Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Fée
* Lecture du Haïku Calligramme: horizontale, gauche, droite centre.
La Lune Blanche
Se Glisse entre les Branches
Dans un Corps de Rêve.
48 réflexions sur « Fée »
peu de temps pour commenter, ces temps-ci mais je ne loupe jamais les mises à jour de ton blog..
Cette photo et les précédentes me font immanquablement penser aux contes que je lis aux enfants lorqu’ils viennent ouvrir leur oreilles à la bibliothèque, sorcières, gnomes , fées et autres farfadets vont sortir de l’ombre…
Moors
Sur les Hauts de Hurlevent
On entend rugir le vent
Dans la lande roule un cri
C’est le rire de Cathy
Vers elle dévalant les moors
Le sauvage Heatcliff accourt
La lune blanche surveille
Leur amour fou qui s’éveille
La couronne de bruyère
Sera pour la tête altière
De sa reine incontestée
Sublime dame en majesté
Il sera son chevalier
Un serment les a liés
Que leur destin s’accomplisse
La lune blanche en est complice
La fée de son sceau de craie
Clos à jamais leur secret
Quand le malheur viendra frapper
La mort ne pourra les séparer
Dans la lande désertée
La folie l’a emporté
Une voix toujours l’appelle
C’est le fantôme de sa belle
Dans la lande roule un cri
C’est le rire de Cathy
—————–
La lune blanche
Se griffe aux branches
—————–
Dernière rumeur : La lune est en fuite Amoureuse…
La Lune de coton ..Fil , file.
D’un voile noir elle se cache
Et se glisse
Et s’effiloche
Dans sa folle course avec le vent elle se déleste en lambeaux
A travers les rideaux de branches de ces vieilles peurs
Déchirée , arrachée aux rêves de sa nuit d’insomnie
Dans sa fuite
Elle n’a plus qu’une idée s’alléger….se dénuder.
Se dé peloté…voluptueuse !
Le soleil coquin , la trouvera que plus désirable , dans les promesses câlines
Du tout petit matin…
fée de feu
la lune
qui se dissout
dans le lavis
du ciel
atteint
en chute libre
la terre
qui s’enflamme
elle rampe
entre les branches
et fait feu
de tout bois
consumant
les douleurs
réveillant
les brûlures
irradiant
l’espace
dispersant
en feux follets
les étincelles
de vie
Champ de i…
i vert
c i el nuageux
s i lence glacé
nu i
plu i
i déal i ser
dés i r fou
pla i s i rs doux
i vresse de la nu i t
lune tu es la fée-mère
ton corps de rêve
que je rêve de retrouver
à jamais
On a envie d’être aussi..doux…douce…
Pas facile.
Alors on se contente d’être aussi bien,
ici,
à chercher des mots pour remercier…
( Aspres les corps ,c’est dans les Alpes,
un peu plus près des nuages, de la Lune)
les nuits de pleine lune m’angoissent un peu.. cette lumière est trop pleine de mystère…
Bouillonnements … derrière la fixité étranges des doigts, des mains des arbres, se découvre le mouvement des nuages, se mijote une alchimie des éléments, s’attise un brasier, une fournaise. Une fée se penche sur ses philtres, ses elixirs. De la reine de la Nuit, quels espoirs permis?
Bonjour ,
Que dire , photo excellente accompagnée d’un texte superbe.Cette lune t’inspire beaucoup !
Je vois dans ce calligramme un petit cheval qui rue.As-tu voulu faire un rapprochement avec la constellation du « petit cheval » ?
Magnifique, bonne journée .Eric
La fée de la paix soit avec toi
************************************************
Je mettrai au repos
Dans le trou noir de l’oubli
Cette blessure reçue
L’ancienne souffrance sera le charbon
Qui maintiendra le feu
De ma nouvelle passion
Je m’abreuverai goulûment au puits de lumière
Que tu nourris pour moi
De ta tendresse
La nuit va finir et le ciel
s’éclaircir,mais ces gros nuages ont leurs charmes et leur mystère.
>Christine :
On est toutes les deux dans le même cas à propos du manque de temps pour commenter 😉 Ne t’inquiète pas avec ça et merci pour ta fidélité. Oui tu as aison de mentionner ces atmosphères un peu fantastiques. Tu travailles dans une bibliothèque enfantine ? Merci pour ta visite.
>amichel :
Le poète de la nuit a fait son retour 😉 Ce ciel tourmenté t’a inspiré un poème plein de passion et de folie à propos de ce magnifique roman. Je me souviens de ces scènes dans la lande sauvage. La lune est à la fois complice et témoin de l’amour fou. Tu as bien relié mon histoire de fée et de branches à cette histoire. Merci beaucoup pour ta fougue. Je t’embrasse. Chut ! Je crois entendre un cri…
>Virgile :
Le poète des îles est également revenu 😉 Vraiment bien construite cette fuite amoureuse sous forme de lune qui se dénude petit à petit au « fil » de tes mots. Un rêve ou un cauchemar. Course folle au travers des ses angoisses qui l’écorchent et qui lui pèsent. Il faut s’en débarrasser et donc se dénuder. La lune a quitté un carcan ; ce n’est pas pour en supporter un autre. Il faut espérer que le soleil aux aguets saura en prendre soin 🙂 Merci beaucoup Virgile. Bises vers La Réunion.
>Bouldegom :
Tu joues sur les sonorités aujourd’hui 😉 J’aime bien ton idée de lune qui se dissout dans l’eau du ciel puis qui s’enflamme pour répandre la vie. Une boule de feu dans une atmosphère fantastique. C’est très bien fait. Merci pour tes mots. Bises chaleureuses.
>Fred (de Toulouse) :
Sont ces branches qui t’ont isnpiré tous ces « i », Fred ? Je sens que tu jongles avec plaisir avec cette lettre tant sur le plan visuel que sur le plan sonore et sémantique. On démarre par l’hiver/ i vert printemps peut-être puis puis tu joues avec il/elle, ensuite nu/nuit, plu/pluie et enfin tu vas vers l’amour fou 😉 De l’hiver des sentiments, on passe au printemps amoureux. J’interprète à ma façon bien sûr. Ton poème est très riche en fait. Merci beaucoup, Fred pour cette légèreté et gravité qui habitent tes poèmes. C’est très émouvant. Je t’embrasse.
