Lecture du Haïku Calligramme: gauche, centre, droite.
Paquebot de lignes
billet pour le grand large
un grand oiseau blanc
◊ Laissons-nous emporter dans l’espace sur le brise-glace de Sven et sur le grand oiseau blanc de Claudie qui chante l’amour.
Brise glace…
Marée d’images sur la page
de la mémoire oublieuse
chuchotent les larmes
aux portes de tes yeux
Regarde le soleil cru
et suis l’oiseau blanc
déchire du regard
le voile de l’oubli
les lès du temps
brise les glaces
retrouve les traces
de ton pays
Ouvre l’espace
de ta rue
de nos vies
aux parfums de l’orient
au souffle du désert
à la magie
au mystère
des caravanes bleues
Laisse passer les mots
passeurs de frontière
passeurs de mémoire
donne nous des images
des chants
des odeurs
des paroles sages
qui viennent d’ailleurs
Redessine pieds nus
sur la terre battue
dans la misère de nos rues
jusque dans nos impasses
redessine pour nous
sur une terre inconnue
le cheminement de tes pas…
Sur un paquebot
Gigantesque
Je navigue
J’ai pris un billet
Un aller-retour
Pour l’amour
Un ticket de velours
Avec pour tout bagage
L’espoir de te revoir
Dans ma tête s’emballent
Mille rêves d’étoiles
Une lueur, un phare
Je déploie mes ailes
Je suis l’albatros
Je croise les cormorans
Les goélands si blancs
M’accompagnent dans mon élan
La proue de mon navire
Je la garde jalousement
Du haut du bastinguage
Elle est mon oriflamme
La presqu’île au loin
La presqu’île au loin
Ma déesse, tu es là
Sur la berge
Ile, ton prénom
Mes lèvres l’esquissent
Ils te languissente
Tu émerges des flots
Et le paquebot bourlingue
L’amour se glisse
Volupté, langueur
Flux et reflux
La marée roule son écume
Et notre amour
Embrase les cîmes
Tout est possible
Même l’inaccessible!
au revoir Ossiane pas d’avion pour moi mais vacances quand même
rendez vous vers la fin du mois
——————–
Les avions dans le ciel
Saluent les gratte-ciel
Leurs grandes ailes blanches
Vers eux un peu se penchent
Ils volent vers ailleurs
Bonheurs, espoirs trompeurs
Les nuages sans se presser
Les regardent passer
Quelquefois un oiseau
Rêve d’aller là-haut
Leur route traverse un océan d’azur
Dans la lumière et l’air pur
Amis à l’escale quelle amertume
Le port n’est qu’un champ de bitume
Les voyageurs s’en vont surpris
De n’être pas au paradis
Les avions dans le ciel
Ont de tristes réveils
proue aiguëe, reflets
ou jeux de la mer, dressé,
attentif à ce qui vient,
solide, craintif
Proue du bâteau vers le large
Avion volant vers son ciel
Rêves en caresses du temps
Doux présent offrande si belle
Promesses de doux baisers
Dans le gaz rare de l’amour
Murmures partagés sur un bel ruban
Fil de vie délicat et grâcieux
Voyages indicibles et précieux
Qui rendent les gens heureux
Sur un paquebot blanc…
Un jour je monterai à bord
je serai grand, je serai fier
de voguer, de port en port,
jusqu’à ton lointain mystère…
Sur un grand paquebot blanc
j’arrimerai, l’âme et le corps,
je serai le seul maître à bord
d’un horizon sans tourments…
L’ oiseau d’un nouveau sort
restera mon seul capitaine
sous des cieux, sans chaine,
je serai grand, je serai fort,
Au cap des amours certaines…
un grand oiseau blanc
survole la lumière
sur des nuages effilochés
il glisse vers son destin
Pas que beau…
J’aurais dit franchement moche d’un point de vue architectural… 🙂
Brise glace…
Marée d’images sur la page
de la mémoire oublieuse
chuchotent les larmes
aux portes de tes yeux
Regarde le soleil cru
et suis l’oiseau blanc
déchire du regard
le voile de l’oubli
les lès du temps
brise les glaces
retrouve les traces
de ton pays
Ouvre l’espace
de ta rue
de nos vies
aux parfums de l’orient
au souffle du désert
à la magie
au mystère
des caravanes bleues
Laisse passer les mots
passeurs de frontière
passeurs de mémoire
donne nous des images
des chants
des odeurs
des paroles sages
qui viennent d’ailleurs
Redessine pieds nus
sur la terre battue
dans la misère de nos rues
jusque dans nos impasses
redessine pour nous
sur une terre inconnue
le cheminement de tes pas…
J’aime l’avion poétique de sVen, mais pour moi, sur ton image Ossiane, difficile de ne pas penser aux Twin Towers et à la folie des hommes !
