Fauve

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le panorama.
Des Grains de Beauté, une Tache de Rousseur Constellent le Pré.

Des Grains de Beauté, une Tache de Rousseur Constellent le Pré.

Des Grains de Beauté, une Tache de Rousseur Constellent le Pré.

* Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut gauche, haut droite, bas droite, bas gauche.

Des Grains de Beauté
Une Tache de Rousseur
Constellent le Pré.

* Cette semaine, j’ai invité Malisan qui a rejoint L’Oeil Ouvert en décembre 2005. Il me semble que notre rencontre a eu lieu à l’ombre de mon pommier d’amour. Malisan est une rêveuse pleine de curiosité. Elle aime l’éphémère et laisse des traces fugitives mais toujours sensibles sur mon blog. C’est une thésarde en mal de poésie, qui retrouve toute la magie de celle-ci par les blogs. Je vous conseille d’aller visiter son site « Somewhere » pour découvrir ses poèmes dans sa rubrique « sensitive poetry ».

Voici le poème qu’elle m’a envoyé:

« Dans les plis du monde »

Comme un ailleurs qui bruit d’ici,
Comme un ici qui rêve d’un ailleurs,
S’ébruitent les légendes dorées
Qui colorent de sépia des souvenirs inventés.

Le songe, déjà, pénètre la réalité
Odorantes images d’un monde à venir
Valsantes chorégraphies orchestrées
Par les voyageurs du sensible

Qui dans les plis du monde, trouvent
Des pépites éphemères et des cailloux vagabonds
Qui dans le silence des chemins, cueillent
des fleurs de songes.

Malisan

Femme

Liane Gracile, Elle Ondule Fragile dans l'Aube d'Avril.

Liane Gracile, Elle Ondule Fragile dans l'Aube d'Avril.

Liane Gracile, Elle Ondule Fragile dans l'Aube d'Avril.

* Lecture du Haïku Calligramme: verticale gauche et droite, cercle bas, cercle haut.

Liane Gracile
Elle Ondule Fragile
Dans l’Aube d’Avril.

* Avec l’aimable autorisation de Gérard Paris, le créateur de cette statuette de femme.

* Cette semaine, j’ai invité Bouldegom qui a rejoint L’Oeil Ouvert en février 2006. Bouldegom a découvert ses capacités à écrire de la poésie sur ce blog. Elle se fond dans mes notes pour mieux s’en imprégner. Elle propose de multiples regards et variations à partir d’une seule photo. Sa poésie est riche, inventive et pétillante. Entre ombre et lumière, Bouldegom n’hésite pas à sortir des sentiers battus de la poésie en maniant l’humour, le rêve ou le drame avec sensibilité. Cet espace semble te plaire, Bouldegom. Je te suis reconnaissante pour ta participation active à la vie de L’Oeil Ouvert. Reçois toute mon amitié.

Voici le poème qu’elle m’a envoyé:

Claire-obscure

Je voudrais
Echapper
Aux regards
M’enrouler
Dans un coin
Recueillir
L’essentiel
Entendre
Vos murmures
Sentir battre
Mon cœur

Je voudrais
M’étirer
Le bec
Aux étoiles
Et les ailes
Gonflées
M’envoler
Jusqu’à vous
Avec mes chants
D’oiseaux de nuit
Et mes élans de jour

Me voilà
Paradoxale
Imparfaite
Et mortelle

Bouldegom

Lune

a Perle d'Opale Eblouit le Papillon dans l'Encre Noire.

a Perle d'Opale Eblouit le Papillon dans l'Encre Noire.

* Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut.

La Perle d’Opale
Eblouit le Papillon
Dans l’Encre Noire.

