Traversée / Crossing

Traversée / Crossing

d’île en île

les passagers du vent

le soir venu

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island hopping

passengers of the wind

when evening came

40 réflexions sur « Traversée / Crossing »

  1. Merci pour toutes vos pensées chaleureuses ainsi que pour vos beaux poèmes sur la note précédente ! Un début d’année chargé avec des absences, des déplacements, des coups de mou, des coup de froid qui sont en passe de se résorber! Et vive le printemps et les beaux jours pour nous ressourcer !!! Bon week-end à tous avec ou sans grandes eaux 🙂 Bises.

  2. Bonsoir et merci Ossiane, toujours présente malgré les aléas de la vie, toujours prête à nous fournir les photos et les mots susceptibles d’alimenter notre imaginaire en les confrontant toujours à la beauté des paysages et de poèmes gracieux.

    Portés par le souffle du vent sous la chape des nuages, le temps nous entraîne, vers qui, vers quoi ? Le sait-on ?
    _____

    Carnet de voyage
    A l’encre noire de la mer
    Raconte le périple
    Du long parcours de notre vie
    Vers l’inconnu de l’autre rive

    ___

    A l’heure du printemps rien n’est triste pas même le gris du ciel , pas plus que les mots écrits à l’encre noire de la mer pour raconter la vie du l’aurore au crépuscule, il y a toujours une percée au cœur des nuages pour filtrer la lumière et colorer les mots de bonheur.

  3. C’est un chapelet que nous égrenons, nom après nom,
    et dans cet archipel des lettres
    nous relions au point de chainette
    de proche en proche avec des ailettes
    et ces mots voguent pas vagues à destination
    ils empruntent des courants
    et affrontent des ressacs
    se brisent sur des barrières coralliennes d’atolls
    suivent des fosses
    et espèrent des alizés
    ils ne vont faire relâche
    qu’à bon port
    qui dans une crique accueillante
    qui dans une baie botanique
    accompagnés d’autres témoins
    des grands voyages
    comme les thons ou bien les marsouins
    ils génèrent dans l’âpreté des conditions
    un sentiment de grégarité
    dans l’océan, dans l’océan
    et atteignent leur but

  4. Tes mots Thierry sont excellents , à lire et à relire, ton imagination et ton inspiration nous offrent un texte excellent, beau, il glisse avec aisance au fil des mots, belle traversée que la tienne, c’est là, ce matin pour nous, une escale agréable en attendant de poursuivre notre voyage en poésie….merci

  5. ces mots ne sont que pour vous et vos yeux
    voyageurs à l’oeil ouvert
    et si j’avais osé je les aurais dédié
    à Evelyne une dame originaire de Vanuatu
    qui s’occupât jadis de notre fils Rémi tout bébé
    dont la douceur et la gentillesse n’avaient d’égal
    et dans la tragédie traversée par l’Archipel
    qui pourtant a résisté grâce à ses habitats traditionnels
    il y a concentré tout le destin du monde
    dans les aléas grandissants du chamboulement climatique à l’oeuvre

  6. @ Thierry, merci de dire, je relis tes mots dans un tout autre esprit que celui de ce matin et suis tellement solidaire, je donne à tes mots une autre dimension et renouvelle encore plus cette impression merveilleuse que j’ai eue en te lisant. J’avais sans doute senti toute la force qu’ils pouvaient contenir sans réellement leur accorder toute leur importance. Merci encore pour nous tous passagers de l’Oeil Ouvert.

  7. Aussi versés soyons nous dans l’art de naviguer
    pas à vue comme dans le cabotage
    mais aux étoiles, entre Boussole et Astrolabe
    nous fiant à la précision de nos relevés
    pour sur une carte tirer des traits
    avant que d’une traite et sans tirer plus de bord
    on avance dans l’inconnu parfait
    car qui dit que ce rivage où l’on se prépare à aborder
    à déjà reçu une visite ou au moins un naufrage
    mais l’art de la découverte recouvre d’étranges pratiques
    qui font que parfois on se suspend à un portique
    et tandis que les coquilles d’animaux on décortique

  8. Lointain bateau
    qui laisse en son sillage
    écumes et mouettes
    et le soir d’île en île
    et ce jusqu’à la nuit

