Solitaire

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Clapot dans le noir, la Dordogne secrète, un banc assoupi

Lecture du Haïku Calligramme: Arrière-plan, avant-plan.

Clapot dans le noir
La Dordogne secrète
Un banc assoupi

Petit coup de projecteur sur deux poèmes très différents; le banc vivant de Nath qui accueille des promeneurs de tous âges et le banc de Maria-D qui permet une rencontre émouvante avec la solitude.

Sur le banc

Sur le banc
En attendant
Le souffle du printemps

Sur le banc
Un vieillard souriant
Au regard des enfants

Sur le banc
Deux pigeons s’apprivoisent
Deux regards se croisent

Sur le banc
Feuilles qui tourbillonnent
Et la cloche sonne

Sous le banc
Des feuilles sont tombées
Couleurs abandonnées

Sur le banc
Un enfant entend
Le murmure du vent

Sur le banc
L’enfant s’éprend et prend
Des feuilles de printemps

Sur le banc
Un couple d’amants
Un instant.

Nath

La solitude

Je l’ai rencontrée
Sur un banc du parc
Un soir d’errance
Une nuit d’émoi

Elle m’a regardée
De ses yeux cernés
M’a dit je suis là
Et je t’attendais

Tout à ses côtés
Je me suis assise
Elle s’est rapprochée
Je l’ai regardée

A posé sa frêle main
Sur mon bras glacé
M’a dit n’aie pas peur
Petite sœur tu es

Dans ce parc de nuit
Pas une âme ne vit
Je me suis blottie
Au creux de son lit

Elle m’a recouverte
De son fin linceul
De ses lèvres suaves
Elle m’a embrassée

De sa claire voix
Elle m’a bercée
En me fredonnant
Une douce mélodie

Un soir d’errance
Une nuit d’émoi
Sur un banc du parc
Je l’ai rencontrée

Maria-D

Photos d’une place de Libourne située au confluent de L’Isle et de la Dordogne.

100 réflexions sur « Solitaire »

  1. Solitaire

    Seule,
    Je m’assoupie
    Sur le banc vide.
    Comme toujours
    Je t’attends.
    Le bruit du clapot
    S’échappe de la Dordogne
    Et innonde la place
    Solitaire.
    Bougies féeriques
    Posées sur les arbres
    font la fête.
    Une feuille eveillée,
    Tombe paresseuse
    Sur le sable.
    Je t’attends
    Comme toujours.
    Je resterai ici
    Toute la nuit
    C’est beau cet endroit
    Le Banc est à moi.

  2. Tendresse brûlée

    Sur un banc solitaire
    tu dors enroulé dans tes rêves
    tu dors prisonnier de tes peurs
    le soleil a brûlé ton corps et ton coeur

    les mots qui t’ assiègent
    laissent des coulures sur tes joues
    un chagrin au fond de toi serpente
    et noie le jour dans un torrent de boue

    quand les yeux de la nuit se referment
    quand le froid s’engouffre dans tes veines
    que le sommeil noie les traces de ta peine
    c’est une mort sereine qui sur le banc se penche…

  3. Touchant Sven
    J’aime beaucoup ton dernier vers
    ____

    Dans le parc endormi
    Je t’ai attendu
    Jusqu’au cœur de la nuit
    Tu n’es pas venu
    Sur le banc assoupie
    La nuit remue
    Que le rêve fut joli
    Lorsque tu m’apparus

  4. Fratrie des bancs solitaires
    Raconte nous les silences
    Le crépuscule s’impatiente.

    Tant de révélations entendues
    Inscrits dans vos âmes de bois
    Témoins de nos émois.

    La Dordogne baguenaude vos échos
    Serments et promesses d’amour
    Mélodies de troubadour.

    Tout ce qui vous appartient
    Le vent, le chant des oiseaux,
    Clapotis du cours d’eau.

  5. Sur un petit banc…

    Sur un petit banc de pierre
    assis tout près d’une rivière
    nous unirons nos deux solitudes…

    le vent soulèvera nos cheveux
    nous serons assis tous les deux
    à caresser nos doux rêves d’enfant…

    nous évoquerons la fraîcheur
    des torrents et sans rancoeur
    nous nous rappellerons les tempêtes…

    dans nos têtes qui grisonnent
    dans nos coeurs qui soupirent
    nous unirons nos mains contre le vent…

  6. Dans une clairière
    faiblement éclairée
    les sorcières se font attendre

    La sarabande nocturne
    ne pourra commencer
    qu’en présence de Satan

    J’entends déjà au loin
    le bruit sourd de ses sabots
    et le gémissement de ses victimes

    …………………………………

    Au petit matin les petits vieux
    se reposeront au soleil
    oubliant les cauchemars de la nuit.

  7. A la tombée de la nuit, des petites feuilles volent et s’envolent se reposer sur le banc, elles chantonnent et le banc rit, ensemble ils papillonnent toute une nuit, et se réveillent de belle humeur …
    dans le matin, la main du promeneur qui n’a rien vu, d’un geste nonchalant, repousse les feuilles sur le sol, qui d’un clin d’oeil se rient encore avec le banc…
    et le promeneur qui ne voit rien, s’endort, et repart reposé, mais plus fatigué encore de ne rien avoir vu de cette vie de dedans…

  8. Annick,
    Jolie image des feuilles sur le banc
    Lorque l’Automne arrive
    C’est ce qui arrive en ce moment
    Les feuilles séches tombent
    La Nature se préte à se réposer
    Et le passant en les repoussant
    S’assoupi…

  9. Le promeneur solitaire
    Admirant sur un banc des plus austères
    Les secrets du silence et ses mystères
    Au bord de la Dordogne, mon pays, ma Terre !

