers
    Mène ses rêves
    Au bout du monde

  31. plonger dans l’entre de la vie
    comme dans le ventre de la mer(e)
    et se laisser guider par les courants
    bercé par les bruits diffus
    presques iréels
    remonter profond
    au plus profond de notre l’histoire
    vers les temps de origine
    la lumière s’éloigne
    pour ne plus être qu’un voile de clarté
    que l’ombre recouvre du temps
    mais d’ou vient ce monde
    plongeons de l’impossible
    je remonte
    la lumière m’ébouit
    les bruit prennent de la consistance
    je respire
    je souffre
    je vis
    quel est cette sensation?
    pourquoi?
    c’est décidé
    je plonge dans l’avenir
    et me laisse porter par le vent présent
    vers l’inconnu
    sans peur
    sans haine
    libre

  32. libre,
    libre comme l ‘air,
    la petite fille,
    s’envole,
    s’envole à la découverte du désir, du plaisir……

  33. All the wishes you expect
    but you’l never connect
    if you don’t open your mind
    and will remain forever blind

  34. entre deux eaux,
    flotter, naviguer,
    vers les ailes du désir…..
    Mais attention, danger,
    petite fille,
    tu risque de t’échouer…..

  35. Elle, gamine
    Rêveuse sur une mer d’huile

    Lui, strong
    Combattant en pleine tempête

    Elle attend un signe
    Du ciel
    Avis de fin de tempête

    Il n’attend rien
    Du monde
    Soif de liberté

    Un jour peut être
    Un petit quelque chose
    De rien du tout

    Les apaisera…

  36. bateau, pedalo, planche a voile,
    peu importe,
    il me faut juste filer,
    filer comme l ‘air,
    filer comme une fléche,
    filer tout simplement vers toi,
    liberté…..

  37. >Monique :
    Jolie sirène Monique ! Bonne soirée !

    >Annick :
    Fait pas chaud mais quel grand beau temps !! Bises.

    >Seb :
    Bonsoir Seb, bienvenue sur le blog 😉 Oui tu as raison, je suis bien consciente que j’ai de la chance d’avoir tous ces visiteurs poètes à mes côtés. Merci pour ton enthousiasme qui me touche. Reviens quand tu veux. Bonne soirée à toi.

    >Maria :
    Grande légèreté de ton poème et belles images ces écumes et ces mailles ! Merci à toi, poétesse magicienne.

    >Pierre :
    C’est bien, Pierre, tu t’es emparé du vœu 😉 C’est cela que je voulais dire. Merci pour ton bel haïku ! Bises.

    >Marc :
    Bien l’idée de la flèche et de l’amour !
    Super approche dans ton dernier poème avec cette comparaison avec le ventre de la mère ! Retour en arrière vers les toutes premières sensations de vie. C’est émouvant ! Ta plume se libère vers la beauté de la vie. Bonne soirée, je t’embrasse.

    >Olivier :
    Coucou Olivier, je confirme très beau week-end dont j’ai un peu profité aujourd’hui avec la brise du large 😉 Que tes voeux généreux soient entendus par delà les frontières, je l’espère de tout cœur. Merci de ton passage, je t’embrasse bien fort.

    >Christine :
    Bonsoir Christine, j’espère que tu vas bien 😉 Et oui, ça me plait d’évoquer les ambiances d’été. Je suis en manque de soleil en cette fin d’hiver 😉 Bises vers toi.

    >Thierry :
    J’aime ton idée d’étrave qui ouvre le futur accompagné de ce regard perdu au loin et ces vœux qu’on jette devant soi. Ta poésie se fait plus simple et légère même en anglais 😉 Merci à toi, bonne soirée !

    >amichel :
    Ta petite sirène est adorable et ton poème captiverait également les enfants. Superbe évocation pleine d’élan et de joie de vivre ! Au bout du monde on la suit ! Merci Michel, je t’embrasse.

    >sabine :
    Liberté, s’envoler à toute vitesse à ses riques et périls, c’est vrai mais la vie serait si triste si on savait à l’avance ce qui va se passer. Inconnu, aventure, inattendu, curiosité, ça marche aussi 😉 Bien à toi, bonne soirée !

    >Nigra :
    Un duo aux antipodes et qui va bien finir par se compléter par un tout petit rien inattendu.
    J’aime la façon simple et synthétique dont tu évoques ce face à face. Deux strophes pour chacun ; ça fonctionne…les mêmes verbes, les mêmes tournures, des contrastes et une dernière strophe qui laisse entrevoir un petit espoir. Merci pour la force de ton écriture.

  38. Et la petite fille
    Qui a mis le mot
    Amour
    Dans le moteur
    D’son bâteau

    Et son regard
    Qui se laisse aller
    Amour
    Dans les embruns
    D’sa vie

    Et la petite fille
    Qui vise son fidèle
    Amour
    Dans les douceurs
    D’son présent

    hé la petite fille
    Qui est fatiguée
    Amour
    Dans les bras
    D’son temps

  39. S’envoler
    Prendre le large.
    Accomplir ses rêves les plus fous.
    Partir
    Sans se retourner
    Sur l’ aile d’un goéland,
    Sur le pont d’un navire.
    Glisser sur l’océan
    Dans la solitude des mers.
    Lever l’ancre,
    Larguer les amarres,
    Jeter ses maux à la mer,
    Jeter ses mots aux vents
    Pour que la mer les engloutisse,
    Que le vent les emporte.

  40. Ses longs cheveux ne flottent pas au vent
    pourtant là où elle est elle va de l’avant
    Pas besoin d’un quelconque paravavent
    pour anticiper les caprices du temps
    et fixer dans les arceaux de la mémoire
    comme au fond d’un vieux grimoire
    le début d’une déjà si belle histoire
    qui emprunterai à la force du destin
    certains de ses plus secrets desseins
    qu’on les lui souhaite ou qu’elle les formule
    manifestement jamais elle ne recule
    dans cette voie qu’elle s’est choisie
    il n’y a de la place que pour les envies

    Même dans le brouillard les voeux peuvent
    avoir ce pouvoir de dissiper des illusions
    de forger les plus solides convictions
    parce que (et j’emprunte volontairement
    cette phrase à un ex président)
    « là où il y a une volonté, il y a un chemin »

    Bonne journée à tous et si dans notre midi toulousain
    le brouillard reste dans dans les côteaux on
    va se souhaiter un après midi dégagé

  41. Hello Thierry :

    Un Bonjour
    Au voisin
    Toulousain !
    Bravo pour tes écrits
    C’est vrai qu’il fait super beau aujourd’hui !
    Fin de la page météo !

  42. Ben, non !

    suite …
    au nord du nord de votre pays,
    soleil tout jaune, tout rond, quelques volûtes nuageux, vent qui soulève le tapis des feuilles d’automne que je n’ai pas ramassées, 6,8°, 70 % d’humidité.
    Chutes de neige prévues pour jeudi qu’ils ont dit ce matin dans le poste de radio.

    Intéressant tout ça, n’est-il pas ?

    Clin d’oeil et sourire.

    Allez, biz et superbe dimanche à tous.

    … et fin ?

  43. De goutte… d’ eau jour d’ hui
    En goutte… d’ eau jour d’ hui
    Elle vit ze… l’ eau jour d’ hui

  44. A’ l’ l’ eau, Annick …
    … si tu continues, il va finir par pleuvoir ‘jourd’hui !

    Clin d’oeil.

  45. Doux
    Glisse
    Le bâteau
    En tendre
    Vers devant
    Et clapote
    Les gouttes
    D’oOoOoo

    Il fait soleil et il fait bOOOOoo, il ne pleut pas Bourrache, sourire,
    et un tit somme a fait du bien, pour reposer les gouttes de fatigue,
    c’est quand même un sacré voyage, que ce voyage dans le temps.