>Gaston :
On retrouve ce que tu laissais entendre hier à propos de la mère. Merci pour ce poème. Bonne journée.
>Dominique :
Ok pour Aspres, Dominique; je situe maintenant 😉 Sois toi-même sans jouer un jeu si tu veux t’exprimer. Tu verras, c’est la meilleure façon de faire passer des choses car ce sont des parcelles de toi qui prennent corps. Lance-toi sans complexe. Merci pour tes visites qui me touchent.
>Véronique :
Coucou Véronique, tu es de retour après moult problèmes techniques, je suppose. Que te dire ? Chacun va bien sûr reporter dans ces nuits de pleine lune ses angoisses ou au contraire ses rêves. Je peux comprendre ce que tu ressens. Je pense que tu aimes les choses moins ambigües. Merci d’avoir donné ton sentiment.
>Pierre (2) :
Glou glou glou … On nage en pleine sorcellerie, Pierre 😉 La fée a sorti son chaudron de philtres magiques, je pense. Bonne idée d’avoir pensé aux mains des arbres. Merci à toi pour ces pensées occultes. Bises mystérieuses.
>Eric :
Je suis toujours mon fil, Eric. Je suis un peu funambule, tu sais. J’aime ces atmosphères de nuit surtout quand le ciel est rempli de nuages. Ca offre de nouveaux paysages fabuleux.
Pour ce qui est du calligramme, je n’ai pas cherché à faire de rapprochement avec cette constellation. J’ai simplement repris les lignes directrices des branches. Il est vrai qu’on peut y voir d’autres formes. J’y vois maintenant une forme humaine qui court vers la droite avec les bras en arrière et relevés vers le haut.. Voilà, Eric, tu sais tout enfin presque 😉 Belle après-midi.
>Patricio :
Joli jeu de mots pour le titre. Quel poème émouvant, Patricio ! Beau parallèle entre le charbon qui ronge et le feu qui anime la vie. Du trou noir de la souffrance, on passe à la lumière de la passion amoureuse. C’est très beau. J’aime ces facettes sensibles de ta poésie. Merci, je t’embrasse.
>Gérard :
C’est sûr, il va se passer quelque chose 😉 La vie est alternance d’ombre et de lumière, non ? Je les aime aussi ces gros nuages. Bien à toi ; je t’embrasse.
mais avec quel appareil photo numerique vous faites de semblables merveilles???
un canon? 5d?
Fée bénéfique
Lumière magique
Chasse pour toujours
Cette nuit maléfique
Bises féeriques
Judith
ossiane superbe !!!!
J’aimerais me laisser avaler par la lumière impressionnante et mystique de ces ténèbres fantastique…
Lune
Brune
Ronde
Blonde
Rousse
Douce
La nuit
S’enfuit
De l’autre côté
>Marie:
Tu as dû recevoir mon mail. A bientôt.
>Judith:
C’est parti, les mots sont lâchés dans l’arène! Tu t’en tires bien avec ces débuts en poésie en français. Si ça t’amuse, tu peux en mettre également en anglais bien que je ne sois pas certaine de toujours te suivre;-) Je crois comprendre que tu es friande des nuits de pleine lune. La grande peur du noir? Bises affectueuses. Bonne soirée.
>Alain de la Communauté:
C’est gentil de passer faire un signe alors que tu n’as pas vraiment repris ton blog. Ressource-toi dans la beauté du monde pour mieux repartir dans cette nouvelle aventure. J’espère que ton moral est meilleur. Bises chaleureuses, angel.
>Lyriann:
Je ne sais pas pourquoi mais je te vois bien lire ce genre de roman. Je dois certainement me tromper:-) Un conseil, laisse-toi aspirer tout en prévoyant un retour. Bises de l’au-delà.
>Chris de l’oeil vagabond:
Tu sais que tu es très talentueuse de jouer avec les mots et les sonorités de cette façon. Personne n’avait encore évoqué ces phases de la lune. Cette lune, on ne peut que l’aimer. Merci à toi Chris, tu me gâtes beaucoup en ce moment. Je prévois une séance de rattrapage d’ici peu car je n’ai pas été très présente sur les blogs ces derniers temps. Merci beaucoup. Bisous lunaires.
magnifique, ossiane, magnifique!
OK Ossiane, here goes :
Fairy of the night
Take your weapon of light
Surrounded by amber clouds
Chase the darkest night
La couleur un peu ambrée des nuages m’a frappée dès la première photo de cette série ….ça donne une belle ambiance à la photo.
Bises ambrées
Judith
Vos photos sont magnifiques! Surtout celles des fleurs! Etant pianiste, j’aime aussi tout particulièrement celles du piano.
Bonne continuation artistique.
Emeline
De ces trois séries lunaires,
Laquelle peut plus me plaire ?
Je ne saurais dire…
Je suis prisonnière d’un charme,
Qui me noue la gorge,
me laisse rêveuse souriante,
sans mots,
moi la bavarde…
😉
Lune corse
Ce soir j’ai vu la lune se lever si ronde, si brillante.
Elle s’est hissée au-dessus de la montagne … si belle ce soir,
Je l’ai bien vu, elle était étonnée de me voir si heureuse … si belle ce soir.
J’ai cru un instant qu’elle était mon amie, quand elle m’a sourie : elle connaît mon secret, elle partage mon bonheur… ce soir.
(souvenir d’un clair de lune estival … et d’autre chose encore …)
>Judith:
Je ne pensais pas que tu allais réagir si vite 😉 Ce n’est pas mal du tout. J’ai tout compris ;-)Merci. J’ai eu de la chance avec la belle lumière diffusée dans les nuages ce soir-là. Ces moments-là, il ne faut pas les rater. Thanks a lot, English poet of darkness. Sweet dreams.
>Emeline:
Bonsoir, quel joli nom vous avez! Bienvenue à bord. Merci beaucoup pour votre regard de musicienne sur mes photos. Je vous renvoie aussi à la récente note Eau avec la chanson au piano de Pierre-Alain Vous jouez professionnellement? Au plaisir de vous lire à nouveau.