    Les arbres s’illuminent à l’extérieur
    Seul ici, moultes fois, je me fais peur
    Ces visions s’empressent pourtant de faire mon bonheur
    Les racines, ces cordes sensitives de mon intérieur !

    Je me souviens, au bord de l’Isle, à Périgueux
    Ces canards se targuant de leurs couleurs chatoyantes
    Je ne pouvais m’empêcher, de faim, ils me chantent :
    Donne-nous du pain, tu seras ainsi le plus heureux !

    Chris

  10. Le vent errant balaie le sable des allées
    Les quinquets de la place enflamment les platanes
    Les vieux bancs délaissés pleurent les courtisanes
    Qui le soir à la brune aux galants se mêlaient

    Seuls les clapots de l’eau semblent nous rappeler
    Les rires de jadis sous la lune diaphane
    Nul murmure nul bruit dans la nuit occitane
    Et le silence endort les oiseaux esseulés

    Les poètes exilés reviennent sur le mail
    Quand leurs regrets les chassent du bercail
    Pour chanter leurs chagrins calmer leurs désespoirs

    L’amour au bois dormant dans son château sommeille
    Le poète en rêvant est un prince qui veille
    Un promeneur perdu que dans l’ombre on peut voir

  11. — Un clin d’oeil à
    Annick, Tiago (Guess Who) et Sven
    Je vous embrasse fort.

    La solitaire attente

    Ah! le petit vieux
    Assis sur le banc
    Solitaire
    Il vient
    Tous les jours
    Au petit matin
    S’asseoir au banc
    Solitaire
    Il vient
    Et balaie avec la main
    Les feuilles tombées
    Sur le banc
    Pendant la nuit
    Toujours
    Le même vieux attristé
    Le même banc perdu
    D’autres feuilles tombées
    Elle s’est en allée
    Il y a longtemps
    Vers le mysthère
    Il attend son tour
    D’aller aussi
    Pour la rencontrer
    à l’infini.
    Il attend la mort sereine
    Se pencher sur lui
    Et finir sa peine
    Une feuille tombe
    De l’arbre sur le banc
    Une larme coule
    Sur la joue du petit vieux.
    Ah! Le petit vieux
    Assis sur le banc
    Solitaire …

  12. La nuit les arbres se penchent
    Consolent en silence le bois du banc
    Qui tente de se bouger les hanches
    Cela fait des ans et des longs ans
    Que vissé, et coincé dans la terre
    Sans racines il semble agoniser
    Il donnerait tout le bois de sa chair
    Pour aller retrouver sa douce aimée

  13. C’est joli, joli, tous ces mots que vous posez, mmhh, comme ces lectures sont belles. Bises tendres.
    bon, c’est un peu fort triste, mais c’est fort beau de vie aussi, Solitaire!

    Le banc là bas
    Il tend ses bras
    Mais chacun boude
    Y dépose un coude
    Son bois craquelé
    Il fait pitié
    La mousse qui court
    Fait faire un détour
    Les dépôts des oiseaux
    Sortent un répulsif Ô
    Alors il reste las
    Il baisse son dossier bas
    Si fatigué de crier
    Son amour à serrer
    Le banc là bas

  14. Bonjour Neyde,

    le coeur un peu serré ce matin à travers cette attente …les yeux de la nuit se referment sur la solitude et tous ces poèmes nous laissent le vague à l’âme… douces pensées vers toi.

  15. Oui tout cela est fort triste!

    Alors avant de ressortir mon âme dehors
    Ungrand coup de projecteur qui éclaire
    ET la

  16. oui, tout cela est fort triste,
    alors, youpsssssssssssssss..

    Avant de ressortir mon âme dehors
    Un grand coup de projecteur éclaire
    Et Ôh surprise, chaque banc est rempli
    D’âmes qui se froufrouttent la bise
    Et le vent du soir les ennivre tendre
    Chacun à côté de sa douce chacune
    Ou chacune dans les bras de son chacun
    Et déjà, la vie se rentre et se caresse
    A pas menus jolis si tendres amoureux

  17. Annick,
    c’est vrai.
    Nous sommes deprês aujourd’hui.
    l faut sécouer la tristesse.
    Vade Retro!

    Toujours le Printemps habite le Monde,
    en quelconque Pays poussent.les fleurs
    À chaque moment, la vie s’inonde
    de joie, d’amour, effaçant les douleurs.

    Un bisous joyeux pour toi Annick.

  18. Nuit
    (extrait)

    (…)
    Depuis longtemps,
    La nuit est ma partenaire,
    Partenaire de monologue.

    Dans le froid
    Dans l’isolement
    A travers les rues,

    J’erre dans les clairs obscurs
    A la lueur des lanternes de la ville,
    Trouvant le silence où je m’écoute.

    (…)

  19. Ont sombré la lune
    et les Pléiades, C’est la mi-
    nuit, le temps s’enfuit,
    je suis seule, sans partager ma couche.

    Sapphô

  20. Abscence

    Il est des moments où une ligne se brise
    il est des moments où l’équilibre s’affole

    pour laisser place à une infinité de points
    fluctuations des images présence absence

    un trouble profond bouleverse nos repères
    on lâche prise puis on ne contrôle plus rien,

    l’espace se rétrécit, l’émotion nous étreint,
    un regard solitaire dans l’immensité se perd

    et viens créer une forme humaine sur un banc
    forme découpée, lignes brisées, inachèvement…

  21. D’Isles en Isle
    N’est-ce vie que voyages?

    Ici faisons relâche,
    Au feu des candélabres.

    J’ai désir d’eau profonde.
    Absence,
    Place au vide.

