Horizon 6 / Skyline 6

Horizon 6 / Skyline 6

l’île radeau

l’arche mystérieuse

les soirs bleutés

• • • •

island raft

mysterious ark

blue evenings

39 réflexions sur « Horizon 6 / Skyline 6 »

  1. le soyeux passant par là
    l’aura bleue de l’île radeau
    se livre à l’eau delà

    de l’encre à l’encrier
    la plume jette l’ancre au fil bleuté
    une méditation sur la beauté

    le secret du vivre
    s’ouvre la page de la voie du livre
    mon arbre s’enracine

    des yeux pour voir
    lire au travers des lignes
    le souffle respire

  2. Merveilleux poème Véronique, j’ai pris plaisir à le lire et le relire à haute voix car les mots semblent danser et chanter sur les pages d’un livre ouvert

  3. il a beaucoup plu
    le soir est devenu bleu
    et l’étang lac

    elle est petite
    arrivée un jour de pluie
    une île bien née

  4. Une échappée vers ce monde de rêve entre lueur du jour et l’ombre de la nuit comme une étincelle de beauté et de grâce, image posée comme un bateau de papier au large de nos vies dans le silence de cet espace bleu féerique environnant.
    ___

    Jardin à fleur d’eau
    A l’orée des monts d’Islande
    Refuge de nymphes

    A l’ombre des grands tourments
    Dans la vénusté des eaux

    ____

    « (…) chaque jour, à mi-chemin des ombres et du réel corps éployé dans la légende, vient rêver une néréide. » Jacques Lacarrière

  5. ambiance pagode et ombres portées
    dans un environnement cendré et centré
    et dans le bleu ouaté ces traits
    qui allongent les ridules des ondes
    réflexions multiples et extensibles
    qui amplifient le domaine sensible
    mais sans cible précise autre
    que l’îlot qui se tient sur son ombre
    à la rive proche jamais ne sombre

  6. Joli Thierry, tes mots incitent au rêve et nous en avons bien besoin en ces temps difficiles et en cette saison triste de l’année.
    ____

    D’îles en îles ainsi vont les mots
    Pointillés sur les grands lacs
    Interrogations, exclamations
    Virgules posées çà et là
    Pour reprendre son souffle
    Donner au regard
    Le temps de s’émerveiller
    « Ô temps suspend ton vol »
    Quelques points de suspension
    Et des entre-guillemets
    Pour les mots empruntés
    D’îles en îles vont les rêves
    Petites parenthèses
    Dans le flot du quotidien
    A la recherche utopiste
    De ces perles précieuses
    A l’instar de Sainte Eustache
    Sur ces côtes volcaniques
    Mirage sur le bleu des eaux
    De l’île aux perles bleues
    ____

  7. Le regard se perche
    Ses deux mains
    Et l’œil son tout doux
    Se projectile en tendre
    Vers l’île ses beautés
    Puis il ferme ses cils
    Se laisse voyager
    C’est bon son lâcher prise
    A se laisser aimer

  8. Errance paisible
    de l’île aux illusions
    L’oiseau bleu est caché
    Sauras-tu le retrouver?

    Bonjour Ossiane Bonjour Amis Fidèles
    C’est toujours un rare plaisir de vous lire

  9. ils se sont regroupés sur ce mince monticule
    ils se sont tassés sur ce qui sert d’édicule
    ils n’avaient pas peur du ridicule
    et ce dernier refuge où les accule
    l’eau sombre des gémissements

  10. Loin de la prodigieuse et géante arche de Noé
    Une miniature égarée au creux des vallons,
    Quelques grains de sable de roches cristallines
    Pour voir naître sur un tapis d’herbes vertes
    Un bouquet fleurir les eaux bleues du lagon.
    Perle émeraude sur moquette de velours,
    Îlot bonsaï, corolle d’une structure harmonieuse,
    Berceau de rêves flottant sur l’onde tranquille ;
    Le jour s’efface, la nuit s’invite…bientôt sur l’île
    Les silhouettes minuscules de quelques branches
    Viendront se fondre dans le bleu assombri du soir,
    Finir par se perdre dans le noir intense de la nuit.
    Alors on se surprend à vouloir ordonner le temps,
    Espérer qu’un rayon de lune vienne illuminer
    Ce joyau de verdure pour offrir à notre regard
    La beauté magique et féerique de nos rêves d’enfant

  11. Pourquoi ne pas dire
    L’émotion que je ressens
    Cette envie folle de partir
    Sur une île qui lui ressemble
    En ce qu’elle a de sauvage
    En ce qu’elle a d’intime
    En ce qu’elle émane en secret
    De sérénité et de bonheur.

