Enlacement

Cyprès

Tresses d'ébène, les fantaisies d'un cyprès, tendre invitation

Lecture du Haïku Calligramme: première courbe, verticales, deuxième courbe.

Tresses d’ébène
Les fantaisies d’un cyprès
Tendre invitation

Les deux poèmes de Bouldegom ont retenu mon attention pour la richesse de leur écriture, la précision et la grande force de leurs mots. Ils sont à l’image de Bouldegom qui compose aussi bien de longs poèmes que des haïkus. Elle n’avait jamais écrit de poésie avant de venir sur l’Oeil Ouvert qu’elle fréquente assidûment depuis très longtemps maintenant. Je la remercie chaleureusement pour ses beaux partages.

brocéliande ou jungle
l’attrait de l’obscurité
démêler les liens

lac nocturne

bois d’ébène dressé sur mon chemin
les torsions échevelées de tes lianes
poussées tentaculaires des liens

bois d’ébène nappant l’obscurité
élan des entrelacs lancinants
pattes dévoreuses d’insectes

bois d’ébène textures d’outre-tombe
lanières en cuir du fouet végétal
vrilles noueuses calligraphiées en sépia

bois d’ébène antre de la nuit
passage obligé des interdits
contorsions pour atteindre le lac

Bouldegom

Photos prises dans la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes.

98 réflexions sur « Enlacement »

  1. ELLE s’asseoit sur la balançoire
    IL enlace sa taille délicate
    Et doucement elle s’envole
    Puis il la pousse tendrement
    ILS sont serrés d’un bel amour
    IL et ELLE sur le balancement
    Du temps qui les enveloppe
    D’infinies caresses précieuses

  2. Les lianes s’enlacent…
    Les racines s’enlacent…
    Les corps s’enlacent…

    Et e deux corps,
    tels les racines,
    se seront entremelés
    et seul le glaive
    pourra,
    violament !
    les séparer.

  3. Oups j’ai posté trop vite et je me suis « entremêlé violemment » dans l’ortographe …

    Ossiane, peux tu être assez gentille pour passer derrière moi…

  4. Bonjour Ossiane,
    Une tendre invitation à la nature : que demander de plus pour laisser vagabonder son imagination vers des flots de tendresse amoureuse ,vers un entrelacement des plus chaleureux jusque la fusion naturelle de notre imaginaire et de la réalité boisée sucitant parfois la confusion de nos sensations les plus douces.
    Passe une bonne journée Bisous a++

  5. Toi et moi,

    A l’ombre d’un cyprès
    Dans tes bras enlacés
    Mon coeur se mit à danser.
    Mademoiselle, comment vous résister !

    Coin de lumière éclairant tes cheveux
    Coin de chaleur, ce bonheur d’être deux !
    Laisse-moi, mes mains posées sur ton torse
    Laisse-moi enlever doucement ton écorce

    L’ombre des lianes sur ton corps de femme
    Dessinant les traits d’une partition d’amour
    De ces battements du coeur, j’en deviens sourd
    Comment alors ne pas déclarer ma flamme ?

    Le jour tombant, brise d’espoir, on se déguisera
    Dans la nuit, nus, regardant la lumière qui s’en va !

    Chris

  6. Si Près

    Ils auraient voulu
    Etre
    Pas juste Un et Un ensembles

    Ila auraient voulu
    Etre
    Nous

    Pas ce Nous
    Régi par les conventions
    Dicté par les traditions

    Le Nous
    De l’Amour Libre
    Intemporel

    Le Nous conjugué au Présent
    Sincère, sans Règles
    Sans prédiction sur le Futur

    Ils en ont rêvé
    Emotion
    Jusqu’au bout des ongles

    Ils avaient un Rêve
    Ils ont craint de l’Acter
    Ils ont refusé de le légitimer

    Ils ont misé
    Sur la chance
    La chance n’existe pas

    Ils n’ont pas trouvé
    La bonne définition
    Amour Libre

    Ils en ont bavé
    Douleur
    Jusqu’au bout des ongles

    Ils auraient voulu
    Etre
    Si Près

    Et pourtant
    Ils sont
    Si Loin….

    Ils misent sur les Etoiles
    Ils se retrouveront
    Bonheur
    Jusqu’au bout des ongles

  7. Les arbres s’enlacent si joliment que les frissons parcourent, et les mots posés ensuite sont tellemnt jolis. Je lis et me laisse enlacer par les très douces branches, je me blottis, j’apprécie cette offrande du temps.

  8. lac nocturne

    bois d’ébène dressé sur mon chemin
    les torsions échevelées de tes lianes
    poussées tentaculaires des liens

    bois d’ébène nappant l’obscurité
    élan des entrelacs lancinants
    pattes dévoreuses d’insectes

    bois d’ébène textures d’outre-tombe
    lanières en cuir du fouet végétal
    vrilles noueuses calligraphiées en sépia

    bois d’ébène antre de la nuit
    passage obligé des interdits
    contorsions pour atteindre le lac

  9.  » Au troisième temps de la valse
    nous valsons enfin tous les trois
    au troisième temps de la valse
    il y a toi,il y a l’amour et il y a moi
    et Paris qui bat la mesure
    Paris qui mesure notre émoi
    et Paris qui bat la mesure
    laisse enfin éclater sa joie

    une valse à trois temps……… » Brel

  10. ENLACEMENT

    Etreinte de tes bras qui se nouent
    Nuit d’ébène fantasmagorique
    Là-bas dans les profondeurs
    Aux portes du bout du monde
    Caresses qui réveillent les corps
    Erotisme de lianes entremêlées
    Morsure de la chair frémissante
    Eclosion de jouissance engendrée
    Nitescence du plaisir des sens
    Tenture d’étoiles où je m’oublie

  11. Jardin secret,
    Jardin d’Eden…
    Endroit magique!
    Au pied du cyprés
    Je viens m’asseoir
    Et lire ces belles poèsies!