>Avanaé:
Il est vrai que d’habitude, tu réagis plus spontanément;-) Ces ambiances nocturnes t’ont-elles impressionnée à ce point;-) L’essentiel est que tu ne sois pas terrifiée. Laisse le charme opérer. Bises de nuit Avanaé et un grand merci pour tes mots.
>EnnA:
Bonsoir, tu as un joli prénom également. Il me semble que c’est la première fois que tu interviens. Je te souhaite la bienvenue. Merci pour ce souvenir estival qui semble t’avoir beaucoup marquée. Les clairs de lune corses doivent être magnifiques dans la pureté du ciel méditerranéen. Au plaisir de te revoir.
Au creux des branches
La fée des nuages
Fait son nid
Tire sa couette de brumes
Met son bonnet de nuit
Et écoute en silence
Les berceuses du vent
Qui endorment
Les petits enfants
Qui vont dans la lune
Sur des cygnes blancs
>Phil:
Bonsoir, je te souhaite la bienvenue. Un grand merci pour avoir laissé tes impressions. A bientôt peut-être.
>amichel:
Ce poème est mi mi tout plein. Il est à croquer;-) J’adore ta couette de brumes. Je te vois bien endormir toute une crèche avec cette histoire;-)Tu devrais écrire des livres pour enfants. Merci à toi. Je m’envole sur mon cygne blanc vers le pays des songes. Bonne nuit.
Fée douce et légère…Féerie
corps de cygne
au coeur d’une nuit noire
un cygne fait une halte
sur épines et broussailles
blancheur et noirceur
plumes et branchages
fatigué d’un long vol
il allonge son cou
sera-t-il apaisé
au lever de ce jour
Voici un texte de Katherine Mansfield
(Wellington, Nouvelle Zélande, 1888 – Fontainebleau, 1923)
Accros the red sky two birds flying,
Flying with drooping wings.
Silent and solitary their ominous flight.
All day the triumphant sun with yellow banners
Warred and warred with the earth, and when she yielded
Stabbed her heart, gathered her blood in a chalice,
Spilling it over the evening sky.
When the dark plumaged birds go flying, flying,
Quiet lies the earth wrapt in her mournful shadow,
Her sightless eyes turned to the red sky
And the restlesly seeking birds.
Luminescence
Jupon de satin diapré
Douces insomnies
bonjour Ossiane
j’ai fais un grand tour des derniers jours
le temps me manque, mais j’aime me remettre de tout ce que je n’ai pu visité
j’ai donc vaccillé au son de la voix si chaude et de ces douces paroles, pour le jour de l’eau
et puis j’ai découvert aussi notre compagnon chilien
et toutes ces photos de lune
j’adore la lune!
je t’embrasse
( je remonte sur mon escabeau !!!)
jane
Magnifique série de nuages et de lune !!!
J’adore ces photos !
>vi :
Bonjour, vi. Merci pour ces premiers mots déposés doucement sur la page. Au plaisir de te revoir.
>Bouldegom :
Sous ta plume, dans la nuit noire, cette lueur blanche est devenue un cygne épuisé par un long voyage. Merci pour cette jolie variation.
>Patricio :
Je vois que tu as saisi la balle au bond 😉 Je ne m’attendais pas à cela de ta part. C’est un beau poème plein de tristesse et d’impuissance, qui s’adapte bien à l’atmosphère des photos.
Un ciel rouge et deux oiseaux silencieux et solitaires qui le traversent. Ca ne présage rien de bon. Le soleil triomphant vient à bout de la Terre et plante un couteau dans son cœur. Le sang se répand dans le ciel. La Terre enveloppée dans son ombre endeuillée tourne ses yeux vers le ciel rouge et les oiseaux dans leur quête incessante.
Comme tu es une spécialiste de la littérature anglaise, Judith, je t’autorise à donner plus d’explications en français si tu le souhaites ou si tu veux me corriger dans mon approche.
>Bén :
Te voilà revenue toute fraîche avec ce petit haïku lumineux 😉 Merci beaucoup. Que tes nuits soient douces. Bises du jour.
>Jane :
Hello painter ! Je me doutais que tu étais accaparée par ton travail. Effectivement, tu as raté tout cela. Ce n’est que partie remise. Ne sois pas trop dans la lune en haut de ton échelle. Accroche-toi à tes pinceaux. A bientôt. Bises de là-haut.
>Jean :
Merci Jean. Quand j’ai fait cela, j’ai pensé aux photos de voie lactée que tu montres sur ton blog. Belle journée.
>misterpatate :
Bonjour et bienvenue. Merci beaucoup pour votre enthousiasme. C’est très gentil. Bien amicalement.
L ire
U ne photo
N ‘est -ce pas
E ncore et encore la refaire ?
en tout cas,je me retrouve d’avantage dans ces décors – là
fantastique
violence
combat titanesque
le pays du mordor du seigneur des anneaux
terre inhospitalière et lutte démesurée
entre les ténèbres et la lumière
c’est ce que m’évoque ta série de photos!
pas spécialement calme!
après avoir traversé les pays de combats
quel sera le paysage dans l’aube naissante?
hier l’arc en ciel s’est montré entre soleil et nuages noir
Que voit-on dans l’aube qui se lève sur un champ de bataille?
Effervescence nocturne,
Rêve enflammé,
La lune descend sur terre,
embrasement lunaire,
Feu de broussailles,
C’est très mouvementé cette nuit !!!
et voilà que tu n’as pas laissé
la moindre infinitésimale chance
pour le repos de mon cygne
(soupir)
si la poésie vient à se mêler
à l’entreprise de terre brûlée
convoquant la lune et le soleil
pour manier le lance-flammes
où les oiseaux harassés et blessés
trouveront-ils de nouveaux élans
pour leur vol éperdu et sans fin
(soupir)
je ne demandais qu’une modeste halte
une parenthèse pour lisser les ailes
pour se rassurer sur l’existence du nid
quelques nuits pour adoucir le chant
pour faire variations et courbettes du cou
je ne demandais pas la lune ni même le soleil
juste un répit avant les espaces inconnus
(soupir)
si les oiseaux ne peuvent plus se poser
sur les terres par toi devenues arides
j’implore la pluie et ses moussons de tomber de ce ciel
qu’elle pénètre le sable les galets la roche
que par toutes les fissures germent d’ancestrales graines
et que des arbres géants à nouveau s’élancent
se hissant aux nuages par delà tous les astres
(soupir…de soulagement)
à la cime des cieux les cygnes
feront une pause messagers de nos signes
sans jamais renoncer à leur quête infinie
>fran6:
Merci pour l’acrostiche. Tu as trouvé quelque chose qui te plait 😉 Je pense que tu es plus sensible aux photos d’extérieur, non? Belle après-midi.