Bises
l’avion comme passeur de frontières une image qui me plait
d’un passage de frontières
d’une perte de repères
je suis toute étourdie!
Ossiane,
Tu me fait rêver d’évasion…
De voyages…
Être où l’on n’est pas…
Ah! Mais il ne faut pas croire
Que je suis malheureuse,
Mais voyez-vous
J’admire beaucoup les escargots
Qui ont leur « maison »
Toujours sur le dos.
Et en pensant à tous ceux
Qui sont partis en vacances
Et surtout à ceux qui sont restés
Je pense à chacun de vous
Restés à bord
Ou parce que comme moi
Les vamces sont déjà un souvenir
Ou parce qu’elles tardent à venir…
Belles pensées!
magnifique, sven.
beau, martine, je ris bonbonze et pense idem!
j ai aussi pensé en premier oeil à la folie des hommes, daniel, puis me suis éjectée en folie douce d’amour…
mignon chistina,
bonjour à chacun, en avant veille de moins de temps, plus de temps dans le dedans des vacances ensuite, je vous ai lu avec plaisir.
Je vous lirai encore le temps des vacances, mais peut être moins de temps pour poser des mots, que souvent le silence me glisse dans le coin de l’oreille! bises Ossiane.
Sur un paquebot
Gigantesque
Je navigue
Le coeur léger
J’ai pris un billet
Un aller-retour
Pour l’amour
Un ticket de velours
Avec pour tout bagage
L’espoir de te revoir
Je suis un bateau ivre
Dans ma tête s’emballent
Mille rêves d’étoiles
Une lueur, un phare
Je déploie mes ailes
Je suis l’albatros
Vent de poupe en avant
Je croise les cormorans
Les goélands si blancs
M’accompagnent dans mon élan
La proue de mon navire
Je la garde jalousement
Du haut du bastinguage
Elle est mon oriflamme
La presqu’île au loin
Se profile
Ma déesse, tu es là
Sur la berge
Ile, ton prénom
Mes lèvres l’esquissent
Ils te languissent
Tu émerges des flots
Et le paquebot bourlingue
L’amour se glisse
Volupté, langueur
Algues marines,
Flux et reflux
La marée roule son écume
Et notre amour
Embrase les cîmes
Tout est possible
Même l’inaccessible!
Magnifique Claudie.
Je savoure encore jusqu au moindre repli de mon matin si bon, si tendre à l’âme, douce nostalgie, vagues de veines tendres et aimantes,
et puis ton texte est si sensible et tendre. Je le relis… mais avant ma plume se saute sur la page, toute vivante…. DE VIE.
Mon amour du tout haut des cimes
Je t’ai attendu fort longtemps
Car tu es rare et si précieux
Ton âme pure de vraie
Je t’aime tellement
Tu es le murmure de l’eau
La beauté pure des fleurs si belles
La vie dans sa profonde richesse
Mes deux ailes t’admirent tellement
Et je vole et je vole
Fort haut
Vers le rende zvous
Inespéré que nos coeurs se donnent
Ma richesse vive tu es
Ma force mon élan
Le goût de ma vie à te donner
Mes mains petites
Jonglent le creux le plus grand
Pour t’offrir mille
Mille merveilles en plein ciel
Mon tendre aimé
Tout est possible
Même l inaccessible
je te cite Claudie,
ton texte est sublime du haut des cimes, en gaz rare si doux, volupté que tes mots en caresses fort tendres. ………magnifique si beau.
