A Mes Pieds / At My Feet

A Mes Pieds / At My Feet

une vague

un instant de légèreté

un songe

• • • •

a wave

a moment of levity

a dream

53 réflexions sur « A Mes Pieds / At My Feet »

  1. Un battement de cils
    Dérive bleue
    Le chuchottement d’une vague
    La pensée s’évade…

  2. Sur les bords de l’eau cheminent nos pensées…. jusqu’au vertige, les mots nous retiennent et sur la terre ferme s’ancrent nos illusions et nos espoirs….

    Un voile de brume
    Sur le noir feston de la vie
    Les mots parfois se taisent
    Quand notre raison s’égare
    Et qu’un seul instinct protège

    Pourtant aux heures les plus sombres de la vie, chacun s’applique et brode à sa façon un rêve d’espérance.

    Bonsoir Ossiane, dis-nous que tu vas bien je t’embrasse.

  3. Les yeux se papillotent
    Tout est si tendre discret
    La paupière s’embrume
    D’une jolie goutte de ciel

  4. âme qui vive
    comme herbe folle
    jamais ne foule
    sur la belle rive
    sauf la drôle
    de houle qui roule

  5. non ce n’est pas un gag
    pas un morceau d’ébriété
    qui dans sa brièveté
    noierait tout chagrin

  6. et je relis cet Haïku, il est très joli,

    en le lisant,
    je ressens le mouvement de la vague,
    tendrement sa beauté
    et les ondes sont belles

  7. Et je ferme les yeux
    Mon cil couve mon âme
    D’un battement à moi
    Au plus près en amour
    Au plus profond en Là
    Le vertige se donne
    Mouvements intérieurs
    La beauté sa céleste
    A *levivre en ciel
    De belle brume douce
    Qui se vit belles ondes

  8. Et la main doucement
    Ecarte les hautes herbes
    D’un mouvement d’un cil
    Vertige la brume douce
    Et voilà que lumière
    Perce et se donne en coeur

  9. De retour d’une évasion depuis longtemps espérée, l’âme garde et gardera longtemps cette impression de plénitude
    ___

    Immensité de l’émotion
    quand le regard découvre
    l’inimaginable beauté
    d’un site d’élégance

    Instant somptueux d’émerveillement
    pour une intemporalité de l’extase

    Autour des grands lacs
    Dans les jeux d ‘ombres et de lumières
    les mots alors, laissent place au silence
    ____

  10. « Les plus beaux des tableaux sont dans l’oeil du peintre,
    battements de cils à jamais perdus. »
    Hubert Haddad

  11. Je n’ai jamais foulé les souvenirs
    ils sont ceux qui peuvent me soutenir
    quand l’espoir manque et la vision sombre
    éclairent soudain le tableau
    d’une lumière enchanteresse

  12. Belle citation Jo.S de Hubert Haddad dans ce joli roman le peintre d’éventail je suppose comme celle-ci : « Peindre n’a d’autres significations qu’un prolongement indéfini du regard »
    Un auteur extraordinaire, c’est un bonheur de se promener également parmi les Haïkus du peintre d’éventail….
    « Réécrits et repeints sur les éventails délavés par un raz-de-marée destructeur, ces poèmes sont un peu la mémoire du vent. On pourrait faire une théorie de ces éventails. Contentons-nous de battre des cils sur les quelques centaines de clins d’œil qu’ils disséminent, sereins, cocasses ou pathétiques, comme autant de points de vue d’un jardin disparu »
    et je pense aux mots d’Annick :
    « et je ferme les yeux
    Mon cil couve mon âme… »

    « Rien dans ce brouillard
    ne se distingue du brouillard
    hors la couleur bleue »
    ___

    « La vue qui baisse
    un peintre dans la brouillard
    cherche ses couleurs »
    ___

    « Montagne égarée
    le naufrage d’un nuage
    ce sont ces bruines »

    Hubert Haddad

    merci Jo.S pour ce retour vers Hubert Haddad
    un petit clin d’œl à Thierry et que les souvenirs continuent d’éclairer de façon lumineuse et oui « enchanteresse »ces tableaux qui se sont inscrits en notre mémoire
    Merci à Ossiane de m’avoir donné cette envie folle d’aller voir les grands lacs d’Italie il y a déjà quelques années, mon émerveillement fut à la hauteur de l’espérance que tu avais fait naître en moi. Je t’embrasse.

  13. Vieillir ,..
    C’est , lorsqu’on s’assoit , face à la mer
    entendre de plus en plus de voix ,
    de plus en plus de voix , aujourd’hui disparues
    défuntes , éloignées , séparées , éloignées ,
    avalées dans l’écume du tic tac du sablier
    ce temps , implacable , impartial , qui nous otes
    Ou nous apporte…

    Veillir , c’est ,
    De plus en plus de vide , mais,
    cruel paradoxe ,
    Se moins en moins d’espace.