>Candide:
Monde fantastique certes; de violence, je ne l’ai pas perçu comme cela. Entre ombre et lumière oui. Ton parallèle avec l’univers du seigneur des anneaux est judicieux. Je comprends que tu ressentes la photo de cette façon.
Que voit-on ? C’est à toi de le deviner;-)
Tu parles de l’arc-en ciel entre soleil et orage. Ce sont des photos que j’aimerais faire. En général, ca donne des ambiances presque irréelles. Merci pour cette tempête de mots 😉 Bises plus calmes.
Michel (2):
Ta vision n’est pas sereine non plus, Michel 😉 C’est un embrasement du ciel, un incendie nocturne. Que va devenir cette pauvre lune? Merci Michel pour ton approche. Toi qui es habitué à observer le ciel à la lunette, tu dois découvrir des mondes insoupçonnés dans la galaxie. Je t’embrasse paisiblement 😉
>Bouldegom:
Et voilà Bouldegom qui vient à la rescousse de ses beaux cygnes blancs! Que de soupirs! Ces pauvres oiseaux sont sans doute confrontés souvent à cette réalité du terrain. C’est un beau poème en faveur de l’eau et du végétal qui servent à nourrir les hôtes de la terre. Merci beaucoup. Je te fais un signe complice depuis ma grève.
Hélas, hélas, pas trop le temps de rêver en ce moment… Mais qu’elles sont belles tes photos Ossiane !
À défaut d’avoir le temps de partir en poésie…Un texte que j’ai écrit en 2004 :
Le jazzman des chats…
Il choisissait le soir pour ouvrir les volets,
Cet instant de la nuit où d’autres les fermaient…
Alors les chats du village le rejoignaient
Ronronnant de bonheur à l’appel du secret…
Seule, la vieille chatte du curé manquait
Elle avait peur, bien trop peur de la chouette Effraie…
Et l’homme qui ouvrait les volets le savait,
Des chats il avait toujours connu l’alphabet.
Sac noir à la main, suivi des chats, il partait…
Aux pattes de velours, le défilé parfait,
Longeait le chemin des bleuets de la forêt
Jusqu’au plan d’eau où lune ronde se mirait…
Puis, sur le rai lumineux pianotant l’étang
Que l’herbe sauvage absorbait en un ruban,
Tout le cortège s’asseyait les yeux brillants
Fixés sur le seul sac noir de l’homme souriant…
Alors, d’un seul coup apparaissait, l’instrument :
Le saxophone au cuivre jaune étincelant,
Soleil de nuit, sous lueur de lune, ondoyant !
Les chats entonnaient de sensuels ronronnements…
Soudain, venait l’explosion magique du vent
Soufflant le ton du big-bang sous le firmament.
L’homme créait sa partition « Lune d’étang »
Jazz pour chats d’un lointain village envoûtant…
Au bout de la brume, la chatte du curé,
Au rythme du jazz, les cloches, faisait danser…
Catherine
>Catherine:
Aie, ma pauvre Catherine, toujours à courir à droite et à gauche. C’est très gentil à toi de sortir de tes cartons cette partition de jazz sous la lune et en plus avec des chats. Tu es la première à évoquer cela. Je trouve que ton poème appelle des images de dessin animé dans la tête. Nuit bleutée de pleine lune avec chats en ombre chinoise et son du saxo par-dessus. Une belle scène autour de cet étang dans lequel se mire la lune! Merci beaucoup pour cette belle Lune d’étang. Les chats n’ont pas miaulé; ils se sont tus. Je t’embrasse bien fort. Prends soin de toi.
Une atmosphère dans laquelle je retrouve ma patrie
Quel bonheur que de découvrir ce blog
>Kaïkan:
Que veux-tu dire au juste par « ta patrie ». Si je clique sur ton lien, je tombe sur la lune. Merci pour ton compliment. Au plaisir de te lire à nouveau.
Par » patrie », je parle plus de l’ambiance.
Tu sais, cette ambiance ténébreuse et orageuse….
J’adore les tempêtes);)
>Kaïkan:
Je vois ce que tu veux me dire maintenant. D’ailleurs, je trouve que l’atmosphère de ton blog est un mélange de fantastique et de mystère. On a l’impression de le dévouvrir à la lueur bougie;-) C’est bien, il a une identité. Dès que j’ai une minute, je viens te mettre un petit mot.
juste pour dire que je trouve ce blog carrement genial et je vais y metre un poeme qui est dedier a une amie qui a besoin d’aide et que je vais aider le plus possible voila c’est tout
Une petite fée a rencontré un homme à l’esprit emmeler
Et avec toute sa bontée
Elle l’a aider à réorganiser sa vie
Et ils sont devenus amis
C’était même plus que de l’amitier, c’était une confiance profonde, mutuelle et sincère
Mais un jour maudit
L’homme l’a trahis
Et le coeur de la petite fée
En mille morceau s’est briser
l’homme voulut l’a rassurer et lui dire qu’il était désoler
Et malgré sa douleur et son coeur éclater
La petite fée accepta son pardon et l’aida pour la deuxieme fois
Car en fin de compte c’était la que résidait son pouvoir
C’était dans son coeur qu’il soit ou non brisé
Maintenant le coeur briser de la petite fée
Ainsi que celui entier de l’homme
Se sont unis pour toujours, dans l’amour
En une seul et même étoile qui luit,
Qui illumine de tous ses feux le ciel et la nuit
je dedis ce poeme a la petite fée
En lui disant de ne pas déseperer
Au tréfonds des cours profondes,
le pas des passants
agace le pavé.
Courbé sous l’affût et subjectif par le sfumato,
le lever de lune
aux griffures arbustives
signe son entrée en humeur.
La décoction des nuages,
sombres au demeurant,
mais délavés par l’onction de l’éclaircisseur,
saisit le rêve,
un ton au dessus.