  12. L’horizon
    Où il est l’horizon?
    Quand sauver de le vie
    A pris toute la place
    L’instant multiplié
    Déjà son horizon

  13. Estampe lointaine
    Sur la pénombre du soir
    Image du silence

    A la pointe du pinceau
    Un décor de porcelaine

  14. Qu’ils sont beaux ces ciels d’hiver le soir dans le déclin du soleil, il semble que les anges posent sur le ciel leur palettes de couleurs…. et trempent leurs pinceaux dans les eaux du fleuve.
    __

    Estompe d’opale
    En cette fin de journée
    Prémices du soir
    ___

    Bonne fin de journée à vous tous qui gardez l’Oeil Ouvert sur l’horizon….

  15. Où se cachent les oiseaux, quand les éléments se déchaînent, que deviennent les petites îles en porcelaine où viennent se briser les vagues ?…

    Le vent dans les branches
    Semble vouloir balayer le ciel
    Mais la couche est épaisse
    L’orage d’un coup d’épée
    Fracasse le ciel de part en part
    Nuages brisés, transpercés
    Se dévident en pluie et grêlons
    Tout est gris, apocalyptique
    Vêtus de noir les arbres vacillent
    Ballotés par le vent qui hurle.
    C’est la tempête.

    Adieu petite île submergée
    Plongée le temps d’une marée
    Dans les profondeurs de la mer
    Demain le soleil guérira tes blessures.

  16. L’horizon c’est pas toujours le même.
    Seul le nom c’est le même.
    une montagnee, un lac, la mer,
    des arbres, une ville,
    tout peut être l »horizon.
    Ça depend de toi …
    ça depend d’où tu regardes
    et comme tu regardes.

    belle série d’horizons, Ossiane! Bisous

  17. Bonjour Neyde, quel plaisir de te retrouver, tu as raison la notion d’horizon est vaste au sens propre comme au sens figuré… il y a autant d’horizons qu’il y a d’humains et d’animaux sur terre -:)
    ____

    Au-delà de l’horizon
    C’est le monde avec ses interrogations
    Tout un espace imaginaire
    Invisible pour les yeux
    Champ visuel que la pensée
    Essaie de franchir
    Pour dépasser le visible
    Aller au de-là du visu
    Vers un horizon intellectuel
    Et pour certains spirituel
    Jusqu’à s’ouvrir dans l’espérance
    D’un ailleurs vers l’inexploré
    Horizons insoupçonnés
    Qui lèveraient le voile sur nos doutes
    Et nourriraient notre curiosité
    Plus loin que ces limites
    Qui nous semblent imposées
    Par nos propres limites
    Et par ce simple regard
    Au de-là duquel la ligne d’horizon
    Devient infranchissable
    Inaccessible et fuyante
    A chacun d’essayer
    De repousser cette limite
    Ce champ de vision
    Aussi loin que possible
    Mais en gardant avec amour
    Cette notion d’horizon visible
    Et ces impressions de mystères
    Qui nous incite à vouloir
    Aller au-delà des montagnes
    Au de-là des Océans
    D’horizons en horizons
    Découvrir le monde.
    _____

    A l’horizon aujourd’hui un ciel qui peu à peu s’éclaircit….

  18. Tes yeux de pluie sont un dessin
    Ta chevelure s’ouvre en jardin
    La vie, la mort et ses essaims
    Un jeu de maux, fin d’écriture?

