l’île radeau
l’arche mystérieuse
les soirs bleutés
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island raft
mysterious ark
blue evenings
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
l’île radeau
l’arche mystérieuse
les soirs bleutés
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island raft
mysterious ark
blue evenings
Un ikebana
Comme un rayon de soleil
Sur les eaux limpides
Dans le bleu du bleu
Une île tel un confetti
Toi dans l’eau de là
le soyeux passant par là
l’aura bleue de l’île radeau
se livre à l’eau delà
de l’encre à l’encrier
la plume jette l’ancre au fil bleuté
une méditation sur la beauté
le secret du vivre
s’ouvre la page de la voie du livre
mon arbre s’enracine
des yeux pour voir
lire au travers des lignes
le souffle respire
Merveilleux poème Véronique, j’ai pris plaisir à le lire et le relire à haute voix car les mots semblent danser et chanter sur les pages d’un livre ouvert
il a beaucoup plu
le soir est devenu bleu
et l’étang lac
elle est petite
arrivée un jour de pluie
une île bien née
Se laisser glisser
Sur le radeau de nos jours
En des rives (dérive) sereines
Une page son île
Ses bords du creux de l’âme
Tendre respiration
Une échappée vers ce monde de rêve entre lueur du jour et l’ombre de la nuit comme une étincelle de beauté et de grâce, image posée comme un bateau de papier au large de nos vies dans le silence de cet espace bleu féerique environnant.
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Jardin à fleur d’eau
A l’orée des monts d’Islande
Refuge de nymphes
A l’ombre des grands tourments
Dans la vénusté des eaux
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« (…) chaque jour, à mi-chemin des ombres et du réel corps éployé dans la légende, vient rêver une néréide. » Jacques Lacarrière
ambiance pagode et ombres portées
dans un environnement cendré et centré
et dans le bleu ouaté ces traits
qui allongent les ridules des ondes
réflexions multiples et extensibles
qui amplifient le domaine sensible
mais sans cible précise autre
que l’îlot qui se tient sur son ombre
à la rive proche jamais ne sombre
Joli Thierry, tes mots incitent au rêve et nous en avons bien besoin en ces temps difficiles et en cette saison triste de l’année.
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D’îles en îles ainsi vont les mots
Pointillés sur les grands lacs
Interrogations, exclamations
Virgules posées çà et là
Pour reprendre son souffle
Donner au regard
Le temps de s’émerveiller
« Ô temps suspend ton vol »
Quelques points de suspension
Et des entre-guillemets
Pour les mots empruntés
D’îles en îles vont les rêves
Petites parenthèses
Dans le flot du quotidien
A la recherche utopiste
De ces perles précieuses
A l’instar de Sainte Eustache
Sur ces côtes volcaniques
Mirage sur le bleu des eaux
De l’île aux perles bleues
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Le regard se perche
Ses deux mains
Et l’œil son tout doux
Se projectile en tendre
Vers l’île ses beautés
Puis il ferme ses cils
Se laisse voyager
C’est bon son lâcher prise
A se laisser aimer
Tu es toute petite
Et la reine des grâces
Tu es tellement jolie
Dans ton humble compté
Errance paisible
de l’île aux illusions
L’oiseau bleu est caché
Sauras-tu le retrouver?
Bonjour Ossiane Bonjour Amis Fidèles
C’est toujours un rare plaisir de vous lire
ils se sont regroupés sur ce mince monticule
ils se sont tassés sur ce qui sert d’édicule
ils n’avaient pas peur du ridicule
et ce dernier refuge où les accule
l’eau sombre des gémissements
Loin de la prodigieuse et géante arche de Noé
Une miniature égarée au creux des vallons,
Quelques grains de sable de roches cristallines
Pour voir naître sur un tapis d’herbes vertes
Un bouquet fleurir les eaux bleues du lagon.
Perle émeraude sur moquette de velours,
Îlot bonsaï, corolle d’une structure harmonieuse,
Berceau de rêves flottant sur l’onde tranquille ;
Le jour s’efface, la nuit s’invite…bientôt sur l’île
Les silhouettes minuscules de quelques branches
Viendront se fondre dans le bleu assombri du soir,
Finir par se perdre dans le noir intense de la nuit.