  12. Je viens auprès du petit lac au bois dormant, où je me repose bien doucement et tendrement, en m’étirant d’aises dans ce sous bois fort accueillant……les lianes glissent, m’enveloppent sans m’étouffer, juste me calinent du bout de leurs feuilles…..
    et puis, je lis les textes qui m’apportent tellement.
    Je suis sous le charme de vos plumes délicates, et le temp suspendu dans ce petit sous bois apporte tant de quiétude……Je suis éblouie par la richesse de vos plumes. Merci.

  13. Quel Dieu des forêts a pour punir ces amants
    Figé leurs corps surpris dans leurs enlacements ?
    Par quelle jalousie son âme fut saisie
    Pour leur infliger ce destin non choisi ?
    Pour lui avoir ravi la fille qu’il aimait
    Le jeune galant en arbre fut changé
    Son amante éplorée son père supplia
    De lui ôter la vie et si fort l’en pria
    Qu’enfin le Dieu ému par ce cœur ravagé
    Fit d’elle une liane à l’arbre attachée .
    C’est ainsi qu’on peut voir dans leur pose éternelle
    S’enlacer pour toujours l’amoureux et sa belle

  14. ……………………………………………………………………………………………….

    >>>>>>> A vous, Chris, Nath, Nigra, Fanou, Catherine JM, qui venez d’arriver sur le blog :

    Vous avez forcément remarqué que j’ai choisi de mettre en avant un poète sur la page principale de mon blog sur chaque note pour l’instant. Si vous avez envie de participer à cette mise en lumière, envoyez-moi un email pour me dire si vous êtes d’accord et dans ce cas, vos poèmes seront pris en compte sur la prochaine note.

    Bien à vous quatre.

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    ……………………………………………………………………………
    Nouveau commentaire sur:
    https://blog.ossiane.photo/2007/02/14/totem/#comments
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    >Bén :
    Ce n’est pas souvent que tu sois la première à écrire 😉 Une belle idée cette alcôve feutrée et paisible. Un bel haïku douillet. Bises.

    >fanou :
    Ca y est, tu te lances 😉 Bel envol pour ce premier poème qui exprime bien l’enlacement et l’intimité de ce lieu. Bon après-midi et merci.

    >Annick :
    Bien vu, la balançoire qui devient point central de ce joli poème d’amour. Merci Annick, je t’embrasse.

    >Bonbonze :
    Superbe !! Tout à fait dans le ton. Merci.

    >bouldegom :
    J’ai bien aimé tes deux poèmes qui expriment richement tout ce qu’on peut éprouver en regardant ces sculptures végétales aux teintes d’ébène. Ils reflètent parfaitement bien ce que tu es capable de donner en écriture, c’est-à-dire toute la palette des sentiments plus des surprises et des repères bousculés. Bien à toi boudegom et merci d’être là après tous ces mois. J en’ai réussi à retrouver quand tu as écrit ton premier poème ici, tu te souviens ?

    >Catherine Jadem :
    Je ne sais pas si c’est pour l’éternité mais ce cyprès est très ancien. Quand on le voit en entier, il vraiment très étonnant par ces formes et à peine reconnaissable. Merci pour tes mots. Bon week-end.

    >Guess Who :
    Bien vu ces enlacements divers. Tu n’y vas pas de main morte avec ton glaive 😉 Mais parfois ces emmêlements sont inextricables. Merci Tiago. Je t’embrasse et te souhaite un bon week-end. Me donnes-tu ton accord pour ta participation à A vos plumes ?

    >Dominique :
    Une réflexion très poétique de ta part 😉 Tu t’es laissé gagné par le charme de ces lianes. Merci beaucoup.

    >Chris :
    Un très beau poème d’amour plein de flamme dans lequel le rhyme musical du cœur est présent. Il mêle corps et écorce, lianes et cheveux. Tu vas faire une sacrée concurrence à amichel 😉 Bravo à toi. N’oublie pas de me répondre. (voir tout en haut)

    >Nigra :
    Quel talent dans ta plume ! Poème d’amour mais un peu différent cette fois puisque tu y fais passer un autre message. Recherche d’un amour libre, sans entraves et loin des conventions. Saisir à deux la chance de marcher ainsi et s’en remettre aux étoiles. Merci beaucoup Nigra ; N’oublie pas de me répondre. (voir tout en haut)

    >brigetoun :
    Tu as trouvé une autre façon de me désarçonner; j’adore 😉 Toute sage aujourd’hui, Brigitte ; un grand merci à toi.

    >Feu roméo :
    Belle image cette valse à trois temps de Brel. Merci d’y avoir pensé. Bises.

    >Maria-D :
    Bel haïku dans lequel s’abandonner.
    Un superbe poème torride, Maria 😉 Ce cyprès serait flatté de savoir qu’il existe de tels épanchements poétiques sous sa ramure 😉 Ta poésie est très sensuelle. Bravo pour ta belle écriture. Je t’embrasse.

    >Cristina M :
    Douce poésie apaisante, Cristina. Un moment précieux. Je t’embrasse.

    >amichel :
    Quelle idée originale d’avoir imaginé les corps figés de ces amants comme punition. Tu es très bien placé pour faire ce genre d’exercice poétique. Merci beaucoup pour ces belles sculptures d’amants pétrifiés. Je t’embrasse.