* Cette semaine, j’ai invité Patricio. Né au Chili, il vit en France depuis 1974 et a rejoint L’Oeil Ouvert en décembre 2005. La pratique de la poésie sous toutes ses formes lui est essentielle pour s’exprimer, comprendre le monde et se tenir en vie. Il est animateur d’une scène mensuelle de Slam Poésie à Nantes. C’est une scène ouverte à tous sur laquelle on peut dire ou lire un texte poétique pendant pas plus de trois minutes. Patricio est vice-champion de France du Grand Slam National 2005. Il pratique également la poésie en direct sous forme de performances lors d’évènements artistiques et se lance dans la publication artisanale de ses poèmes. Patricio se produira à Paris dans le cinquième, le samedi 6 mai à l’Espace Quartier latin, 37 rue Tournefort, pour un sketch de vingt minutes.
Pour en savoir plus

Voici ce qu’il m’a transmis:

L’Oeil Ouvert, Première visite, premières impressions, le 16 décembre 2005.

J’aime bien l’aigu et le circonflexe
Le passé simple et le plus que parfait
Je me retrouve dans le flux
Dans l’évanescent et dans le matériel
Sans parler de l’abstrait le substantiel
L’essentiel et surtout l’existentiel

Je prends l’émotion
Dans le sens et le travers
Sans jamais tomber à l’endroit
Sûrement parce que je suis de partout
Et de nulle part à la fois
Et que je porte dans mes neurones
Aussi bien le plus petit
Que le plus grand commun dénominateur
De la cellule sensorielle
 »

Diplomatie en Ombre Chinoise

Bisons au bord du lac
Encre de Chine au repos
Pâturages américains
Sibérie dans le brouillard
Afrique á l’affût

Mon univers intérieur
Est ainsi constitué

De rêves et d’affirmations
De valse et de rock’n’roll
Jamais de doute ni d’hésitation

Et à ce moment précis
De mon incantation existentielle
Cette énorme balle de ping-pong
Vint s’incruster sans ménagements
Dans l’orbite de mon oeil droit

Clarté
Obscurité
La pénombre
Ta pupille qui me fixe
C’est ma très douce réalité

Patricio

Eau

Blanches et Noires S'écoulent en Rivière dans l'Onde des Mots.

Blanches et Noires S'écoulent en Rivière dans l'Onde des Mots.

* Lecture du Haïku Calligramme: centre, verticale gauche, verticale droite.

Blanches et Noires
S’écoulent en Rivière
Dans l’Onde des Mots.

* Il y a quelques jours, une belle voix accompagnée de notes cristallines au piano s’est glissée dans ma boîte à messages. Il s’agit de la voix de Pierre-Alain Gogniat qui à la suite un long voyage dans les méandres de L’Oeil Ouvert a eu envie d’écrire, de mettre en musique et d’interpréter une chanson sur le thème de l’eau et de la voix/voie. Elle s’intitule « A la Source ». Je vous invite à l’écouter ci-dessous. Merci Pierre-Alain pour ce cadeau qui m’a beaucoup touchée. D’autres partages de sons, d’images et de mots se profilent à l’horizon.

A la Source

Paroles et musiques : Pierre-Alain Gogniat

L’eau coule de source, ta voix aussi
Limpide et douce, pleine de vie
Sans qu’on m’y pousse, moi je la suis
Elle suit son cours, je cours aussi

Fidèle à son lit, malgré tous ses méandres
Ta belle voix se lit, comme les mots les plus tendres
Et quand elle sourit, je ne peux que m’éprendre
Tant ce qu’elle me dit, c’est ce que j’aime entendre

Comme l’eau qui traverse, et nourrit la campagne
Ta voix me caresse, me ravit et me gagne
Ton onde ma déesse, me fout l’âme en pagaille
Et je cède à l’ivresse, de ton meilleur champagne

Parfaite est ta cambrure , quand sur moi tu te penches
Que ruisselle ta voix pure, en gouttes que je mange
La saveur d’un fruit mûr, au goût subtil, étrange
Ce parfum, je le jure, est bien celui d’un ange

De toutes les parures, la rivière de diamants
Est la seule assez pure, pour toi voix que j’entends
Me dire dans un murmure, quand revient le printemps
Faisons que l’Amour dure, entre nous tout le temps

Oui coule encore, pour que jamais ne passe
Cette envie qu’a mon corps, d’être pris dans ta nasse
Vocales sont les cordes, des filets qui m’enlacent
En notes qui s’accordent, et qui jamais ne me lassent