Alors on se surprend à vouloir ordonner le temps,
Espérer qu’un rayon de lune vienne illuminer
Ce joyau de verdure pour offrir à notre regard
La beauté magique et féerique de nos rêves d’enfant
Pourquoi ne pas dire
L’émotion que je ressens
Cette envie folle de partir
Sur une île qui lui ressemble
En ce qu’elle a de sauvage
En ce qu’elle a d’intime
En ce qu’elle émane en secret
De sérénité et de bonheur.
L’horizon
Où il est l’horizon?
Quand sauver de le vie
A pris toute la place
L’instant multiplié
Déjà son horizon
alors sur l’île dont tu parles, Monique, je te suis…sourire…
Très belle photo
Estampe lointaine
Sur la pénombre du soir
Image du silence
A la pointe du pinceau
Un décor de porcelaine
Qu’ils sont beaux ces ciels d’hiver le soir dans le déclin du soleil, il semble que les anges posent sur le ciel leur palettes de couleurs…. et trempent leurs pinceaux dans les eaux du fleuve.
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Estompe d’opale
En cette fin de journée
Prémices du soir
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Bonne fin de journée à vous tous qui gardez l’Oeil Ouvert sur l’horizon….
Où se cachent les oiseaux, quand les éléments se déchaînent, que deviennent les petites îles en porcelaine où viennent se briser les vagues ?…
Le vent dans les branches
Semble vouloir balayer le ciel
Mais la couche est épaisse
L’orage d’un coup d’épée
Fracasse le ciel de part en part
Nuages brisés, transpercés
Se dévident en pluie et grêlons
Tout est gris, apocalyptique
Vêtus de noir les arbres vacillent
Ballotés par le vent qui hurle.
C’est la tempête.
Adieu petite île submergée
Plongée le temps d’une marée
Dans les profondeurs de la mer
Demain le soleil guérira tes blessures.
L’horizon c’est pas toujours le même.
Seul le nom c’est le même.
une montagnee, un lac, la mer,
des arbres, une ville,
tout peut être l »horizon.
Ça depend de toi …
ça depend d’où tu regardes
et comme tu regardes.
belle série d’horizons, Ossiane! Bisous
Bonjour Neyde, quel plaisir de te retrouver, tu as raison la notion d’horizon est vaste au sens propre comme au sens figuré… il y a autant d’horizons qu’il y a d’humains et d’animaux sur terre -:)
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Au-delà de l’horizon
C’est le monde avec ses interrogations
Tout un espace imaginaire
Invisible pour les yeux
Champ visuel que la pensée
Essaie de franchir
Pour dépasser le visible
Aller au de-là du visu
Vers un horizon intellectuel
Et pour certains spirituel
Jusqu’à s’ouvrir dans l’espérance
D’un ailleurs vers l’inexploré
Horizons insoupçonnés
Qui lèveraient le voile sur nos doutes
Et nourriraient notre curiosité
Plus loin que ces limites
Qui nous semblent imposées
Par nos propres limites
Et par ce simple regard
Au de-là duquel la ligne d’horizon
Devient infranchissable
Inaccessible et fuyante
A chacun d’essayer
De repousser cette limite
Ce champ de vision
Aussi loin que possible
Mais en gardant avec amour
Cette notion d’horizon visible
Et ces impressions de mystères
Qui nous incite à vouloir
Aller au-delà des montagnes
Au de-là des Océans
D’horizons en horizons
Découvrir le monde.
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A l’horizon aujourd’hui un ciel qui peu à peu s’éclaircit….
Miroir de beauté
Qui dans la brume filtrée
Dévoile ses secrets
cette nuit où dire
de tant et tant d’horizons
le chant des elfes tendres
suintement des bleus
à l’âme tendre ses blessures
se crée la beauté
Tendrement s’épanche
Livre un portrait de son âme
Au miroir de l’eau
Tes yeux de pluie sont un dessin
Ta chevelure s’ouvre en jardin
La vie, la mort et ses essaims
Un jeu de maux, fin d’écriture?
Tes yeux de pluie sont un dessin
Et d’un léger geste j’appuie
Sur ta joue qui fleurit de rose
Un sourire camomille.