    Tes yeux de pluie sont un dessin
    Et d’un léger geste j’appuie
    Sur ta joue qui fleurit de rose
    Un sourire camomille.
    Tes yeux de pluie sont un dessin

    Tes yeux de pluie sont un dessin
    Couleur ardoise et azuline
    La mer s’endort contre ton sein
    Bercée à l’horizon amarine

    Je n’ai que du gris au cœur
    Et des pampilles de vers brisés
    des poèmes en forme de billes
    De verre aux couleurs irisées
    Tes yeux de pluie sont un dessin

    Et mes poésies encre noire
    Les cieux d’hiver comme l’ont été
    Les cieux de nos anciens printemps
    D’un bleu intense ont transporté
    De vent en vers koïnobori et chants de mer
    Et champ de vie
    Tes yeux de pluie sont un dessin

    J’entends le bambou craquer
    Ce n’est que le vent en cascade
    Qui danse sur le flot des rivières
    Sur les rubans écrits,des vers
    Que le temps du rêve a portés
    Tes yeux de pluie sont un dessin

    Tes yeux de pluie sont un dessin
    L’île de l’horizon 6 plantée
    Entre eau et vers de nos ombres
    Qu’y fais-tu les soirs bleutés?

  19. Je pleure
    à petits jets de perles maures
    contre les falaises de verre
    que la lumière décompose
    entre pluie et soleil
    sous la tempête atlantique.

    Passé le temps du printemps
    que revienne l’autre printemps
    qu’importe puisque changé de portes
    le cocher est toujours fleur camomille
    en sa redingote bistre
    que même les abeilles viennent chercher le pollen.

    Discrète en son maquillage
    les murmures de l’âge
    n’avaient de prise
    que sous le vent mimosa
    ma rebelle ma toute belle
    éternellement ceinte de poésie.

  20. « Je pleure
    à petits jets de perles maures »

    C’est joli ces vers Regard….

    26 ans, crise cardiaque, mort.Je pleure à petits jets de perles maures…
    Le chagrin n’est bleus que parce que la force intérieure parle moins que le désespoir.
    Skyline,envol vers le rêve où tout s’éteint:le quotidien, les ennuis,le bruit.
    Les poètes ont toujours raison d’écrire pour rêver, pour défendre des idées…Merci à vous tous et à vos textes que j’apprécie beaucoup et que je reviens lire lorsque j’ai le temps.

  21. Partis d’une petite île
    Avec ce qu’elle inspire
    De sérénité dans le bleu du soir
    Glisser imperceptiblement
    Vers le « skyline » hors d’atteinte
    Sur des pistes sensibles
    C’est tenter d’être le nocher
    D’un radeau à la dérive
    Pour amarrer nos espoirs
    A une utopique sagesse.

  22. Et l’amour …où tout est facile… où tout est donné dans l’instant…Il existe… au milieu du temps… la possibilité d’une île.

  23. Dans l’esprit de ce constat d’Annick que je partage, la nature s’y prête…. les images et les mots d’Ossiane nous y conduisent…
    _____

    Cette petite miniature joliment brodée
    Absorbe tout l’espace du paysage
    Sa beauté se détache comme une estampe
    Sur le fond de brume des montagnes
    Autour d’elle, la lumière bleutée
    Permet le contraste de ses contours
    Elle se dessine avec netteté
    Et chaque branche constitue un ensemble
    Dans une perfection de lignes
    Pour aboutir à une harmonie parfaite
    Le regard est séduit !
    Car oui, c’est d’une séduction dont il s’agit
    Dans un élan d’admiration suprême
    Il embrasse cette merveille
    Dans une contemplation amoureuse
    Une osmose s’instaure
    La lumière semble plus éclatante
    L’île est à portée du cœur
    S’imprime sur le parchemin de l’âme
    Dans le silence et la solitude
    Et nous propulse au sommet les plus hauts
    D’une jouissance intérieure
    J’aime me laisser surprendre
    Par de tels lieux magiques
    Imprévisibles sur les chemins alentours
    Il suffit simplement d’être au rendez-vous.
    ____

    Ce n’est pas un romantisme exagéré, c’est juste prendre le temps de regarder et de se laisser subjuguer par la beauté, c’est du bonheur….

  24. Bonjour,

    Vos photos sont magnifiques. Quelle sensibilité ! C’est à la fois sobre et travaillé.
    Et puis quel voyage, à chaque fois j’embarque, mon âme s’envole et mon rêve s’enrichit de beauté.
    Merci à vous.
    Konrad.

  25. Grisons nous de bleu haut
    et que l’ébleuissement
    soit un motif de contentement
    après la contemplation
    l’émotion pure mais pas sans attaches

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *