Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, gauche, droite.
Un corps à corps
Le théâtre d’un combat
Le choc des armes
◊ Combat, match, parade amoureuses; telles sont les trois approches de Maria-D, Pierre (2) et amichel.
Match de polo
Sur un gazon anglais
Remise en jeu
Epreuve Il Elle
Unis une maille
A l’endroit à l’envers
Parade amoureuse
C’est le combat des étreintes sauvages
Des beautés cannibales des champs
La mante religieuse veut tuer son amant
Ainsi que Marguerite ses galants
Après les plaisirs de la tour de Nesle
C’est le combat de rage et de fureur
Des guerriers Achille et Hector
Devant les remparts de Troie
Que la ruse d’Ulysse brûlera
Pour les beaux yeux d’Hélène
C’est le combat des frères ennemis
Qui dans l’arène vont se battre
Gladiateurs soumis au maître
Qui peut décider de leur vie
Jeux cruels de l’histoire
C’est le combat du jour et de la nuit
Les flèches du soleil
Contre les lianes du sommeil
La mémoire contre l’oubli
La guerre du temps à la vie
Mais c’est peut-être aussi
Des saisons de l’amour
La parade nuptiale …
◊ Photo prise dans un jardin de Côme.
C’est le combat des étreintes sauvages
Des beautés cannibales des champs
La mante religieuse veut tuer son amant
Ainsi que Marguerite ses galants
Après les plaisirs de la tour de Nesle
C’est le combat de rage et de fureur
Des guerriers Achille et Hector
Devant les remparts de Troie
Que la ruse d’Ulysse brûlera
Pour les beaux yeux d’Hélène
C’est le combat des frères ennemis
Qui dans l’arène vont se battre
Gladiateurs soumis au maître
Qui peut décider de leur vie
Jeux cruels de l’histoire
C’est le combat du jour et de la nuit
Les flèches du soleil
Contre les lianes du sommeil
La mémoire contre l’oubli
La guerre du temps à la vie
Mais c’est peut-être aussi
Des saisons de l’amour
La parade nuptiale …
angles et lances
ils crient, blancs sur vert strident –
palaccio calme
A l’aube
Deux combattants
Unis
Solitaires
Dans leur folie de bêtes
Et de sang
Un jour nouveau
Creusé
Par la chair
Des hommes
Match de polo
Sur un gazon anglais
Remise en jeu
____
Deux preux chevaliers
S’affrontent en un duel
L’honneur est en jeu
Belle journée Ossiane
Beau haïku – calligramme
Saurons-nous rester zen
Dans le jardin
Quand retentit le fer
Et les passes d’armes
Quand Clorinde et Tancrède
S’aiment?
Duel de stars
Duel de stars qui, devant nous, se confondent
L’un dans l’autre, combattant cette passion profonde
Ne pouvant se détacher de cet amour torride
Duel de stars qui, devant nous, s’adonnent
Danse éternelle de ces amants qui se donnent
Parodie imaginaire, Chimène et Rodrigue alias le Cid !
Chris
tournoi
les membres tactiles
les antennes fébriles
les têtes arc-boutées
dards entre quatre yeux
du bout des doigts
lent bouche à bouche
un jeu de langues
des sexes emmêlés
virginité dévorée
les bras en croix
solitude à deux
tournoi de série x
les lignes incertaines
nus plus nus que nus
la peau des corps blême
le peu de poids sur terre
du bout des doigts
du bout des yeux
le petit bout de tout
trop de trous béants
trop peu de regards
trop peu d’embrassades
trop peu de caresses
trop peu de faiblesses
un amour vorace non identifié
Le choix des armes
dans la joute des coeurs
au diable l’avarice
Pile, je gagne
face, tu perds
En corps à corps
Désarticulation illettrée
Syntaxe transformée
Révolte Rimbaud
Absolu Mallarmé
Élévation, réflexion métaphysique
Antiromantisme
Crise humanistique
Ô toi l’homme
Conatus qui s’échappe de ton être
Rattrape l’essence de ton désir
Concept sans idées
Idéalisme utopique
Tu joues de la nature
Ô toi l’ homme
Qui veut tout maîtriser
Tout l’en-soi opaque
Essence de nascor
Natura était avant toi
Tu fais appel au transcendant
Pour calmer ton angoisse
Puissance des entrailles
Mystère de l’univers
Entrailles de la terre
Jamais, oh non jamais
Tu ne maîtriseras
Je t’embrasse Ossiane
Je ne sais pas si mon com est passé ?