  15. Doucement elle se rapproche
    Face à face dans leur regard
    Qui contient ce qui est eux
    Personne ne pourra toucher
    A ce précieux échange beau
    Et dans un geste silencieux
    Il déroule sa liane pour dire
     » viens, auprès de moi, viens »
    Elle avance, confiance, sereine
    Il enroule sa liane autour d’elle
    Elle ferme les yeux et s’enroule
    Lui et elle se tombent en paix
    L’air doux, la mousse accueillante
    Ils roulent, s’arrêtent, se cherchent
    Se trouvent, dans leurs lianes
    Ils savourent le plaisir d’être à deux
    Enrobés, caressés, appréciés
    Et les lianes si souples se laissent faire
    Elle aiment tant les atteindre en beauté.

  16. bouldegom
    Bravo, ma chérie.
    Le lac, il vaut les contorsions pour l’atteindre.
    Merci de le partager avec nous.
    Je t’embrasse.

  17. Mystère et boule de gomme…un éclat de soleil dans la brume…une pépite au fond d’un regard…l’étrange qui flirte avec la dérision..des mots tendres ou acérés…une diversité attachante…
    Miss Terre et Bouldegom…dans un ciel chaviré……..

  18. Et leurs mains en lianes
    Se baissent vers la pierre
    Prennent une craie au coeur
    Indélébile et marquent
    La pierre de leurs initiales
    Sèves de leurs veines aimantes
    Qui souhaitent laisser une trace

  19. Les bambous poussent la haie
    Les fleurs de bambous s’offrent
    Et les lianes vivent leur union
    Enlacées serrées apaiséesl

  20. Au loin la jalousie
    Ombrageuse recule
    Et même s’attendrit
    Devant le feu qui brûle
    Le cœur de ce cyprès,
    Pauvre vieux bossu
    Implorant, éploré,
    Amoureux éperdu…

  21. Le lac

    Le grand oeil du lac
    Nous attend
    Silencieux,
    Immobile.
    Evoquant des magies
    Se déguise en ciel, en nuages
    Qui glissent sur lui.
    C’est difficile l’atteindre
    Il faut penétrer la forêt
    Il faut affronter les périls
    Il faut trouver le bon chemin
    Pour le découvrir.
    Silencieux,
    Immobile
    Il nous attend

    Les arbres tordus,
    Les feuilles tombées,
    Les pièges des lianes,
    Aident à nous retenir.
    Mais, nous marchons
    Attirés pour le renom
    De la beauté,
    Du charme de ce lac
    Qui nos attend
    Silencieux,
    Immobile.

    Et nous
    Nous battons
    Contre la peur
    De ne pas réussir,
    Contre l’incertitude
    Du chemin,
    Contre le temps
    qui s’en va
    et ne retourne pas.
    Le lac nous attend
    Silencieux,
    Immobile.

    Nous sentons dans l’âme
    Qu’il est si près,
    À la portée de la main.
    Et soudain
    Il se devoile
    À nos yeux emerveillés.
    Nous voyons
    Son charme,
    Sa beauté,
    Et captives
    Nous marchons vers lui.
    Son oeil magique nous attire,
    Ses bras liquides nous enlacent,
    Et hypnotisés
    nous rêvons d’aller au fond du lac.
    Plonger dans son mystère.

  22. J’ai un peu peur de tout gâcher, tant pis. Ossiane, pardonne moi.
    Je n’ai vu là qu’un tronc, homme ou femme, tentant, de ses doigts longs et délicats, de retourner un chou de Bruxelles géant, dont on se demande bien ce qu’il fait là.

    Ou, pour rester dans le ton

    Sous-bois immobile
    La belle aux longs doits graciles
    Son coeur enracine.

    Bonne journée à tous.

  23. Twirling tendrils entwine me
    Braided bark embrace me
    Safe in this bower of blessed boughs
    Never let me go

    Il va falloir que je visite cette bambouseraie … ça a l’air d’être un endroit magnifique.
    Bises
    Judith

  24. ossiane

    – j’ai été surprise de voir mes textes mis en exergue car je n’avais pas répondu à ton info…je pensais qu’il était naturel que tu exprimes des choix dans les textes qui s’affichent sous tes yeux dans l’espace que tu offres sans mon autorisation…
    cela est plus un éclairage sur toi-même que sur celui ou celle que tu mets à l’affiche…

    le dialogue peut avoir lieu après le choix opéré…

    ce qui m’intéresse c’est que mes recherches poétiques se frottent à l’écriture des autres et si ce travail opère cela se retrouve dans les textes par la reprise de thèmes, l’enrichissement du vocabulaire poétique, les échos aux interrogations mises en évidence, les pistes nouvelles ouvertes, l’incitation à la jubilation, la réflexion, mais aussi la force, la sobriété…l’attention perceptible malgré le silence…
    et chacun choisit d’aller plus ou moins loin, plus ou moins profondément dans l’aventure d’écriture…et chacun choisit d’aller plus ou moins loin dans l’aventure de lecture…

    sur cette note, il se trouve que les deux textes que j’ai écrits t’ont intéressés et que je les trouve pas mal non plus…
    hier j’ai écrit plusieurs haïkus…tu as préféré le plus descriptif, le plus sensoriel…je préfère les deux derniers qui interrogent les relations, la confrontation des cultures…

    -cela serait intéressant que tu aies une galerie pour laquelle tu opères des choix dans les photos…les dessins-calligrammes…une sélection de haïkus…car ici, c’est l’atelier, n’est-ce-pas?…

    -le premier texte que j’ai publié chez toi, c’est sur la note « inspiration » (tout un poème!..), en février 2006
    https://blog.ossiane.photo/2006/02/05/2006_02_inspiration/#comments

    -petite précision: je pardonne à neyde ses emballements verbaux…certainement un effet de mon lyrisme…j’assume…

    -autre précision: je romps de temps en temps le silence qui entoure mes textes…je ne suis pas bégueule…et j’écris certainement, dans une mesure certaine, pour me faire remarquer…
    merci de prêter attention à tentatives verbales…

  25. Ta Peinture est Musique
    La Toile en Partition,
    Où tu Composes,
    Où tu Transposes.
    Humeur, Tonalité?
    Si bémol
    (Au Si près).
    Dominante,
    Le Fa;
    Comme dans Fantaisie!
    Mais oui,
    Pour clarinette:
    Mariage des bois,
    Ebène, flûte noire,
    Une anche de lumière,
    En taille de bambou.
    Des Notes que tu tresses
    En Arpèges de lianes;
    La Sensible
    En Blanches de soleil
    Là, près du Sol,
    Ronde grave et profonde.
    Ta Portée nous invite
    A l’écoute du voir;
    En Harmonie grenat,
    Nos coeurs en balançoire,
    Nos vies entrelacées,
    En Mesures, égrenées.