    Des mots qui s’entrechoquent…

    Théâtre de la nuit,
    Coulisses colombines.

    J’ai laissé ma péniche,
    Entr’actes sur la rive.

    Coulons en solitaires,
    Deux dans le même lit.

  22. Nul besoin de repos
    pour qui vit solitaire
    à l’abri des rivaux
    de leur voix meurtrière
    il n’est plus lourd fardeau
    que le simple grégaire

    pourtant

    à force de penser
    celui là solitaire
    redevient prisonnier
    d’un cercle mortifère
    qui le tient enchainé
    aux souvenirs amers
    oublieux sans fierté
    de la vie l’éphémère

  23. Bernard
    J’ai laissé un petit mot pour toi
    sur la note précédente: Arcade.
    Tu l’as vu?
    Je t’embrasse

  24. j accepte le bisou joyeux, neyde, merci.

    C’est notre banc
    Notre rendez vous
    A nous deux
    Le premier arrive
    Et attend l’autre
    Sans être toujours
    Sur notre banc
    Nos mains se tiennent
    Les yeux se soutiennent
    En murmures admiratifs
    Devant ton intelligence
    Et la pureté de tes actions
    C’est notre banc

  25. Petit clin d’oeil à Annick

    Je suis l’oiseau
    Et me pose sur le bord du banc
    Avec mes mots-oiseau
    Je te chante au creu de l’oreille
    L’histoire de la bergère et le ramoneur

  26. Sur le banc

    Sur le banc
    En attendant
    Le souffle du printemps

    Sur le banc
    Un vieillard souriant
    Au regard des enfants

    Sur le banc
    Deux pigeons s’apprivoisent
    Deux regards se croisent

    Sur le banc
    Feuilles qui tourbillonnent
    Et la cloche sonne

    Sous le banc
    Des feuilles sont tombées
    Couleurs abandonnées

    Sur le banc
    Un enfant entend
    Le murmure du vent

    Sur le banc
    L’enfant s’éprend et prend
    Des feuilles de printemps

    Sur le banc
    Un couple d’amants
    Un instant.

  27. Chère Neyde,
    pardonne-moi, je ne l’avais pas (encore) vu… Merci d’avoir joué avec ces mêmes mots; connais-tu ce petit texte de Gaston Miron?

    Numa sôfrase numerosa

    Peço desculpas aos poetas que pilhei
    de vârios paises, antigos e presentes,
    as palavras, a escrita que eu dispunha
    eram suas, mas de certo modo,irmãos,
    nisto lhes vai uma profunda homenagem
    pois aqui, agora, entre os homens
    de uma outro ha palavras que são
    seu prôprio fio condutor do homem,
    obrigado

    Il y a aussi ce charmant poème de lui, le hibou!

    Labareda

    Linda loucura minha crinas ao vento
    eu me abandono a ti pelos caminhos
    com os olhos mâgicos da coruja
    entre os doidos finos fios do funesto mundo
    porque eu o fora-de-si
    eu o sombrio
    esplendor

  28. Alors Annick, elle écoute l’histoire de la bergère et du ramoneur, et la découvre, elle ne la connait pas…petit piaillement de bec joyeux vers toi, Maria.

    et bien dis donc, Ossiane, si tu t’y retrouves après cette journée de délire en passant de pleurer à rire, de faire cuicui, ou d’être vieux, ou se sentir la feuille, ou l’amante, ou encore ce banc, ou l’absence ou l’amour ou plus encore…je te souhaite une bonne soirée, Ossiane.

  29. La lumière vient donc des arbres…
    Je viens de Dordogne Ossiane, mais plus à l’amont, d’un petit village sur ses rives.

    Merci pour ta visite de ce soir, je suis une mauvaise bloggueuse en ce moment, je ne laisse pas de petits cailloux 🙂 Mais je passe !

    Bonne soirée

  30. La solitude

    Je l’ai rencontrée
    Sur un banc du parc
    Un soir d’errance
    Une nuit d’émoi

    Elle m’a regardée
    De ses yeux cernés
    M’a dit je suis là
    Et je t’attendais

    Tout à ses côtés
    Je me suis assise
    Elle s’est rapprochée
    Je l’ai regardée

    A posé sa frêle main
    Sur mon bras glacé
    M’a dit n’es pas peur
    Petite sœur tu es

    Dans ce parc de nuit
    Pas une âme ne vit
    Je me suis blottie
    Au creux de son lit

    Elle m’a recouverte
    De son fin linceul
    De ses lèvres suaves
    Elle m’a embrassée

    De sa claire voix
    Elle m’a bercée
    En me fredonnant
    Une douce mélodie

    Un soir d’errance
    Une nuit d’émoi
    Sur un banc du parc
    Je l’ai rencontrée

  31. Bernard
    je suis étonnée!
    ma tête est bouleversée!
    Je viens au blog français
    et je lis des beaux poèmes … en portugais.
    Tu parles portugais?
    Um abraço para você. (je t’embrasse)

  32. Tout simplement magnifique Maria. Um abraço para vozê. Merci Neyde, je ne connais pas le portugais.

  33. >>> A tous :
    Ce message global pour commencer; j’irai plus vite pour chacun ensuite.
    Beaucoup de mal à choisir une nouvelle fois. J’ai beaucoup tergiversé pour dégager l’idée de la solitude opposée à la présence humaine sur le banc.

    Je me suis bien régalée à vous lire 😉 Beaucoup de poèmes tristes qui vous ont visiblement donné le bourdon par la suite 😉 Ne te laisse pas impressionner, Sven; garde ta gaieté provençale ! Le titre de Solitaire a souvent fait émerger la vision de la personne âgée assise sur un banc. Je voyais aussi des choses positives dans ce mot. On peut aimer être solitaire assis sur un banc par une chaude nuit d’été.