Bises
surprenante image, qui me laisse muette,
alors je lis les beaux textes de amichel, bouldegom, ….
cela reste néammoins fort triste une bataille pour la vie…
Pifpafpof
Et voilà que tous deux
Tombent inertes
Au milieu des lances
Qu’ils ont lancées
Transpercés, épuisés
Ils sont morts
Au champ de gloire
Diront certains
Pifpafpof
Soudés dans un même combat
Ils ne voient plus rien que le défi
De gagner même en gagnant la mort
Et c’est fort effroyable le goût
Du sang qui tombe dans leur combat
Une larme je verse car je vise la paix
Celle qui laisse en vie dans la sérénité
Epreuve Il Elle
Unis une maille
A l’endroit à l’envers
Parade amoureuse
Duo
Parade
Joute
A la fin de l’envoi
Je touche
le piège à insectes
un chewing-gum entre les pattes
regard englué
partie de ping-pong
de la joute au pugilat
en venir aux mains
>amichel, maria-D, pierre (2) :
J’ai voulu privilégier trois visions différentes de ce duel et je vous ai trouvés 😉 Ton poème, Michel est particulièrement riche puisqu’il révèle les multiples facettes de cet tête à tête. Merci à tous les trois ainsi que pour les autres poèmes que vous avez déposés.
>Brigetoun :
Bien vu cette opposition stridente entre le mouvement des armes et ce calme. Un bien drôle d’endroit très ordonné, presqu’irréel. Je t’embrasse et te remercie.
>johal :
Un beau morceau de poésie qui parle fort sur la folie et la barbarie humaine. Merci beaucoup.
>Chris :
Amusant que tu aies pensé à des stars 😉 Merci pour ce beau duel amoureux.
>bouldegom :
Quel poème !! On peut dire que tu as pris à bras le corps cette statue 😉 Ton tournoi de série X m’a beaucoup amusée malgré la voracité du spectacle ;-))
Tes haïkus sont tout aussi réjouissants 😉 Tu es dans ta période insectes, l’effet du printemps peut-être 😉 Merci bouldegom.
>feu roméo :
Un petit jeu bien dangereux 😉 Qui va l’emporter ?
>bruno :
Si, si ton commentaire est bien passé mais toi tu as disparu 😉 Bises de nulle part 😉
>Annick :
Ca ne m’étonne pas que cette photo t’intrigue car j’ai trouvé également le lieu étrange. Ce peut un combat réel mais tu peux très bien imaginer des choses moins terribles que la mort, par exemple un jeu ou un combat pour des idées… Tes poèmes en disent long sur l’horreur de cette boucherie humaine. Je t’embrasse.
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ossiane
j’imagine que ce sont des sculptures…
peut-on savoir qui les a créées?
Et ils n’arrivent pas
A se libérer
De leurs chewin gum
Qui se tirent s’étirent
S’allongent fil infini
Les voilà bien appris
D’embrasser
Des chewing gum
Qui tortillent leurs corps
Et si la chaise
Avec deux mains deux bras
Pour porter un enfant
D’abord deux ventres
Soudés par un amour
Amour
Ils font l’
Amour
Et le gazon
Verdit
Bulle union d’
Amour
Ils font
J oublie le mot duel…
Je glisse le mot amour..
Amour est chaque jour
Duel je fuis querelle…
Bonne soirée à tous!
>bouldegom:
C’est en effet une sculpture qui raconte beaucoup de choses dans ce face à face soudé. Je trouve que leur mise en scène est très étudiée dans cette nudité de l’herbe vert flluo face à la blancheur du corps à corps. Malheureusement, je n’ai pas trouvé le nom du sculpteur.