Tes yeux de pluie sont un dessin
Tes yeux de pluie sont un dessin
Couleur ardoise et azuline
La mer s’endort contre ton sein
Bercée à l’horizon amarine
Je n’ai que du gris au cœur
Et des pampilles de vers brisés
des poèmes en forme de billes
De verre aux couleurs irisées
Tes yeux de pluie sont un dessin
Et mes poésies encre noire
Les cieux d’hiver comme l’ont été
Les cieux de nos anciens printemps
D’un bleu intense ont transporté
De vent en vers koïnobori et chants de mer
Et champ de vie
Tes yeux de pluie sont un dessin
J’entends le bambou craquer
Ce n’est que le vent en cascade
Qui danse sur le flot des rivières
Sur les rubans écrits,des vers
Que le temps du rêve a portés
Tes yeux de pluie sont un dessin
Tes yeux de pluie sont un dessin
L’île de l’horizon 6 plantée
Entre eau et vers de nos ombres
Qu’y fais-tu les soirs bleutés?
Je pleure
à petits jets de perles maures
contre les falaises de verre
que la lumière décompose
entre pluie et soleil
sous la tempête atlantique.
Passé le temps du printemps
que revienne l’autre printemps
qu’importe puisque changé de portes
le cocher est toujours fleur camomille
en sa redingote bistre
que même les abeilles viennent chercher le pollen.
Discrète en son maquillage
les murmures de l’âge
n’avaient de prise
que sous le vent mimosa
ma rebelle ma toute belle
éternellement ceinte de poésie.
« Je pleure
à petits jets de perles maures »
C’est joli ces vers Regard….
26 ans, crise cardiaque, mort.Je pleure à petits jets de perles maures…
Le chagrin n’est bleus que parce que la force intérieure parle moins que le désespoir.
Skyline,envol vers le rêve où tout s’éteint:le quotidien, les ennuis,le bruit.
Les poètes ont toujours raison d’écrire pour rêver, pour défendre des idées…Merci à vous tous et à vos textes que j’apprécie beaucoup et que je reviens lire lorsque j’ai le temps.
Le pouvoir des mots
De peindre le fond de l’âme
Au large des affres
le ski fart, le sky raft quand au husky …
tous ces bleus à lame nous font glisser
Partis d’une petite île
Avec ce qu’elle inspire
De sérénité dans le bleu du soir
Glisser imperceptiblement
Vers le « skyline » hors d’atteinte
Sur des pistes sensibles
C’est tenter d’être le nocher
D’un radeau à la dérive
Pour amarrer nos espoirs
A une utopique sagesse.
Et l’amour …où tout est facile… où tout est donné dans l’instant…Il existe… au milieu du temps… la possibilité d’une île.
Dans l’esprit de ce constat d’Annick que je partage, la nature s’y prête…. les images et les mots d’Ossiane nous y conduisent…
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Cette petite miniature joliment brodée
Absorbe tout l’espace du paysage
Sa beauté se détache comme une estampe
Sur le fond de brume des montagnes
Autour d’elle, la lumière bleutée
Permet le contraste de ses contours
Elle se dessine avec netteté
Et chaque branche constitue un ensemble
Dans une perfection de lignes
Pour aboutir à une harmonie parfaite
Le regard est séduit !
Car oui, c’est d’une séduction dont il s’agit
Dans un élan d’admiration suprême
Il embrasse cette merveille
Dans une contemplation amoureuse
Une osmose s’instaure
La lumière semble plus éclatante
L’île est à portée du cœur
S’imprime sur le parchemin de l’âme
Dans le silence et la solitude
Et nous propulse au sommet les plus hauts
D’une jouissance intérieure
J’aime me laisser surprendre
Par de tels lieux magiques
Imprévisibles sur les chemins alentours
Il suffit simplement d’être au rendez-vous.
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Ce n’est pas un romantisme exagéré, c’est juste prendre le temps de regarder et de se laisser subjuguer par la beauté, c’est du bonheur….
La paupière s’ouvre
L’écrin se dévoile
La beauté en vue
Bonjour,
Vos photos sont magnifiques. Quelle sensibilité ! C’est à la fois sobre et travaillé.
Et puis quel voyage, à chaque fois j’embarque, mon âme s’envole et mon rêve s’enrichit de beauté.
Merci à vous.
Konrad.
Grisons nous de bleu haut
et que l’ébleuissement
soit un motif de contentement
après la contemplation
l’émotion pure mais pas sans attaches