    La mer se retire.
    Elle a apportée son lot.
    Son lot d’éternité
    son lot de mouvement ,
    Pérpétuel , incessant ,
    Qui nous informe sans recommandé
    De notre condition de passagers.

    Veillir , c’est un peu ça ,
    Face aux marées , montantes , descendantes ,
    Entendre , de plus en plus , chaque fois , chaque année,
    De voix absentes
    Disparues , ou intermittentes,
    dans nombres qui restent ,
    elles sont moins présentes quoique plus nombreuses.

    Un rai de soleil sur l’estran nous ramène ,
    des souvenirs , si tendres images
    Qui nous disent comme ,
    comme l’absurdité qu’elles soient passées,
    et qu’elles ne reviendront plus.

    Le vent d’Iroise plisse nos yeux
    On est ni bien , ni mal ,
    On est ce qui nous reste

    Veillir c’est juste parfois ,
    Souvent,
    Ne pas mourrir,
    Pas encore

    Un peu plus lent , à me lever
    à m’arracher du songe
    Un peu plus lucide sur le vide autour
    Qui ne m’aidera pas à repartir.

    Le vent un peu me chante reste !
    Mais la marée s’est inversée
    Elle me dit Rentres ! Il n’est pas l’heure !
    Que dans mes bras je te receuilles
    Et que ta voix rejoigne enfin
    Les choeurs de houle ou un jour ton chant
    Se melera à ceux ,
    Absents.

    Veillir c’est repartir
    Seul , le plus souvent
    Ni gai ni triste

    En t’attendant.

  14. Très joliment dit Annick !
    Merci .
    Oui , veillir c’est aussi parfois , des moments de grace…
    Retrouvailles , aussi
    Et , le temps qui passe , le vent qui souffle
    Ne nous enlèves pas tout.
    Des reves , tetus , comme le lierre
    Des fetes , ensembles
    Sans aucun calcul ,
    De belles anciennes présences
    Merci la vie.

  15. et je vous lis,

    vieillir,
    je ne vais pas dire
    que sa tranquille
    c’est un peu étrange de vieillir
    de parfois ne pas se reconnaître
    ou si peu
    ou ne vois que soi au plus près
    finalement dans le prismeMerci
    dans un miroir qui nous change
    mais quand l’essentiel
    en tout Là
    garde de bels essentiels
    dans l’âme paisible
    des rêves doux des grâces
    des bontés en beautés
    comme c’est une sensibilité douce
    de vieillir
    ensemble
    retrouvailles
    complices
    d’un regard bon son tendre
    Merci la vie

    et je vous cite fauki, et je vous remercie, vous et chacun,

    c’est tendre de belle page, merci Ossiane.

  16. Fouler l’herbe rase
    digue fragile,
    remparts de feston
    aller au-devant du rêve
    la tête dans les nuages
    s’immerger dans le silence
    et le temps du saut d’un poisson
    refaire surface
    suivre le mouvement des ronds sur l’eau
    voir s’effacer les lignes
    les flouter dans le paysage
    retrouver le monde des songes
    avancer sans s’en apercevoir
    et néanmoins sentir l’incroyable pouvoir
    de l’envoûtante évasion des promenades au bord de l’eau

  17. ou ne voir que soi au plus près
    finalement dans le prisme

    merci pr votre indulgence
    et la correction faite par vtre œil
    j ai reposé des phrases friturées sur mes lignes/

  18. Devant
    Je regarde la brume
    Et de bels songes
    Se cueillent
    Dans mon filet mignon
    Mes yeux se ferment
    Te voient

  19. reprise : erreur de note, poème à garder sur cette note « à Mes Pieds »
    ____

    Il faisait à peine jour, je ne voyais rien
    le brouillard avait tout enveloppé
    je restais là à regarder
    Je n’avais pas froid
    et cet endroit me convenait
    quelques mouvements lents de vagues
    et cette impression de ne rien attendre
    tout était là dans ce grand silence
    une douce sensation de bien-être
    celle que l’on éprouve au réveil
    après une longue nuit de repos
    peu à peu des formes sont apparues
    des lignes et des courants
    de gris plus ou moins clairs,
    des ombres, des restes de nuit,
    puis l’arrivée progressive de la lumière
    Et la renaissance, celle d’un paysage
    sortant des brumes de l’aube,
    les sons semblaient venir de très loin,
    des voix sourdes à peine audibles,
    un bruit de fond encore timide
    au travers d’un voile de mousseline
    sur la ligne blanche de l’horizon ;
    ambiance feutrée d’un matin brumeux,
    ambiance ouatée d’un matin heureux
    instant très court mais tellement intense.