>Annick:
Pas mal le coup du chewing-gum;-) Finalement, tu commences à percevoir multiples choses dans cette oeuvre et pour une fois tu ne prêtes pas attention ce titre batailleur;-)
Défi lancé
Au coeur d’un blanc
Mikado géant
Ils se tiennent la main
Dessus le pont géant
Que le temps a bâti
Pour permettre aux amants
De se donner la main
Et de faire l’amour
Le faire chaque jour
En marchant sur le pont
Le pont de leur amour
Si complice et si fort
Qui franchit les obstacles
De l amour fou de l’amour beau
Trop longtemps que je ne me suis arrêtée en ton jardin de Côme où les êtres s’émancipent de leurs formes connues, transcendent leurs limites et s’inventent de nouvelles géométries, trouvailles fabuleuses pour s’arracher au silence…
Cinq petits buis tout ronds
Cinq balustres galbées
Cinq stores crénelés
Décor vérouillé…
Mais attention,
Le cheval de Troyes est dans la place !
>fugitive:
Toujours les mots justes pour décrire les choses, Fugitive. Comment fais-tu;-) J’aime bien ta vision, cette émancipation qui permet d’échapper aux carcans pour inventer autre chose. La création serait libératrice. Bonne soirée en arabesques.
>MTO:
La jardinière que tu es a parlé;-) Effectivement, tout est très ordonné, symétrique, rigide. Ton cheval de Troie va mettre un peu d’animation;-) Merci Marie-Thérèse, bonne soirée.
Trois approches parmi bien d’autres, comme d’habitude, ici. La guerre, la compétition, la parade. Trois sortes de violence.
Affrontement. Rencontre. Bras tendus l’un vers l’autre. Amitié scellée.
J’aime beaucoup la sérénité de Maria. Le regard d’amichel sur les « jeux cruels » de l’histoire, en opposition, le yin et le yang, est superbe. Et si toute lutte n’était qu’un amour qui ne veut pas dire son nom?
Merci, Ossiane, de ce nouveau clin d’oeil.
Bises ligériennes du soir.
Bises du soir à tous!
yo-cox
http://photo-passion.blogspot.com/
Dualité
à l’interieur de moi
la guerre pour la paix
Merci Ossiane pour m’offrir d’aussi belles fréquentations
___
Le titre de ta note me renvoie au film « Duel » de Steven Spielberg, l’histoire d’un représentant de commerce pris en chasse par un camion conduit par un chauffeur qu’on ne voit jamais et dont on ignore les motivations de meurtre, pendant tout le film on sent cette menace de mort sur les routes du désert californien, film à suspens où plane une lourde menace… J’avais beaucoup aimé ce film des années 70 je crois.
Duel
Le jour se lève à peine
La nuit se retire sereine
Sur les bords du fleuve vert
Deux hommes défient la mort
L’un veut laver l’humiliation
Recouvrer son honneur bafoué
Dans ce froid matin d’hiver
Où il a demandé le duel
L’autre vingt ans à peine
Tout juste sorti de l’enfance
N’a su maîtriser son arrogance
Une bagatelle qui vire au drame
Sur les berges du fleuve vert
Une tragédie prépare ses armes
Dos à dos ils s’éloignent
Ils avancent et se font face
Les armes brillent dans les mains
Une main a peur elle tremble
L’autre assurée la méprise
Cependant l’une comme l’autre
Veulent en finir au plus vite
Sur les bords du fleuve vert
Deux détonations matinales
Une volée d’oiseaux détale
Puis un long silence glacial
Suivi d’une légère agitation
L’honneur bafoué est recouvré
Sur les berges du fleuve vert
En ce froid matin d’hiver
Un enfant est mort pour rien
Pour une histoire sans lendemain
>pierre (2):
Tu as peut-être raison sur le sens de cette lutte. Pour ce qui est de ce duel, on peut aussi évoquer tous les duels intérieurs auxquels l’homme est confronté, une idée contre une autre, le pour et le contre, le bien contre le mal, la souffrance face au plaisir etc… Merci pour ton regard et bonne nuit au jardinier de Loire.
>yo-cox:
Hello, merci pour ton petit coucou furtif.
>Pam:
Voilà que ce duel prend une autre forme plus intériorisée avec toi, Pam. Cette dualité est bien vue et ta dernière phrase fait réfléchir. Je t’embrasse et te remercie de ton passage.