MAgnifiques textes que ceux de Claudie et Sven; d’autant que la métaphore du paquebot de Claudie m’évoque une idée de voyages, un peu obsolète, mais tellement pleine de nostalgie où les gens peut-être prenaient davantage le temps de se poser!
Vos poèmes sont si beaux de forts, forts de beaux, sven et claudie,
Ossiane n a pas son pareille pour choisir les beaux textes, qui sont tous beaux, mais il faut néammoins choisir et poser sous l’image fort belle.
Juste qu’à ‘languissent, pas de e’ au bout douce Ossiane, mais déjà je me tais toute rouge de timidité, car mes mots de speed sont bourrés de fautes de frappe …et de vraies aussi. sourire! mais j avoue que pour les poèmes des autres, j’admire tant l’élégance de leurs plumes que je vois plus L4OEIL OUVERT, la mienne de plume est une campagnarde qui encre son bout de pissenlit, se secoue et marchouille le blanc du papier qui se donne tout petit, et que je serre de mes quenottes miennes, merci de votre générosité pour mes tapouilles!
Bonjour Ossiane,
pour le texte : Brise glace… c’était :
… « redessine pour nous
sur une terre inconnue
le cheminement de tes pas… »
redessiner le cheminement de tes pas… en clair, montre nous le chemin, la voie à suivre pour nous retrouver, nous qui avons perdu dans nos villes un peu déshumanisée, nos repères.
A vous tous, je souhaite une bonne journée.
>Sven:
Bonjour Sven, c’est corrrigé! Pardonne cette erreur; j’ai eu des petits soucis pour mettre vos poèmes en place.
>>>>A tous:
Beaucoup de belles choses aujourd’hui; sans doute le vent du large qui vous insprire tant …
Je m’absente quelques heures. A tout à l’heure en fin d’après-midi pour mes commentaires. Pour changer, je vous envoie quelques gouttes de soleil frais;-)
Ossiane
Un haîku vient de surgir de moi
Oiseau messager
Toi, l’espoir, moi, l’attente
D’une plénitude
Bon après-midi……………avec un envol de colombes de la paix!
Ossiane,
merci d’avoir rectifié et merci aussi pour les petites gouttes de soleil frais joliment poétiques que tu nous envoies en attenant les « chaleureux rayons d’été » que la nature nous promet… à tout à l’heure. Bise de tout coeur.
>amichel :
Tu vas nous manquer Michel ! A l’heure où je te réponds, tu es sans doute déjà parti sur la route du soleil 😉 Alors par la pensée, je te souhaite de très bonnes vacances à raz du sol 😉 C’est bien aussi 😉 Merci pour ton beau poème aérien qui nous fait rêver depuis notre champ de bitume 😉 Je t’embrasse.
>brigetoun :
Bien vu, Brigitte. Ton paquebot ressemble à un animal aux aguets sur une mer imprévisible. Bises.
>Annick :
Annick, il faut que tu arrêtes de faire des complexes 😉 Qu’est-ce que c’est que ton histoire de campagnarde 😉 Tu as une approche personnelle ; ce n’est pas donné à tout le monde, crois-moi. Sincèrement, ton poème me plait beaucoup ; il a fait partie de mes hésitations et je n’y vois pas de fautes de frappe.-) Bises à toi.
>Sven et Claudie :
Grande beauté de vos écrits dans lesquels souffle un vent tonique de liberté. J’ai bien aimé également « Sur un paquebot blanc » mais bon, cela aurait fait trop long 😉 Bises à vous deux.
>Sven :
Oui le soleil et le ciel bleu sont bel et bien là depuis ce matin. Une grande bouffée de bien-être tout d’un coup 🙂
>Claudie :
Merci pour ce bel haïku sur le fil !
>Marline :
Merci Marline de revenir régulièrement. Ce paquebot évoquent bien les grandes traversées transatlantiques des années 50.
Tes premiers pas en poésie sont aériens et sensibles. Serais-tu d’accord pour que tes poèmes participent à la sélection que je fais sur chaque note pour les mettre en lumière ? Bonne soirée à toi.
>bonbonze :
Je n’y avais pas pensé au pas que beau 😉 Merci !
>Daniel :
Je n’avais que le paquebot dans la tête 😉 L’idée que vous puissiez partir en poésie sur cet évènement m’a effleurée mais il n’en a pas été ainsi et c’est bien comme ça. Je t’embrasse et te souhaite une bonne soirée.
>Cristina M :
On est toutes les deux dans le même bain et je ne suis pas malheureuse non plus de rester là 😉 On s’évade par la pensée, l’imaginaire et les petites beautés cachées qui nous entourent. De tout coeur avec toi !
Ossiane, ne t en fais pas, je vais bien, ne fais pas de complexes, juste je me sais étourdie, rapide, la vie m a appris à regarder l instant, ne m’a pas donné trop la possibilité de me relire, il fallait avancer, alors j avance!
mais je dois bien avouer que des textes si beaux et si merveilleux, si éclatants, d’un tel perfectionnisme, me font rêver et voyager si beau. Merci!
Une grande chance de vie que vos rencontres en présences!
>Annick:
Me voilà rassurée;-) Tu es sans doute plus impulsive que d’autres personnes qui vont passer davantage de temps sur l’écriture de leur poème. A chacun d’être soi et d’écrire comme il le sent.
Contrairement a Annick je ne complexe pas .Ce n’ est pas pour cela que c’ est mieux .Je préfere lire ce que les les autres écrivent.Mais je lis longuemebt les uns et les autres et cela est un vrai plaisir.
IL y a des restants de vacances et j’ en suis ,onvoyageavec les moyens que l ‘ on a Comme je suis restante j’ embrasse tout le monde en guise de bonsoir .Et le soleil est revenuce n’ est pas désagréable du tout .Noisette.
Dommage : pas le temps de lire , écrire, juste de regarder photos, calligrammes … Un peu frustrée …
Bises
Je suis né pour partir, voir au fil de l’étrave se fendre l’eau profonde et se briser des houles en écumes sonores. Le voyage outremer, il est né dans les cieux, quand un regard d’enfant explorant les nuages, vagabonde sans fin et questionne le temps. Il s’étonne de voir d’immenses multitudes, des couleurs transparentes et sans cesse changeantes. Azur insondable des plaines océanes, lumières étincelantes des montagnes mouvantes, qui parcourant les nues, éloignent l’horizon. Il a rêvé longtemps d’être celui qui chante à la proue du navire les rudesses du vent. C’est d’avoir sillonné la bordure des vagues et rasé les rochers, des îlots du levant, que le désir de fuir est devenu vouloir. Il a pris dans sa tête le cri pointu des mouettes, le sillage audacieux des plus beaux goélands. Oiseau des rêves fous, il a su qu’une vie se parcourt vers le large, où jaillit l’arc-en-ciel, courbe des âmes vives et sourire du monde. A la pointe du jour, à l’angle de son être, il perçoit la rencontre et s’élance au présent.
Regarde tout là-haut, il fait signe, en jouant.
Anecdotes
La mer fut aussi une belle occasion de s’envoyer des fleurs.
une ordonnance de Louis XV ayant sommé les capitaines de rentrer
de voyages avec des plantes, le « Saint Michel » rapportera de Louisiane, en 1711, un arbre inconnu dont le feuillage ne tombe jamais.
Ayant miraculeusement survécu avant de proliférer, il faudra près d’un de mi siècle pour que les botanistes le reconaissent.
Nantes est devenue depuis la capitale du « Magnolia grandflora ».
Le plus vieux magnolia du monde a été planté en 1807 au milieu du jardin des plantes..
Ossiane , je vous remercie de votre proposition , c’est à vous de juger , mais je me satisfait très bien d’une participation anonyme , pour le simple plaisir de participer à des échanges sympathiques .
Bonne soirée .
>Noisette:
Je confirme votre impression pour le soleil que j’ai retrouvé enfin aujourd’hui;-) Bonne fin de soirée à vous.
>Nath:
Pas grave, pas grave, Nath; rien ne t’empêche de revenir à un autre moment où tu seras plus disponible. C’est gentil de passer quand même. Courage à toi.
