ta chair de sable
mes racines de soleil
hymne à la vie
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your flesh of sand
my roots of sun
hymn to life
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
ta chair de sable
mes racines de soleil
hymne à la vie
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your flesh of sand
my roots of sun
hymn to life
Quelle beauté Ossiane, quelle douceur, quel accord entre tes mots si justes et une photo aux couleurs de tendresse et de sérénité, je suis émerveille devant ton talent qui puise dans cette grande sensibilité qui t’appartient sans défaillir qui transparait ici encore et procure un immense réconfort qui fait du bien. « Bel hymne à la vie » Merci Ossiane, je t’embrasse.
oups « émerveillée »
Quelle belle photo…
Ta plume de vie légère
Dépoussière tes racines
Leur vue se donne à *levivre
C’est une magie d’être
Que de te voir ainsi
Juste celui ou celle
Son authentique dans l’âme
Qui se voit au grand jour
bel haïku, j’aime le titre aussi,
et l’image sa belle,
*il se vit ses racines,
et comme c’est profond qu’une racine de vie,
quand elle se vit son être…
JE VOUS EMB RASSE moussaillons sur vos canots, et youps un guili dans vos hamacs, je ne serai jamais sage…quoique?! sourire
Ô arbre bel ton âme
Tu touches le haut du ciel
Et tes pas en racines
Te gardent la tête au sol
Et ta sève qui monte
Peut aussi bien descendre
Le haut le bas *levivre
A garder l’équilibre
Pour se tenir bien droit
Comme tu peux le faire
Une leçon de vie
Que ton parcours en feuilles
Qui donne à lire tant
Le temps qui passe déjà
Celui qui est passé
Et cet autre à venir
Pour le cueillir le moment
Qui fait du bien ma foi
Au cœur à l’âme Ô foie
Le temps a sculpté
Ses empreintes de corail
Sur le sable doré
L’arbre veille et protège
Ce que la vie lui a donné
C’est joli, Monique,
j’aime beaucoup ce mot CORAIL, Ossiane,
Une belle couleur
Que celle de la vie
Et comme c’est bon
Levivre à le transmettre
J’aime ce bout des doigts
Qui tapote et qui serre
Des ondes leurs précieuses
De la chair sa sensible
La vie en vie de vie
Mais comme c’est joli
Ce pourquoi on se naît
Monde mais entends tu
Les pleurs les déchirures
Des enfants sans un nid
Mais qu’attends tu pour faire
Pour donner de la vie
A celui qui en manque
Pour qu’il en donne à d’autres
C’est si bon de donner
Matière de ses étoiles
Qui brillent les prunelles
De vie de vie *levivre
Corail mon amour tendre
Ouvre moi ton tronc doux
Et serre moi racines
Que le temps n’ait plus cours
Juste dans ses instants
Sous cet arbre nôtre
Qui connaît nos instances
Maintes fois entendues
Nos pas ont piétiné le sol
Et nos mots à peine perceptibles
Ont laissé dans les branches
Une mélodie en sourdine
Nous reviendrons nous assoir
Nous avons tant à nous dire
Pour comprendre la vie
Ton âge que l’on ignore
Garde en ses veines le souvenir
D’épisodes tragiques de la vie
Tes racines profondes
Ont puisé en cette terre
Toutes les forces
Dont nous avons besoin
Nous reviendrons nous assoir
Écouter ton silence
Chargé d’histoire et de savoir
Nous lèverons vers toi nos regards
Cherchant protection et assurance
Et sous ton ombre généreuse
Mêlant nos cœurs mêlant nos voix
Nous prononcerons avec ferveur
Ces mots qui rassurent
Ces mots chargés d’amour
Dépouillés de toute haine
Et comme toi, arbre nôtre
Forts et confiants en nous-mêmes
Nous vivrons dans cet espoir
D’un monde capable d’amour et de paix
Annick, Contente que mes mots te plaisent, les tiens sont comme dans le haîku dOssiane un hymne à la vie, un hymne à l’amour. Je te souhaite une bonne nuit et je t’embrasse .
Racines à fleur de peau, à fleur de sable
qui donnent vie à l’harmonie
de l’arbre du vivant
Belle et Douce journée à vous
Tu es là si joli
Je suis ma ratatine
Tu m’inspires et m’aspires
Toi de ton bel vivant
Hymne à l’amour vraiment
Celui qui est l’amour
Que tant ne connaissent pas
Brouillés par leur regard
Qui aime de façon étrange
Pourtant la vie si courte
Pour se la gaspiller
En aimant tout de faux
Quand de vrai c’est si beau
J’en ai vu des étés.
Des changements s’annoncent
Je m’adapte.
Quelques degrés de plus,
Mes branches s’étirent dans l’air.
L’eau se rapproche,
Mes racines enserrent la terre.
Je survie….
à l’ombre des maux
enraciné majestueux
l’hiver nous guette
—
Chargé de mots tous plus éloquents
il soigne son brillant
et assoit la beauté
comme on plante un décor
l’écho raille de bien loin
pourtant il faut s’approcher
la couleur à nulle autre pareille
ce n’est pas le trésor des profondeurs
il surgit à la vue immanent
pour lui nous sous sommes fait sondeurs
chargé d’un si bel appareil
il n’y rien à lui reprocher
et de la vue il couvre un coin
Quand le corail t’étreint
les racines ne te mettent pas sur des rails
aussi sculptural soit il
l’arbre n’a rien d’un épouvantail
ce n’est pas lui qui sur le sol à déteint
il n’est pas que surface
et a pris des leçons de maintien
à ses pieds tout se ramasse
et c’est richesse qu’on obtient
Grains de sable sur ta peau
Quelques veines sur tes mains
Le passé refait surface
Ce que la terre nous raconte
C’est ce que disent nos racines
Qui puisent en elle la vie
Pour se montrer au grand jour
Fières de tous les stigmates
D’un vécu fait de courage
De lutte et d’endurances
A fleur de terre, à fleur de peau
Dans le regard ému de tous.