>Maria-D:
Je prends toujours soin de mes invités 🙂
Fabuleux film que Duel. De loin pour moi, le meilleur de Spielberg. Là, il s’agit d’un duel étourdiddant entre une berline et un gros truck.
Ton poème me fait froid dans le dos avec la mort de ce jeune homme. Un duel pour rien, à partir de presque rien qui tourne en tragédie tout cela pour sauver son honneur. Merci Maria pour tes belles joutes poétiques, je t’embrasse.
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le duel de nos mots
Nos mots blessants comme des épées
Nos mots soleil comme des fils de lumière
Nos mots vainqueurs qui partent vers le ciel
Nos mots vaincus qui tombent à terre
Nos mots qui partent en vrille
Nos mots manèges
Nos mots séduction
Nos mots vérité
Nos mots timides
Nos mots pudiques
Nos mots raturés
Nos mot entre parenthèses
Nos mots entre guillemets
Nos mots en suspension…
Le duel
De nos non dits
De nos trop dits
De nos silences
Et de nos passions.
Le duel
Des droites contre les courbes
Le duel
De l’amour contre l’indifférence
Le combat de la vie avec les autres.
Combat contre eux
Combat pour eux
Combat contre soi
Combat pour soi.
Combat et duel
Des paradoxes
Des rêves et de la réalité !
Catherine
>Bruno:
Un petit mot pour toi que j’ai retrouvé dans ma boîte à spams quelques heures trop tard alors que tu as écris un beau poème qui met en avant la désarticulation du langage et des idées ainsi ta rencontre récente avec la nature;-) Merci, j’aime beaucoup. Bises vers Bruxelles.
>Catherine:
Ton poème est absolument splendide, si si, je n’exagère pas. Tous ces mots me parlent beaucoup car ils nous racontent de l’intérieur avec nos tourments, nos agitations, nos éclairs, nos hésitations perpétuelles. Ils montrent l’extrême complexité de l’âme humaine. Et puis, j’aime beaucoup aussi toutes les belles images que tu as utilisées autour des mots comme ces fils de lumière, ces épées etc… Bonne nuit, je t’embrasse.
ossiane coucou absent jusqu’au lundi 21
je t’embrasse
bravo à tou(te)s les intervenants
>amichel:
Coucou Michel, tu nous abandonnes;-) Je te souhaite un très bon week-end prolongé avec surtout plein de soleil et de chaleur. Merci pour tes belles contributions. Je t’embrasse.
corps à coeur
cris de douleur
peau contre griffes.
ta vie sans moi
ta voix qui se perd
dans le combat du silence.
Coucou Ossiane, tu peux nous dire de qui est cette sculpture ?
Le pour le contre
Tout ceci n’est qu’un jeu
Qu’une lutte
Pourquoi la prendre au sérieux?
Combat de coq sur un tas de fumier
Ah! que la guerre est jolie!
Avec ses folies d’avant
Et ses folies d’après.
Et puis, les lumières éteintes
Les rideaux tirés
La messe est dite
Et chacun sans les absents
Reprend sa place
L’indifférence est mise.
Le deuil à tes lèvres
jeune veuve
Dans l’ombre restera
Jusqu’à l’effacement final.
> Ossiane, le tout est parti plus vite que je ne l’ai voulu…avec des fautes! J’en suis désolé. Bonne journée à toi.
tout simplement splendide de toi, Catherine.
bon week amichel et merci pour tous tes jolis textes..
merci à tous,
coucou Yo Cox..
bises, Ossiane, profite si tu fais un long pont jusque dimanche soir! ici cela caille de mi mai, dans le Nord, brr…d’humidité! bises!
