Homme

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le couple réuni.
Un Soleil dans L'Eau sous le Signe du Poisson Plonge vers le Ciel.

Un Soleil dans L'Eau sous le Signe du Poisson Plonge vers le Ciel.

Un Soleil dans L'Eau sous le Signe du Poisson Plonge vers le Ciel.

* Lecture du Haïku Calligramme: cercle, verticale gauche, verticale droite.

Un Soleil dans L’Eau
Sous le Signe du Poisson
Plonge vers le Ciel.

* Avec l’aimable autorisation de Gérard Paris, le créateur de cette statuette d’homme.
Voici sa vision ci-dessous. Vous pouvez cliquer sur la première photo pour voir le couple réuni.

Les Hommes de l'Aube

34 réflexions sur « Homme »

  1. La virilité ondulée
    Dans des ocres et siennes mêlés
    Les reflets et cavités
    Dans ce “sensible” conjugués

    Dévoilent sans fard ni apparat
    La vraie nature du roi.

    La brutalité à l’homme n’est pas exclusive
    De même qu’à la femme l’âme émotive.

    ******************************************

  2. des profondeurs de l’eau
    aux profondeurs du ciel

    des abysses de l’eau
    s’envolant dans l’espace
    un poisson-sirène
    comme un signe
    est venu féconder
    force d’ombre et lumière
    dessinant en toi
    la vague et puis la houle

  3. Spermatozoide et petit poisson, c’est un grand voyage qui s’annonce. Dans quel cours d’eau, dans quelle vallée profonde?
    La petite fille qui n’est pas encore femme le regarde les mains sur les hanches.
    Rencontres, voyages, et tous les possibles!

    Entre la lumière sans ombre et l’ombre pure, entre les extrèmes où la vie n’existe plus, heureusement qu’il y a les rencontres les élans les moments où l’être ne s’y retrouve plus dans l’émergence de la vie parfois brouillonne mais la vie!

  4. L’homme, cet inconnu.
    Ce qui est dommage, c’est qu’en français, le mot « homme » ne renvoie qu’à l’individu sexué et non à , disons, l’Homo, l’espèce. Ceci fait certainement parti de notre inconscient latin: qui énonce le mot homme pense aussitôt, ne voit, que le mâle! Alors « l’homme nouveau » est à trouver comme ce « chercheur de la lumière sans ombre ».
    Cette réflexion est fort éloignée de tout aperçu poétique auquel aurait pu me conduire ces deux fragiles et intimidées statuettes.

  5. rencontre improbable

    ouaip lui dit elle
    où vas-tu de ce pas
    tu passerais sans me voir
    me pensant éphémère

    où sont donc tes yeux
    ta bouche et tes oreilles
    où sont donc tes bras
    pour découvrir le monde

    tu es lisse comme le cuir
    et ta ligne est parfaite
    ton ovale percé de tes rayons
    paraît même solaire

    je ne suis qu’une ébauche
    marquée d’hésitations
    et tentant de se tendre
    mes formes sont nouvelles

    par quelques trouées d’air
    je te suis transparente
    toi tu ne laisses filtrer
    que des points de lumière

    par où vais je accrocher
    ce corps qui m’interpelle
    et nous voilà sans voix
    quelle langue choisir

    de quel métal sommes nous
    l’alliage est il possible
    y a t il un aimant
    permettant le contact

    tu es lisse comme le cuir
    et ta ligne est parfaite
    mais te manquent le regard
    et le désir de vivre

  6. Il attend,
    Il aimerait tant
    Que son ombre soit aussi son écho.
    On le voit,
    On ne l’entend pas.
    Puisque son paraître a une ombre,
    Il veut un écho à son être.
    L’ombre est un cadeau du soleil,
    Un cadeau de la nature.
    L’écho sera le cadeau de l’homme,
    Le cadeau de l’évolution humaine,
    Le fruit d’un travail,
    Le fruit d’une volonté,
    L’évolution de la communication,
    La combinaison de ces mots :
    Comprendre – respecter – vouloir – aider.
    L’homme cherche
    L’accord
    Entre qui il est dans sa solitude nécessaire
    Et qui il est dans le groupe indispensable.
    L’homme cherche
    L’harmonie
    Entre l’intime et l’universel.
    L’homme veut
    Vivre !

    Catherine

  7. comme cet homme solaire
    face à son fée-minin d’avril au ventre-bras en berceau
    est émouvant !

  8. >Gourny :
    Bonjour et bienvenue. Merci pour ce premier poème plutôt bien troussé 😉 Masculin/Féminin, n’y a-t-il pas un peu de tout cela en chacun de nous ? Au plaisir de vous lire à nouveau. Bien amicalement.

    >Bouldegom :
    Merci pour ce joli poème aquatique. J’aime bien ton poisson sirène. J’ai eu la même approche que toi 😉 Une part de féminité dans cette statuette. Belle après-midi. Je t’embrasse.

    >Candide :
    Tu poursuis ton thème autour de cette petite fille avec ce gand voyage de la vie. Merci pour ton regard sensible. Bon week-end.

    >Pierre (2) :
    Ce sera donc un commentaire sans poésie ; ce n’est pas grave. Ta remarque est tout à fait juste. Dans le cas de cette statuette, on peut y voir les deux. Merci à toi. Je t’embrasse.

    >Véronique :
    Je suis contente que ça t’ait plu. Merci pour ta visite.

    >Lyriann :
    J’ai effectivement pensé au Ying et au Yang. Merci beaucoup. Passe un bon week-end.

    >Boudegom :
    Original ce dialogue entre ces deux statuettes avec cette allusion au métal. Forme en devenir, trous de lumière mais pas de regard pour capter le désir de l’autre. Rencontre impossible. Il est vrai qu’on ne peut situer les yeux dans celle-ci. Merci à toi. Bises.

    >Catherine :
    J’aime bien le développement que tu as écrit autour cette ombre qui suit l’être humain. Elle fait partie de nous et nous est offerte par la nature. Tu vas même plus loin puisque tu parles de sa place et de son rôle au sein du groupe. Merci beaucoup. Bises chaleureuses.

    >Bén :
    Cet homme solaire n’est pas taillé à coup de hache. Bon week-end.

  9. Poétiquement Bravo

    Et si… de Poémes de Lune vous apposiez vos Plumes en d’autres Lieux de fortune .Rendre hommage par votre ombrage et votre verbe au doux ramage …en ces Pétitions qui de leurs noms ..abreuvent les sillons de certains blogueurs en compétition avec …..le TEMPS qi leur est donné pour apporter Aide à l’humanité .MERCI .

  10. homme

    serais tu recueilli
    occupé à marier
    ton être à la féminité

    y aurait il
    épousant ta forme
    une poupée ashanti

    et dans ce cas
    aurais je avec toi
    quelques affinités

    …………………..
    poupée ashanti: poupée africaine aux formes épurées, symbole de fécondité/maternité

  11. « Les hommes de l’aube »
    ——————–

    Dans la mer primitive où l’Homme se libère
    L’univers a semé des graines d’étincelles
    Les germes du futur pour une aube nouvelle
    Les forces de la vie délivrant leurs mystères

    Les pieds dans l’argile le front dans les étoiles
    L’Homme maître du feu part conquérir le monde
    Il ne sait où il va mais sa faim est féconde
    De lointains horizons à sesyeux se dévoilent

    Il ne marche pas seul sa compagne le suit
    Couple prédestiné pour affronter la nuit
    Pour la survie du clan promesse d’avenir

    Un jour ils cesseront d’errer à l’aventure
    Pour cultiver la terre et dompter la nature
    Et méditer sur ce qu’ils pourraient devenir

  12. >Bonjour Domi, je te souhaite la bienvenue;-) Merci pour ton compliment. Au plaisir de te revoir.

    >Merci pour ta visite, Wira.

    >Bouldegom:
    Tu reviens sur le thème de la féminité. Je ne connaissais pas cette poupée. Tu parles souvent de l’Afrique comme si tu y avais vécu à un moment donné de ta vie. Merci, bonne soirée.

    >amichel:
    Coucou Michel, j’espère que tu vas bien. Un très beau poème en hommage à ces Hommes de l’aube et tout en alexandrins 😉 Quête de nouveaux horizons, perpétuation de l’espèce, survie dans un monde hostile pour finalement parvenir à dompter la nature et prospérer. Michel, as-tu lu les premiers tomes des Enfants de la Terre de Jean Auel? Merci beaucoup, je t’embrasse.

  13. Ossiane, je me suis mal exprimée, je voulais surtout évoquer la recherche de l’écho. La compréhension… En complément de l’ombre. Rester lui tout en étant dans le groupe…
    Mais bon, pas facile à dire en quelques lignes…
    Bonne nuit
    Catherine

  14. Semée du sable du fameux marchands éponyme
    Une paupière tenace s’accroche aux vers
    Tandis que l’autre bascule chez Morphée
    En quête de la douceur de ces mots anonymes

    De lunes en aurores j’erre fasciné par ce site
    Rendu si attrayant par un peu de talent et beaucoup de mérite.
    De vers en proses inspirés par cette maïeutique de l’esprit
    J’en viens à tracer sur ce vélin électronique quelques écrits

    Partager impressions, joies, cris
    Haiku, vers, bris
    – De mots – furtifs ou bien établis
    M’abreuve chaque jour dans cette habitude que j’ai pris.

    Oui, Dame Ossiane, je l’avoue, je le confie,
    Au fil des jours, de votre blog je me suis épris !
    Pouvait-il en être autrement avec tant d’esprit ?
    Merci !

  15. Moi la toute ronde, et bien, j’aime bien ça, l’art épuré.
    Ces silhouettes élégantes, longilignes, émouvantes, où tout est suggéré, où l’imagination fait son travail, où l’essentiel ne se noie pas dans les détails.
    N’en déplaise à quelques empêcheuses de tourner en rond, mères la morale donneuses de leçons…

    Reçois toute mon amitié. Je t’embrasse.

  16. l' »Homme » (être humain féminin ou masculin)
    veut vivre

    Entre appartenance et singularité

    sauvage
    qui se sent sauvage?
    dans les déserts où les petits chevaux blessés s’enfuient
    loin de « Hommes »

    pourquoi un jour reviennent-ils sur la frontière du monde des humains?

    le petit cheval est sur la crète
    entre solitude nécessaire et appartenance

    l’homme poisson
    la femme petite fille

    le poisson ne peut vivre sans l’eau de la femme

    femme, où est ton eau?

    je croise des femmes sans eau
    elles sont mères dans le don

    nos enfants ont besoin de mères qui soient femmes ave eau

    mais que c’est dur quand les petits chevaux blancs blessés se sont réfugiés dans les montagnes désertiques

    Rencontre
    possibles

    Pandore…
    tout au fond de la boîte d’où se sont échappés les maux il reste l’ESPERANCE

  17. Ossiane, « Cet homme solaire n’est pas taillé à coup de hache »
    tu veux dire que sa création s’est faite tout en tendresse et en accompagnement de son éclosion, c’est ça ?

  18. >Catherine :
    Pardonne moi d’avoir mal interprété et de ne pas avoir tout vu. J’aurais dû être plus attentive.

    >Gourmy :
    Te voilà revenu 😉 Je crois comprendre que ça fait un certain temps que tu me suis. Merci beaucoup pour ce poème d’introduction qui me laisse rêveuse 😉 Je ne pensais pas que les errances dans L’Oeil Ouvert pouvait conduire à un tel attachement 😉 Tu es fin prêt pour continuer un bout de chemin avec nous. Au plaisir de te lire à nouveau. Mon amitié.

    >Annie-Claude :
    Ta remarque me rassure pleinement quant à ces empêcheuses et empêcheurs de tourner en rond. Merci pour ton soutien. Je t’embrasse.

    >Candide :
    Tu m’impressionnes. Tu poursuis la réflexion que tu as commencé dans la note précédente entre besoin d’appartenir à un groupe et liberté solitaire. Tu sèmes tes pensées par petites touches sans affirmer de façon péremptoire ; tu poses des questions. J’aime bien la façon dont tu t’y prends ; c’est toujours très sensible. Merci beaucoup Candide, tu me touches par tes mots. Bises de midi.

    >Bén :
    Pardonne-moi, je me suis mal exprimée. Mais au moment où je faisais ces commentaires, j’étais assez perturbée. Je voulais tout simplement dire que cet homme n’est pas mal dégrossi et qu’il a une part de féminité qui le rend plus humain. J’aime ce mélange de féminin/masculin. Bises du soleil.

  19. -What are you staring at with your big round eyes ?
    -At you my dear, at you my dear.
    -Is something wrong with the way I look ?
    -No, my dear; no, my dear.
    -Take your hands off your hips and speak your thoughts.
    -OK my dear; OK my dear
    I love your fish-shaped tie but tell me dear, but tell me dear
    Why are there holes all around your head?
    -I’m sorry wife, the only one who can answer that is Ossiane, sweet Ossiane !

  20. l’altérité retrouvée

    l’écoute
    la voix
    la douceur
    la tendresse

    la chaleur
    le silence partagé
    le regard
    le rythme accordé
    le toucher
    le corps restauré
    l’écho
    les mots échangés
    le secret
    le passé évoqué
    le présent
    l’humanité retrouvée
    le projet
    la confiance rassurée

    la paix
    la gaieté
    le sourire
    la vie

  21. >Judith :
    Tu es en forme aujourd’hui ! Deux poèmes en anglais; merci. J’ai tout compris 😉 L’harmonie est ce qui ressort de ce couple de statuettes. Quant à la signification des trous autour de la tête de l’homme, je pense que Gérard Paris serait plus à même d’en parler. Pour ma part, j’y vois les rayons du soleil. Merci d’être venue et courage pour demain. Bises de l’ouest.

    >Chris de L’œil vagabond :
    Liane, ruban, ondulations. Merci pour cette jolie courbe de mots. C’est très aérien. Bonne nuit. Bises.

    >Bouldegom :
    Merci pour ce regard plein de chaleur tourné vers l’autre. Que de choses et d’émotions partagées. Sourire à toi. Je t’embrasse.

    >Laety :
    C’est ton droit d’avoir ta préférence 😉 J’aime bien voir les deux côte à côte. Merci pour ton passage. Amitié.

  22. Anguille entre deux eaux,
    le vibrion appel
    accapare la pièce de monnaie,
    à petits trous tout autour,
    comme pour la coudre sur le tissu sage.

    Scapulaire.

    Masque mortuaire reconduit
    sur le visage du défunt ;
    les alouettes s’y mirent
    et butent du bec
    contre le bouclier de Méduse.

    Y’a qu’à regarder l’ombre,
    et avancer vaille que vaille,
    faille à faille, vers le maille à partir,
    de part en part de la génuflexion
    organisée devant
    l’ogre captateur.

    Le clic-clac de l’appareil n’a pas son pareil pour servir d’appât au sujet qu’il suggère.

  23. Très émue par ce couple d' »Adam et Eve » par leur taille filiforme et leur harmonie. Un seul regret que la tête de la femme soit beaucoup plus petite que celle de l’homme!
    Mais ça c’est d’un autre temps.
    Je continue ma promenade chez vous, et je me régale.
    Bonne soirée Osianne

  24. >Claude:
    Bonsoir, vous voilà Claude à remonter dans le temps;-) Je me souviens de ces deux statuettes qui ont fait couler beaucoup d’encre;-) Je suis d’accord avec vous pour la grosseur de la tête;-) Ce genre de détail suffit à faire pencher la balance du mauvais côté alors la place et le rôle des femmes dans la société est toujours d’actualité. Bonne promenade.

  25. J’aime bien quand des visiteurs me conduisent dans des autres pages..
    parfois je la découvre cette autre page, car ton album est si volumineux, Ossiane, que je n’ai pas encore tout lu et regardé, car j’aime regarder fort attentivement et pas en survolant…bien que, parfois, je feuillette les photos, comme on tourne les pages d’un bel album..
    je me souviens avoir suivi ces débats fort intéressants, sur la femme, l’homme, en silence, car il ma fallait beaucoup de temps pour penser ne pas déranger tous ces beaux échanges ici posés, ces merveilleux poèmes..
    Ton album est une merveille de vie,
    il y a tant de sujets forts de grave et de léger…
    Je te souhaite une très bonne journée, Ossiane. Je t’embrasse fort.

     » Un hommeeeeeeeeeeee.. uneeeeee femmeeeeeeeeeeee…lalalalalalala..mmhmmhmmhh…mmmmmmmHmmHmmh..  »
    un merveilleux film…

  26. >Annick:
    Oui, Annick, je ne regrette pas de mentionner les nouveaux commentaires sur d’anciennes notes car ça fonctionne bien et c’est une façon de redécouvrir le blog avec du recul. L’Oeil Ouvert est riche de traces écrites maintenant sur toutes sortes de thèmes. Vos poèmes sont là bien au chaud et attendent d’être relus.

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