  9. Voyageurs des nuages et des vents
    sur des flots d’incertitudes
    Saute- mouton sur les écueils
    le soleil brille au loin
    Salut à tous
    AA

  10. la Travessera de Dalt , Barcelona, si proche du parque Güell
    le Trastevere , Roma , de l’autre côté du Tibre
    des coins de ciel délavés , des souvenirs emportés

  11. appel de l’autre côté des mers
    il avance de sa masse
    par dessous les nuages
    songe assumé par delà l’immensité

    griffures des montagnes côtières
    il amasse les gelures d’un frais printemps
    à fleur d’eau d’un hunier
    pour toute attente

  12. ……………………………….
    mes mots dérisoires
    Qu’un silence viendra taire
    c’était ce matin
    ……………………………..

  13. Et refaire surface
    Une telle Traversée
    La venue d’une petite fille
    Qui bouscule tellement
    Je l’aime infiniment

  14. Après Joseph en 2014, Marie-Hélène lafon publie « Traversée », dans la collection paysages écrits,édition Guérin une petite merveille une réédition sortie en mars 2015 que je viens de découvrir :
    « construit autour d’une géographie intime, « Traversée » évoque un paysage archaïque au sein duquel de dessine une trajectoire d’écrivain. »
    Lors de ma flânerie en librairie, alors que je viens de lire Joseph, je rencontre ce livre de M-H Lafon et le titre me séduit, coïncidence heureuse. Texte poétique par excellence.

  15. Au milieu de l’océan
    Dis ils est loin
    Le bel port
    Dis où tu mènes
    Mon canot
    C’est beau
    Une si belle traversée
    Quand *levivre
    Vibre l’air
    De respirations
    Souffles moments d’apnée
    Ô si
    Dis
    La vie cette traversée
    Qui sait de où elle part
    Et se vit son chaque jour
    Chaque seconde arrivée
    A un état de bien être
    Est une belle traversée
    Dite de vie *levivre

    bonjour à chacun, en cet avant Pâques…

  16. C’est bon de la regarder sa vie
    Et de sourire même rire
    Avec grands coups d’éclats
    Parfois la traversée
    De pourtant une petite vie
    Ressemble tellement
    A une belle épopée
    Et c’est un petit miracle
    Quand les pépites précieuses
    Conservent cette flamme cette chose
    Qui s’appelle amour
    Et qui donne la force
    L’envie d’être en amour
    Encore et encore
    Tout au long de *levivre

    désolée d’inonder, les bouts de doigts frétillent, par un soleil charmant d’un jour de belle grâce qui papille de flammes précieuses leurs délicieuses…
    alors je vous embrasse matelots, capitaine, émerveillée devant vous qui êtes du voyage…
    QUELLE BELLE TRAVERSEE EN VOTRE COMPAGNIE, COMPLICES DE L’INFINI…

  17. Je chemine / chaque pas est une avancée/ les buissons d’épines/ les déserts solitude/ les rencontres chaleur/ je chemine / longue est la traversée de récifs en récifs/ de plages en plages/ de saisons en saisons/ je chemine.
    _____

    D’escale en escale
    vouloir atteindre son but
    l’oiseau migrateur
    Aventuriers de la vie
    le voyage est une épreuve
    ____

    Pas de GPS pour tracer le parcours -:) pas de panneaux pour prévenir des dangers -:) pas de nuages pour dire les orages-:) mais un cœur pour aimer, de la force pour avancer, du soleil dans les yeux, du sourire sur les lèvres, des amis sur le chemin.

  18. détroits étroits mais dangereux
    par les courants charriés qui ont varié
    en ont fait des lieux de perdition
    qui s’y rend s’y perd
    vitupère quand le sens l’abandonne
    repère un amer, un cap, un promontoire
    tient bon sur les ridoirs
    et dans ce corridor pas loin de Corrégidor
    oublie les philippiques
    pour choisir les Philippines

  19. la première traversée
    on la voit de travers
    c’est sûr,
    mais c’est aussi
    une aventure
    on largue les amarres
    on jette les aussières
    et on choisit un parcours
    qui peut être long
    mais pas austère
    après le ponton
    c’est le fronton
    des grands espaces
    bien dégagé

    et puis un jour
    ça se termine
    on a dévidé la bobine
    l’ultime traversée
    qui rend de l’intime
    tout de la pesée
    des âmes muries
    et charron qui
    demande le prix