    Beaucoup d’animation sur le blog même sans moi 😉 Quand le chat n’est pas là, les souris dansent 😉 Aucun problème pour que vous échangiez autant que vous voulez en mon absence. Et en plus, vous vous découvrez des facettes inconnues de votre personnalité. J’aimerais bien aussi savoir si Bernard parle le portuguais.

    >Yves :
    Tu es le seul à avoir écrit sur tous les bancs 😉 Merci pour ton bel haïku.

    >Nath, Maria-D :
    Les deux élues du jour 😉 Il me semble que c’est la première fois, Nath. Félicitations à toutes les deux, vos poèmes m’ont touchée. Bises du soir.

    >Neyde :
    Merci Neyde, tes deux poèmes sur la vieillesse et la solitude sont magnifiques. Attente très émouvante sur ce banc. J’aime aussi les feuilles que tu introduis pour symboliser le temps qui passe. Beaucoup d’émotion dans ton écriture et aussi un grand amour de la vie et des autres; je t’embrasse fort, belle amie du Brésil.

    >Bonbonze :
    Si on ne t’avait pas, il faudrait t’inventer ;-)) Tu as sans doute fait remonter le degré de gaieté ce matin 😉 Ce doit être agréable de travailler avec toi. Merci beaucoup.

    >Sven :
    Ce mot de « Solitaire » a fait jaillir de toi de très beaux poèmes sur ce sentiment de solitude. Tes mots comme toujours émeuvent beaucoup. Tu sais parfaitement décrire ces états là. C’est peut-être un peu dommage que j’ai choisi ce titre. Toi qui étais si serein hier, j’espère que, tu ne vas pas sombrer dans la tristesse absolue maintenant. Retrouve le sourire, le soleil et le ciel bleu. J’aime beaucoup ton deuxième poème. Je t’embrasse.
    Pourquoi me dis-tu « un petit coin ombragé de Brantôme, petite Venise du Périgord ? »

    >Fanou :
    Beau poème plein de légèreté ! Tu as choisi de t’intéresser à tout ce que les bancs peuvent recevoir de confidences ; c’est une bonne idée. La mémoire du bois un peu comme les mots gravés sur les écorces. Merci beaucoup, je te souhaite une bonne nuit.

    >Annick :
    Tu as démarré en poésie gaiement avec toutes ces feuilles qui volètent autour du banc 😉 Puis, tu as expériementé avec délicatesse les états d’âme du banc pour finir dans une grande tristesse. Alors, tu as mis de l’animation sur le banc avec les mots qui froufroutent la bise. Il n’y a que toi pour imaginer des expressions pareilles 😉 Heureusement qu’on t’a pour nous remonter le moral 😉 Sinon, je me suis bien retrouvée dans votre délire de cuicui 😉 Bonne nuit.

    >Brigetoun :
    Aïe aïe aïe ! Pas de soirée à la fraîche dans l’obscurité, Brigitte. Merci pour tes mots 😉

    >Guess Who :
    Un poème cauchemardesque 😉 Amigo Tiago, tu changes complètement de registre avec les sorcières et Satan 😉 Le blog résonne de ces cris effrayants; j’en tremble encore 😉 Il est vrai que l’éclairage invite à y voir des scènes un peu fantastiques. Belle retombée avec ces vieilles personnes qui ont envie d’oublier leurs mauvais rêves le lendemain. Merci à toi, je t’embrasse.

    >Cristina M :
    Déjà l’automne pour toi et pour nous le renouveau. Drôle d’impression de savoir qu’on ne vit pas les saisons en même temps. Bises de France.

    >Chris :
    Beau poème Chris ! C’est vraiment ta terre la Dordogne ? Je dirai que oui vu la passion avec laquelle tu en parles Merci à toi, je t’embrasse.

    >Amichel :
    Belle ambiance de solitude et de nostalgie d’une époque que tu nous décris. On se croirait dans un film avec un retour dans le temps. Comme toujours, ta dernière strophe remet les choses en place avec ces beaux vers sur le rôle du poète. Merci Michel, je t’embrasse.
    Pour ceux qui ne connaissent pas les quinquets…
    http://images.google.com/images?hl=en&q=quinquet&gbv=2

    >Pascal :
    Beaux poèmes, Pascal ! Tu as davantage mis en évidence la nuit et le silence dans cette errance en confidence. Merci beaucoup et bon week-end.

    >Bernard :
    Je lâche le mot L’Isle et tu nous emmènes en voyage poétique. Tu fais bien d’en parler car on ne va pas tarder à bouger 😉 La péniche t’a beaucoup marqué 😉 Merci pour tes jeux de mots et ta belle écriture. Bises.

    >Franck :
    Jolis échos de banc avec Nath, Franck. Merci à toi. Je t’embrasse.

    >Anne V :
    Pas de culpabilité à avoir, Anne. Tu entres et tu sors comme tu veux.
    C’est vrai que tu connais cette Dordogne sous toutes les coutures. Sur ces photos, il faut l’imaginer. On peut voir cette place arborée de Libourne sur le lien ci-dessous. Bon week-end.
    http://eglage.free.fr/phLibourne1.jpg

    >Nini Pixel :
    Bonsoir et bienvenue sur le blog. Tu ne peux pas me faire plus plaisir en me disant que mes photos ont une âme 😉 En tout cas, j’y mets tout mon cœur. Au plaisir de te revoir ici.

  34. >Feu roméo:
    Tu m’impressionnes avec ton poème, roméo. Tu t’envoles très loin de la réalité de la place pour tirer des leçons de vie très réfléchies sur le sens de la solitude. Bravo à toi.

  35. Nath et Maria, vos textes sont vraiment très beaux,
    et le plaisir de les lire à la suite des images est multiplié,
    en âme de photographe et en âme de poète, bien que le photographe est poète en vues, et le poète photographe en mots…
    c’est vraiment très agréable, ces images suivies d’un fort beau texte, de beaux textes..la force de la page est plus forte encore.
    Je vous souhaite une bonne journée.

    et je te lis Ossiane,
    oui, hier, jour de forts partages chez toi, en lectures, en écitures de textes, allant des noirs de solitude au banc habité d’un si bel amour, des poésies autour des feuilles, et puis du temps qui avance sur le vieillard, un jour fort, un jour beau, mais c’est vrai par moments, il m a donné le fort bourdon! mais c’est la vie!

  36. Cinq Bancs
    Tout autour d’une clairière
    La lumière entre dedans
    L’air y est doux et calme
    Cinq Solitudes
    Encore vides attendent
    Elles arrivent main dans la main
    Leurs dix corps enlacés
    Cinq Corps
    D’une union si forte belle
    Leurs regards animés pur
    De la flamme de l’amour
    Cinq Amours
    Se posent sur le précieux bois
    Et distillent la même essence
    Montent au bel firmament
    Cinq Liens
    Chaque couple de couleurs
    De chairs si différentes
    Mais l’âme pure identique
    Cinq Continents
    Choisissent ce lieu solennel
    Pour faire la Paix dans l’âme
    Pour vivre qu’en Humains
    Cinq Forces
    S’unissent sur notre terre
    Sur ces bancs spectateurs
    Devant ces arbres chorale
    Cinq Vies

  37. Bonjour au salon,
    Je prends le temps de vous dire combien, une fois de plus, j’ai adoré vos écrits. Je ne me manifeste pas au fil des messages, mais je suis toujours très attentive aux idées différentes. La vision sur les bancs publics a été d’une grande richesse.
    Aussi, je vais un peu me dévoiler ce jour, pour vous demander à tous, mais surtout à Ossiane, si je pourrais vous citer, dans un livret que je suis en train d’élaborer sur la solitude des bancs et leurs mémoires.
    Inutile de te dire Ossiane, que j’ai du me retenir pour ne pas vous déverser toutes les histoires que les bancs m’ont « chuchoté » !!
    Si vous m’offrez cette possibilité, je vous indiquerais les lignes qui accompagneraient fort bien certaines de mes photos.
    Merci à vous tous, pour votre humour, vos délicieux échanges d’amitié, de générosité, et surtout quels talents sur ce blog !!
    Je me sens souvent comme la petite souris qui vous regarde par la fente d’un mur. C’est à peine si j’ose me glisser dans votre « salon » pour vous confier qq. lignes, la lecture me ravitaille le cœur et l’âme, et souvent je retourne dans mon petit trou rassasiée et heureuse d’avoir juste passé ce moment auprès de vous. Bonne journée à vous toussss !

  38. Bonjour,

    Oh, je suis flattée d’être sur la page d’accueil… J’ai écrit avec une telle rapidité !
    Bises
    Bonne journée

  39. Merci Ossiane, je suis une fois de plus très touchée, ce texte est venu si naturellement, et simplement. Et tu me gâtes vraiment beaucoup.
    Mais à la relecture vois-tu, j’y ai trouvé une grosse faute « m’a dit n’aie pas peur » bien sûr l’auxiliaire avoir et non être.
    Merci de le corriger surtout sur la première page.
    Merci encore, belle journée à vous tous
    Je t’embrasse Reine de ces lieux

  40. Solitaire par choix
    Solitaire par obligation

    Vie ou Survie ?

    Hé l’Hermite
    Tu as assez réfléchi
    Tu as suffisamment récupéré

    Hé l’Hermite
    Quitte ton trou
    Brise tes chaînes

    Hé l’Hermite
    Reviens au Monde
    Réapprends le Rire

    Ignore les cons
    Ils se trouveront tout con
    De ne plus pouvoir t’atteindre
    Ton indifférence les détruira

    Hé l’Hermite
    Viens !
    Reviens !

  41. ET le soleil il écarte les branches
    Y’A du monde là d’dans?!
    ET la lumière inonde la piste
    Y’A d’l’air du printemps!
    ET les arbres se déracinent
    Y’A d’la musique ici?!
    ET les oiseaux chantent du jerk
    Y’A des p’tits fours aussi?
    ET les feuilles se tartinent de miel
    Y’a des êtres vivants?!
    ET d’ tous les âges ils courent
    Y’a d’l’amour là d’dans?!
    ET déjà des passions se naissent

  42. Il est assoupi…immobile…soltaire…il attend…il attend qu’on le prenne dans ses bras..Alors…la joue contre lui….le regard qui se noie…on l’attire contre soi….épiderme contre peau de pierre…Et il raconte….avec douceur….nostalgie…tendresse…Hier ils étaient deux…jeunes et le coeur convalescent…ils s’étaient disputés…venaient de se réconcilier…il lui prenait la main…elle se serrait contre lui…ils échangeaient leurs secrets…On entendait le bruissement des feuilles..les craquements de la forêt…les mouvements du vent …Ce banc de pierre était devenu leur univers…Il y avait dans l’air…un parfum d’eau…de terre….de bruyère…Avec ses lèvres il s’est rapproché….sur sa joue il a voyagé…

