Corail / Coral

Corail / Coral

ta chair de sable

mes racines de soleil

hymne à la vie

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your flesh of sand

my roots of sun

hymn to life

30 réflexions sur « Corail / Coral »

  1. Quelle beauté Ossiane, quelle douceur, quel accord entre tes mots si justes et une photo aux couleurs de tendresse et de sérénité, je suis émerveille devant ton talent qui puise dans cette grande sensibilité qui t’appartient sans défaillir qui transparait ici encore et procure un immense réconfort qui fait du bien. « Bel hymne à la vie » Merci Ossiane, je t’embrasse.

  2. Ta plume de vie légère
    Dépoussière tes racines
    Leur vue se donne à *levivre
    C’est une magie d’être
    Que de te voir ainsi
    Juste celui ou celle
    Son authentique dans l’âme
    Qui se voit au grand jour

    bel haïku, j’aime le titre aussi,
    et l’image sa belle,
    *il se vit ses racines,
    et comme c’est profond qu’une racine de vie,
    quand elle se vit son être…

    JE VOUS EMB RASSE moussaillons sur vos canots, et youps un guili dans vos hamacs, je ne serai jamais sage…quoique?! sourire

  3. Ô arbre bel ton âme
    Tu touches le haut du ciel
    Et tes pas en racines
    Te gardent la tête au sol
    Et ta sève qui monte
    Peut aussi bien descendre
    Le haut le bas *levivre
    A garder l’équilibre
    Pour se tenir bien droit
    Comme tu peux le faire

    Une leçon de vie
    Que ton parcours en feuilles
    Qui donne à lire tant
    Le temps qui passe déjà
    Celui qui est passé
    Et cet autre à venir
    Pour le cueillir le moment
    Qui fait du bien ma foi
    Au cœur à l’âme Ô foie

  4. Le temps a sculpté
    Ses empreintes de corail
    Sur le sable doré
    L’arbre veille et protège
    Ce que la vie lui a donné

  5. C’est joli, Monique,

    j’aime beaucoup ce mot CORAIL, Ossiane,

    Une belle couleur
    Que celle de la vie
    Et comme c’est bon
    Levivre à le transmettre
    J’aime ce bout des doigts
    Qui tapote et qui serre
    Des ondes leurs précieuses
    De la chair sa sensible
    La vie en vie de vie
    Mais comme c’est joli
    Ce pourquoi on se naît
    Monde mais entends tu
    Les pleurs les déchirures
    Des enfants sans un nid
    Mais qu’attends tu pour faire
    Pour donner de la vie
    A celui qui en manque
    Pour qu’il en donne à d’autres
    C’est si bon de donner
    Matière de ses étoiles
    Qui brillent les prunelles
    De vie de vie *levivre

  6. Corail mon amour tendre
    Ouvre moi ton tronc doux
    Et serre moi racines
    Que le temps n’ait plus cours
    Juste dans ses instants

  7. Sous cet arbre nôtre
    Qui connaît nos instances
    Maintes fois entendues
    Nos pas ont piétiné le sol
    Et nos mots à peine perceptibles
    Ont laissé dans les branches
    Une mélodie en sourdine
    Nous reviendrons nous assoir
    Nous avons tant à nous dire
    Pour comprendre la vie
    Ton âge que l’on ignore
    Garde en ses veines le souvenir
    D’épisodes tragiques de la vie
    Tes racines profondes
    Ont puisé en cette terre
    Toutes les forces
    Dont nous avons besoin
    Nous reviendrons nous assoir
    Écouter ton silence
    Chargé d’histoire et de savoir
    Nous lèverons vers toi nos regards
    Cherchant protection et assurance
    Et sous ton ombre généreuse
    Mêlant nos cœurs mêlant nos voix
    Nous prononcerons avec ferveur
    Ces mots qui rassurent
    Ces mots chargés d’amour
    Dépouillés de toute haine
    Et comme toi, arbre nôtre
    Forts et confiants en nous-mêmes
    Nous vivrons dans cet espoir
    D’un monde capable d’amour et de paix

  8. Annick, Contente que mes mots te plaisent, les tiens sont comme dans le haîku dOssiane un hymne à la vie, un hymne à l’amour. Je te souhaite une bonne nuit et je t’embrasse .

  9. Tu es là si joli
    Je suis ma ratatine
    Tu m’inspires et m’aspires
    Toi de ton bel vivant
    Hymne à l’amour vraiment
    Celui qui est l’amour
    Que tant ne connaissent pas
    Brouillés par leur regard
    Qui aime de façon étrange
    Pourtant la vie si courte
    Pour se la gaspiller
    En aimant tout de faux
    Quand de vrai c’est si beau

  10. J’en ai vu des étés.

    Des changements s’annoncent
    Je m’adapte.
    Quelques degrés de plus,
    Mes branches s’étirent dans l’air.
    L’eau se rapproche,
    Mes racines enserrent la terre.

    Je survie….

  11. Chargé de mots tous plus éloquents
    il soigne son brillant
    et assoit la beauté
    comme on plante un décor

  12. l’écho raille de bien loin
    pourtant il faut s’approcher
    la couleur à nulle autre pareille
    ce n’est pas le trésor des profondeurs
    il surgit à la vue immanent
    pour lui nous sous sommes fait sondeurs
    chargé d’un si bel appareil
    il n’y rien à lui reprocher
    et de la vue il couvre un coin

  13. Quand le corail t’étreint
    les racines ne te mettent pas sur des rails
    aussi sculptural soit il
    l’arbre n’a rien d’un épouvantail
    ce n’est pas lui qui sur le sol à déteint
    il n’est pas que surface
    et a pris des leçons de maintien
    à ses pieds tout se ramasse
    et c’est richesse qu’on obtient

  14. Grains de sable sur ta peau
    Quelques veines sur tes mains
    Le passé refait surface
    Ce que la terre nous raconte
    C’est ce que disent nos racines
    Qui puisent en elle la vie
    Pour se montrer au grand jour
    Fières de tous les stigmates
    D’un vécu fait de courage
    De lutte et d’endurances
    A fleur de terre, à fleur de peau
    Dans le regard ému de tous.