Bonjour, Votre site est vraiment superbe les photos sont vraiment magnifiques !! et les textes les accompagnes très bien. Que d’inspiration ^^ Bonne continuation à vous. Bizoux
peu de temps pour commenter, ces temps-ci mais je ne loupe jamais les mises à jour de ton blog..
Cette photo et les précédentes me font immanquablement penser aux contes que je lis aux enfants lorqu’ils viennent ouvrir leur oreilles à la bibliothèque, sorcières, gnomes , fées et autres farfadets vont sortir de l’ombre…
Moors
Sur les Hauts de Hurlevent
On entend rugir le vent
Dans la lande roule un cri
C’est le rire de Cathy
Vers elle dévalant les moors
Le sauvage Heatcliff accourt
La lune blanche surveille
Leur amour fou qui s’éveille
La couronne de bruyère
Sera pour la tête altière
De sa reine incontestée
Sublime dame en majesté
Il sera son chevalier
Un serment les a liés
Que leur destin s’accomplisse
La lune blanche en est complice
La fée de son sceau de craie
Clos à jamais leur secret
Quand le malheur viendra frapper
La mort ne pourra les séparer
Dans la lande désertée
La folie l’a emporté
Une voix toujours l’appelle
C’est le fantôme de sa belle
Dans la lande roule un cri
C’est le rire de Cathy
—————–
La lune blanche
Se griffe aux branches
—————–
Dernière rumeur : La lune est en fuite Amoureuse…
La Lune de coton ..Fil , file.
D’un voile noir elle se cache
Et se glisse
Et s’effiloche
Dans sa folle course avec le vent elle se déleste en lambeaux
A travers les rideaux de branches de ces vieilles peurs
Déchirée , arrachée aux rêves de sa nuit d’insomnie
Dans sa fuite
Elle n’a plus qu’une idée s’alléger….se dénuder.
Se dé peloté…voluptueuse !
Le soleil coquin , la trouvera que plus désirable , dans les promesses câlines
Du tout petit matin…
fée de feu
la lune
qui se dissout
dans le lavis
du ciel
atteint
en chute libre
la terre
qui s’enflamme
elle rampe
entre les branches
et fait feu
de tout bois
consumant
les douleurs
réveillant
les brûlures
irradiant
l’espace
dispersant
en feux follets
les étincelles
de vie
Champ de i…
i vert
c i el nuageux
s i lence glacé
nu i
plu i
i déal i ser
dés i r fou
pla i s i rs doux
i vresse de la nu i t
lune tu es la fée-mère
ton corps de rêve
que je rêve de retrouver
à jamais
On a envie d’être aussi..doux…douce…
Pas facile.
Alors on se contente d’être aussi bien,
ici,
à chercher des mots pour remercier…
( Aspres les corps ,c’est dans les Alpes,
un peu plus près des nuages, de la Lune)
les nuits de pleine lune m’angoissent un peu.. cette lumière est trop pleine de mystère…
Bouillonnements … derrière la fixité étranges des doigts, des mains des arbres, se découvre le mouvement des nuages, se mijote une alchimie des éléments, s’attise un brasier, une fournaise. Une fée se penche sur ses philtres, ses elixirs. De la reine de la Nuit, quels espoirs permis?
Bonjour ,
Que dire , photo excellente accompagnée d’un texte superbe.Cette lune t’inspire beaucoup !
Je vois dans ce calligramme un petit cheval qui rue.As-tu voulu faire un rapprochement avec la constellation du « petit cheval » ?
Magnifique, bonne journée .Eric
La fée de la paix soit avec toi
************************************************
Je mettrai au repos
Dans le trou noir de l’oubli
Cette blessure reçue
L’ancienne souffrance sera le charbon
Qui maintiendra le feu
De ma nouvelle passion
Je m’abreuverai goulûment au puits de lumière
Que tu nourris pour moi
De ta tendresse
La nuit va finir et le ciel
s’éclaircir,mais ces gros nuages ont leurs charmes et leur mystère.
>Christine :
On est toutes les deux dans le même cas à propos du manque de temps pour commenter 😉 Ne t’inquiète pas avec ça et merci pour ta fidélité. Oui tu as aison de mentionner ces atmosphères un peu fantastiques. Tu travailles dans une bibliothèque enfantine ? Merci pour ta visite.
>amichel :
Le poète de la nuit a fait son retour 😉 Ce ciel tourmenté t’a inspiré un poème plein de passion et de folie à propos de ce magnifique roman. Je me souviens de ces scènes dans la lande sauvage. La lune est à la fois complice et témoin de l’amour fou. Tu as bien relié mon histoire de fée et de branches à cette histoire. Merci beaucoup pour ta fougue. Je t’embrasse. Chut ! Je crois entendre un cri…
>Virgile :
Le poète des îles est également revenu 😉 Vraiment bien construite cette fuite amoureuse sous forme de lune qui se dénude petit à petit au « fil » de tes mots. Un rêve ou un cauchemar. Course folle au travers des ses angoisses qui l’écorchent et qui lui pèsent. Il faut s’en débarrasser et donc se dénuder. La lune a quitté un carcan ; ce n’est pas pour en supporter un autre. Il faut espérer que le soleil aux aguets saura en prendre soin 🙂 Merci beaucoup Virgile. Bises vers La Réunion.
>Bouldegom :
Tu joues sur les sonorités aujourd’hui 😉 J’aime bien ton idée de lune qui se dissout dans l’eau du ciel puis qui s’enflamme pour répandre la vie. Une boule de feu dans une atmosphère fantastique. C’est très bien fait. Merci pour tes mots. Bises chaleureuses.
>Fred (de Toulouse) :
Sont ces branches qui t’ont isnpiré tous ces « i », Fred ? Je sens que tu jongles avec plaisir avec cette lettre tant sur le plan visuel que sur le plan sonore et sémantique. On démarre par l’hiver/ i vert printemps peut-être puis puis tu joues avec il/elle, ensuite nu/nuit, plu/pluie et enfin tu vas vers l’amour fou 😉 De l’hiver des sentiments, on passe au printemps amoureux. J’interprète à ma façon bien sûr. Ton poème est très riche en fait. Merci beaucoup, Fred pour cette légèreté et gravité qui habitent tes poèmes. C’est très émouvant. Je t’embrasse.