  46. bonjour vers vous annick , bourrache, christine, thierry Monique
    et les passants du dimanche
    et bien sur Ossiane

    île aux trésors

    En Partance vers cette île
    aux contours si incertains
    ou tout parait tranquille
    Offert à tous les destins.

    le temps parait une éternité,
    les rires y côtoient les pleurs,
    les jeux succèdent à l’ennui
    L’apprentissage de la fraternité.

    on découvre le monde, l’amour
    dans les livres, dans la cours
    c’est une île aux milles trésors
    qui nous rend fragile et fort

    Premiers émoi, premiers baisers
    On ne sait pas encore se toucher
    Si ce n’est qu’en chahutant
    Tout petit et déjà si grand

    Pourtant dans mémoire
    De sa propre histoire
    On dépose les sédiments
    Des brûlures, des tourments.

    Ne jamais s’éloigner de cette île
    Quand la vie nous semblera vile
    Pour écarter au plus loin nos peurs
    Et supporter l’abysse de douleur

  47. ___

    L’ÎLE AUX TRESORS
    (version Robert Louis Stevenson)

    Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue :

    Le récit est celui de Jim Hawkins, fils d’un tenancier de l’auberge « L’Amiral Benbow » dans un port anglais au XVIIIe siècle. Un beau jour, un vieux loup de mer nommé Billy Bones débarque à l’auberge et s’y installe. Jim est fasciné par le marin colérique, violent et ivrogne; d’autant qu’il semble peser sur ce dernier une obscure menace. Celle-ci se précise lorsque Pew, un mystérieux aveugle, remet à Billy Bones « la tache noire », annonciatrice de mort dans le monde des pirates. Alors que les heures de Billy Bones sont comptées, il meurt, foudroyé par une crise d’apoplexie. En ouvrant le coffre du pirate, Jim et sa mère découvrent une carte indiquant la cachette d’un fabuleux trésor que la bande du fameux capitaine Flint a enfoui dans une île déserte. Avec l’aide du docteur Livesey et du chevalier Trelawney, le châtelain du village, un navire baptisé l’Hispaniola est affrété pour partir à sa recherche. Au cours de la traversée, Jim surprend une conversation entre le cuisinier, un personnage pittoresque à jambe de bois appelé Long John Silver, et des hommes d’équipage : il apprend ainsi que la plupart des marins à bord de l’Hispaniola font partie de la bande de Flint et qu’une mutinerie se prépare pour s’emparer du trésor. Jim avertit ses amis du danger qui décident de ne pas agir avant d’être à terre tout en restant sur leurs gardes. Lorsque l’île est atteinte, la lutte s’engage entre les deux groupes. Divers épisodes plus indécis les uns que les autres se déroulent, et pour finir le trésor tombe entre les mains des gentilshommes de naissance. Silver disparaît et l’Hispaniola reprend la mer avec sa précieuse cargaison!
    _

    Pas de tout repos, les îles aux trésors !!!

    M’en veux pas, hein, Marc !
    ___

  48. Les tempêtes
    apprenent
    à ne plus dire/:
     » je voudrais  »
    « Je serai… »

    Mais, ce voeu :
     » je veux,
    je suis… »

    Petit rien innatendu,
    Le vent se calme
    ,sauf,
    Le plus beau.

    Celui de la liberté
    Qui, plus jamais,
    Dans mon esprit,
    ne cessera de souffler.

  49. >Annick :
    Bel soleil pour moi aujourd’hui 😉 Comme ça fait du bien !

    >Monique :
    Beau poème plein de souffle ! J’aime beaucoup tes mots/maux au vent et à la mer. Bonne soirée et merci.

    >Marc :
    Bonjour marc ! Même le dimanche, tu n’es pas au repos 😉 Merci pour ta belle île aux trésors qu’il faut savoir se construire et préserver. Bise du dimanche.

    >fauki :
    Beau vœu de début d’année ! C’est vrai qu’il y a une grosse différence entre affirmer un souhait qu’on ne réalisera sans doute jamais et dire sa ferme volonté de faire les choses. Merci pour tes ailes de liberté !

    >le sid :
    Merci pour ton bel haïku qui fend l’air et l’eau. Bises.

  50. 20 h !
    Bulletin :
    Tentance à la hausse
    Il va faire beau demain
    Pas d’avis de tempête
    Sûr ce sera chouette
    Mettez bien vos bonnet
    N’oubliez pas vos cache-nez
    Mais profitez bien
    du soleil du matin !

    A demain!