>Bernard:
Changement de style aujourd’hui qui te va très bien aussi 😉 Tu sais tout faire;-) Un superbe texte plein d’embruns et d’écume pour ce voyage en bleu. Beauté des paysages mouvants, rêve d’enfant dans le sillage des goélands. Un formidable élan de vie qui se projette au présent. Merci beaucoup pour cette belle rencontre; je t’embrasse.
>Marline:
Je ne sais plus si je peux vous tutoyer ou pas;-) Dites-moi ce que vous préférez.
Merci pour cette anecdote que je ne connaissais pas. Superbe arbre que je ne manquerai pas d’aller voir si j’en ai l’occasion. J’ai vu le plus vieux magnolia d’Europe à la bambouseraie d’Anduze. J’en avais parlé sur le blog sur le lien ci-dessous.
https://blog.ossiane.photo/2007/02/05/essence/#comments
Si je comprends bien, tu me donnes ton accord:-) Je me laisserai guider par mon instinct et ce sera avec grand plaisir que je vous verrai participer;-) Bonne fin de soirée et merci.
Ossiane, belle photo qui m’aurait beaucoup inspirée avant le 11 septembre 2001 mais là elle ne me fait penser qu’au terrorisme ! C’est fou l’influence d’un punctum ! Faudrait que j’arrive à ce que tout ne se confonde pas en moi car bien sur, je vois aussi la beauté des lignes et la suggestion du voyage que tu proposes !
>Catherine:
Oui, tu as raison, cette image terrible nous poursuivra encore longtemps. Toutefois, je me refuse à m’interdire d’écrire sur une telle image car cela signifie qu’on subit. Je n’ai pas cherché à vous faire aller sur cette voie car je m’en suis rendue compte après avoir fait la photo. C’est pourquoi j’ai préféré évoquer l’oiseau et le paquebot porteurs d’espoir et de paix puisque ce qui m’a sauté à l’oeil en premier. Bonne nuit, Catherine.
Ce que ressentent Daniel et Catherine,
je crois que nous l’avons tous ressenti en regardant cette photo…
pour moi aussi, ce fut très difficile de ne pas céder à la tentation d’écrire quelques mots sur l’aveuglement de l’acte terroriste… je me suis aperçu pourtant qu’inconsciemment certaines images s’étaient imposées…et bien sûr en premier le titre ! alors que je pensais écrire au départ un poème sur un navire brise glace ! J’ai réalisé après avoir écrit ce texte de l’importance de l’image évocatrice de ce titre et de l’influence qu’il a eu sur mon écrire, ensuite j’ai voulu le retirer…
mais, j’ai retenu mon texte, comment dire je l’ai gardé intact car il faut garder le cap, défendre et partager ses valeurs, même si …
INTERROGATION
La clarté du jour
hésite et s’endort
dans ma main
je retiens
le galet tiédi…
au milieu des ombres
enjamberai-je alors
à pas de géant
un peu de ce temps
pour toucher l’autre rive ?
aurai-je une fois encore
franchi
une étape
de la vie
quand mon regard
malgré moi
se teintera d’oubli ?
sven
couloir aérien
extension de l’habitat
à torturer l’ouïe
Chère Ossiane
Mea culpa , en me relisant je me suis rendue compte des fautes , mais …la fatigue sans doute (comme elle a bon dos !)
Merci pour le lien je me ferais un plaisir d’aller y jeter un coup d’oeil!
Et pour simplifier les choses je vais te tutoyer 🙂
Bonne journée à tous les passagers de ce paquebot de croisière!
pirate
viendrais-tu me narguer
pyramide de mica
corbeau noir à l’affût
miroir aux alouettes
tes remous me chavirent
je glisse dans la nuit
dans le creux de tes vagues
tes parois de géant
m’imposent le silence
mais comme un goéland
rêvant des oies sauvages
je franchis ton espace
les attrape-nigauds
sont illusions d’optiques
vois je suis au-delà
en-dessous par-dessus
j’échaffaude mes plans
à ton ombre vigile
je prépare l’abordage
je serai captaine
de nouveaux paquebots
andrée/bouldegom
Sur le fil du ciel
L’oiseau d’albâtre
S’épanche
Il trace des signes
Sur la pensée du temps
Alibi d’un voyage
Où se perdent les lignes
De ces jours circulaires
Tandis que le monde s’attache
A déposer l’avenir
Sur l’éclat du présent
à vrai dire j’étais bloquée par un premier réflexe – immeuble avec des tas de fenêtres et un avion ça ne vous rappelle pas quelque chose ?