    L’interprète est Chamane,
    Le dirait-on Poète?
    Il fait vibrer les Mots
    En philtres de Couleurs,
    Et vole dans les Airs
    En Derviche tourneur!

    [Offrande pour Aurélies,
    Un matin de jour bleu,
    Au Parc Monceau]

  26. précision…ossiane…
    quand je parle d’une sélection de haïkus….cela concerne les tiens, bien entendu…

  27. Une tempête,
    Un naufrage et Ogygie,
    Ulysse et Calypso.
    Tendres bras du Cupressus,
    berceau de vie éternelle.

  28. >Annick :
    Merci pour ces trois poèmes d’amour. Je trouve que tes mots prennent le temps de se poser davantage et ça donne quelque chose de plus construit. Bonne après-midi Annick.

    >MioModus :
    Un joli poème printanier que tu arrives à dégager de cette photo. Je me trompe peut-être mais j’ai l’impression que tu es allé chercher ton inspiration derrrière ces lianes de bois 😉 Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Pierre b :
    Tu vas te faire spécialiste dans les hommages amusants et délicats 😉 Des mots sensibles qui n’échapperont pas à Miss Terre et bouldegom 😉 Bien à toi, je t’embrasse.

    >Anne-Marie :
    Un poème original tout en vers qui sort de la vision traditionnelle de l’amour. J’aime ton idée de bossu pour évoquer ces troncs un peu cabossés. Merci, Anne-Marie pour ta belle poésie.

    >Neyde :
    Magnifique poème qui a pris naissance à partir du poème de bouldegom. Un lac silencieux et fascinant qui attire irrésistiblement malgré la peur. Merci pour la magie de tes mots et l’atmosphère mystérieuse que tu as réussi à créer. Bises affectueuses vers Sao Paulo.

    >Annie-Claude :
    N’aie crainte d’être jugée, Annie-Claude. Il n’y a pas de sotte vision. Je ne vois rien de ridicule dans ces doigts longs et délicats au contraire. Quant au chou de Bruxelles, pourquoi pas… C’est peut-être dû à ces lignes courbes. De toute façon peu importe, chacun a parfaitement le droit d’imaginer tout ça. Ton haïku est superbe, vraiment ! Bon week-end, bises vers Tahiti.

    >Judith :
    Je te conseille fortement cette visite. Tu sembles subjuguée par cet enlacement de branches, ces écorces tressées et ce berceau protecteur. Tu as écrit un beau poème, Judith. Merci beaucoup, je t’embrasse. Bon week-end !

    >bouldegom :
    Désolée, bouldegom, je me suis complètement emmêlée les pinceaux avec ton adresse email. Heureusement que tu me fais confiance 😉 J’aurais été désolée que tu ne puisses participer.
    Tu avais accepté une précédente invitation avec enthousiasme; c’est ce que j’ai dû me dire 😉 Merci de bien vouloir t’exprimer sur sur tes recherches, ton aventure poétique et ce qu’elle t’apporte. C’est intéressant de partager ce genre de point de vue. Ca fait donc un an que tu es avec nous 😉
    Au moment où j’ai fait mon choix, c’est à dire vers midi, il n’y avait qu’un haîku. Les deux autres n’étaient pas encore postés et je n’en vois qu’un de plus sur le blog. J’ai effectivement trouvé intéressante ta façon de trouver les bons mots pour exprimer ces enlacements. La tâche n’était pas facile.
    Pour ce qui est de l’intérêt d’une galerie, j’y songe. Je pensais y mettre plus en relief cette idée de voyage avec les transitions d’un thème à l’autre d’une façon originale. Pour ce qui des haïkus, ce serait plus difficile à intégrer. Pour le moment, ça cogite 😉 C’est juste le temps qui me manque pour concevoir, faire le design du site, sélectionner etc… Bon week-end, je t’embrasse.

    >Bernard :
    Quel beau poème et quelle belle plume ! Tu m’impressionnes. Une autre vision très différente cette fois avec ces flûtes d’ébène dans laquelle les notes s’emmêlent et s’enlacent. Le passage sur les arpèges, les blanches enrobées de soleil est superbe tout comme ton bouquet final avec ce chamane. Petit clin d’œil à ton offrande, tu connais mon blog mieux que moi maintenant 😉 Merci à toi, je t’embrasse.

    >Bén :
    Quel poème ! Imaginer tout ça sous ce vieux cupressus (cyprès), je ne l’aurais jamais cru 😉 Il va en vaciller d’émotion. La bise du week-end.

  29. Bouldegom
    merci pour ce magnifique entrelas de jeux de mots, d’images, de métaphores suggestives comme les circonvolutions du cerveau pour arriver jusqu’à l’antre dématérialisée où se cache le coeur de la vie…

  30. oui, tu as un joli flair, Ossiane, je me sens fort calme, et je me sens hors urgence d’écrire, et plus dans la beauté d’écrire….on ne peut rien te cacher. Je ne sais pas encore écrire hors écran hors direct, me rectifier, mais cela viendra! bises du soir.