  20. La travée sert et jamais n’entrave
    le grand saut dans l’inconnu
    l’étrave refendue par la proue
    laisse bouillonnante la vague
    et ainsi se fraie un passage la nave

  21. Bien des regards se sont croisés
    Sur le parcours de notre vie
    Bien des légendes se sont forgées
    Sur la trajectoire de notre histoire
    Mais qui dira ce que l’âme murmurait
    Sur les vagues de l’amour et du temps
    Qui dira combien il aura fallu d’orages
    De tempêtes, d’ouragans, de violence
    Avant que les mots sonnent enfin justes
    Sur cette longue traversée des ans
    Qui dira ce que les yeux ont versé de larmes
    Par la blessure et la douleur d’un naufrage…
    Non la vie n’est pas un long fleuve tranquille
    Et si le vent se calme, si le soleil brille un peu
    C’est que peut-être à force de combat parvient on
    A vivre sans espoirs, chacun ramant sur son radeau,
    Glissant pour se convaincre quelques mots sous la plume
    Où relisant le cœur serré, le bateau ivre de Rimbaud.

  22. vers l’autre rive , entre noue et chien assis
    je te cherchai
    tendant mon regard
    au plus loin du possible
    et sans cette cible virtuelle
    mais espérée
    jamais
    je n’aurai trouvé la force
    de poursuivre la traversée
    celle du désert
    jonchée de souvenirs épars
    avant que l’oasis n’apparaisse
    histoire de quête et de conquête
    de persévérance et d’espoir
    pour dompter la variance
    et vaincre la peur du noir

  23. Entre une traversée dans le silence et le murmure des poètes les mots sont bienvenus dans l’immensité du désert

    Au bord du chemin
    En une quête d’écho
    Attendre que passe
    L’ami qui s’arrêtera
    Pour échanger quelques mots

  24. Se respirer son âme
    Dans la paume d’une main
    Qu’on aime fort de fort
    C’est délicat c’est bon
    Dans la grâce du temps

  25. Voguent tous ces mots
    dans la chaleur de l’instant
    battements du cœur
    des passagers de ce jour
    dans le sillage du bateau

  26. Il est un livre qui raconte la longue traversée de Fabienne Verdier dans l’apprentissage de la langue et de la calligraphie chinoise, un livre qui s’intitule « Passagère du silence », une belle histoire vraie, c’est en relisant le haïku d’Ossiane avec ce joli vers « les passagers du vent » que ce livre me revient en mémoire, Fabienne Verdier dont nous parle Arletteart dans son blog Imagines Imagine et pour les amoureux de François Cheng un très joli livre « François Cheng POESIE CHINOISE -Calligraphie de FABIENNE VERDIER » un bien joli voyage à travers la calligraphie et la poésie
    ‘Le calligraphe est un nomade, un passager du silence » Fabienne Verdier
    passager du silence quelle belle expression

  27. les mots se fraient un chemin dans le passage des lèvres
    les voyages nous parlent un langage de diversité
    mais entre les sifflets du départ et la montée en puissance des machines
    il y a la place pour des accalmies bourdonnantes
    sans plus de claquement des vilebrequins
    pas un seul aileron en visibilité
    mais vers les mille et une nuit
    des sequins en quantité

  28. Mais si vous, et tout vous teinté d’innocence
    Beau bateau parti au loin sur les mers d’avril
    Puiser dans l’eau pure d’un ciel gris d’espérance
    Le rêve inaccompli ne tenant qu’à un fil

  29. Les vapeurs passagères du printemps montent en grappes
    les fleuraisons n’auront pas raison de notre amour du beau
    et si par le passage j’erre sans savoir où vraiment est sagesse
    mère nature, elle, n’oublie pas de me couvrir de ses largesses
    alors on ne peut dire qu’à toute fin il y en a bien trop
    et le bourdonnement familier qui annonce la fructification
    met en mouvement la mémoire et de tous ces satrapes
    qui portent au loin les signes du future butin
    rien n’échappe à notre regard

  30. Dans l’entre île j’axe mon déplacement
    et dans désemparer je fixe sans tourment
    la direction qui me conduira à destination
    et de ce point milieu, au barycentre
    je contemple l’équidistance
    moment d’équilibre précaire
    dans un déroulement sommaire

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