Horizon7 / Skyline7

Horizon 7 / Skyline 7

l’île radeau

plane le grand aigle noir

ci-gît l’île rose

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like a shroud

the big black eagle gliding

Here lies the pink island

26 réflexions sur « Horizon7 / Skyline7 »

  1. Belle luminosité, douceur d’image, tendres couleurs, un rêve au goût de rose….à offrir à tous les amoureux de la terre ….

  2. Dis-moi tendre ami
    Quand irons-nous sur notre île
    Laisser traces de nos vies
    Suivre ce petit chemin sauvage
    Qui conduit vers les grands espaces
    Où les rêves prennent corps
    Où le ciel embrasse tous les espoirs
    Où l’herbe frémit sous nos pas
    Où les arbres s’écartent sur notre passage
    Quand arrêterons-nous le temps
    Pour un temps nôtre, réitéré
    Celui où tu m’as dit je t’aime.

  3. Bonjour la compagnie, et bonjour Ossiane.

    Toujours en quête de paysages sauvages, ta petite île perdue attend-elle son Robinson ?

    Comme un radeau sur l’eau
    L’île à la dérive
    Ne sait où aborder

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeee

  4. une vue de l’autrement
    l’autre versant, le plus reluisant
    à tendre et l’atteindre

    l’attendre sans s’attendre
    une attente sans relâche
    l’entendre et se détendre

    la teinte de l’eau revoir
    je pleure sans me plaindre
    et contemple

    un drap en tenture
    au parfum de l’eau de rose
    s’incline le grand repos

  5. Elle était vêtue de noir
    Dans sa voix, l’écho de son âme
    Sur la scène l’image de la solitude
    Un piano pour seul décor
    Force et fragilité mêlées
    ………………………………………..
    Une île loin du monde
    Dans un décor dénudé
    Hémicycle de la beauté
    Au centre de ce théâtre :
    Splendeur, silence et solitude
    …………………………………………
    « Plane le grand aigle noir »*

    _____

  6. Qui a dit qu’on ne tire rien de telles visions
    elles nous incendient l’âme et rendent l’eau trouble
    presque transparente, sauvagerie du lieu
    pas de gerfauts mais des pygargues
    dans le miroitement des eaux
    des écailles qui jouent
    mais point d’acajou

  7. Rose, le sommeil s’est lancé.
    Le vent, la pluie s’en sont emparé,
    Fermement pour une traversée
    Et l’ île comme radeau posé,
    Sur les rêves qui gémissaient,
    Voguait,voguait sur des robes de fées.

  8. Pourquoi le rose a-t-il cette connotation de tendresse
    Est-ce la fleur, est-ce le mot, est-ce la couleur,
    La fraîcheur, le romantisme, la douceur,
    L’odeur, parfum subtile, printanier, embaumeur
    Il est tout à la fois une aura de candeur et de joie
    Alliance de soleil et d’azur sur le blanc des nuages
    Cocktail du couchant aux derniers rayons du jour
    Bain de vapeurs fleurant bon les arômes du soir.

  9. Je caresse la brume et je caresse le vent
    Le sable des dunes et le soleil levant

    Je caresse les ombres et je salue le temps
    Ou perle l’écume de nos larmes d’antan
    Pâturages et labours
    Il compte à rebours
    La présence et l’absent
    An après an…le temps

    Qui sait ce que je sens
    Qui sait ce que je goûte
    Entre l’amer et le doute
    Qui sait?

    Lorsque je lis son âme
    Car c’est bien lire le fond
    Des ports qui ahanent
    à faire tanguer au vent
    Mes plaisirs
    Mes désirs
    Ma mélodie.

    Lorsque je lis son âme
    Le silence s’est levé
    Portant le sceptre maure
    Des vers à la volée
    des rimes qui s’arriment
    A l’essentiel plaisir
    A l’essentiel désir
    Essentielle mélodie

    Je t’accueille ô errant
    Des grands questionnements
    Qui ne cessent d’ère en ère
    De raconter nos peurs

    Parle,je t’écoute
    En ce long vestibule
    Tout de foi, tout de toi
    Monologue des souches
    Meurtries et moussues
    Et sur lesquelles se couche
    Qui veut braver le ciel…impuissant

    Parle, je t’écoute
    Nul doute et nulle route
    Qui ne nous croiseraientt

    Répète le pas,répète le mot
    Répète le cri
    Répète l’écho
    Et ça n’en finit pas…
    Ainsi le geste, ainsi la voix

    Parle,
    J’ai repris la plume du verbe
    J’ai interrogé l’enclave des temps
    Que sera le pain de demain?
    Quel sera le fruit des moissons?
    Chant sur champ de nos diverses batailles
    Enfance de nos vieilles sonnailles
    Qui file en l’esprit grisonnant
    Qui mille et mille fois venant
    Nous porte et renoue les mailles
    D’une bure d’apprenant.

    Éclaircies de nos songes
    Derrières des monts cendrés
    S’écrivent des vers qui rongent
    Le roc désespéré

    En l’île des graces roses
    En l’incarnat des chairs
    Sous les rose Mounbatten
    Des nuages et des monts
    Par la grâce des vers
    Par les larmes d’amants
    De bisque dormant, eaux d’hiver

    En l’île des graces roses
    La douceur ne se couche
    Que sur un lit d’épines
    Lorsque le cœur a appris
    Quelle liberté se voûte
    A l’horizon de jais
    Et le temps se dérobe…
    Leïla

  10. Sait-on parfois que le vent tourne à la beauté
    et qu’en son adresse le jongleur régale de mille tours les passants esbaudis.

    Passez votre chemin car sous les ors des représentations se cachent la discorde
    alors qu’il suffit de si peu de choses pour que les cœurs s’attendrissent.

    Naguère il suffisait d’un beau discours pour se pâmer d’aise
    alors qu’aujourd’hui les entrées en amour sont multiples.

    Une île, le chant des sirènes
    et hop, revenir à la case départ
    je te tiens, tu me tiens
    …. jusqu’au fond de l’univers.

  11. Lambeau d’un désert grand
    L’île s’évade son doux
    Elle cherche un lopin de terre
    Pour se la couler douce
    Vibrer ses ailes tendres
    Avec des êtres précieux
    C’est bien sûr qu’ils s’existent
    Car elles frottent ses yeux
    Et déjà elles en voient

    je vous embrasse matelots de chez OSSIANE,

  12. Sous le plafond écrasant des nuages
    Perce une lueur qui embellit la terre
    Le soleil encore invisible s’invente
    Laissant entrevoir sur les eaux claires
    L’ombre discrète mais palpable de la vie
    Des arbres, de la mousse, faune et flore
    Hôtes de ce petit poumon qui respire
    Au creux d’une poitrine qui palpite
    Quant aux premières lueurs du jour
    La nuit sous l’aile d’un oiseau de brume
    Disparaît dans les vapeurs roses de l’aurore.

  13. Regard qui se fige
    Place à l’immobilité
    Un lieu de mystère

    Dans le silence de l’âme
    La méditation s’installe

  14. Et de se demander quel est l’heureux elu qui saura s’etablir la, devant, pour un temps, pour une heure, pour une vie?

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