  43. Merci Neyde, moi aussi je t’embrasse fort
    _____

    Un rêve nocturne
    Arrive sans bruit
    Epier la vie
    Du solitaire

    Un cri de hibou
    Traverse la nuit
    Dissout le rêve
    Du solitaire

    Un tourbillon
    De feuilles vives
    Réanime la vie
    Du solitaire

    Errer sans crainte
    Dans la nuit lisse
    Atténue la peur
    Du solitaire

    S’assoire paisible
    Au cœur du banc
    Renforce les rêves
    Du solitaire

    Se vêtir de solitude
    Créer dans le silence
    Telle est la vie
    Du solitaire

    J’aime cette vie
    Loin de la foule
    Histoire d’amour
    Du solitaire

  44. pour fannou :

    Le vieux banc vermoulu
    Sur lequel je m’assois
    Abrita autrefois
    Un enfant
    Et ses jouets de bois

    Au temps insouciant
    De l’adolescence
    J’y connus
    Les premiers baisers
    Pris à la dérobée
    Aux filles en robes à fleurs
    Et nattes coquines

    Sur son dossier de chêne
    J’ai gravé au couteau
    Un cœur d’une flèche percé
    Avec des initiales
    Enlacées
    Dans l’attente
    Des rendez-vous secrets

    Sur ce même banc
    Que le temps
    A marqué de sa dent
    Que les pluies et les vents
    Ont rongé
    Quand l’amour
    M’a quitté
    Je suis venu pleuré
    Un soir dans l’ombre

    Ce banc solitaire oublié
    Gardé par deux platanes
    Tel un voleur
    Entre deux gendarmes
    Accueille maintenant
    Un bonhomme tremblant
    Qui parle aux moineaux
    En leur jetant des bouts
    De son guignon de pain

    Le vieux banc vermoulu
    Sur lequel je m’assois
    Abrita autrefois
    Un enfant
    Et ses jouets de bois

  45. >Annick :
    Cette exploration de la palette des sentiments est intéressante bien qu’elle fasse parfois appel à des choses douloureuses. C’est la vie comme tu dis. Le bonheur parfait et la béatitude totale n’existent pas 24h sur 24 mis à part dans les publicités qui vendent du rêve.
    La quiétude de ce lieu a remplacé le vague à l’âme d’hier. Tes bancs deviennent acteurs. Et toi tu viens apporter ta touche de poésie et de gaieté en faisant bouger tout ce petit monde sous-jacent. Thanks a lot. Bises.

    >Fanou :
    C’est vraiment gentil de ta part d’intervenir pour nous dire comment tu perçois les messages écrits. J’ai toujours du mal à imaginer ce qui se passe derrière vos écrans.
    N’aie crainte de t’exprimer autant que tu le souhaites même si c’est pour nous raconter des histoires de bancs. D’ailleurs, je n’en ai pas fini avec les bancs; tu seras à ton aise 😉
    Pas vraiment de problème pour que tu me cites dans ton livret mais je n’ai pas dit grand chose 😉 Dis-moi ce que tu souhaites.
    Petite souris derrière le mur, tu peux sortir de ta cachette quand tu veux ; on t’attend au salon 😉 Tu écris bien alors OSE poser tes mots sur ces pages pour nous rassasier à notre tour 😉 Bonne soirée.

    >Nath et Maria-D :
    Bises à vous deux.

    >L’œil vagabond :
    Amusant poème. Faut-il vraiment que tu choisisses… J’ai failli appeler cette note Silence. Bon week-end, Chris !

    >Nigra :
    Grande originalité de ton poème sur le choix de vie solitaire, Nigra. Belle idée d’être allée chercher le Lhermite et de l’interpeller à ta manière pour essayer de le faire sortir de son trou. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Feu roméo :
    😉

    >Pierre b :
    Tu as souvent des histoires d’amour à raconter;-) E si c’était ton banc le banc de pierre ? Toujours beaucoup de délicatesse et d’émotion dans tes évocations sentimentales. J’aime vraiment beaucoup, monsieur le poseur de mots. Bises du soir.

    >bouldegom :
    Un haïku qui évoque une autre époque, d’autres lieux, d’autres moments terribles. Merci à toi.

    >Maria-D :
    Voilà un poème qui peut réconcilier tout le monde avec le mot « solitaire ». Solitude paisible et créatrice dans le silence de la nuit. J’aime comme toi cette façon de percevoir ce mot. Je suis plutôt noctambule et aime les ambiances nocturnes. Merci beaucoup. Bises.

    >amichel :
    Magnifique poème plein d’émotion qui m’arrache une larme à l’œil ! Bravo à toi.

  46. C’est incroyable comme on peut être sensible à un mot,
    et quand tu dis, Ossiane, que tu as failli poser Silence, au lieu de Solitude, je pense que silence m’aurait ouvert une vue avec moins de bourdon..
    Mais les sensations d’hier sont aussi nécessaires, même si douloureuses.

    Notre banc posé
    A nous deux
    Semble être resté
    Près des arbres
    Mais en réalité
    Je l’ai emmené
    Au plus profond
    De moi
    Car notre banc
    De toi
    C’est si rare
    Toi de moi
    Je m’y asseois
    Chaque jour
    Et te donne
    Mon amour
    Moi de toi

  47. >Annick:
    Solitaire et pas solitude qui pour moi n’a pas tout à fait le même sens. J’ai la sensation que le mot Solitaire est un état davantage choisi que subi mais je peux me tromper;-) Merci pour tes mots.

  48. Tu vois comme ton mot je l ai lu bien plus solitude, Ossiane,
    mais pourtant je ressens comme toi, solitaire c’est plus choisi que solitude qui est plus subie…
    et ma pensée est partie vers solitude plus triste quand pas choisie, hier en lecture …
    et merci pour tes mots, car je venais glisser un truc qui vient de me venir en faisant le tour du jardin, car tu y es aussi.. bises.