  20. C’est joli, Monique,

    la durée n’y fait rien,
    la qualité de l’intensité vit tellement,
    j’aime ta phrase, et je la cite,
    *instant très court mais tellement intense

  21. Non ce n’est pas
    le royaume des songes
    à mes pieds qui s’étend
    pourtant si on y pense
    dans les rides qui dansent
    avec l’herbe qui se tend
    aucune doute ne ronge
    le lumineux éclat

  22. Ce n’est pas cet écran sombre qui masque
    que de loin peut venir la bourrasque
    pourtant le calme est là, bien plat

  23. à l’échelle des sens
    un pas en la demeure
    de l ‘être connecter
    sentiment de liberté

  24. Fouler l’herbe de la côte
    Le pas lent, indécis
    Dans cet espace sauvage
    Où la solitude est au rendez-vous
    Errer sans vraiment comprendre
    Comment nous sommes arrivés ici
    Dans cette contrée noyée de brume
    Dont on ne perçoit à peine l’horizon
    Découvrir cependant un lieu sublime
    En ce qu’il n’a rien de remarquable
    Si ce n’est son silence et son éloignement
    Percevoir sans le nommer une sorte de mystère
    Qui tient l’âme et le cœur en émoi
    Face à ce rien qui devient peut-être
    Ce que nous étions venus chercher
    Introuvable nulle-part ailleurs
    Et là offerte comme une évidence
    Dans le plus grand dénuement qui soit :
    La rencontre avec soi-même

  25. c’est joli, Monique,
    alors des mots vont me venir,
    me semble, ma plume commande,
    émue je la laisse faire…

    Certains rêvent de voyages
    Quand ils seront en retraite
    D’autres s’éternellent voyages
    N’en finissent pas de s’être
    Et encore ce soir
    Voyage au fond de certain
    Mystère de la vie
    Solitude d’ici bas
    Et pourtant chaud dedans
    Le cœur en âme bonne
    Ne prend pas de coups de froids
    Juste parfois des larmes
    Car le chagrin d’aimer
    Peut être si tenace
    Quand la taille de l’âme
    Dépasse l’entendement

  26. tes mots Annick sont venus et ils sont venus très beaux parce que pleins d’amour et de vérité.
    merci à toi, bonne nuit ainsi qu’à ceux et à ceux qui avant d’aller dormir viennent faire un petit tour ici au bord du rêve….

  27. pour moi, ces heures d’autour de minuit,
    en silence en paix, dans les bonheurs d’écrire me laissent éveillée,
    mais je vais aller aussi dormir tantôt…

    BONNE NUIT pour chacun,
    et en passant, canaille, je berce les hamacs…

  28. Quand autour de midi
    Des songes sont leurs bels
    La pétille habite l’œil
    Et frémit coins de lèvres
    Le doux plaisir de vivre
    Son habité joli
    Apporte aux coins des yeux
    De belles rides émues
    Qui vivent les émotions
    Pures et si vivantes
    Que les songes en frimousses
    Tatouent le corps son doux

  29. « Les mots que l’on a pas dits sont les fleurs du silence »
    Proverbe japonais
    ___

    Instant de douceur
    Aux confins des souvenirs
    Les liens maternels

  30. Les yeux se ferment
    Et dans un songe
    Ressentent si fort
    Que le lien maternel
    Il faut *levivre
    Pour comprendre
    Ce que cela enserre

  31. les mots que l’on n’a pas dits son peut-être ceux qu’on auraient dû dire avant qu’il ne soit trop tard….

  32. est on jamais sûr de l’ouvrir au bon moment ?

    s’adapter aux situations, écouter, ne pas juger

    et puis aussi livrer des messages d’amour

    parce que tout le monde en a besoin

    qu’il n’y en aura jamais assez

    et qu’il y a tellement de nécessiteux

    mais pas pour la raison que Talleyrand

    postulait

  33. …tes mots sont tellement justes Thierry entendons-les .

    Bonsoir et bonne soirée à toi et à tous.

  34. C’est fort beau, Thierry et je te cite:

    ***s’adapter aux situations, écouter, ne pas juger

    et puis livrer des messages d’amour
    parce que tout le monde en a besoin
    qu’il n’y en aura jamais assez…

    je te remercie Thierry, pour ces mots,
    coucou Monique
    sans t’oublier Ossiane, et chacun.

    Je vous embrasse avant d’aller embrasser la mer, pour le temps de sa gym, ce soir.

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