  31. l’ eau et le feu
    dans la bouche d’un volcan
    entrelacement

    le feu et la glace
    transportés dans le sang
    entrelacement

    le jour et la nuit
    superposés dans l’éclipse
    entrelacement

    la vie et la mort
    réunis dans la double hélice
    entrelacement

    l’amour et la haine
    qui coulent dans nos veines
    entrelacement

    création destruction
    dans le même trou noir
    entrelacement

    l’infiniment petit
    l’immensément grand
    entrelacement

    réalité ou mirage
    réalité virtuelle
    entrelacement …

  32. >MTO :
    Voilà un poème entre ombre et lumière. J’aime bien tes âmes enlacées. La bise du week-end.

    >Annick :
    Hé hé, je commence à te connaître 😉 Effectivement, Annick, on ne produit pas les mêmes choses selon qu’on prend le temps de composer, choisir, poser ses mots ou qu’on écrit en automatique sous le coup de l’émotion. Chaque méthode a ses mérites, la première est plus construite et aboutie, je crois, la seconde fait jaillir une certaine fraîcheur et spontanéité. A toi de tenter de nouvelles expériences. Bonne soirée.

    >Sven :
    Comme tu as su t’évader de la réalité de la photo pour explorer les éléments de la vie qui s’opposent mais restent indissociables. Toutes ces images sont vraiment belles, l’éclipse, l’hélice, le trou noir, l’espace. De la terre ferme, tu nous fais voyager dans l’infini avec émotion. Bien vu ta dernière strophe sur le virtuel. Merci beaucoup pour ta belle écriture. Je t’embrasse chaleureusement.

  33. et je vais te dire un truc qui va te faire rire, Ossiane,
    depuis que je sais que je peux passer à la casserole en ciboulette cueillie en me trouvant sous ta photo.. brr… je frissonne..et mes mots ils s’habillent plus..mais mon naturel va revenir, c’est impossible autrement..bises du soir… je les laisse faire, je peux rien changer à leur sortie de moahhhh ainsi faite!

  34. Je m’enlace…
    Tu t’en lasses…
    Elle sans l’as…
    Cela commence par un jeu de mots…c’est pourtant une histoire réelle..née un début de fin de semaine…à l’entrée d’une page…dans une grande surface…à l’écoute d’une chanson…
    Je m’enlace dans ses tresses d’ébène…les fantaisies d’un cyprès..pour une tendre invitation…C’est l’entrée dans un Blog..un rêve naissant…une cueillette de poèmes…On se frôle sans se connaitre..on se découvre en frissonnant…on vit intensément…
    Tu t’en lasses…de ces courses du week end…ton chariot devant toi..avec tes bouteilles d’eau..le riz incollable..et les boîtes pour le chat… Alors..pour surmonter cette immense détresse on s’achète un CD de Zazie…
    Elle sans l’as….Elle se moque des hommes…qui gouvernent avec leurs certitudes…qui élisent domicile sur leurs canapés..qui savent avant d’avoir appris…Un bijou de CD..
    C’est le milieu d’une fin de semaine..la journée était douce et belle..les rues de la capitale désertes et accessibles…Il manquait peut être la couleur du printemps..le parfum des femmes qui vous croisent..l’agitation des terrasses des cafés…les robes légères..
    Pensées………..

  35. à Pierre b.et à partager avec des parisiens…

    (Ossiane si tu me le permets, je prends un peu de liberté avec le commentaire… juste une fois, promis…)

    les ballons

    j’ai pas envie de rire
    pas envie de pleurer
    pas envie de séduire
    pas envie de chanter
    dans paris maussade
    dans paris malade…

    un torchon de ciel
    froisse et repasse
    les façades hagardes
    dans paris grisaille
    dans paris bataille
    dans paris sans aile
    et que j’assaille
    avec une plume et des dents
    et un regard pour crever
    les ballons trop gonflés
    dans le ventre des gens

    pour redonner la poésie
    les mots doux et la pluie
    pour redonner la vie
    à paris fané
    paris blafard
    froissé et frippé
    par les fripiers
    et les lumières dorées
    des étalages et des fards.

    à tous bonne soirée,sven

  36. Ce n’est pas le Paris que je connais Sven….pas celui des petits matins…des impasses de lumière…des endroits inconnus…Quant à la grisaille…elle ne vit pas que sur les facades ou dans le ciel….elle s’agite dans les coeurs..glisse sur les visages…dépasse les villes et les pays…La tendresse suit le même parcours…………
    Cela étant dit pas d’attache particulière pour Paris…sourire..Né à Madagascar…père parisien « Montmartrois » …grand père Russe….Alors..tout va bien….

  37. Ce soir,

    Un soir pas comme les autres
    Où tout s’y mêle
    Le parfum de vos émois
    La chanson des mots
    L’échange sous vos toits
    Bien au chaud, oui, je sais !
    D’autres ont froid.

    Ce soir, oui, justement ce soir
    Le vent cris au dehors
    Ma maison, imaginons la plus grande
    Pour vous réunir TOUS
    Poètes du web
    Echangistes du beau parlé
    Du dire si vrai,
    Du poème miniature.
    A l’inspiration si colorée.
    Je vous accueillerai volontiers
    Ossiane, Annick, Sven, Pierre et tous les autres….
    Vivre la rencontre pour ne plus s’effleurer
    Du bout des doigts, l’oeil qui écoute
    Le cœur trop bavard,
    Partager un jour, un soir,
    Se raconter nos longs silences
    Derrière nos écrans.
    ce soir, les amis, j’ai eu l’envie
    de poser sur vous un sourire
    et de finir la nuit dans de grands éclats de vie
    avec vous.