J’aime beaucoup cette poésie
J’aime beaucoup cette voix
J’aime beaucoup les mots
De celui qui se nomme « Grand corps malade »
J’ai écouté ceci hier avec l’un de mes patients
Et j’ai pensé à ta note
Car c’est une forme duel
——-
J’ai oublié / Grand corps malade
« J’ai oublié de commencer ce texte par une belle introduction
J’ai oublié de vous préparer avant d’entrer en action
J’ai oublié de vous prévenir que je m’aperçois que dans ma vie
J’ai oublié pas mal de choses si vous voulez mon avis
J’ai oublié d’être sage, j’ai oublié d’être prudent
J’ai oublié de me ménager et je me suis cassé les dents
On m’a dit qu’on ne pouvait pas être et avoir été
Moi j’ai oublié de faire attention a moi une nuit d’été
J’ai oublié ce que c’est de courir derrière un ballon
J’ai oublié d’être fort comme Achille et son talon
J’ai oublié de remercier mes parents pour tout ce qu’ils ont fait
Mais je suis pas doué pour ce genre de trucs, c’est pas moi le fils parfait
J’ai oublié de prendre des risques dans l’ensemble de mon parcours
Et quand je regarde derrière moi, parfois j’ai le souffle court
J’ai traversé les années plus vite qu’on passe un péage
J’ai oublié de prendre le temps de voir passer les nuages
J’ai oublié d’écrire un texte sur la force de l’amitié
Qui met l’amour à l’amende dont la faiblesse me fait pitié
Y’a pas beaucoup de meufs qui m’ont vraiment fait me retourner
J’ai oublié de tomber amoureux depuis quelques années
J’ai oublié d’imaginer de quoi seront faites les années prochaines
Et quand on me parle de l’avenir, j’ai tendance à changer de chaîne
J’ai oublié de payer mon amende pour m’être garé devant la station
Tant pis pour moi, maintenant j’ai 30% de majoration
J’ai oublié de faire en sorte que ce texte soit structuré
Ca part dans tous les sens tant que ma feuille n’est pas saturée
J’ai oublié de mettre des baggys et des ensembles en peau de pêche
J’ai oublié d’avoir du style et c’est comme ça depuis la crèche
J’ai oublié de chialer depuis un sacré bout de temps
Une sorte de sécheresse ophtalmique, s’en est presque inquiétant
Je sais pas si c’est normal mais c’est vrai que pour être franc
La dernière fois que j’ai versé une larme, on achetait le pain avec des francs
Dans ces vers, j’ai oublié d’arrêter de parler de moi
J’ai oublié de m’oublier comme un premier samedi du mois
J’ai l’impression de me mettre à poil depuis bientôt un quart d’heure
Sur ce coup là j’ai oublié de garder pas mal de pudeur
J’ai oublié de croire en l’existence d’un être supérieur
J’aime pas les jeux de hasard j’ai toujours été mauvais parieur
Par ailleurs, tant mieux, car je ne pourrais pas m’empêcher
De me dépêcher de me sauver pour pas confesser mes péchés
J’ai la pêche et à cette façade, faut pas forcément te fier
J’ai pas oublié d’être un con fier qu’a du mal à se confier
J’ai oublié de me plaindre quand ça en valait la peine
J’ai oublié d’ouvrir les vannes quand la coupe était pleine
A ce putain de texte, j’ai oublié de trouver une chute
Comme un cascadeur qui saute d’un avion sans parachute
Mais chut ! Faut que je me taise, car maintenant c’est la fin…
… . A vrai dire pas tout à fait car pour l’instant j’ai encore faim
J’ai oublié d’écrire ce que je crois et ce que je pense vraiment
J’ai oublié de croire à ce que j’écris machinalement
Mais finalement c’est peut-être mieux car se rappeler c’est subir
J’ai oublié de penser qu’il était préférable de se souvenir
J’ai oublié mon flow, j’ai oublié mon stylo
J’ai oublié mon micro et j’ai oublié tous les mots
J’ai oublié des tas de sujets, vous avez compris le concept
Alors pour pas trop vous saoulez je vais m’arrêter d’un coup sec. »
J’ai envoyé un com. mais je crois qu’il est parti aux oubliettes
>Fanou :
Ton poème est très fort dans le sens maus aussi dans les sonorités que tu as choisies. Beaucoup de « r » pour évoquer la douleur et des syllabes plus ouvertes dans la deuxième pour témoigner de l’amour qui s’efface. Bonne journée et merci.
>Guess Who :
Coucou Tiago, je suis incapable de te dire le nom de ce sculpteur. Cette vision s’est offerte à mon regard juste en passant par là. J’essaierai de chercher plus en profondeur. Bon jeudi de repos.