  51. Petite fille de la mer tu échappes à la terre.
    Chevaux d’écume blanche avalent
    Grise brume du passé échevelée,
    Oubliée. Tu es

  52. vœu m’inspire

    et voici ceci

    droit devant

    les cheveux dans le vent

    tout doucement

    glisse sur l’océan

    confiance

    conscience

    insouciance

    petite fille sur le chemin de la vie

    trace une belle destinée

    esprit de sagesse

    yeux grand ouvert

    Véronique

  53. Bonsoir, sur la pointe des pieds, la mer est calme qui porte nos voeux sur les vagues de la mer et se perdent à l’horizon….
    ___
    Petite fille cheveux au vent,
    Plus tard tu apprendras
    Combien de voeux
    Et d’espérances
    Accompagnés de rêves,
    Naufragés des illusions
    Attendus sur le quai des espoirs,
    Qui jamais ne viendront
    Qui jamais n’atteindront
    La réalité d’un désir assouvi.
    __
    Ainsi voguent les petites filles sur le bateau des illusions
    Ainsi rêvent les petites filles « sur les ailes du désir »

    J’ai craqué, Ossiane devant « les ailes du désir » deux mots en harmonie dans un contexte très poétique.

  54. >Christine :
    PREVISIONS POUR LA NUIT DU DIMANCHE 27 AU LUNDI 28
    VENT : de secteur ouest force 2 à 3, localement 4 au début. revenant sud-ouest
    force 2 à 3 en fin de nuit.
    MER : belle.
    TEMPS : voilé ou nuageux.
    VISIBILITE : supérieure à 5 milles, localement réduite 2 à 5 milles à la côte en
    fin de nuit.

    4 – PREVISIONS POUR LA JOURNEE DU LUNDI 28
    VENT : de secteur sud-ouest force 2 à 3.
    MER : belle.
    TEMPS : s’ennuageant progressivement par l’ouest.
    VISIBILITE : voisine de 5 milles, localement réduite 2 à 5 milles à la côte au
    début.

    Bonne nuit à toi, à demain 😉

    >Véronique :
    Bonsoir Véronique et bienvenue sur le blog 😉 Un très joli poème d’une grande douceur et légèreté. Merci pour ce premier cadeau de mots. Je t’invite à te joindre à nous si tu aimes l’écriture, la lecture te les partages. Boonne fin de soirée.

    >Max :
    Etre et vivre, voilà ce que fait passer ton beau poème! Ces chevaux d’écume sont splendides! Merci pour cette belle chevauchée vers l’avenir. Je t’embrasse.

    >Monique :
    Journée toute douce pour tout le monde aujourd’hui 😉 Un peu de soleil et les mots se font plus caressants et sereins. Tu as bien craqué ; il ne faut surtout pas gâcher le rêve de ces petites filles car certains se réalisent. Il faut toujours y croire. Merci la sensibilité de ton évocation. Bonne nuit, Monique.

  55. Ossiane merci pour ton petit mot gentil, oui c’est très calme aujourd’hui, il faisait beau, le soleil était au rendez-vous, les mimosas sont en fleurs et j’ai vu les premiers amandiers fleuris, hum!!! cela fait du bien, les jours rallongent et ce soir le ciel était une palette aux couleur flamboyantes (du vent pour demain – ça c’est pour Christineeeeeee) Chaque jour nous nous rapprochons du printemps……….
    et ça donne le moral. Je t’embrasse et bonne nuit.

  56. Enfant amazone
    sur les chevaux du vent
    A la crinière d’écume

    Ivre de vie
    Tu galopes

    Libre
    Tu danses
    sur la crête des vagues

    L’immensité t’appelle
    Tu étreins l’horizon
    et embrasse l’infini.

  57. >Corinne:
    Ecriture pleine de souffle et de légèreté en ce lundi, Corinne;-) Liberté, ta dernière strophe est très belle. Un grand merci à toi.

  58. J’aime votre poésie!Je le trouve très inspirational et réconfortant. J’apprécie lire votre travail et regarder vos peintures aussi. Merci pour votre belle âme. Continuez s’il vous plaît à créer ces beaux peices d’art. Merci!
    *Cecile

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