Cette eau-là quand elle manque, c’est un lac qui se vide
Une telle voix absente, laisse mes terres arides
Comme l’herbe jaunissante, sous la chaleur torride
Je supplie, je demande, qu’il en pleuve au plus vite

Et l’eau tombe du ciel, en quête d’océan
Moi je monte au ciel, à chacun de tes accents
Je savoure ce miel, qui me chauffe en dedans
Tous ces éclats de rire, je les mords à pleine dents

L’eau coule de source, ta voix aussi
Limpide et douce, pleine de vie
Et sans qu’on m’y pousse, moi je la suis
Elle suit son cours… je cours aussi…

Pierre-Alain Gogniat

Haïku

La Fraise Citron en Ecume d'Ivresse Cueille l'Or du Jour.

La Fraise Citron en Ecume d'Ivresse Cueille l'Or du Jour

* Lecture du Haïku Calligramme: du centre vers l’extérieur.

La Fraise Citron
En Ecume d’Ivresse
Cueille l’Or du Jour.

* Cette semaine, j’ai demandé à Jane de venir m’accompagner. C’est une peintre accomplie qui vit de son art. Elle fait de la décoration et crée des tableaux et fresques murales très colorés. Elle nous a rejoints en octobre 2005 à la suite d’un échange de messages autour de mes haïkus qu’elle souhaitait emprunter pour ses tableaux. Depuis cette date, elle parsème les parterres de L’Oeil Ouvert de ses poèmes sensibles et pétillants alors qu’elle n’avait jamais écrit auparavant. Merci pour ton amitié, Jane ainsi que pour toutes les belles choses que tu nous fais partager avec ta gaieté du sud. Voici l’adresse de son site.

Voici ce qu’elle m’a envoyé:

A Ossiane…

Un jour, peut-être une nuit où cherchant un mot ou un signe de vie, j’aperçus comme un phare dans la nuit, un oeil grand ouvert …
Il y voletait en courbes arabesques, de douces et belles lettres! Tel un fantôme en quête d’une âme, je me suis approchée:
 » Bonjour Dame Ossiane! Ces lucioles seraient bienvenues en balise de mon chemin! Puis-je vous les emprunter? »
« Que nenni ! m’a-t-elle dit! Mais voici de quoi créer les vôtres! »
Je suis donc repartie, emportant la bonne adresse.
Une révérence, un pas de danse sur une piste ajoutée à mes favoris et déjà dans la tête une poésie! Merci!
« 

Lumière de printemps

Il est a Oplontis une villa,
bien cachée pendant presque une éternité.
Le maître des lieux dont le nom est Popée,
s’offrit un décor afin de recevoir
la déesse du printemps.

Sur un mur soigneusement choisi
il fit peindre un calice

entouré de pétales éclairés
d’une lumière aux reflets anis.
Un oiseau libre vint s’y poser
juste pour se désaltérer.

L’illustre Romain avait un projet:
donner à sa ballerine du mois d’avril
l’envie de poser

ses délicats chaussons
aux côtés de ses sandales fussent-elles
celles d’un général.

L’aristocrate aimait la simplicité:
… une peite mousse naissante
… contempler la lumière du soleil levant
… mais à présent las des évènements violents
il aurait tant aimé partager

ce chatoyant printemps
avec celle dont les ailes
avaient la promesse
d’un avenir raffiné.

Jane

Eperdument

Deux Coeurs Battants sur les Ailes du Printemps Brûlent le Drap Blanc.

Deux Coeurs Battants sur les Ailes du Printemps Brûlent le Drap Blanc.

* Lecture du Haïku Calligramme: du centre vers l’extérieur.

Deux Coeurs Battants
Sur les Ailes du Printemps
Brûlent le Drap Blanc.

* Florence a souhaité faire passer un message de retour à Philippe par-dessus l’Atlantique.

Voici ce qu’elle m’a envoyé:

« Ce poème est dédié à Philippe …
L’Oeil ouvert, qui a été le cocon de notre amour,
est la fleur sur laquelle nous venons nous ressourcer.
J’attends ton retour. Bisou.  »

L’EFFET PAPILLON

Avec tes ailes bleues, tu te poseras,
Sur la fleur aux pétales blancs
De son coeur lumineux tu te régaleras,
Rassasié, tu retourneras aux vents.