>Gaston :
On retrouve ce que tu laissais entendre hier à propos de la mère. Merci pour ce poème. Bonne journée.
>Dominique :
Ok pour Aspres, Dominique; je situe maintenant 😉 Sois toi-même sans jouer un jeu si tu veux t’exprimer. Tu verras, c’est la meilleure façon de faire passer des choses car ce sont des parcelles de toi qui prennent corps. Lance-toi sans complexe. Merci pour tes visites qui me touchent.
>Véronique :
Coucou Véronique, tu es de retour après moult problèmes techniques, je suppose. Que te dire ? Chacun va bien sûr reporter dans ces nuits de pleine lune ses angoisses ou au contraire ses rêves. Je peux comprendre ce que tu ressens. Je pense que tu aimes les choses moins ambigües. Merci d’avoir donné ton sentiment.
>Pierre (2) :
Glou glou glou … On nage en pleine sorcellerie, Pierre 😉 La fée a sorti son chaudron de philtres magiques, je pense. Bonne idée d’avoir pensé aux mains des arbres. Merci à toi pour ces pensées occultes. Bises mystérieuses.
>Eric :
Je suis toujours mon fil, Eric. Je suis un peu funambule, tu sais. J’aime ces atmosphères de nuit surtout quand le ciel est rempli de nuages. Ca offre de nouveaux paysages fabuleux.
Pour ce qui est du calligramme, je n’ai pas cherché à faire de rapprochement avec cette constellation. J’ai simplement repris les lignes directrices des branches. Il est vrai qu’on peut y voir d’autres formes. J’y vois maintenant une forme humaine qui court vers la droite avec les bras en arrière et relevés vers le haut.. Voilà, Eric, tu sais tout enfin presque 😉 Belle après-midi.
>Patricio :
Joli jeu de mots pour le titre. Quel poème émouvant, Patricio ! Beau parallèle entre le charbon qui ronge et le feu qui anime la vie. Du trou noir de la souffrance, on passe à la lumière de la passion amoureuse. C’est très beau. J’aime ces facettes sensibles de ta poésie. Merci, je t’embrasse.
>Gérard :
C’est sûr, il va se passer quelque chose 😉 La vie est alternance d’ombre et de lumière, non ? Je les aime aussi ces gros nuages. Bien à toi ; je t’embrasse.
mais avec quel appareil photo numerique vous faites de semblables merveilles???
un canon? 5d?
Fée bénéfique
Lumière magique
Chasse pour toujours
Cette nuit maléfique
Bises féeriques
Judith
ossiane superbe !!!!
J’aimerais me laisser avaler par la lumière impressionnante et mystique de ces ténèbres fantastique…
Lune
Brune
Ronde
Blonde
Rousse
Douce
La nuit
S’enfuit
De l’autre côté
>Marie:
Tu as dû recevoir mon mail. A bientôt.
>Judith:
C’est parti, les mots sont lâchés dans l’arène! Tu t’en tires bien avec ces débuts en poésie en français. Si ça t’amuse, tu peux en mettre également en anglais bien que je ne sois pas certaine de toujours te suivre;-) Je crois comprendre que tu es friande des nuits de pleine lune. La grande peur du noir? Bises affectueuses. Bonne soirée.
>Alain de la Communauté:
C’est gentil de passer faire un signe alors que tu n’as pas vraiment repris ton blog. Ressource-toi dans la beauté du monde pour mieux repartir dans cette nouvelle aventure. J’espère que ton moral est meilleur. Bises chaleureuses, angel.
>Lyriann:
Je ne sais pas pourquoi mais je te vois bien lire ce genre de roman. Je dois certainement me tromper:-) Un conseil, laisse-toi aspirer tout en prévoyant un retour. Bises de l’au-delà.
>Chris de l’oeil vagabond:
Tu sais que tu es très talentueuse de jouer avec les mots et les sonorités de cette façon. Personne n’avait encore évoqué ces phases de la lune. Cette lune, on ne peut que l’aimer. Merci à toi Chris, tu me gâtes beaucoup en ce moment. Je prévois une séance de rattrapage d’ici peu car je n’ai pas été très présente sur les blogs ces derniers temps. Merci beaucoup. Bisous lunaires.
magnifique, ossiane, magnifique!
OK Ossiane, here goes :
Fairy of the night
Take your weapon of light
Surrounded by amber clouds
Chase the darkest night
La couleur un peu ambrée des nuages m’a frappée dès la première photo de cette série ….ça donne une belle ambiance à la photo.
Bises ambrées
Judith
Vos photos sont magnifiques! Surtout celles des fleurs! Etant pianiste, j’aime aussi tout particulièrement celles du piano.
Bonne continuation artistique.
Emeline
De ces trois séries lunaires,
Laquelle peut plus me plaire ?
Je ne saurais dire…
Je suis prisonnière d’un charme,
Qui me noue la gorge,
me laisse rêveuse souriante,
sans mots,
moi la bavarde…
😉
Lune corse
Ce soir j’ai vu la lune se lever si ronde, si brillante.
Elle s’est hissée au-dessus de la montagne … si belle ce soir,
Je l’ai bien vu, elle était étonnée de me voir si heureuse … si belle ce soir.
J’ai cru un instant qu’elle était mon amie, quand elle m’a sourie : elle connaît mon secret, elle partage mon bonheur… ce soir.
(souvenir d’un clair de lune estival … et d’autre chose encore …)
>Judith:
Je ne pensais pas que tu allais réagir si vite 😉 Ce n’est pas mal du tout. J’ai tout compris ;-)Merci. J’ai eu de la chance avec la belle lumière diffusée dans les nuages ce soir-là. Ces moments-là, il ne faut pas les rater. Thanks a lot, English poet of darkness. Sweet dreams.
>Emeline:
Bonsoir, quel joli nom vous avez! Bienvenue à bord. Merci beaucoup pour votre regard de musicienne sur mes photos. Je vous renvoie aussi à la récente note Eau avec la chanson au piano de Pierre-Alain Vous jouez professionnellement? Au plaisir de vous lire à nouveau.
>Avanaé:
Il est vrai que d’habitude, tu réagis plus spontanément;-) Ces ambiances nocturnes t’ont-elles impressionnée à ce point;-) L’essentiel est que tu ne sois pas terrifiée. Laisse le charme opérer. Bises de nuit Avanaé et un grand merci pour tes mots.