Ligneux mais pas teigneux
qui se fait un rail
et jamais ne dévie
un sol bien appauvri
sur fond d’émail
et prend un tour vertigineux
les racines serpentent
rien qui plus ne les tentent
et pendant qu’elles arpentent
dévident le fil d’une existence
dévient le cil avec constance
on ne voit plus qu’elles
courir depuis la base du tronc
équerre presque parfaite
nous ouvrons des yeux ronds
mais elles enserrent comme compas
et tant qu’elles le soutiennent
il n’est pas question de trépas
Captive de la plaine, agonisante folle,
La lumière sur toi se cache, vois le ciel :
Il a fermé les yeux pour s’en prendre à ton rêve,
Il a fermé ta robe pour briser tes chaînes.
Devant les roues toutes nouées
Un éventail rit aux éclats.
Dans les traîtres filets de l’herbe
Les routes perdent leur reflet.
Ne peux-tu donc prendre les vagues
Dont les barques sont les amandes
Dans ta paume chaude et câline
Ou dans les boucles de ta tête ?
Ne peux-tu prendre les étoiles ?
Écartelée, tu leur ressembles,
Dans leur nid de feu tu demeures
Et ton éclat s’en multiplie.
De l’aube bâillonnée un seul cri veut jaillir,
Un soleil tournoyant ruisselle sous l’écorce.
Il ira se fixer sur tes paupières closes.
Ô douce, quand tu dors, la nuit se mêle au jour.
–
Paul Éluard, Capitale de la douleur, Gallimard, 1926
main à plat contre le sable
jaillit l’arbre domestiqué
sous les baleines du parapluie
un ange passe
la mer étale
mesure la longueur de ton pas
et te perd
sans cette herbe
sous un ciel immuable
pétri de solitude
sous le sable, la route pavée de mauvaises intentions marines
et je relis tes mot, Monique,
et je relis chacun,
il est émouvant cet arbre, des branches coupées, lui ont donné envie de se montrer racines, et pour ne pas perdre pieds, plus en terre encore, à se donner en ciel de vie,
il vit il respire à pleins poumons *levivre,
comme si plus rien ou presque, ne pouvait *lemourir,
sa force vive l’inonde dans son humilité, qu’il confie à certains,
d’autres pourraient ne pas croire à sa vérité douce,
c’est tellement immense tout son chemin derrière,
que lui seul il sait, le poids de ces années,
qui lui donnent souvent une robe légère,
et quand parfois le lourd serre bien trop la gorge,
il se hamacke ses pas et refleurit des lys.
Elles s’étirent au grand jour
Un pas vers l’avenir
A la lumière de l’espoir
OK Corral
https://www.youtube.com/watch?v=ZqyiRwlLa80
Au jeu des métaphores
Les mots sortent vainqueurs
Le transfert trouve son sens
Loin des significations premières
Font naître pensées et réflexions
Le sable devient chair
Et rien ne semble troublant
Qu’il soit grain de la peau
Ou grain de la terre
Son éclat est le même
Le soleil s’en empare
Le réchauffe et le dore
Voir la grandeur de l’arbre
La prouesse de l’être humain
C’est de leurs racines ou de leurs veines
Qu’ils puisent l’un et l’autre
L’énergie suffisante et nécessaire
A la vie, à la prospérité, à l’amour
Combien de temps encore
Dans ce potentiel de richesses
Que sont l’eau, la terre, l’air et la chaleur
Éléments indispensables à la Vie
A étudier, à surveiller, à protéger,
Avec autant d’attention que l’on porte
A l’évolution des massifs coralliens
Sous l’effet du réchauffement climatique
Tests témoins et victimes de la faute des hommes
Dont la prise de conscience s’avère urgente.
Ses branches furent sciées
Se sont tombées racines
Et les vois là sillons
Pour ses sèves de vie
Alors l’arbre palpite
Il n’est pas encore mort
Corail qui maille et couvre le sol
que les corailleurs guignent
et quelle prose coralline
pour ceux qui veillent sur les récifs
Atoll en perdition
pour cause de réchauffement
ses formes variées
en font un objet de choix
pour quelques bijoutiers
pourtant il blanchit
sous le harnais du temps
et n’a pas besoin de branchies
les polypes en vastes colonies
peuplent des fonds
même la grande barrière
fait machine arrière
cousin des méduses
il est de ceux qu’on mésuse
mais pour que perdure
la magie des formes et des couleurs
il faut gommer l’acide
Le Coral n’est pas OK
ce n’est pas qu’une affaire de paltoquets
il est pâle et a le hoquet
mais qui son ces toqués
qui détruisent son biotope
et amenuisent ses chances de durer
c’est pourtant un lieu magique
et un lien sûr pour bien des espèces
il cache et consolide, facilite et développe
pourtant la menace rode, insidieuse
alors les capacités d’adaptation existent
mais dans certaines limites
sachez ne plus le chasser
ni même l’enchasser
Coeur corail
Opaline
Rayon d’or
Atoll
Îles
Lointaines