Très belle composition , heureusement nous ne sommes pas en Septembre …
Mais à chaque fois que surgit le vertige,celui là même qu’imprime l’évidence du néant dans nos corps de mortels,
tu regardes,obstinément, la richesse de la vie,avec application.
L’épi que dort encore les chauds rayons solaires,
le frêle coquelicot,fier et libre,qui fait,à chaque fois châtoyer par magie,le simple bleu du ciel,la fourmi cheminant,pressée d’instructions mystérieuses et pourquoi pas divines .
C’est pour toi que chantera l’alouette.
dans les courants d’air
nous avions pris l’habitude
Ô juste un bruit doux
Haïku charcuterie 😉
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/04/25/torpeur/#comments
https://blog.ossiane.photo/2007/07/20/escalier/#comments
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Le paquebot
En hublots
Vole
La mer en ciel
Et l’avion
En fenêtres
Navigue
Le ciel en mer
Versants acérés
Angles aigus vagabonds
Je quitte vos cadres
Je t’embrasse, chère Ossiane, et m’échappe vers les rondeurs cévenoles…
Et doucement
Tranquillement
Le paquebot
De verre cassant
Sort un doux matelas
Pour échouer
L’avion tout blanc
En douces retrouvailles
A se serrer douceurs
Tendresses dans l’ivresse
D’un paquebot ami
Avec l’avion bel
Qui franchit le mur du son
Et parle de beaux silences
Et roucoule le bâteau
Et glougloutte l’avion
Sur le matelas beau
Accroché en plein ciel
Un drapeau fort de vie
Signé d’un bel amour
Qui traverse le ciel
La mer et le silence
Et se lance
Sur le duvet tout doux
De retrouvailles magiques
Sur ce chemin de vie
Inespéré de rare
Qui se saisit tout tendre
Dans de beaux fils de soi
Les vacances sont souvent pour les handicapés tout sauf la facilitée.
L’ accés aux lieux ne sont pas souvent adaptés Le regards des autres et aussi pénible a trainer .Enfin tout pour rester tranquille et la vie virtuelle est bien la meilleure des choses .Aimer qui a déja penser a la vie amoureuse de l’ handicapé et encore si l’ on aborde la vie sexuelleLa ce sont souvent des cris d’ effrais » arretez un peu de pudeur » Est ce les vacances l’ absence des aimés .Reste le rêve et le mirage de cette femme que j’ aime et sera tjs du domaine de l’ innaccessible.
Une pensée tristounette etcomme nous sommes seulesj’ osedire que j’ aime la funambule apercue il y a je ne sais plus QUAND Noisette.
Je suis très émue par vos mots, Noisette,
notre monde réel est bien un monde douloureux, qui permet si difficilement l’inaccessible, son vrai à soi, et pourtant il faut avancer et tenter de rendre accessible l’inaccessible, au plus, pour garder son goût d’aimer…sa vérité de soi en soi…son goût du vivre.
Le regard de beaucoup m’effraie, leur regard est si loin du bel humain.
Je vous embrasse Noisette, on est bien avec vous!
Annick ,quelques fois et même souvent je ne supporte plus ces différences et si je pouvais j’ hurlerais .Nous vivons dans un monde ou il faut être uniforme ,pensons kifkif ,et en avant le pire nous nous comportons comme les moutons qui se raprchant de l’ abattoire mange de plus en plus vite l’herbe qu’ils sont sensés avoir le droit.Et quand tous marchent dans le même sens au pas ,il ne manque juste un fusil et les voila soldats d’ un conflit dont ils seront les héros.Sur les places des villes et des villages monuments aux braves ils avaient justes vingt ans.oui je ne dirais jamais autre chose que NON.
Je vous embrasse Annick et vous souhaite la bonne nuit.Noisette.
Je dis NON aussi à ce monde qui dicte, qui oublie d’aimer, et qui oublie de vivre en toute vérité, en belle liberté.
