Défi / Challenge

Défi / Challenge

mer d’huile

le sillage d’un élan

la trace d’une audace

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calm sea

the wake of a momentum

the trace of audacity

39 réflexions sur « Défi / Challenge »

  1. Désolée de cette longue absence, un début d’année difficile entre déplacements, travail, coups de froid et mal de dos terrible … en avril, ne te découvre pas d’un fil 🙂 Je vous souhaite un beau printemps par ces températures caniculaires 😉 Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond 🙂 Je vous embrasse, merci encore pour votre beau travail poétique qui ressource !!

  2. Merci Ossiane pour la perfection de vos images qui viennent tout naturellement abreuver nos écrits tout en suivant la trace …
    Trace d’un sillage , vers un ailleurs
    Trace d’un passage peut-être moins vertueux , comme un rejet qui irradie , dont les eaux gardent la moire irisée
    Trace surtout de notre passage en amitié
    Arlette

  3. Agitation, trouble
    Le temps efface toute trace
    Restent quelques rides.

    Merci pour ces photos si riches…..

  4. chenal qui sinue et s’insinue , usité et suscité mais pas qu’à la barre
    il faut tout cela quand les hauts fonds guettent
    et que le risque d’échouage
    est tout proche,
    il faudrait alors délester
    comme le fit Cook
    et encore ne serait ce pas toujours suffisant, et puis ce peut être
    aussi la vase qui s’accumule et devient piégeuse, mal dragué
    on finit par être bagué même si ce n’est pas la madrague
    un coup en traitre, pas une dague, pas une digue non plus
    heureux qui possède un pilote, pas forcément un ilote du coin
    pour veiller au bon chemin, qui respecte les obstacles naturels
    sans risquer de tacler et d’accumuler bévues sur bévues
    la clé du bon passage,
    une vitesse maitrisée,
    des manoeuvres anticipées
    une connaissance des courants
    un respect des procédures
    pour une sortie sans dégâts

  5. c’est dans le brassage que réside la richesse
    c’est dans le mélange que se trouve la noblesse
    c’est dans le flux que s’active la souplesse

  6. Bonsoir Ossiane et merci d’être toujours là avec nous malgré les vicissitudes de la vie, de nous offrir en dépit de tout, cette chance de pouvoir dans ton sillon vivre ces instants d’émotion et de partage, de sentir toute cette amitié que tu nous portes qui fait que nous nous sentons très proches de toi. Je te souhaite la sérénité et une meilleure forme, que les beaux jours soient pour toi un atout supplémentaire. Je t’embrasse Ossiane.

    Affronter les mots
    Tenter et vouloir atteindre
    L’inaccessible
    Se tenir dans le sillage
    Des plus grands maîtres du verbe

    J’aime cette photo, suivre ce tracé qui nous conduit vers le rêve, à moins qu’elle nous invite à marcher sur les traces que peuvent laisser derrière eux ceux qui nous sont chers…

  7. welcome back, quick and full recovery… lots of inspiration and good luck in all your endeavours, Mélanie
    * * *
    crépuscule sur l’océan – dusk over the ocean
    le ciel gris reste tangent – the gray sky stays tangent
    à l’horizon de la vie… – to the horizon of life…

  8. C’est fort joli partage
    Son précieux généreux
    De vous être en vie
    Vous cher de cher
    Les yeux se ferment
    Doux sillon tendre
    En tout dedans
    Si beau secret
    Un rêve doux
    Un passage frais
    Son délicat
    Tendresses belles
    Apaisements
    Vous êtes là

    Je te remercie, Ossiane, de donner cette chance d’écrire, ici, dans ton album, cela me palpite, tu sais…

  9. La trace d’un passage
    Le bateau est au loin
    Et le sillage se pose
    Trace en signature
    Son éternel vivant
    Bien après le courant
    Délicates mouvances
    Que ces gouttes éclairées
    Habitées de réel
    Vides en apparences
    Et quand le bel vivant
    Laisse calligraphie
    Ô comme c’est joli
    Un album ses tendresses

  10. Le vainqueur du challenge
    a droit à la coupe
    pourvu qu’il ne la boive pas
    jusqu’à la lie

  11. Derrière soi le sillage de l’audace
    Un penchant pour aller de l’avant
    Regard neuf sur l’ouvert

  12. La vie est un voyage
    La vie est un défi
    Chaque jour une victoire
    Sans qu’on y prenne garde
    avec d’humbles moyens
    face à des objectifs géants
    le dernier mot est au conquérant
    Il est l’atout de notre audace
    la récompense de l’oser dire
    le trophée de l’oser faire
    petit pas de souris
    dans les galeries de l’inconnu
    Aventuriers, aventurières
    qui s’embarquent
    vers des contrées lointaines
    ne sont que les enfants
    des explorateurs, des découvreurs
    qui s’élancent dans leur sillon
    se propulsent avec confiance
    dans les flots incertains de la vie
    Que leur butin soit des images,
    des mots, des histoires, des poèmes
    il est le fruit de leur victoire
    il est la richesse de notre histoire.