>EnnA:
Bonsoir, tu as un joli prénom également. Il me semble que c’est la première fois que tu interviens. Je te souhaite la bienvenue. Merci pour ce souvenir estival qui semble t’avoir beaucoup marquée. Les clairs de lune corses doivent être magnifiques dans la pureté du ciel méditerranéen. Au plaisir de te revoir.
Au creux des branches
La fée des nuages
Fait son nid
Tire sa couette de brumes
Met son bonnet de nuit
Et écoute en silence
Les berceuses du vent
Qui endorment
Les petits enfants
Qui vont dans la lune
Sur des cygnes blancs
>Phil:
Bonsoir, je te souhaite la bienvenue. Un grand merci pour avoir laissé tes impressions. A bientôt peut-être.
>amichel:
Ce poème est mi mi tout plein. Il est à croquer;-) J’adore ta couette de brumes. Je te vois bien endormir toute une crèche avec cette histoire;-)Tu devrais écrire des livres pour enfants. Merci à toi. Je m’envole sur mon cygne blanc vers le pays des songes. Bonne nuit.
Fée douce et légère…Féerie
corps de cygne
au coeur d’une nuit noire
un cygne fait une halte
sur épines et broussailles
blancheur et noirceur
plumes et branchages
fatigué d’un long vol
il allonge son cou
sera-t-il apaisé
au lever de ce jour
Voici un texte de Katherine Mansfield
(Wellington, Nouvelle Zélande, 1888 – Fontainebleau, 1923)
Accros the red sky two birds flying,
Flying with drooping wings.
Silent and solitary their ominous flight.
All day the triumphant sun with yellow banners
Warred and warred with the earth, and when she yielded
Stabbed her heart, gathered her blood in a chalice,
Spilling it over the evening sky.
When the dark plumaged birds go flying, flying,
Quiet lies the earth wrapt in her mournful shadow,
Her sightless eyes turned to the red sky
And the restlesly seeking birds.
Luminescence
Jupon de satin diapré
Douces insomnies
bonjour Ossiane
j’ai fais un grand tour des derniers jours
le temps me manque, mais j’aime me remettre de tout ce que je n’ai pu visité
j’ai donc vaccillé au son de la voix si chaude et de ces douces paroles, pour le jour de l’eau
et puis j’ai découvert aussi notre compagnon chilien
et toutes ces photos de lune
j’adore la lune!
je t’embrasse
( je remonte sur mon escabeau !!!)
jane
Magnifique série de nuages et de lune !!!
J’adore ces photos !
>vi :
Bonjour, vi. Merci pour ces premiers mots déposés doucement sur la page. Au plaisir de te revoir.
>Bouldegom :
Sous ta plume, dans la nuit noire, cette lueur blanche est devenue un cygne épuisé par un long voyage. Merci pour cette jolie variation.
>Patricio :
Je vois que tu as saisi la balle au bond 😉 Je ne m’attendais pas à cela de ta part. C’est un beau poème plein de tristesse et d’impuissance, qui s’adapte bien à l’atmosphère des photos.
Un ciel rouge et deux oiseaux silencieux et solitaires qui le traversent. Ca ne présage rien de bon. Le soleil triomphant vient à bout de la Terre et plante un couteau dans son cœur. Le sang se répand dans le ciel. La Terre enveloppée dans son ombre endeuillée tourne ses yeux vers le ciel rouge et les oiseaux dans leur quête incessante.
Comme tu es une spécialiste de la littérature anglaise, Judith, je t’autorise à donner plus d’explications en français si tu le souhaites ou si tu veux me corriger dans mon approche.
>Bén :
Te voilà revenue toute fraîche avec ce petit haïku lumineux 😉 Merci beaucoup. Que tes nuits soient douces. Bises du jour.
>Jane :
Hello painter ! Je me doutais que tu étais accaparée par ton travail. Effectivement, tu as raté tout cela. Ce n’est que partie remise. Ne sois pas trop dans la lune en haut de ton échelle. Accroche-toi à tes pinceaux. A bientôt. Bises de là-haut.
>Jean :
Merci Jean. Quand j’ai fait cela, j’ai pensé aux photos de voie lactée que tu montres sur ton blog. Belle journée.
>misterpatate :
Bonjour et bienvenue. Merci beaucoup pour votre enthousiasme. C’est très gentil. Bien amicalement.
L ire
U ne photo
N ‘est -ce pas
E ncore et encore la refaire ?
en tout cas,je me retrouve d’avantage dans ces décors – là
fantastique
violence
combat titanesque
le pays du mordor du seigneur des anneaux
terre inhospitalière et lutte démesurée
entre les ténèbres et la lumière
c’est ce que m’évoque ta série de photos!
pas spécialement calme!
après avoir traversé les pays de combats
quel sera le paysage dans l’aube naissante?
hier l’arc en ciel s’est montré entre soleil et nuages noir
Que voit-on dans l’aube qui se lève sur un champ de bataille?
Effervescence nocturne,
Rêve enflammé,
La lune descend sur terre,
embrasement lunaire,
Feu de broussailles,
C’est très mouvementé cette nuit !!!
et voilà que tu n’as pas laissé
la moindre infinitésimale chance
pour le repos de mon cygne
(soupir)
si la poésie vient à se mêler
à l’entreprise de terre brûlée
convoquant la lune et le soleil
pour manier le lance-flammes
où les oiseaux harassés et blessés
trouveront-ils de nouveaux élans
pour leur vol éperdu et sans fin
(soupir)
je ne demandais qu’une modeste halte
une parenthèse pour lisser les ailes
pour se rassurer sur l’existence du nid
quelques nuits pour adoucir le chant
pour faire variations et courbettes du cou
je ne demandais pas la lune ni même le soleil
juste un répit avant les espaces inconnus
(soupir)
si les oiseaux ne peuvent plus se poser
sur les terres par toi devenues arides
j’implore la pluie et ses moussons de tomber de ce ciel
qu’elle pénètre le sable les galets la roche
que par toutes les fissures germent d’ancestrales graines
et que des arbres géants à nouveau s’élancent
se hissant aux nuages par delà tous les astres
(soupir…de soulagement)
à la cime des cieux les cygnes
feront une pause messagers de nos signes
sans jamais renoncer à leur quête infinie
>fran6:
Merci pour l’acrostiche. Tu as trouvé quelque chose qui te plait 😉 Je pense que tu es plus sensible aux photos d’extérieur, non? Belle après-midi.