  38. « salon: centre de conversation qui réunit des écrivains, des philosophes, des artistes, etc. dans la maison d’une femme distinguée » (Encyclopédie Larousse)
    L’Oeil Ouvert, salon d’Ossiane… c’est quand même plus joli que « blog », non?
    Bonne nuit à tous, et à dans deux semaines!

  39. Et l’amour inlassablement
    Nous attache et nous enlace
    Pour combler l’insuffisance
    De nos cœurs orgueilleux

  40. Sven,
    J’ai posté un commentaire pour toi, sur l’Afrique et le Brésil, dans TOten.
    Tu l’as vu?
    Je l’ai posté hier, après un premier com que n’a pas marché bien et que tu as completé.
    Je t’embrasse.

  41. Premières gorgées du jour,
    Les pensées de la nuit se bousculent,
    Endormie tardivement,
    Mes yeux étaient embués
    De vos échanges,
    Où les mots s’envolent
    Au-delà des écrans.
    Ils me rentrent droit dans l’âme ;
    Comment ne pas vous dire,
    Ce doux sentiment matinal,
    Qui à bercer ma respiration dans la nuit.
    Pardonnez-moi, mes élucubrations matinales,
    Vous m’avez mis en AMOUR,
    Etat originel.

    Alors, ce matin, sur ce « Salon » ( voir comm de Maria D)
    Je vous invite à vous raconter ( Ossiane pardonnera mon audace !)
    Ce que cette expression évoque pour vous.
    Lorsque mes yeux se posent ;
    Sur un beau sourire, un de ces regards qui ne vous laissera jamais plus indifférent,
    Face à la nature, face à de beaux témoignages (photos, peintures, écritures) et tout autre…
    Etre en état d’amour !
    Et Si cela était contagieux ?
    Le monde serait moins malade et la nature épargnée……
    Je vous laisse la plume, enfin le clavier .
    Fanou
    ( qui vous « déguste » des yeux depuis qq mois déjà!)

  42. rectificatif: revoir définition du Salon par Anne Marie…
    sauf que mon salon ressemblera davantage à un espace dans la forêt, et que ces dames si distinguées qui recevaient les grands de la plume, ne ressemblent en rien à ma silhouette d’aventurière des arbres et des rivières!!!! Fanou

  43. Ce matin là,

    Partie du levant,
    Cet aurore dorée
    Allume mon jardin.

    Regard pointé sur la cime des bois
    Les branches frappent au contrevent
    Les oiseaux piaillent à pleine voix.
    .
    Les roseaux, les lianes, les herbes folles,
    Dans un acte de foi,
    Ont ouvert leurs cœurs

    Ce matin là…

    Des mots que l’on se dit tout bas,
    Des espoirs d’un monde devenu meilleur,
    Nous préparons un jour de gala.

    Ce matin là, naissance !
    D’un nouveau monde ( celui que St Ex n’a pas trouvé)
    L’ETAT D’AMOUR.

  44. >N’oublie pas de me répondre.
    Oeil ouvert
    Demeure ouverte
    Ce lieu reste à toi …

    Aménage le
    Décore le
    Passionne le…

    A ta guise …

  45. En lacets

    Assise près d’un cyprès, Cécile pensive dessine des cyclamens
    Et là, froncement de sourcils, battements de cils, Cécile vacille :
    Là, tout prêt, si près du chêne, la silhouette de Ben …
    Aussi Cécile indécise, décide de faire un signe
    A Ben, là si près
    Et Ben doucement tend l’oreille
    A l’écoute du murmure qui ensorcelle
    Et prend le temps du regard
    A tisser du sens de ce hasard
    Là si près,
    Comprendre, apprivoiser les différences
    Entendre les silences
    Et les regards se frôlent, s’enlacent
    Se mélangent, se perdent dans l’oubli
    Et s’abandonnent dans le désir
    Là si près,
    Fantaisies d’un cyprès
    Tresses d’ébène.

  46. à Nigra…..

    cette maison n’est pas bleu, mais grande ouverte!
    son jardin n’a pas de frontière,
    elle n’existe que si vous êtes là….

    s’il m’arrive de posséder
    je pense immédiatement à partager
    je n’aimerai pas vous y enfermer.

  47. à Fanou :

    Je connais une maison
    Où tous nous habitons.
    C’est une maison bleue
    Comme un joyau précieux,
    Un grand éclat de Vie
    Perdu dans l’infini…

  48. >Annick :
    La recette d’Annick aux fines herbes n’est pas mal non plus 😉 Bonne journée.

    >pierre b :
    Entre jeux de mots, supermarché et CD de Zazie, tes évocations déambulatoires sont originales, sensibles, amusantes et pleines de fraîcheur. Un méli mélo de lieux et de sensations qui finissent par s’imbriquer délicieusement. Tes images défilent comme un film de la nouvelle vague des années 60. Merci Pierre, c’est un plaisir de te lire. Bises.

    >Sven :
    Pas de problème pour que tu écrives autant que tu le souhaites même si ça déborde un peu car c’est toujours de grande qualité. Regard croisé et différent avec Pierre sur Paris car tu n’y vis pas sans doute. Un joli rebond poétique. Bon dimanche, je t’embrasse.

    >fanou :
    Belle plume. Cette fois, je te sens très à l’aise sur ces pages et c’est une bonne chose 😉 Finalement, les mois de silence ont du bon 😉 Tu exprimes tous les sentiments qui t’assaillent à la suite de ta rencontre avec nous tous avec beaucoup sensibilité. Tu es la bienvenue dans cette maison des poètes. Est-tu d’accord pour participer à la proposition que j’ai expliquée au tout début de cette page de commentaires ?