Je vous embrasse Noisette, et vous souhaite une bonne nuit.
Grosse journée de travail qui me fait apparaître bien tard 😉
>Sven :
Non Sven, tu as bien fait de laisser ton texte. En ce qui me concerne, j’ai voulu raccorder mon escalier à passerelles de paquebot à cette montée en altitude qui nous fait envoler vers d’autres horizons. Personnellement, je n’aurais pas eu envie et aurais été incapable d’écrire sur le 11 septembre ; tant de choses se sont passées et se sont révélées de toutes parts, sous des aspects si sombres et inquiétants. Tu as raison, il faut garder le cap, continuer à avancer et à vivre avec ses valeurs. Bises.
>Fred :
Rigolo ton premier haïku euh… rigolo pour ceux qui n’habitent pas à côté 😉 Que veux-tu dire par Haïku charcuterie ? Je n’ai pas saisi 😉
>Marline :
Pas de souci pour les fautes ; je peux vous en corriger si vous me prévenez. Les coquilles en tapant au clavier sont assez fréquentes. Merci de bien vouloir simplifier notre relation 😉 Je t’embrasse.
>andrée/ bouldegom :
Superbe poème ! C’est intéressant car tu donnes la vision du paquebot depuis le ciel et l’oiseau blanc. Ton géant des mers est inquiétant et ton goéland très émouvant. Bonne nuit et merci.
>alix :
Suivant ton habitude, tu nous offres ta belle poésie du soir une ligne sur deux 😉 Des lignes, des signes, des fils, des cercles, j’aime 😉 Merci pour cette superbe évocation calligraphique. Je t’embrasse.
>Brigetoun :
Et bien oui, Brigitte, cette image est gravée à jamais en nous tant elle fut sidérante. Difficile de l’éclipser tant elle nous domine. Bonne nuit.
>Michel B :
Merci Michel, j’ai bien fait de la poster maintenant sinon vous auriez pensé que je voulais vous faire parler là-dessus. Bises.
>Feu roméo :
Changement de style pour toi aujourd’hui cette fois 😉 Magnifique cet envol poétique vers le coquelicot pur s’extraire du néant ! C’est une façon de se préserver aussi. Merci beaucoup, bises du soir.
>Annick :
Et pourquoi pas inverser comme tu le fais, l’ordre des choses. Merci pour la fantaisie de tes belles évocations. Ca glogloutte fort dans le blog ce soir 😉 Je t’embrasse douce Annick.
>Noisette :
Voilà une façon positive de voir les choses, Noisette mais ce que vous soulignez n’en reste pas moins vrai. Restez avec nous en rêve, imaginaire et amitié ; je me joins à Annick pour vous apporter mon soutien moral dans cette passe un peu difficile. La funambule va revenir bientôt. Je vous embrasse bien fort.
>Fugitive:
Oups, tu m’avais échappée;-) Voilà un haïku inédit, un haïku à angles droits;-) Elégante façon de tirer ta révérence, chère Fugitive. Rondeurs cévénoles certes mais pas tant que ça;-) Les routes sont très escarpées et vertigineuses. Tu verras et me raconteras; je pense que tu vas aimer. Bonjour à l’ami Pierre. Je t’embrasse et te dis à bientôt.
>Ossiane:
Il y a forcément dans le « haïku charcuterie » une notion « culturelle ».
De plus le kigo devient kilo, et fait référence à la cochonnaille 😉
Juste un bruit doux = Justin Bridou, le roi du saucisson de super marché.
Tu noteras qu’il y a forcément dans le « haïku charcuterie »,
ou encore « haïku d’charcuterie » suivant les régions,
détachement de l’auteur et humour sans parcimonie.
Le haïku charcuterie se doit d’être tiré par les cheveux ;
et puisque dedans tout est bon, on parle aussi d’esprit haïku d’cochon 😉
>Fred:
Tu m’expliques en long, en large et avec humour en plus;-)) Un grand merci car je n’avais pas vu tout ça;-)J’aurais dû te lire à haute voix. Tu viens d’inventer un style; tu vas être servi en Corse;-) Bises.