  49. Ma plume Solitaire se sent bien dans son encre posée
    sur le bord du bureau, seule et bien en ailes,
    elle se prend de beaux moments à se remplir de mots.
    Mais quand tu es près de moi, mon amour, ma plume,
    elle patiente un peu, car si j’aime le silence pour écrire,
    j’adore bien plus encore quand tu me serres contre toi,
    car loin de toi, je me sens en Solitude…

  50. Entrer en solitude
    Souvent j’en ai besoin
    Pour poursuivre mon chemin

    Entrer en solitude
    Face à face avec soi-même
    Pour comprendre les demains

    Entrer en solitude
    Une histoire de tempérament
    Un héritage parfois

    Entrer en solitude
    Un retour à l’enfance
    Le chemin du retour

  51. >Annick:
    Tu as joliment réconcilié ces deux mots. Merci.

    >Maria-D:
    Toujours la solitude, Maria. Une compagne indispensable pour se chercher et se trouver, de temps à autre. Tu as une belle philosophie de la vie puisque tu accueilles l’héritage qu’on t’a donné et que tu te le réappropries à ta manière pour le faire fleurir le mieux possible. Merci pour ton poème profond.

  52. Merci ami, amichel ,
    Je suis touchée, par ton histoire, et j’aimerai bien que tu me donnes l’autorisation de l’imprimer dans mon recueil sur les bancs.
    Je pense indiquer le nom de l’auteur et le blog d’ossiane.
    J’ai fait des petites sélections sur des passages qui correspond tellement à ceux que tous ces bancs m’ont bredouillé pendant l’hiver. C’est en effet depuis ce mois de novembre que j’ai commencé ma quête des bancs publics. J’essai de prendre le temps d’écouter leurs souvenirs.
    Mais, je t’avoue, que vos histoires dépassent mon imagination sur leurs comptes.
    je me sens à nouveau habiter par le silence des jardins au crépuscule.
    Tout comme ton poème, certains laissent des traces, ou des objets dessus, dessous ou accroché.
    Je suis vraiment ravie de cet échange et te souhaite un bon WE.

  53. Feuilles de menthe…poulet au citron….thé au jasmin….rosé de provence…une envie d’un dîner en amoureux…le restaurant à deux pas de la maison…En revenant…main dans la main…on plongeait dans le regard doré des maisons…les fenêtres étaient offertes…étoffes immobiles…ombres chinoises ….lumières tamisées…..Les viornes…..camélias…magnolias…avaient rangé leurs couleurs…dans le secret des jardins…La douceur du temps était surprenante…
    Menthe…citron…jasmin….dans un carré de lumière….on ne distingue plus l’écran…on est en Provence…ou ailleurs…On écrit sur une page verticale…on s’étonne que les mots ne perdent pas l’équilibre…on ne pense à « rien » et ce « rien » vous emporte….Vous pensez à votre mère…à une île…au temps d’hier…au présent qui vous est cher…à Céline…à Camille…à il et elle…C’est une nuit de soleil…

  54. ok pour moi fanou
    je te signale également un beau texte de guesswho (tiago) sur son site sur un banc

  55. rendez-vous

    il a passé de longues heures
    à méditer sur un banc solitaire
    à lire l’espace entre les lignes
    à savourer les sens des mots
    à caresser les lettres de papier

    il a braqué tous les projecteurs
    sur les cachettes de son coeur
    dans les tourments de son esprit
    sur le moindre frisson de sa peau
    sur le miroir trouble de sa nature

    il s’est vu errant toujours seul
    et n’a reconnu que son auréole
    les lettres toujours à la main
    il s’est levé en quête d’une ombre
    éclairé simplement par la poésie

  56. 15 avril 1967…

    ouvrez le ban

    derrière mes petites lunettes noires
    les branches sur mes tempes grisâtres
    je me souviens paisible des espoirs
    vermoulus de mon théâtre verdâtre

    combien de fois me suis-je assis
    sur le banc blanc du jardin rassis
    à l’ombre des branches mon histoire
    faisant mousser mes faux déboires

    trésors enveloppés dans mon turban
    le regard zen perdu dans l’océan
    de mes yeux bleus en solitaire
    voguant sur ma solitude lunaire

    comme un parfum qui s’évanouit
    dans le carrousel de nos vies
    les genoux de mon enfance
    couronnés de nos rires
    d’insouciance

    fermez le ban

    …15 avril 2007

  57. >pierreb :
    Aujourd’hui, c’est dimanche, ta petite promenade nocturne est belle et douce. Entre les saveurs et les parfums qui aiguisent les papilles et l’odorat, tu nous emmènes en voyage bien loin de la réalité, dans cette Provence qui nous fait rêver. L’esprit flotte; au cas où les lettres perdraient ent leurs moyens, j’ai tendu un filet juste sous tes mots pour qu’ils retombent en douceur. Merci pour ta belle écriture, pensées à Céline et à Camille et bon dimanche !

    >Catherine JM :
    Oui Catherine, une véritable communion végétale sur cette place tout en respectant l’identité de chacun. Belle journée à toi.

    >Bouldegom :
    Belle idée très visuelle ce rendez-vous sur un banc avec la poésie, avec les lettres, avec les replis intérieurs qu’il faut aller débusquer et éclairer afin de faire jaillir les mots. Travail d’écriture, travail d’artisan, travail du poète qui cherche à faire partager sa poésie. Merci beaucoup, c’est beau.

    >Fred :
    Superbe projection dans le temps pleine d’émotion ! Retour en arrière vers des instants du passé. Traces éphémères parfumées qu’on n’oublie jamais. J’aime beaucoup ta troisième strophe avec l’image du turban qui recèle la précieuse mémoire. Merci Fred, je t’embrasse.