    >Anne-Marie :
    Toujours aussi soucieuse de la bonne atmosphère de ce blog ; je t’en remercie 😉 Pas mal ton idée de salon qui a un côté un peu désuet 😉 Salon d’hiver, salon d’été, si cela vous fait plaisir, je ne vois pas de problème bien que je ne me prenne pas pour une artiste. On en reparle à ton retour mais d’ici là, bonnes vacances à toi ; je t’embrasse.

    >Maria-D :
    Merci pour ton joli poème. Tu crois que c’est la seule raison à cela ?

    >fanou :
    Je te pardonne sans savoir ce que ça va donner dans la suite des commentaires 😉 Je prends des risques. La quête de beauté inhérente à tout être humain engendre cet état d’amour. C’est comme cela que je le vois.

    >bouldegom :
    Bel haïku beaucoup plus intérieur pour le premier bien qu’on puisse le comprendre au sens propre également. Ton deuxième haïku embaume mon écran de sublimes senteurs. Merci bouldegom, bon dimanche.

    >Nath :
    C’est bien Nath, je sens ton écriture couler beaucoup plus facilement. Toujours des jeux de mots et de sonorités avec cil/cécile et ébène/ben. Un joli poème d’amour sur cette fantaisie de cyprès. Merci à toi, je t’embrasse.

    >Fred de Toulouse :
    Voilà que tu t’amuses à faire des jeux de mots aussi 😉 Même l’alcool se met de la partie 🙂 Merci Fred, la bise du dimanche.

    >fanou :
    Bel état d’amour dans ton poème. De petites choses simples qui enchantent les sens. C’est un peu ce que j’essayais de dire dans une des réponses que je t’ai faites précédemment. Merci.

    >Nigra :
    Elégante manière de me dire oui, Nigra. Je te remercie pour ta confiance.

    >Daniel :
    Vraiment sympa à découvrir tous ces poèmes croisés. Il y a de beaux regards dans cette maison. Bises.

  49. Lianes tendres
    De guimauve
    Vous me serrez
    La taille de bonheur
    Je me laisse faire
    Tendres bras
    De votre coeur
    Et vos états d’âme
    Si beaux
    M’emmènent en racines
    Des profondeurs
    Et tout en haut des cimes
    Je suis à vous
    Lianes belles

  50. A Neyde
    oui je suis allé, Neyde sur le site Guess WHO et j’ai lu le poème de Castro Alves Navire négrier, la traduction ne rend peut être pas tout le ressenti de la langue originale mais je ressens ce lyrisme des grands espaces et la grande humanité qui sous-tend tout cela… la recherche de l’émotion et le cheminement de l’homme, sa façon d’appréhender l’univers au travers de ses sentiments profonds, sincères et dépouillés, et pas seulement la pensée, le raisonnement, mais l’état d’esprit, l’esprit qui l’habite… il n’y a que cela qui m’intéresse vraiment, qui m’a toujours fasciné et qui me fascinera toujours… et toute découverte dans ce domaine ne pourra que me rendre heureux… Je te serre sur mon coeur. Bonne journée à toi.

  51. Bien sûr Ossiane que ça n’est pas que pour cela, (l’amour à mon sens est universel), mais c’est aussi pour cela.
    Tiens je t’offre cette phrase de Mozart que j’aime beaucoup :
    « Le vrai génie sans cœur est un non-sens. Car ni intelligence élevée, ni imagination, ni toutes deux ensemble ne fond le génie. Amour. Amour. Amour. Voila l’âme du génie. »
    W.A. Mozart (avril 1787)

  52. Enlace
    L’univers dans son entier
    Les senteurs oubliées
    Le sourire des larmes
    Cette boule dans la gorge
    Quand je tente de crier
    Les fleurs du mal à l’œuvre
    La cruauté des armes
    Les rêves des suppliciés
    Sous l’écorce de la chair
    Les marques des tyrans
    La vertu des gagnants
    La douleur dans le ventre
    De ces corps écorchés
    Le monde de certains
    Dans un sac en plastique
    L’injustice répandue
    Dans ce monde égoïste
    Le rêve du papillon
    Dans le cœur de la fleur
    La terreur de l’enfant
    Perdu dans la nuit noire
    La peur de cette femme
    Prisonnière de ses charmes
    La couleur de tes yeux
    Dans laquelle je m’évade
    Et où tout se délie
    Dans un rêve de liberté
    Et d’amour universel
    Le dire en poésie
    Pour ne point oublier
    Tous nos frères humains

  53. Silence je suis
    Mon cœur est taché ciel
    Linceul de poésie

    _____

    Un regard croisé
    Soleil dans l’encre noire
    Amour qui vibre

    _____

    La part manquante
    Prend vie dans le poème
    Un enlacement

  54. qui l’eut cru

    mon amour
    l’as-tu entendu
    dans la rue
    tous ces jours

    mon amour
    l’as tu lu
    dans ma voix
    nuit et jour

    mon amour
    l’as tu vu
    dans les fruits
    au grand jour

    mon amour
    l’as tu cru
    dans l’envolée
    d’un jour

  55. Tiens moi
    captive et femme
    enlace moi
    dans ton coeur et dans ton âme

    mais si dans son tourment
    l’ennui m’emmure
    laisse moi
    partir vers l’aventure…

  56. C’est très beau sven
    Aimer et être aimé
    Qu’est-ce qui peut nous arriver de mieux dans la vie…..
    Aimer c’est être attentif à ne pas dévorer l’autre.
    Ton poème est une belle preuve d’amour

  57. à Maria,
    inspiration Florent Pagny, … « je t’emmenerai….pour te protéger sans t’étouffer… » chanson que j’adore trop !!! merci pour tes mots qui vibrent à l’unisson des miens et bonne soirée enlacés dans nos douces pensées.