  15. Ligneux mais pas teigneux
    qui se fait un rail
    et jamais ne dévie
    un sol bien appauvri
    sur fond d’émail
    et prend un tour vertigineux
    les racines serpentent
    rien qui plus ne les tentent
    et pendant qu’elles arpentent
    dévident le fil d’une existence
    dévient le cil avec constance
    on ne voit plus qu’elles
    courir depuis la base du tronc
    équerre presque parfaite
    nous ouvrons des yeux ronds
    mais elles enserrent comme compas
    et tant qu’elles le soutiennent
    il n’est pas question de trépas

  16. Captive de la plaine, agonisante folle,
    La lumière sur toi se cache, vois le ciel :
    Il a fermé les yeux pour s’en prendre à ton rêve,
    Il a fermé ta robe pour briser tes chaînes.

    Devant les roues toutes nouées
    Un éventail rit aux éclats.
    Dans les traîtres filets de l’herbe
    Les routes perdent leur reflet.

    Ne peux-tu donc prendre les vagues
    Dont les barques sont les amandes
    Dans ta paume chaude et câline
    Ou dans les boucles de ta tête ?

    Ne peux-tu prendre les étoiles ?
    Écartelée, tu leur ressembles,
    Dans leur nid de feu tu demeures
    Et ton éclat s’en multiplie.

    De l’aube bâillonnée un seul cri veut jaillir,
    Un soleil tournoyant ruisselle sous l’écorce.
    Il ira se fixer sur tes paupières closes.
    Ô douce, quand tu dors, la nuit se mêle au jour.

    Paul Éluard, Capitale de la douleur, Gallimard, 1926

  17. main à plat contre le sable
    jaillit l’arbre domestiqué
    sous les baleines du parapluie
    un ange passe
    la mer étale
    mesure la longueur de ton pas
    et te perd
    sans cette herbe
    sous un ciel immuable
    pétri de solitude

  18. et je relis tes mot, Monique,
    et je relis chacun,

    il est émouvant cet arbre, des branches coupées, lui ont donné envie de se montrer racines, et pour ne pas perdre pieds, plus en terre encore, à se donner en ciel de vie,
    il vit il respire à pleins poumons *levivre,
    comme si plus rien ou presque, ne pouvait *lemourir,
    sa force vive l’inonde dans son humilité, qu’il confie à certains,
    d’autres pourraient ne pas croire à sa vérité douce,
    c’est tellement immense tout son chemin derrière,
    que lui seul il sait, le poids de ces années,
    qui lui donnent souvent une robe légère,
    et quand parfois le lourd serre bien trop la gorge,
    il se hamacke ses pas et refleurit des lys.

  19. Au jeu des métaphores
    Les mots sortent vainqueurs
    Le transfert trouve son sens
    Loin des significations premières
    Font naître pensées et réflexions
    Le sable devient chair
    Et rien ne semble troublant
    Qu’il soit grain de la peau
    Ou grain de la terre
    Son éclat est le même
    Le soleil s’en empare
    Le réchauffe et le dore
    Voir la grandeur de l’arbre
    La prouesse de l’être humain
    C’est de leurs racines ou de leurs veines
    Qu’ils puisent l’un et l’autre
    L’énergie suffisante et nécessaire
    A la vie, à la prospérité, à l’amour
    Combien de temps encore
    Dans ce potentiel de richesses
    Que sont l’eau, la terre, l’air et la chaleur
    Éléments indispensables à la Vie
    A étudier, à surveiller, à protéger,
    Avec autant d’attention que l’on porte
    A l’évolution des massifs coralliens
    Sous l’effet du réchauffement climatique
    Tests témoins et victimes de la faute des hommes
    Dont la prise de conscience s’avère urgente.

  20. Ses branches furent sciées
    Se sont tombées racines
    Et les vois là sillons
    Pour ses sèves de vie
    Alors l’arbre palpite
    Il n’est pas encore mort

  21. Corail qui maille et couvre le sol
    que les corailleurs guignent
    et quelle prose coralline
    pour ceux qui veillent sur les récifs
    Atoll en perdition
    pour cause de réchauffement
    ses formes variées
    en font un objet de choix
    pour quelques bijoutiers
    pourtant il blanchit
    sous le harnais du temps
    et n’a pas besoin de branchies
    les polypes en vastes colonies
    peuplent des fonds
    même la grande barrière
    fait machine arrière
    cousin des méduses
    il est de ceux qu’on mésuse
    mais pour que perdure
    la magie des formes et des couleurs
    il faut gommer l’acide

  22. Le Coral n’est pas OK
    ce n’est pas qu’une affaire de paltoquets
    il est pâle et a le hoquet
    mais qui son ces toqués
    qui détruisent son biotope
    et amenuisent ses chances de durer
    c’est pourtant un lieu magique
    et un lien sûr pour bien des espèces
    il cache et consolide, facilite et développe
    pourtant la menace rode, insidieuse
    alors les capacités d’adaptation existent
    mais dans certaines limites
    sachez ne plus le chasser
    ni même l’enchasser

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