  58. B
    Ba
    Ban
    BANg
    BANG BANC
    BANG ! BANC !
    BANG ! BANG ! BANC ! BANC !

    BancBangncbaNcabAcbgBangGnacB

    Repos !

    Laisse ma lassitude prendre le pas,
    tes bang et tes bancs me fatiguent !
    Tout ce que je cherche
    c’est le repos,
    le repos de la nuit !
    Ombres, vents, cauchemars
    Bangs et bancs
    Laissez moi dormir …
    Laissez moi…

    Je profite pour remercier Michel d’avoir signalé ici un texte que j’ai écrit il y a peu sur « les bancs »…. un compliment de Michel c’est qq chose !

    Je remercie aussi Annick d’être revenue lire mon »Banc » …

    Quant à mes sorcières Ossiane, il faut dire que, contrairement à tous tes lecteurs, j’ai été plus touché par l’ambiance nocturne de ta note que par le banc lui même (et en plus il y a peu j’en avais écrit sur un en plein soleil…) d’où mes sorcières remplacées par de petites veilles dames au petit matin ……………. et si les petites dames étaient les sorcières ?

  59. Si Ossiane veut bien remplacer mon idiot de SE par un CE … l’ortographe pourra se reposer elle aussi …

  60. >Bouldegom:
    Merci Bouldegom pour les beaux poèmes que tu as écrit sur d’anciennes notes et sur celle-ci. Je vous invite à les découvrir en allant chercher les liens un peu plus haut.

    >Guess Who:
    Quelle pêche Tiago ! Qu’as-tu bu ce midi ? Un petit Bandol ? Tu as trop ou pas assez dormi;-) J’aime bien quand tu viens faire ton clown sur mon blog ;-)) Je te laisse responsable de tes derniers mots sur les vieilles dames;-) Si le maire de Libourne savait ce qui se passe sur cette place, il en serait vert d’inquiétude. Je t’embrasse.

    Pour le banc de Tiago, hip hip hourrah !!!

    http://guesswhoandwhere.typepad.fr/guessw/2007/04/un_banc_face_la.html#comments

  61. Ehhh c’est encore humide chez nous …

    Petit banc joli
    tu est un traitre…
    On veut se reposer sur toi
    assoir notre corps fatigué …
    ………… et on repart les fesses mouillées !

  62. >Gues Who:
    ;-)) Très sec à l’ouest; les bancs ne sont pas du tout mouillés. C’est presque la méditerranée ici ! Le monde à l’envers.

  63. COUCOU à tous,
    tu me fais sourire Tiago,
    je n’ai pas de banc dans le jardin, qui est le spectaCle vivant de l’été, il fait fort chaud, je schniffe l’ombre, l’air est tout paisible, je pense à toi, Tiago et tes voyages,
    je prendrai le temps de lire tous tes écrits sur le Sénégal, ma fille y sera demain soir, et ses paquetages faits, l’air se respire bon…

    Je viens tranquillemnt m’asseoir sur un de tes bancs, Ossiane, tranquillement pour écouter la paix de cet endroit. J’apprécie, j’entends les petits bruits des insectes, le bois d’un arbre qui craque, un oiseau qui fouine la mousse, j’apprécie cette douce ombre savoureuse si pleine de saveurs reposantes. Je reste un doux temps, et ma petite cueillette de douceurs reposés dans ma petite tête, je m’en vais le coeur content, en sautant sur un pied, et je prends mon élan pour m’envoler…..

  64. >Annick:
    Coucou Annick, petite après-midi tranquille au parfum des beaux jours. Que c’est agréable! Bonne soirée à toi.

    >Fred:
    Joyeux anniversaire, Fred ! C’est idiot, je n’avais pas pensé à cet évènement possible dans ton poème et pourtant tu avais inscrit une date. Alors je me rattrape aux branches;-) Tu as porté tes ans en beauté dans ta poésie et tu sembles passer le cap en toute sérénité ! Je t’embrasse fort.

  65. Fred,
    Bouldegon t’a dit :
    Happy birthday!
    Ossiane t’a dit :
    Joyeux anniversaire!
    et moi, je te dis :
    Feliz aniversário!
    Fred
    ton « ban » est encore court.
    Le mien est … presque le double!
    Mais, dans une âge quelconque
    l’amour et la poésie emportent de parfum à la vie.
    Bises du Brésil vers Toulouse.

  66. Combien j’ admire celui qui prend son élan pour s’ envoler,s’ envoler décoler de cette réalitée de ceux qui ne sont jamais au bon endroit a la bonne place .
    Hors d’ ici toi qui n’ est pas d’ ici et cherche ailleurs ta place.
    .dans ce pays ce doux pays de france ,on doit bien être a sa place ????
    En attendant bonne soirée a tous.Noisette

  67. >Noisette:
    Il faut juste vous laisser porter en imaginaire un moment sans penser au reste qui va moins bien et vous trouverez votre place. Bien à vous.

  68. Mais le vert paradis des amours enfantines,
    Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
    Les violons vibrant derrière les collines,
    Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
    – Mais le vert paradis des amours enfantines,

    L’innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
    Est-il déjà plus loin que l’Inde et que la Chine ?
    Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,
    Et l’animer encor d’une voix argentine,
    L’innocent paradis plein de plaisirs furtifs ?

    Baudelaire, Spleen et Idéal, LXII

  69. >Nath:
    Beau, vivant, généreux, heureux ce poème même s’il y a nostalgie; j’imagine les enfants courir sur cette petite place. Merci Nath pour ce nouvel apport à cette note. Bises.

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