  13. ce qui défit la mer étale ce ne fut point un râteau
    non ce fut, du moins le dit on, non dans un dicton
    la nave qui de son étrave sans laisser d’épave
    fureta dans le coin et marqua avec soin
    dans un mouvement tourbillonnant
    qui secoua et pas que de loin la vase du cru
    et puis évidemment on n’en resta pas là
    et sans qu’il s’agisse de maelstrom
    la vie aquatique en fut troublée
    et les poissons au dos argenté
    allèrent voir ailleurs
    ainsi se défit
    du lieu
    l’harmonie

  14. c’est joli, Monique, ce que tu écris,

    La vie son aventure
    Du signe de son soi
    Vécu en mots en actes
    Sa présence au plus près
    Coulis roulis de vie
    Dans son tit sac à dos
    Qui en fin de parcours
    Pèse son pesant de vie

  15. Bousculées comme le sont les eaux qui gagnent
    la berge, ses pensées
    s’entrelacent, se repoussent et se recoupent,
    s’élèvent en évitant les rochers et les contournent
    mais toujours peinent plus avant – ou creusent
    leurs remous et tourbillonnent, guettées par une
    feuille ou l’écume caillée, comme
    oublieuses .
    Repartent plus tard à l’assaut et
    suivies de hordes successives
    qui les pressent – elles se fondent à présent
    coulées comme la glace dans leur célérité,
    se calment ou semblent se calmer tandis qu’enfin
    elles se jettent et meurent et
    tombent, tombent dans l’air ! comme si
    elles flottaient, délivrées de la pesanteur,
    se désunissent, en charpie ; hébétées, ivres
    du désastre de la chute
    elles flottent en porte-à-faux
    pour heurter les rochers : jusqu’à ce grondement,
    comme si l’éclair avait frappé

    William Carlos Williams, Paterson, livre 1, Les contours des géants, traduction de Yves di Manno, José Corti, 2005, p. 16.

  16. nouvelle vague ….d’étrave l’eau
    et cet éclat de détrempe
    qui révèle à fleur de peau
    qu’en guise de rampe
    il ne faut pas se laisser couler

  17. Dans le sillage de nos émotions
    S’inscrivent les mots venus du cœur
    Le courant les entraîne au loin
    C’est ainsi qu’ils brodent dans les vagues
    Un chant nommé poème offert aux sirènes
    Et comme la mer qui se referme
    sur le passage du Gois de l’océan
    Les mots se perdront dans le silence
    Comme pour effacer la trace d’un chagrin

  18. posée
    ma main
    dans le dos d’Ossiane
    accueil
    confiance
    que les muscles se détendent
    regard sur cette trace
    un courant
    la marée
    dans cette vastitude
    faire se déplier la colonne
    une verticalité tranquille
    tête relevée
    assise bien en place
    immobilité
    respirer calmement
    la tête se vide
    le corps est souple
    sans efforts
    être simplement là

  19. en ce large sillon réside, visible et tangible, la marque
    celle qu’ il y a peu un esquif qui dans ces eaux turbides
    imprima pour de bon mais qui va se dissiper bientôt
    car évanescente par essence ses volutes voluptueuses
    ne peuvent que retourner au néant d’où elles viennent
    cependant l’espace d’un instant elles auront fait leurs
    ce lieu qui apaisé aura cru pouvoir maitriser sa destinée

  20. comme c’est joli Regard,
    c’est fort beau d’écritures pour Ossiane.

    Si bon d’être son là
    Quand on aime en Là

  21. comme un serpent de mer, il ondule
    et se perd dans le lointain, rarissime
    cette nette séparation durera t elle
    que l’agitation cesse et le calme revenu
    alors sans retenue se mêleront à nouveau
    les zones les moins troubles
    la godille qui oscille sera vieux souvenir

  22. Bonne journée à tous et merci à toi Annick pour tes regards intentionnés, tes mots pleins de gentillesse au regard des écrits qui semblent t’émouvoir.
    ____

    Oser s’aventurer
    Défier la peur et les tourments
    Laisser derrière soi
    Ce qui entrave le bonheur
    Ouvrir le chemin de la félicité
    Retrouver la fraîcheur,
    Côtoyer la beauté
    Au risque de s’abandonner
    Dans des espoirs illusoires
    C’est vouloir ouvrir la voie
    Il n’y a pas que des naufrages
    Sur les chemins de la vie
    Il n’y a pas que des utopies
    Ou des horizons inabordables

    Mais lorsque le challenge
    Naît de la désespérance
    D’un trop plein de souffrance
    D’une question de vie ou de mort
    Quelles résonances
    Apporter à ces mots ?
    ___

    Il est parfois difficile de garder une âme d’enfant et de pouvoir à tout moment revenir à la poésie dans le tragique de la vie, la poésie n’est pas malheureusement qu’une louange à la beauté elle dénonce aussi la laideur, les souffrances, l’incompréhensible, elle est un moyen d’émouvoir dans tous les sens du terme et à mon humble avis, nécessaire.

  23. A qui peut on se fier quand il faut affronter des vents et courants contraires
    on peut certes se défier des conseils en tout genre qui ne se montreraient pas des plus alarmistes sur les dangers de la traversée et les risques encourus.

    Pourtant il faut affronter en connaissance de cause et sans les sous estimer les éléments qui portés à notre attention pourrons nous permettre de déjouer les pièges et de jouer cette pièce sans qu’elle ait des relents de tragédie annoncée.

    Aller de l’avant n’est pas renoncer à regarder en arrière ni à oublier d’où l’on vient
    mais a prendre conscience de se qui se fait, se joue, se construit, se détruit parfois
    tandis que les illusions font place au tangible, que la gite permet de rechercher l’équilibre
    la vitesse de comprendre le sens du mouvement, les vagues et rides les conséquences de ses choix.

  24. rien d’incorrect
    le sillage d’une vie à l’endormie
    sur l’oeil grand ouvert
    on voulait naviguer
    audacieux vous souvenez-vous?

  25. Bonjour à tous les passagers!..
    Les mots de Leonor, juste en dessus, me touchent beaucoup, tout comme l’image d’Ossiane qui ma ramène encore une fois à ces vers d’un poète au grand coeur pour qui le voyage était l’essence même de notre vie, Antonio Machado :
    « Caminante, no hay Camino, sino Estelas en la Mar. »
    Voyageur
    Il n’y a pas de Chemin
    Juste des sillages sur la Mer!
    ou encore ceux là :
    « Todo pasa y todo queda, pero lo nuestro es pasar, Pasar haciendo caminos, Caminos sobre la mar. »
    Tout passe, et tout reste,
    Mais à nous il convient de passer
    De passer en traçant des Routes,
    Des Routes sur la Mer!

  26. Il y a cette beauté, l’étendue de la mer, la trace d’un passage, un havre de paix…. et ce contraste déstabilisant…..
    ____

    Quand plus rien ne reste
    Que la terreur et des ruines
    Seule gagne la douleur
    Il n’y a plus de repères
    Que blessures et traumatismes
    ____

    Il y a cette tragédie, l’étendue d’un désastre, la mort de tant d’humains…. le passage du séisme a ouvert la voie de l’horreur qu’aucun mot ne peut traduire.

  27. Et quand se dissipe le trouble
    face aux grands espaces
    pas dépassée l’empreinte
    de ces lieux bariolés
    ce n’est pas une nappe
    d’hydrocarbures qui couvre
    de sa chape l’allée adoucie
    et tandis que s’enfonce
    dans l’ombre étroite
    le semblant de rectitude
    d’une trajectoire malaisée
    on voit qu’il n’est pas possible
    or aléas de réussir à biaiser

  28. A peine un tremblement ébranle t il
    la surface des choses
    on ne fait pas du surplace et se mouvoir
    coute mais aussi déroute
    pendant ce temps les grands blocs s’affrontent
    un ballet incessant se sauveteurs
    tentent encore de trouver des survivants
    le déchainement himalayen n’en finit pas
    et à ceux qui veulent lui donner la réplique
    il n’est que de constater non l’inanité des efforts
    ni la vacuité des intentions mais la petitesse
    devant les forces souveraines de la nature
    qui de manière non seulement souterraines
    mais aussi en surface jettent à bas la civilisation
    gomment ses traces, abolissent ses perspectives
    mais font surgir aussi un surcroît d’humanité

  29. Il faisait à peine jour, je ne voyais rien
    le brouillard avait tout enveloppé
    je restais là à regarder
    Je n’avais pas froid
    et cet endroit me convenait
    quelques mouvements lents de vagues
    et cette impression de ne rien attendre
    tout était là dans ce grand silence
    une douce sensation de bien-être
    celle que l’on éprouve au réveil
    après une longue nuit de repos
    peu à peu des formes sont apparues
    des lignes et des courants
    de gris plus ou moins clairs,
    des ombres, des restes de nuit,
    puis l’arrivée progressive de la lumière
    Et la renaissance, celle d’un paysage
    sortant des brumes de l’aube,
    les sons semblaient venir de très loin,
    des voix sourdes à peine audibles,
    un bruit de fond encore timide
    au travers d’un voile de mousseline
    sur la ligne blanche de l’horizon ;
    ambiance feutrée d’un matin brumeux,
    ambiance ouatée d’un matin heureux
    instant très court mais tellement intense.

  30. Prendre les mots clés, le voyage, l’eau, les rêves c’est se pencher avec toujours autant de frénésie sur les mots de Bachelard et se laisser porter…
    « L’eau nous invite au voyage imaginaire. Lamartine exprime aussi cette continuité matérielle de l’eau et du ciel, quand « les yeux errants sur l’immensité lumineuse des eaux qui se confondaient avec la lumineuse immensité du ciel », il me semblait nager moi-même dans le pur éther et m’abîmer dans l’universel océan. Mais la joie intérieure dans laquelle je nageais était mille fois plus infinie, plus lumineuse et plus incommensurable que l’atmosphère avec laquelle je me confondais ainsi »*
    *Lamartine, Raphaël XV cité par Bachelard dans l’Eau et les Rêves chapître V(VI)

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