Tu t’élèveras dans le ciel pur
Je te regarderai, gracile, fragile, aérien
Je mettrai dans tes ailes de guipure
Pour mon amour, une caresse sur ses mains.

Des mots murmurés au petit matin
Des miettes au fond de notre lit
Du bonheur, des baisers, des câlins.
Un instant suspendu de nos deux vies

Douce onde, traverse l’océan
Trouve mon ange, dit lui en passant
Qu’à nul autre pareil et depuis le premier battement
Mon coeur est à lui, et que je l’aime infiniment.

Florence

Cadeau

Baiser du Soleil sur la Reine d\\'Ivoire dans son Bain de Miel.

Baiser du Soleil sur la Reine d'Ivoire dans son Bain de Miel.

Baiser du Soleil sur la Reine d'Ivoire dans son Bain de Miel.

* Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre.

Baiser du Soleil
Sur la Reine d’Ivoire
Dans son Bain de Miel.

* Une note Cadeau cette semaine, aux Amoureux de L’Oeil Ouvert, Philippe et Florence.
Partage complice avec Philippe qui a composé le poème qu’il dédie à Florence depuis le 23ème étage de l’East Gate Tower à Manhattan. Voilà bientôt six mois qu’ils suivent ce blog. Je les remercie pour les beaux poèmes qu’ils déposent sur L’Oeil Ouvert ainsi que pour leur amitié et leurs clins d’oeil.

Voici ce que Philippe m’a envoyé:

ILE DE Ré

Un matin de printemps,
A vélo,
Nous irons dans les champs,
Voir les rosiers que les paysans
Plantent le long des vignes
Disent-ils pour prévenir de la maladie
Mais leurs yeux sourient en l’affirmant.

Pêches de vigne, poireaux des sables,
Je te cueillerai une rose sauvage,
Nous rentrerons piqueniquer
Dans la maison basse au volet vert.

Et dans la torpeur de l’après-midi
Quand nous serons allongés dans l’ombre
La sauvageonne irradiera d’une douce chaleur
Et son coeur s’offrira pour t’appartenir.

Philippe

Source

De la Nudité de leurs Ombres Fragiles Emane la Vie.

De la Nudité de leurs Ombres Fragiles Emane la Vie.

De la Nudité de leurs Ombres Fragiles Emane la Vie.

* Lecture du Haïku Calligramme: verticale, horizontale, courbe.

De la Nudité
De leurs Ombres Fragiles,
Emane la Vie.

*Cette semaine, j’ai invité Merbel que l’on peut voir apparaître sur les blogs sous le nom de merbelapaisée ou merbelàagitée selon son humeur (rires). Je l’ai rencontrée dans le jardiblog de François Arnal. Une vraie boule d’énergie multi-facettes. Elle est devenue la reine du commentaire avec sa verve, sa pétulance, sa sensibilité et son humour à faire tordre de rire même les plus flegmatiques. Pour ce partage de note, elle a repris son sérieux 😉 Merci pour ta générosité et ton amitié, sweet Merbel. Bien m’en a pris de t’accueillir.

Voici ce qu’elle a écrit:

C’est grâce à une citrouille -virtuelle- que j’ai rencontré Ossiane. Une cucurbitacée pour coudre des fils d’amitié ? Pourquoi pas ? Un potiron , c’est pas si concon, au fond ! Ossiane a encouragé mes mots. Elle a su aussi m’accueillir.

Elle a publié, dans la foulée, des photos de « ma » mer chérie : la Manche ! Ossiane l’Océane m’a mise dans sa poche.

Depuis, j’écris au battement de ses cils.

« Tout tient à un fil, on est toujours en péril » Giacometti

Sculpter les mots jusqu’à l’épure
Les émacier les polir ne pas trahir
Les offrir nus simples et purs

Ciseler leur silhouette de fil
Convoquer la lumière et l’ombre
Créer vivre être toujours en péril

Modeler les rêves les plus fous
Ficher la fragilité dans l’airain
Etre encore et toujours debout

Malgré tout

Merbel

Vaguelance

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir l’affiche de l’exposition.
De son Oeil Ouvert, Il Sème à l'Infini ses Fleurs de Pensées.