>Pierre (2) :
Beau rebond ! Même chose pour toi Pierre, tes mots sont forts. On a l’impression qu’ils sont sortis d’un seul coup tant ton message est exhalté. Cette indifférence est terrible. La bise du jeudi.
>Annick :
Coucou Annick, beaucoup d’humidité chez moi aussi et pas de pont pour moi 😉 Bises à toi dans ton grand nord.
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En monochrome
Les horreurs de la guerre
J’y vois Guernica
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Un drame se joue
Au théâtre en plein air
Ruis Blas d’Hugo
___
Sur le tatami
Rencontre spirituelle
Un sport de combat
En fait, j’aime beaucoup la sculpture, elle m’évoque aussi une danse, pas force-aimant un conflit; même si dans le poème que je dépose, j’exprime plutôt le duel !.
Bises
Oter
L’un contre l’autre
Un désaccord
Un corps à corps
L’un contre l’autre
Folle équipée désolée
Epées griffes acérées
Est-ce lui ?
Est-ce moi ?
Est-ce l’autre ?
Je ne sais pas
Ventre hurlant la détresse
Désespoir qui blesse
Le conflit nous presse
Lutte acharnée désespérée
Expulser les étiquettes
Etre en quête d’équité
Est-ce lui ?
Est-ce moi ?
Est-ce l’autre ?
Je ne sais pas
Rejeter les étiquettes
Aspirer à plus d’éthique
Faire que les tourments nous quittent
Jeter les lances
Accepter les silences
Abandonner les résistances
Est-ce lui ?
Est-ce moi ?
Est-ce l’autre ?
Je ne sais pas
Lâcher prise
Laisser tomber les armes
Laisser glisser les larmes
Griffer la pluie
S’enivrer de pleurs
Nos tensions se meurent
Est-ce lui ?
Est-ce moi ?
Est-ce l’autre ?
Je ne sais pas
La dualité éclate se dilate
Caressons notre douleur
Léchons notre douceur
Et si je deviens luit
Et s’il devient moi
Et s’il survient l’émoi
Devenir l’un et l’autre
Que les serrures sautent
Que les barrières et les masques s’ôtent
Ac-céder à l’équi-LIBRE des hôtes
Etre l’un AVEC l’autre.
17/05/07
Magnifique Nath….
>Maria-D:
Toutes tes suggestions sont excellentes. Voyage dans le passé ou le présent. Finalement, il y a beaucoup de choses à dire. Merci beaucoup et bonne soirée.
>Nath:
Oui, nath, je suis d’accord avec toi, on peu y voir les deux.
Bravo Nath, c’est incroyable que tu aies un tel poème en réserve. Ce face à face est des plus émouvants. Une lutte désespérée pour trouver l’apaisement. De la violence du début avec les griffes, on s’achemine vers une douleur adoucie. Toujours tes jeux avec mots qui signifient visiblement beaucoup de choses pour toi. Merci à toi, passe une bonne soirée.
La danse de l’amour
Pour se donner la lune
Attend la fuite du jour
Si belle claire de lune
Lui et elle moulés
Ils serrent leur amour
De leurs mains caressées
Plus belles chaque jour
Union de toute beauté
Murmure ses rayons
Qui tracent de beaux traits
En mélodies sillons
Leurs armes en bulles d’…..;.oOooOoOo
Leurs corps de hér’…..oooooOooOoOOo
Leur flamme les tient ch’……oOoOoOoO
Leur beau silence dit m’……oOoOoooOo
Masque
Assis autour d’une table à jouer au poker
Chacun reçoit les cartes que la vie distribue
Elles sont mal distribuées comme toujours au début
Et l’on peut regretter l’absence de joker
L’argent fait naître en nous de troubles sentiments
On n’a souvent qu’une paire pour emporter la mise
on ne sait pas comment on sait que chacun ment
On se doute simplement que la ruse est permise
Les valeurs sur les cartes affichent la couleur
On les sert contre soi comme un bouquet de fleurs
Elles possèdent un parfum qui sur l’âme fait merveille
Puisqu’il masque les heures et fait perdre le sommeil
Alain