  58. Liane jolie
    Tu me caresses
    De velours
    Tes traces sont belles
    LIbres et si tendres
    Liane chérie
    Tu me dorlotes
    De baume
    Tes amours sont bons
    Pleins et savoureux
    Liane aimante
    Tu me serres
    De frissons
    Tes enlacements sont sublimes
    Eternels et libres

  59. Je t’enlace
    Et tu m’enlaces
    Je te serre
    Et tu m’enserres
    Je t’embrasse
    Et tu m’embrases
    Je te donne
    Et tu m’endonnes
    Je te souffle
    Et tu m’essouffles
    Je te vis
    Et tu m’envies
    Je te aime
    Et tu m’emmaimes
    Je te vole
    Et tu m’envoles
    Je te libère
    Et tu m’enlibres
    Je te suis
    Et tu m’ensuisses

  60. quels beaux textes, encore aujourd’hui,
    yaouh,
    merci Fanou pour l’invitation,

     » je t’emmènerai……….. pour te protéger sans t’étouffer..  » yaouh, c’est vrai que c’est beau!

  61. Des lianes
    Invisibles
    Indicibles
    Qui donnent
    Vie
    Dans les caresses
    Du pur amour
    Qui aime
    Et est aimé
    Dans son instant
    Qui passe
    Sans désir d’étouffer
    Dans la beauté
    De la liane extensible
    Qui aime respirer
    AIMER

  62. Merci Sven pour tant d’accord et d’harmonie.
    Douce nuit étoilée à toi et à vous tous
    qui en ce lieu faites que la vie soit plus douce.
    Ossiane la généreuse merci.

  63. >>>>> Le déferlement de beaux écrits continue 😉

    >Annick :
    Beaucoup d’amour à donner et à recevoir dans tes poèmes. Ces lianes t’on complètement ensorcelée 😉 Merci à toi.

    >A tous :
    Suite au message de Sven et pour ceux qui ament la poésie, je vous invite à vous rendre sur les magnifiques Carnets de poésie de Guess Who que Tiago illustre de ses propres photos.
    http://guesswhoandwhere.typepad.fr/carnets_de_poesie/

    >Maris-D :
    Merci pour cette citation de Mozart que je ne connaissais pas. Le poème Enlace te donne l’occasion de mettre au premier plan cet amour universel. La succession des souffrances des corps et des âmes que tu décris est très poignante. Beaucoup d’émotion et d’humanité dans tes mots.

    Quelle créativité, Maria ! Tous ces haïkus émouvants que tu as déposés à propos de cet enlacement et de cet amour. Un grand merci à toi pour ces partages. Je t’embrasse et te souhaite une bonne nuit.

    >bouldegom :
    Que de variations différentes autour de cet enlacement. Bien vu la spirale et la prêtresse 😉 Merci également pour ce beau poème sur l’amour. L’appel de Fanou a été entendu. Bonne nuit.

    >Sven :
    L’amour possession mais toujours avec une fenêtre pour s’échapper. Beau poème, sven. Je t’embrasse.

    >vi :
    Douce Vi toute timide, tu n’oses donc pas entrer 😉 Je ne suis pas très présente sur les blogs en ce moment mais je ne t’oublie pas. Mes pensées t’enlacent affectueusement.

  64. Merci Ossiane de mettre en avant la grande poétesse Bouldegom ! je l’adore ! et elle le sait ! du moins je l’espère…

    Je ne cesserai de l’

    Embrasement des corps,
    Nuit et jour sans désaccord,
    Les mains s’apprivoisent, caressent,
    Amour transcendant de tendresse,
    Câlins coquins, baisers sucrés,
    Energie décuplée,
    Regards complices, où es tu partie ma dulcinée…

    Gros bisous Bouldegom et Ossiane,
    Olivier l’amoureux des femmes

  65. J’aime votre photo. Les branches sur l’arbre sont enchantées. Les couleurs sont magnifiques et ils donnent vie à l’arbre. Votre calligramme est très beau. L’arbre est comme un rêve, ou oui, une fantaisie.

  66. >Pierre (2):
    Quel retour! J’ai pas mal évoqué les arbres en ton absence; tu n’as pas pu résister;-) D’ailleurs, il y en a certains que je n’ai pas reconnus. Si tu as les réponses, je suis bien sûr intéressée. Merci pour ce poème plein de générosité, de rondeur et de douceur. Bises.

  67. Bonsoir Ossiane ,
    On dit souvent que la vie est l’apprentissage de la frustration…
    Alors je vis beaucoup en ce moment , car j’aimerai mieux m’arreter , sur ton regard du monde , mieux répondre a cela , par des poèmes , textes etc…
    Mais je n’ai le temps actuellement , que de gouter , chaque nouvelle série de  » regards » et de textes !
    Pour ma part , je pense que la vie doit etre l’apprentissage de la défrustration ( ça existe ce mot la ? ) et des sites comme le tien , des esprits comme le tien , montrent la voie. Tracée. Mais j’avais déja commencé a comprendre ça un peu tout seul…..
    Merci.
    Je t’embvrasse.
    Franck
    Tu conforte et réconforte.

  68. >Franck:
    Ta semaine a apparemment été rude;-) Si la vie n’est que l’apprentissage de la frustration, elle ne vaut pas la peine d’être vécue;-) Ne t’inquiète pas sur le fait que tu n’écrives pas de poèmes. Ce n’est pas si facile; il faut être disponible mentalement pour laisser filer ces émotions. Je ne suis pas capable de faire ce que font les poètes du blog et je suis très lente à écrire. Laisse-toi imprégner des atmosphères, des images et des textes des uns et des autres et je pense qu’à un moment donné, l’envie de poser des mots surgira d’elle même. C’est déjà pas mal que tu viennes me dire tout ça;-) J’espère que ce week-end va te redonner de l’enthousiasme. La peinture est un bon moyen pour se défrustrer 😉 Bonne soirée, je t’embrasse.

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