* Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite, centre.
L’Arbre des Songes
Sur le Chemin de la Nuit
Raconte sa Vie.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
* Lecture du Haïku Calligramme: verticale, gauche, droite, bulles de bas en haut.
La Plume dans l’Eau,
Bulles d’Encre de Chine
Sur le Papier de Soie.
*Un petit clin de oo°°OOO°ooo à mon amie Lilly ainsi qu’à la douceur aquarellée de son blog Oreillette.
N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le couple réuni.
* Lecture du Haïku Calligramme: cercle, verticale gauche, verticale droite.
Un Soleil dans L’Eau
Sous le Signe du Poisson
Plonge vers le Ciel.
* Avec l’aimable autorisation de Gérard Paris, le créateur de cette statuette d’homme.
Voici sa vision ci-dessous. Vous pouvez cliquer sur la première photo pour voir le couple réuni.
* Lecture du Haïku Calligramme: verticale gauche et droite, cercle bas, cercle haut.
Liane Gracile
Elle Ondule Fragile
Dans l’Aube d’Avril.
* Avec l’aimable autorisation de Gérard Paris, le créateur de cette statuette de femme.
* Cette semaine, j’ai invité Bouldegom qui a rejoint L’Oeil Ouvert en février 2006. Bouldegom a découvert ses capacités à écrire de la poésie sur ce blog. Elle se fond dans mes notes pour mieux s’en imprégner. Elle propose de multiples regards et variations à partir d’une seule photo. Sa poésie est riche, inventive et pétillante. Entre ombre et lumière, Bouldegom n’hésite pas à sortir des sentiers battus de la poésie en maniant l’humour, le rêve ou le drame avec sensibilité. Cet espace semble te plaire, Bouldegom. Je te suis reconnaissante pour ta participation active à la vie de L’Oeil Ouvert. Reçois toute mon amitié.
Voici le poème qu’elle m’a envoyé:
Claire-obscure
Je voudrais
Echapper
Aux regards
M’enrouler
Dans un coin
Recueillir
L’essentiel
Entendre
Vos murmures
Sentir battre
Mon cœur
Je voudrais
M’étirer
Le bec
Aux étoiles
Et les ailes
Gonflées
M’envoler
Jusqu’à vous
Avec mes chants
D’oiseaux de nuit
Et mes élans de jour
Me voilà
Paradoxale
Imparfaite
Et mortelle
Bouldegom
* Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut.
La Perle d’Opale
Eblouit le Papillon
Dans l’Encre Noire.
* Cette semaine, j’ai invité Patricio. Né au Chili, il vit en France depuis 1974 et a rejoint L’Oeil Ouvert en décembre 2005. La pratique de la poésie sous toutes ses formes lui est essentielle pour s’exprimer, comprendre le monde et se tenir en vie. Il est animateur d’une scène mensuelle de Slam Poésie à Nantes. C’est une scène ouverte à tous sur laquelle on peut dire ou lire un texte poétique pendant pas plus de trois minutes. Patricio est vice-champion de France du Grand Slam National 2005. Il pratique également la poésie en direct sous forme de performances lors d’évènements artistiques et se lance dans la publication artisanale de ses poèmes. Patricio se produira à Paris dans le cinquième, le samedi 6 mai à l’Espace Quartier latin, 37 rue Tournefort, pour un sketch de vingt minutes.
Pour en savoir plus …
Voici ce qu’il m’a transmis:
L’Oeil Ouvert, Première visite, premières impressions, le 16 décembre 2005.