De son Oeil Ouvert, Il Sème à l'Infini ses Fleurs de Pensées.

* Lecture du Haïku Calligramme: oeil, corps.

De son Oeil Ouvert,
Il Sème à l’Infini
Ses Fleurs de Pensées.

* Une petite exception à la règle pour cette note. La photo et la sculpture que je vous présente ne sont pas de moi mais de Virginie Ducoulombier. Alors pourquoi les présenter? C’est tout simple. Virginie ou Virgile pour les visiteurs de son blog A quelques blouzes de chez moi, m’a contacté en me disant qu’elle avait baptisé sa statue « L’oeil ouvert ». D’où mon idée de l’inviter pour vous présenter la chronique savoureuse de son quotidien sur son blog, les beaux portraits au pastel de gens qu’elle croque dans le métro ainsi que ses sculptures. De plus, elle a le plaisir de vous inviter à son exposition « Accrochages » qui aura lieu du 4 au 18 mars à Sarcelles. Vous trouverez toutes les informations ci-dessous dans le carton d’invitation et en cliquant sur la photo pour découvrir l’affiche de l’exposition. Si vous voulez en savoir plus sur Virginie, allez lire son portrait en trois notes sur Profil.

Voici comment Virginie se définit:

J’aime « les gens »… Jeune, je ne les aimais pas. Pas du tout. J’en avais peur, et surtout, j’avais peur de devenir « comme eux », vieille, laide, grincheuse, amère, aigrie, ronchon… Je n’ai commencé à les aimer que quand j’ai compris que les gens, c’était moi… Et que si moi, je changeais, « les autres » seraient transformés par mon regard… Et ça a marché.

Je suis une buveuse d’atmosphère, pas vraiment une dessinatrice. Je suis une sorte d’instinctivaine ou d’àpeuprètiste, je sens, je prends, la réussite dépend plus de la qualité du branchement que d’un savoir… En fait, quel savoir?… Il y en a tant… Et de toutes sortes… Comme les gens…

Qu’est-ce que je cherche à dire, à donner, à montrer à travers ces dessins?… Fresque de la vie d’une madame tout le monde en banlieue parisienne?… Regard aimant posé sur l’humain trop humain?… Façon de lutter contre la violence, la torture, le racisme, les préjugés, le mépris, la bêtise?… Une façon d’apprivoiser la vie que je vis ?

Vaguelancecarton

Impromptu

Souffle d'Ivresse sur les Touches d'Ivoire, un Vent de Caresse.

Souffle d'Ivresse sur les Touches d'Ivoire, un Vent de Caresse.

* Lecture du Haïku Calligramme: du bas vers le haut.

Souffle d’Ivresse
Sur les Touches d’Ivoire
Un Vent de Caresse.

*Cette semaine, j’ai invité Fred (de Toulouse). Il fréquente L’Oeil Ouvert depuis le mois d’octobre 2005.
Plein d’enthousiasme, Fred se laisse aller à rêver devant son écran avant d’entamer sa journée. Il aime les voyages imaginaires et compose des poèmes sensibles qui l’emmènent très loin de son quotidien.
C’est un plaisir de t’avoir parmi nous, Fred. Je te remercie pour ton amitié et les plaisirs de lecture que tu nous offres.

Voici ce qu’il m’a envoyé:

Ossiane et son blog rythment avec bonheur mes petits déjeuners et mes errances sur le Net. Merci à tous pour ces quelques minutes de rêverie poétique quotidienne 😉

Qui va piano…

Voyage vers l’infini
sur la voie de l’oubli
de l’étouffoir de nos corps
nos notes floues s’évaporent.

Suite de sons sur le dévers
de dissonances non passagères
volutes voilées des variations
temple oublié des vibrations.

Et mes pensées jusqu’au matin
comme une fugue en contrepoint
dans cet espace sans harmonie
déchirure de ma vie.

Blanche, noire, dièse ou bémol
mon coeur saigne et m’isole
papier musique, portée tragique
silences et souffrance pudique…

Fred