>Candide:
Monde fantastique certes; de violence, je ne l’ai pas perçu comme cela. Entre ombre et lumière oui. Ton parallèle avec l’univers du seigneur des anneaux est judicieux. Je comprends que tu ressentes la photo de cette façon.
Que voit-on ? C’est à toi de le deviner;-)
Tu parles de l’arc-en ciel entre soleil et orage. Ce sont des photos que j’aimerais faire. En général, ca donne des ambiances presque irréelles. Merci pour cette tempête de mots 😉 Bises plus calmes.
Michel (2):
Ta vision n’est pas sereine non plus, Michel 😉 C’est un embrasement du ciel, un incendie nocturne. Que va devenir cette pauvre lune? Merci Michel pour ton approche. Toi qui es habitué à observer le ciel à la lunette, tu dois découvrir des mondes insoupçonnés dans la galaxie. Je t’embrasse paisiblement 😉
>Bouldegom:
Et voilà Bouldegom qui vient à la rescousse de ses beaux cygnes blancs! Que de soupirs! Ces pauvres oiseaux sont sans doute confrontés souvent à cette réalité du terrain. C’est un beau poème en faveur de l’eau et du végétal qui servent à nourrir les hôtes de la terre. Merci beaucoup. Je te fais un signe complice depuis ma grève.
Hélas, hélas, pas trop le temps de rêver en ce moment… Mais qu’elles sont belles tes photos Ossiane !
À défaut d’avoir le temps de partir en poésie…Un texte que j’ai écrit en 2004 :
Le jazzman des chats…
Il choisissait le soir pour ouvrir les volets,
Cet instant de la nuit où d’autres les fermaient…
Alors les chats du village le rejoignaient
Ronronnant de bonheur à l’appel du secret…
Seule, la vieille chatte du curé manquait
Elle avait peur, bien trop peur de la chouette Effraie…
Et l’homme qui ouvrait les volets le savait,
Des chats il avait toujours connu l’alphabet.
Sac noir à la main, suivi des chats, il partait…
Aux pattes de velours, le défilé parfait,
Longeait le chemin des bleuets de la forêt
Jusqu’au plan d’eau où lune ronde se mirait…
Puis, sur le rai lumineux pianotant l’étang
Que l’herbe sauvage absorbait en un ruban,
Tout le cortège s’asseyait les yeux brillants
Fixés sur le seul sac noir de l’homme souriant…
Alors, d’un seul coup apparaissait, l’instrument :
Le saxophone au cuivre jaune étincelant,
Soleil de nuit, sous lueur de lune, ondoyant !
Les chats entonnaient de sensuels ronronnements…
Soudain, venait l’explosion magique du vent
Soufflant le ton du big-bang sous le firmament.
L’homme créait sa partition « Lune d’étang »
Jazz pour chats d’un lointain village envoûtant…
Au bout de la brume, la chatte du curé,
Au rythme du jazz, les cloches, faisait danser…
Catherine
>Catherine:
Aie, ma pauvre Catherine, toujours à courir à droite et à gauche. C’est très gentil à toi de sortir de tes cartons cette partition de jazz sous la lune et en plus avec des chats. Tu es la première à évoquer cela. Je trouve que ton poème appelle des images de dessin animé dans la tête. Nuit bleutée de pleine lune avec chats en ombre chinoise et son du saxo par-dessus. Une belle scène autour de cet étang dans lequel se mire la lune! Merci beaucoup pour cette belle Lune d’étang. Les chats n’ont pas miaulé; ils se sont tus. Je t’embrasse bien fort. Prends soin de toi.
Une atmosphère dans laquelle je retrouve ma patrie
Quel bonheur que de découvrir ce blog
>Kaïkan:
Que veux-tu dire au juste par « ta patrie ». Si je clique sur ton lien, je tombe sur la lune. Merci pour ton compliment. Au plaisir de te lire à nouveau.
Par » patrie », je parle plus de l’ambiance.
Tu sais, cette ambiance ténébreuse et orageuse….
J’adore les tempêtes);)
>Kaïkan:
Je vois ce que tu veux me dire maintenant. D’ailleurs, je trouve que l’atmosphère de ton blog est un mélange de fantastique et de mystère. On a l’impression de le dévouvrir à la lueur bougie;-) C’est bien, il a une identité. Dès que j’ai une minute, je viens te mettre un petit mot.
juste pour dire que je trouve ce blog carrement genial et je vais y metre un poeme qui est dedier a une amie qui a besoin d’aide et que je vais aider le plus possible voila c’est tout
Une petite fée a rencontré un homme à l’esprit emmeler
Et avec toute sa bontée
Elle l’a aider à réorganiser sa vie
Et ils sont devenus amis
C’était même plus que de l’amitier, c’était une confiance profonde, mutuelle et sincère
Mais un jour maudit
L’homme l’a trahis
Et le coeur de la petite fée
En mille morceau s’est briser
l’homme voulut l’a rassurer et lui dire qu’il était désoler
Et malgré sa douleur et son coeur éclater
La petite fée accepta son pardon et l’aida pour la deuxieme fois
Car en fin de compte c’était la que résidait son pouvoir
C’était dans son coeur qu’il soit ou non brisé
Maintenant le coeur briser de la petite fée
Ainsi que celui entier de l’homme
Se sont unis pour toujours, dans l’amour
En une seul et même étoile qui luit,
Qui illumine de tous ses feux le ciel et la nuit
je dedis ce poeme a la petite fée
En lui disant de ne pas déseperer
Au tréfonds des cours profondes,
le pas des passants
agace le pavé.
Courbé sous l’affût et subjectif par le sfumato,
le lever de lune
aux griffures arbustives
signe son entrée en humeur.
La décoction des nuages,
sombres au demeurant,
mais délavés par l’onction de l’éclaircisseur,
saisit le rêve,
un ton au dessus.
Bonjour, Votre site est vraiment superbe les photos sont vraiment magnifiques !! et les textes les accompagnes très bien. Que d’inspiration ^^ Bonne continuation à vous. Bizoux