J’aime bien l’aigu et le circonflexe
Le passé simple et le plus que parfait
Je me retrouve dans le flux
Dans l’évanescent et dans le matériel
Sans parler de l’abstrait le substantiel
L’essentiel et surtout l’existentiel
Je prends l’émotion
Dans le sens et le travers
Sans jamais tomber à l’endroit
Sûrement parce que je suis de partout
Et de nulle part à la fois
Et que je porte dans mes neurones
Aussi bien le plus petit
Que le plus grand commun dénominateur
De la cellule sensorielle »
Diplomatie en Ombre Chinoise
Bisons au bord du lac
Encre de Chine au repos
Pâturages américains
Sibérie dans le brouillard
Afrique á l’affût
Mon univers intérieur
Est ainsi constitué
De rêves et d’affirmations
De valse et de rock’n’roll
Jamais de doute ni d’hésitation
Et à ce moment précis
De mon incantation existentielle
Cette énorme balle de ping-pong
Vint s’incruster sans ménagements
Dans l’orbite de mon oeil droit
Clarté
Obscurité
La pénombre
Ta pupille qui me fixe
C’est ma très douce réalité
Patricio
N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir l’origine de la photo.
* Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut.
Un Corps de Reine,
Des Ailes de Papillon
Sur l’Eau du Vitrail.
* Photo de Kiwano. C’est un fruit du Kénya et de Nouvelle Zélande. On lui donne le nom de concombre « Spoutnik » ou encore de melon porte-corne. Il se consomme comme un avocat ou un pamplemousse. Il peut être dégusté en légume, en sorbet, avec du fromage blanc ou utilisé pour les cocktails.
Cliquez sur la photo pour le découvrir.
* Lecture du Haïku Calligramme: centre, verticale gauche, verticale droite.
Blanches et Noires
S’écoulent en Rivière
Dans l’Onde des Mots.
* Il y a quelques jours, une belle voix accompagnée de notes cristallines au piano s’est glissée dans ma boîte à messages. Il s’agit de la voix de Pierre-Alain Gogniat qui à la suite un long voyage dans les méandres de L’Oeil Ouvert a eu envie d’écrire, de mettre en musique et d’interpréter une chanson sur le thème de l’eau et de la voix/voie. Elle s’intitule « A la Source ». Je vous invite à l’écouter ci-dessous. Merci Pierre-Alain pour ce cadeau qui m’a beaucoup touchée. D’autres partages de sons, d’images et de mots se profilent à l’horizon.
A la Source
Paroles et musiques : Pierre-Alain Gogniat
L’eau coule de source, ta voix aussi
Limpide et douce, pleine de vie
Sans qu’on m’y pousse, moi je la suis
Elle suit son cours, je cours aussi
Fidèle à son lit, malgré tous ses méandres
Ta belle voix se lit, comme les mots les plus tendres
Et quand elle sourit, je ne peux que m’éprendre
Tant ce qu’elle me dit, c’est ce que j’aime entendre
Comme l’eau qui traverse, et nourrit la campagne
Ta voix me caresse, me ravit et me gagne
Ton onde ma déesse, me fout l’âme en pagaille
Et je cède à l’ivresse, de ton meilleur champagne
Parfaite est ta cambrure , quand sur moi tu te penches
Que ruisselle ta voix pure, en gouttes que je mange
La saveur d’un fruit mûr, au goût subtil, étrange
Ce parfum, je le jure, est bien celui d’un ange
De toutes les parures, la rivière de diamants
Est la seule assez pure, pour toi voix que j’entends
Me dire dans un murmure, quand revient le printemps
Faisons que l’Amour dure, entre nous tout le temps
Oui coule encore, pour que jamais ne passe
Cette envie qu’a mon corps, d’être pris dans ta nasse
Vocales sont les cordes, des filets qui m’enlacent
En notes qui s’accordent, et qui jamais ne me lassent
Cette eau-là quand elle manque, c’est un lac qui se vide
Une telle voix absente, laisse mes terres arides
Comme l’herbe jaunissante, sous la chaleur torride
Je supplie, je demande, qu’il en pleuve au plus vite
Et l’eau tombe du ciel, en quête d’océan
Moi je monte au ciel, à chacun de tes accents
Je savoure ce miel, qui me chauffe en dedans
Tous ces éclats de rire, je les mords à pleine dents
L’eau coule de source, ta voix aussi
Limpide et douce, pleine de vie
Et sans qu’on m’y pousse, moi je la suis
Elle suit son cours… je cours aussi…
Pierre-Alain Gogniat